Adoptez les perles noires !

Le mois de mai est traditionnellement le mois des « perles noires », ces merveilleux êtres qui sont à adopter, mais qui souffrent malheureusement d’un ostracisme en raison de leur couleur noire.

Nous ne rappellerons jamais assez à quel point l’adoption est une valeur essentielle du véganisme (et à quel point nous méprisons les « antispés », ces chrétiens modernes qui s’imaginent que l’on peut être végan sans aimer les animaux). Adoptez, soutenez la campagne « perles noires » du site d’adoption « Seconde chance. »

Et en tant que végans, nous avons également le devoir d’aider « en priorité » les animaux les plus faibles, les plus isolés, ceux qui ont besoin d’êtres humains prêts à l’abnégation! Et à côté de cela, il y a lieu de s’organiser afin d’aider la vie des adoptés, et également des adoptants s’ils ont besoin d’aide matérielle!

C’est une nouvelle culture essentielle que l’humanité doit assumer!

Lekha est sortie de fourrière, suite à un retrait pour maltraitance, elle vivait dans une cave, dans le noir sans contact direct avec l’humain!

C’est dire si elle a besoin d’une personne engagée, rétablissant sa dignité et prenant soin d’elle avec beaucoup de patience! Elle est en ce moment dans un refuge dans la Marne.

Camelia, en Poitou-Charentes, timide mais gentil, accepte de temps en temps les caresses. Elle a donc besoin d’une personne qui saura s’en occuper, en s’adaptant à ses besoins!

Bagheera et Fripouille sont deux chattes inséparables dans les Hautes-Alpes, les séparer est donc une mauvaise chose!

Bagheera avait été sortie de la maltraitance par une amie des animaux, mais celle-ci est décédée.

Maya & Nina sont à adopter en banlieue parisienne, au refuge de Gennevilliers.

Hutch a été trouvé errant sur la voie publique. On peut voir de très sympathiques photos de lui ici, sur le site de la SPA de Poitiers qui l’a recueilli.

Elwë des étoiles est une cochonne asiatique qui se trouve dans le Lot, qui a besoin d’être parrainée, afin d’envisager sa stérilisation et de lui construire la maison adaptée à ses besoins et qu’elle partagera sans doute avec la chèvre Dutsi.

L’affaire de la free party sur la réserve naturelle de Crau

Au début du mois, sur trois jours (du 29 avril au 1er mai 2011), il y a eu une free party sur la réserve naturelle de Crau. Une free party, pour ceux et celles qui ne connaissent pas, est une rave party qui refuse toute démarche commerciale et se veut « hors système. »

Une free party est donc illégale ; le lieu est choisi de manière secrète et l’endroit révélé seulement au dernier moment.

C’est ce qui est arrivé donc au début du mois. D’un côté, il y a eu une fête légale, encadrée par les pouvoirs publics, à Laon-Couvron (Aisne), appelé N.O.I.S.E. Festival.

Ce festival prenait le relais des « Teknival », les teufs encadrées du 1er mai mises en place par Sarkoy pour casser le mouvement des free parties (d’où le surnom de « Sarkoval »). Il a été clairement un échec, avec seulement 18 000 personnes, alors qu’étaient attendus entre 30 et 80 000 personnes.

De l’autre, il y a une free party, une vraie, appelée par réponse « Fuck Noise festival » et victime dès le départ de multiples interdictions départementales (Franche-Comté, le Doubs, le Gard…) de la part de l’État afin « d’éviter que des rassemblements illégaux soient organisés par certains membres radicaux des milieux de la musique techno, refusant tout dialogue avec les pouvoirs publics. »

Elle a réussi malgré tout à se tenir, rassemblant à peu près 5000 personnes.

C’est là que la catastrophe arrive : cette free party a eu lieu sur la réserve naturelle de Crau. Voici quelques photos montrant à quoi cette fête ressemblait, pour ceux et celles ne connaissant pas.

Disons tout de suite les choses : l’État était tout à fait au courant de la situation : dès le vendredi 29 avril 2011, la préfecture des Bouches-du-Rhône a fait un arrêté d’interdiction de tout rassemblement festif à caractère musical sur les trois communes d’Arles, St Martin de Crau et Fos-sur-Mer, pour la durée du week-end.

De plus, c’est l’État qui par sa répression a poussé à cette situation honteuse et criminelle pour la Nature. Car si les organisateurs de la « teuf » ont à nos yeux eu une attitude criminelle vis-à-vis de la Nature et de ses habitants, ils ont certainement choisi cet endroit car… des teufs y ont lieu depuis 20 ans déjà.

L’endroit était même moins sale à leur départ qu’à leur arrivée, ont-ils même constaté.

Mais nous sommes pour la libération de la Terre, et le fait de coloniser un endroit sauvage est un état d’esprit que nous refusons catégoriquement. Que d’autres l’aient fait auparavant n’excuse rien.

Un triste fait divers est d’ailleurs arrivé. Voici un compte-rendu fait par des teufers et teufeuses :

Nous, associations de RDR (MDM, TIPI et Bus 31/32) sommes consternées par ce qui s’est passé ce week-end…

Effectivement, le contexte répressif actuel ne facilite pas le choix de sites adaptés à l’organisation de frees ou de teknivals… Mais franchement un manque de civisme de base à ce point, personnellement ça me REVOLTE !!!!!

Autour de FOS, les terrains ne manquent pas et sont immenses (c’est une steppe bon sang !)… Il aura fallu cependant choisir LE site où était installée la bergerie d’un éleveur…

Lorsqu’on est arrivé sur le site, un enclos léger entourait la bergerie (qui abritait 50 bêtes PLEINES !!!!!!!!!!!). Les premières voitures se sont arrêtées devant et en 2 heures l’enclos était par terre, les bêtes s’échappaient pourchassées par des meutes de chiens (elles ont quasiment toutes fait des fausses couches… magnifique les foetus de mouton par terre….)
Le pauvre berger qui a finalement essayé de défendre ses bêtes en repoussant les chiens s’est fait caillaisser par des teufeurs…. BRAAAAVOOOOOO !!!!!!!

Et finalement nombre de participants ce week-end n’ont rien trouvé de mieux que de s’installer contre la bergerie (pleine de fumier…) comme des mouches à merde disons le carrément, de monter sur le toit (encore bravoooo !!!!!), de laisser traîner à l’intérieur canettes, bouteilles de verre, etc. J’ai même vu un sound system s’installer à côté de l’étable… quasiment dans la merde faut bien le dire… LES CHAMPIONS en somme.

Voilà, c’est une réaction à chaud, nous nous rassemblons avec MDM et Le Tipi cet après midi afin de préparer un communiqué de presse. Je vous ferai suivre notre réaction commune sur les forums !

Yann – Bus 31/32 … et l’équipe de bénévoles du festif… consternée !!!

Pour l’histoire avec l’éleveur, c’est-à-dire, rappelons le, quelqu’un qui pratique l’exploitation animale, voici un autre compte-rendu fait par un teufer :

 

Tout d’abord il y avait une 40 taine de brebis dans un enclos la ou le teknival se déroule ( déja pas cool sa ) dans la nuit du vendredi au samedi les brebis s’echappe pour x raison encore.

Le samedi matin vers 11h00 , un mec et sa copine prenne le chemin pour rentré au teknival, dans la voiture leur chien, sauf qu’il croise une brebis et la leur chien saute par la fenetre et lui cour aprés ….. plusieur centaine de mettre plus loin il retrouve leur chien attrapé par le proprio et qui a meme le sol l’entour d’une corde prés à ….. donc la le mec , proprio et amoureux de son chien lui dit d’arreté et lui lance quelque cailloux pour quil arrete et qu’il lache son chien !!!! ensuite le proprio se barre et d’autre gens qui on vu sa on lancé des cailloux !!! voila exactement se qu’il s’ait vrément passé !!! car le proprio n’a pas dit qu’il été entrin d’étranglé un chien ( normale pour lui qu’il n’as pas dit sa au keuf )

L’Etat a bien évidemment sauté sur l’occasion pour réprimer, ce qu’il aurait fait de toutes manières certainement. De nombreux « sons » ont été saisi, dont voici la liste :

Suntek/tirbouson/rmetik
Apotek/system 18/pyratak
Enigmatik
Ftr/wanted
43hz
Smyler tribe
NKH

3 sons à cote de la bergerie
Poiivro system
Orj
Un son hollandais

Les éleveurs ont largement participé à cette répression. A leurs yeux, la réserve naturelle leur appartient ! Ce qui, pour nous, relève également de la colonisation et de l’exploitation.

Ici on peut écouter le « président du syndicat des éleveurs ovins du département », Rémy Benson, qui dénonce le « saccage » des lieux par la teuf. Les agriculteurs avaient même bloquer, pendant plusieurs heures les routes en amont pour stopper les voitures des teufers le dimanche, etc.

Les exploiteurs dénoncent donc les teufers, au nom du droit à l’exploitation. C’est incorrect.

Mais de l’autre, les teufers et teufeuses doivent prendre conscience des dégâts qui peuvent être causés (ici une présentation pour le site de Marigny).

Ici, il faut noter cependant deux choses : d’abord, les teufs sont pourchassées, ensuite, nombre de lieux se voient protégés depuis 2000 justement pour empêcher les teufs !

Cependant, si les free parties se veulent vraiment pacifiques et positives, n’est-il pas logique d’intégrer une conscience écologiste ?

Or, la mentalité est qu’il faut nettoyer. Ce qui est très bien et est arrivée lors de la free party sur la réserve naturelle de Crau. On peut voir une photo ci-dessus.

Mais cela ne suffit pas : la Nature est un tout et les teufs ont un impact considérable sur l’écosystème. La free party sur la réserve naturelle de la Crau n’était pas un lieu « vide » même si cela pouvait en avoir l’air : il s’agissait de steppes, appelées localement « coussouls », des pelouses rases arides parsemées de nombreux galets où nichaient des oiseaux comme le Ganga cata…

Le site ornithomedia présente deux documents à ce sujet : une interview du président du Conservatoire-Etudes des Ecosystèmes de Provence au sujet de la free party (première partie, seconde partie), ainsi qu’un texte d’un teufeur.

Ce dernier explique entre autres :

« Que ce soit clair : je ne suis pas fier que ce teknival se soit déroulé dans un site protégé, qui, il y a deux ans, avait déjà subit une forte pollution avec l’accident d’un pipeline acheminant du pétrole. Si notre équipe avait eu connaissance du choix de ce site, mais aussi de la présence d’un berger (NDLR : un berger avait été agressé et l’une de ses brebis tuée par des chiens des participants), nous n’aurions pas participé à cette rave (et je ne suis pas le seul à le penser).

(…)

D’autre part, lors de ce fameux week-end du 1er mai, un Sound System (= groupe d’organisateurs de soirées mettant à disposition un système de sonorisation) varois souhaitait organiser une fête dans une commune du Gard, mais c’est la Gendarmerie qui les a escorté pendant plus de 60 km jusqu’au site de Saint-Martin de Crau en prétextant que le teknival était autorisé jusqu’à lundi midi, alors qu’un arrêté préfectoral stipulant l’illégalité de cet événement nous a été remis par la suite …

Les différents groupes de musique sont prêts à venir bénévolement ramasser les débris dans la réserve et à repeindre la bergerie. Nous espérons avoir une réponse positive afin de venir remettre le terrain en état. Même si le mal fait à la faune n’est pas vraiment réparable. »

Cela est très intéressant sur le rôle des pouvoirs publics. D’ailleurs, le président du Conservatoire-Etudes des Ecosystèmes de Provence explique que le lieu de la teuf était « difficile à clôturer à cause des nombreux ayant-droits (chasseurs, éleveurs, …). »

En même temps, sa position est très ambiguë et d’un ton faussement naïf bien hypocrite. Voici par exemple son compte-rendu de la fête :

Il s’est tenu dans une zone naturelle très riche située à l’interface entre la Crau sèche et la Crau boisée, à moins d’un km d’une des plus importantes colonies de Faucons crécerellettes (Falco naumanni) de la réserve, qui regroupe de 10 % des effectifs. Des espèces typiques y nichent : Ganga cata (Pterocles alchata), Outarde canepetière (Tetrax tetrax), Chevêche d’Athéna (Athene noctua), Oedicnème criard (Burhinus oedicnemus), …
Dans le secteur impacté, le sol a été dévasté, des déchets éparpillés, la faune et les troupeaux de brebis perturbés et des chiens de catégorie 1 (= dits dangereux) ont divagué.

Si la première partie de son exposé montre bien que la Nature a été attaquée, la seconde partie relève de la propagande médiatique la plus honteuse : on pourrait croire qu’une horde de barbares s’est installée.

Or, si les dégâts sont inexcusables à l’heure où la reconnaissance de la Nature est selon nous indispensable, la teuf en elle-même a rassemblé 5000 personnes, sans incidents, et la culture des free parties ce n’est pas la destruction.

Les propos du président du Conservatoire-Etudes des Ecosystèmes de Provence sont à ce titre consternantes et ne visent qu’à criminaliser les free parties au nom de l’écologie, alors que c’est l’Etat le responsable.

Voici ce qu’il dit, dans un grand élan policier :

Le CEEP a déposé une plainte contre X notamment pour destruction d’espèces protégées, non respect de la législation d’un espace protégé et dégradations de la bergerie de Négrès datant du XIXème siècle.

Une instruction judiciaire a été ouverte et un juge a été chargé de l’enquête. Les actes commis ont été reconnus comme graves et seront ainsi jugés dans un Tribunal de Grande Instance.

L’État s’est fortement mobilisé : le sous-préfet d’Arles a été très présent, une unité de Gendarmerie mobilisée et le Procureur de Tarascon impliqué.

C’est la première fois qu’un rassemblement d’une telle ampleur s’est tenu dans la réserve, et les sanctions se sont voulues exemplaires : 34 murs de sons ont ainsi été saisis, mais il faut toutefois espérer que le juge n’ordonne pas qu’ils soient restitués …

De nombreuses identités ont été relevées, ce qui pourrait peut être aider à identifier les organisateurs.

« C’est la première fois qu’un rassemblement d’une telle ampleur » : c’est une belle hypocrisie, car il y a depuis 20 ans des teufs dans cet endroit ! De moindre ampleur, mais cela ne change rien au problème !

Lui-même explique dans l’interview que :

Des raves illégales sont organisées très régulièrement sur le territoire de la réserve, de cinq à dix par an.

Cette personne est donc totalement incohérente et aux ordres de la préfecture plus qu’au service de la réserve !

Aux ordres de la préfecture et des éleveurs, jusqu’à la mauvaise foi :

« Un peu plus tard, un berger voisin s’est fait voler sa caravane, un fait qui n’aurait toutefois pas de rapport avec la rave mais qui a contribué à augmenter le malaise des éleveurs. Or ils sont essentiels pour la gestion de la réserve. »

A LTD, nous sommes contre l’utilisation de drogues, et nous apprécions cette belle phrase d’un teufeur sur un forum, qui est content de parfois « voir des terrains somptueux, nous faisant voyager rien qu’à la vue, sans alcool, sans prod » (prod = produit, de type chimique, les drogues).

Nous sommes pour un monde sans drogues, où la Nature se voit reconnaître une valeur en soi. Ici la free party sur la réserve naturelle de Crau est indéfendable.

Reste qu’on voit bien que l’Etat se moque de la Nature et n’utilise la situation que pour continuer sa brutale répression anti-free parties.

Reste qu’ici c’est aux teufers et teufeuses de prendre leurs responsabilités et de faire un saut dans la conscience écologiste, car là il s’est passé quelque chose de très négatif pour la planète.

A quoi cela sert d’ailleurs de critiquer l’Etat et l’esprit commercial, si finalement les conséquences sur la Nature reviennent aux mêmes ?

De plus, la réserve de la Crau avait été victime il y a peu d’une rupture du pipeline le traversant (!), et il y a déjà un complexe industrialo-portuaire non loin à Fos…

La réserve naturelle aurait dû être un sanctuaire. Elle doit être un sanctuaire. Et il est légitime de penser que les personnes qui apprécient les free parties le comprennent aisément. Alors ici la balle est dans leur camp, si elles ne veulent pas devenir une partie du problème… Car on est soit une partie du problème, soit de la solution !

« L’animal est une personne »

« Quand je joue avec ma chatte, qui sait si je ne suis pas son passe-temps plutôt qu’elle n’est le mien? Nous nous taquinons réciproquement. » (Montaigne)

Voilà ce que disait Montaigne (voir notre article ici). Mais l’esprit humaniste n’a guère cours dans une société fondée sur le profit et où les animaux sont des marchandises.

Hier soir, sur France 2 on pouvait ainsi voir une émission intitulée « Prise directe » consacrée à « l’animal est une personne. »

La présentation est la suivante (et on peut voir l’émission ici [Nous mettons le lien dans les heures qui suivent, dès qu’il est disponible]) :

Ils sont 60 millions en France, un foyer sur deux en possède ; ils sont petits, grands, parfois exotiques et prennent de plus en plus de place dans notre vie. Selon un récent sondage, 90% des Français considèrent leur animal comme un membre de la famille…

L’animal serait-il alors devenu l’égal de l’homme, un compagnon que l’on traite, que l’on soigne, à qui l’on parle comme à un humain. Pourquoi ce besoin ? Que nous donnent-ils en échange ? Quelle forme d’intelligence développent-ils ? Prise Directe ce soir sur cet amour et cette fascination parfois sans limite des Français pour leurs animaux.

Une émission totalement à vomir, du genre un rat a une tumeur (et ne survit pas à l’intervention chirurgicale) et le journaliste demande à la mère de l’adolescente qui « a » le rat si… il ne valait pas mieux en acheter un autre !

Tout est focalisé sur le fait, considéré comme « fou », d’accorder une personnalité à un animal. Dépenser pour elles et eux des sommes conséquentes serait honteux et anormal. La société serait « malade » car elle donne une place de plus en plus grande aux animaux de compagnie, etc. etc.

Mais au-delà des totalement lamentables remarques et incompréhensions de la part des journalistes, c’est le fond culturel qu’il faut bien comprendre. Car l’idéologie dominante est très claire : les personnes aimant les animaux seraient des « faibles » dépourvues de toute vie sociale. Et les animaux, des sortes de robots, ou de jouets.

Ces personnes qui aiment les animaux – donc, nous ! – retomberaient dans une sorte d’enfance, seraient « gaga. » Elles seraient donc une menace pour la société qui se doit d’être « dure » comme doit l’être une civilisation fondée sur la conquête, la hiérarchie, la production incessante de biens et leur mise en vente.

Aimer une personne humaine est déjà un passe-temps considéré comme du luxe dans la société, alors « perdre » du temps ou de l’argent pour un animal est vu comme quasi criminel et « too much », expression récurente du reportage.

Sauf chez les personnes aimant les animaux justement, et ici les statistiques sont formelles : plus une personne est en bas de l’échelle sociale, plus elle « possède » des animaux de compagnie. C’est très révélateur du besoin de nature et de relations aux animaux existant chez les personnes ne disant pas d’être dure, rigide, coincé, méprisant comme peuvent l’être les personnes bourgeoises, les notables, et même les bobos.

L’émission de France 2 a ainsi consisté en une offensive tout azimut contre les « doux dingues », contre ces personnes montrées quasiment comme étant dérangées. Quel intérêt sinon de monter des gens en Amérique allant jusqu’à mettre 150 000 dollars pour un clone de leur chien décédé ?

La journaliste a d’ailleurs présenté le pays comme « le pays de la démesure »… mentionnant au passage les cas de demande de garde en cas de divorce, ou bien les cours sur les droits des animaux à la faculté.

C’est bien dans l’idée toute française comme quoi les Américains sont dingues, ils exagèrent, même avec les animaux ils en font trop, etc.

Cette émission n’est donc que très révélatrice du fond culturel. Les personnes aimant les animaux sont considérées comme « infantiles », comme des personnes trop « sensibles. »

Rien ne serait pire d’ailleurs – et c’est malheureusement encore à craindre ! – que le véganisme se développe en France, en étant une sorte « d’accident sociologique », une simple pourcentage de gens qui ne « peuvent » pas faire comme tout le monde, des sortes de marginaux d’une société où l’exploitation animale est une norme absolue.

En un certain sens, c’est déjà le cas ; toutefois, le véganisme est encore en conflit absolu avec l’idéologie française dominante. Sa démarche est encore inacceptable.

Mais si demain le véganisme n’est que l’appendice d’une lutte pour les « droits » des animaux, lutte dont la perspective serait extrêmement lointaine, à l’horizon 2050-2100-2200 etc. (bref, la Saint-Glinglin!)… alors le véganisme sera une simple mode, surtout acceptable pour des jeunes plus ou moins à la marge.

On peut voir cela aux Etats-Unis : dans certaines villes, comme New York, on peut très bien être vegan, et se contenter de son petit univers en circuit fermé.

Il ne faut donc pas céder, jamais, et faire en sorte que l’humanité pense comme Montaigne l’a fait :

« Mais quand je rencontre, parmi les opinions les plus modérées, des raisonnements qui tendent à prouver combien nous ressemblons étroitement aux animaux, combien ils participent de ce que nous considérons comme nos plus grands privilèges, et avec quelle vraisemblance on peut les comparer à nous, certes, j’en rabats beaucoup de notre présomption, et me démets volontiers de cette royauté imaginaire qu’on nous attribue sur les autres créatures. »

Ce qui va avec une reconnaissance de Gaïa, comme lieu de la vie :

« Et pourtant la saveur et la délicatesse de divers fruits de ces contrées, qui ne sont pas cultivés, sont excellentes pour notre goût lui-même, et soutiennent la comparaison avec ceux que nous produisons.

Il n’est donc pas justifié de dire que l’art l’emporte sur notre grande et puissante mère Nature.

Nous avons tellement surchargé la beauté et la richesse de ses produits par nos inventions que nous l’avons complètement étouffée.

Et partout où elle se montre dans toute sa pureté, elle fait honte, ô combien, à nos vaines et frivoles entreprises.

Et le lierre vient mieux de lui-même
Et l’arbousier croît plus beau dans les lieux solitaires,
Et les oiseaux, sans art, ont un chant plus doux,
[Properce, I, 2, 10.]
»

Exploitation, souffrance animale et volonté d’agir

Voici un petit reportage très intéressant car dressant un panorama de l’exploitation et de la souffrance des animaux. Cet ancien reportage télévisé montre les sévices endurés par les animaux des zoos, des laboratoires, de boucherie, à cause de la chasse…

Les images sont très difficiles, à l’instar de ce que vivent au quotidien les animaux exploités…

Que ce genre de reportage soit diffusé sur les chaines nationales de grande écoute (bien qu’ici ce documentaire n’a été vu que sur France 3 Sud) est une très bonne chose pour informer, voire sensibiliser à la souffrance animale.

Cependant, ne soyons pas dupes car la seule solution proposée est de les laisser « vivre correctement ». Mais que signifie donc « vivre correctement » ? Un élément de réponse est dans la suite de la citation de la journaliste :

« et quand on les tue leur éviter un maximum de souffrir »

Même si ce principe peut sembler, au tout premier abord, correct, les animaux n’ont pas à vivre simplement « correctement ». Les animaux, tous les animaux, doivent vivre dignement, sans exploitation, sans réformisme visant à seulement donner bonne conscience aux consommateurs et consommatrices !

La seule solution à la souffrance et l’exploitation est le véganisme et la libération animale. Le reste n’est rien et n’existe que pour rassurer et tenter de convaincre d’une fausse bonne action morale.

D’ailleurs la conclusion résume malheureusement très bien la mentalité à l’égard des animaux :

« Car les respecter c’est aussi nous respecter »

Les animaux en tant que tels ne sont ni pris en considération ni respectés pour ce qu’ils sont : des êtres à part entière vivant pour eux, pour leur survie. Il serait temps

de respecter les animaux de manière désintéressée, aimer les chats car ils apaisent, aimer les chiens car ils sont fidèles, aimer les grands singes pour leur familiarité avec nous….

Les animaux n’existent pas pour être à notre service, ni pour panser nos plaies et encore moins pour servir de défouloir, comme le relate cette nouvelle actualité, qui montre une fois de plus que les animaux ne sont considérés que comme des outils à notre service. Et si « cet outil » n’a bien fonctionné, on déverse sa haine sur lui.

C’est l’histoire de Nicolas, un galgo retrouvé laissé pour mort sur le bord d’une route espagnole. Que Nicolas n’ait pas succombé aux atrocités qu’il a subit est incroyable car il avait les hanches totalement pourries et ses muscles ont été coupés par un objet tranchant.

Voici des images des blessures insoutenables du chien et voici le communiqué de l’Europe des lévriers:

UNE BOUCHERIE !!!!

Il n’est pas mort. Lorsqu’elle a trouvé ce galgo gisant sur la route, Leticia a du garder tout son sang-froid. Du sang ? Il y a bien longtemps qu’il n’en coulait plus de ses blessures. C’était un galgo chocolat. Il a été trouvé le jour de Noël dans la ville de Tolède…

En dix ans de sauvetage de galgos, Cristina et moi, nous n’avons jamais vu une telle horreur ! Ce galgo a reçu 3 balles dont l’une d’entre elles est encore dans son abdomen. Mais ce n’est pas le pire. Ses hanches ont été coupées dans la chair et dans le muscle.

Après auscultation du vétérinaire, on en conclut que son galguero a tiré sur lui, laissé pour mort, puis il l’a découpé de chaque côté des hanches jusqu’à l’os. Ce galgo est resté dans cet état pendant plusieurs semaines. Lorsqu’il a été trouvé, sa chair était tellement pourrie que l’odeur en était insupportable. Il aurait subi ce supplice en été, il aurait été mangé vivant par les vers. Ses plaies était tellement infectées que le vétérinaire chercha d’abord à endiguer l’infection.

Allez trouver un vétérinaire ouvert un 25 décembre ! Tout était fermé. Personne n’aurait ouvert, surtout pas pour un galgo. Désespérée, Leti l’apporta au premier vétérinaire qui lui ouvra sa porte. Deux jours plus tard, il fut transporté d’urgence dans la clinique de Cristina à Madrid … «

Ce galgo est dans un état catastrophique, où l’avez-vous trouvé ? » s’écria, horrifié, son vétérinaire. Les hanches du galgo étaient totalement pourries et ses muscles visiblement coupées par un objet tranchant. Le vétérinaire reconnu que cet acte était d’une incroyable cruauté. Ce galgo n’a que … 8 mois !!!

Lorsque Leticia l’a trouvé, ce galgo pourrissait vivant !!! Il est resté sur la table d’opération pendant 2 heures. Il a fallu retirer toute la chair pourrie… beaucoup de chair et rogner autour de l’os… Nous ne savons pas s’il s’en sortira mais il se bat admirablement pour rester en vie. Il arrive déjà à manger seul et à marcher. Bien sûr, il est sous l’effet de la morphine, sinon ses cris de douleur seraient assourdissants. Il serait impossible de supporter une telle souffrance.

Notre vice-présidente, Cristina, va le prendre en accueil en espérant qu’un jour une famille pourra l’accueillir en France. Il va avoir besoin de soins plusieurs fois par jour : changer ses bandages, veiller à ses médicaments, le surveiller…. C’est le premier défi de Cristina pour 2011 comme Sari autrefois. Elle l’a nommé «NICOLAS », comme Saint-Nicolas qui donna naissance au personnage du Père Noël. C’est sûr : Cristina est le plus beau cadeau que ce galgo puisse rêver. Longue vie à toi, Nicolas !

http://www.kizoa.fr/diaporama/d1383195kP101815350o4/nicolas
http://www.youtube.com/watch?v=I3T56qtgb1Q
http://www.youtube.com/watch?v=I3T56qtgb1Q
http://www.youtube.com/watch?v=fEeFD016ekY

Que nous soyons choqués par ces terrifiantes images est un fait, que nous souffrons pour ce chien, et pour tous les autres animaux, est tout à fait normal, naturel.

Ceci étant, cette souffrance doit donner la force de se battre pour libérer et sauver les animaux de leur abject statut de marchandises.

Le véganisme n’est pas une démarche individuelle pour se donner bonne conscience, le véganisme a pour but de sauver des vies et de se battre pour perpétrer cela. La souffrance ressentie, quand on sait les atrocités subies par les animaux, ne doit pas se transformer en haine misanthrope non constructive.

C’est à nous d’agir, nous en avons le pouvoir et la capacité, il faut se forcer à dépasser ce sentiment improductif afin d’amener au véganisme et ainsi de laisser les animaux vivre librement, ne jamais leur supprimer la vie!

Abercrombie & Fitch, une marque « moderne »

Il y a quelques jours, un groupe de jeunes activistes de la Bay Area de San Francisco aux Etats-Unis a occupé le magasin local d’Abercrombie & Fitch, en étant muni de masques à gaz et de masques chirurgicaux, tenant des pancartes avec écrit dessus « Stop à la pollution des parfums. »

Une ONG, Campaign for Safe Cosmetics, a en effet découvert que le parfum « Fierce » d’Abercrombie & Fitch contenait 11 produits chimiques non mis sur la liste des ingrédients… Dont beaucoup peuvent provoquer de l’asthme, des maux de tête, des dermatites. Un des produits, le phtalate de diéthyle, concerne le sperme et peut amener des malformations de la descendance.

Le magasin d’Abercrombie & Fitch a bien évidemment immédiatement appelé la police et fermé aussi rapidement que possible. En fait la polémique dure depuis quelques temps déjà, alors que le parfum en question était notamment parfois utilisé pour des diffuseurs extérieurs.

Pourquoi parler ici d’ Abercrombie & Fitch ? Tout simplement parce que cette marque va être bientôt extrêmement à la mode. Depuis quelques années, porter des vêtements Abercrombie & Fitch est extrêmement branché à Neuilly, Auteil et Passy.

Car ces vêtements n’étaient disponibles qu’aux USA : en porter servait à montrer qu’on y allait… Mais Abercrombie & Fitch est aussi une marque d’habits « casual » se voulant du quasi « luxe. »

Désormais on en trouve à Londres (à des prix doubles d’aux USA), et cela sera le cas en France, à partir de 2011… sur les Champs-Elysées, pas moins.

En quoi cela nous intéresse-t-il ici ? Eh bien parce que nous avons à peu près le même phénomène que pour les vestes Canadian Goose dont nous avons parlé, ces vestes aux cols en… fourrure de coyote et faits pour résister à des températures polaires, et portées par « mode » par la jeunesse des quartiers chics.

Car si Abercrombie & Fitch n’utilise que de la fourrure synthétique, le cuir est généralisé, et « fashion. » Ce qui est logique: Abercrombie & Fitch est initialement une entreprise d’habits pour l’homme qui pratique la chasse. Dans les années 1960, les décors des magasins étaient faits de « trophées de chasse » (les fameuses têtes d’animaux empaillés) ainsi que d’animaux empaillés!

Depuis, la société s’est « modernisée. »

Abercrombie & Fitch est un monument dans son genre : cette entreprise a dû faire face à de multiples plaintes pour son racisme vis-à-vis des minorités américaines, pour son sexisme (comme des tee-shirts « pas besoin de cerveau j’ai ces deux-là »), ses conditions de travail, son refus de laisser une jeune autiste être aidée par sa soeur dans une cabine d’essayage, ses tee-shirt provocateurs (« dites-non au carlin » – il s’agit d’un chien de Chine) etc. etc.

Récemment, dans un magasin de Hollister Co., une marque d’Abercrombie & Fitch destinée aux 14-18 ans, il y avait à un moment un chat maine coon et un ara (un oiseau voisin des perroquets) faisant partie du décor, avant que le magasin n’abandonne cela suite aux protestations!

Être vegan nécessite de connaître ce genre de phénomènes. L’industrie de l’exploitation animale pratique la fuite en avant, dans une logique de plus en plus à la fois kitsch et sordide. Alors que notre mode de vie a un contenu positif et constructif!

Les chiens bergers d’Anatolie au service des agriculteurs africains

La situation des guépards en Afrique est terrible.  De 100 000 au 20ème siècle le nombre a chuté à 12 000 au début du 21ème.

Leur territoire ne cesse de se réduire au profit de routes, de champs et/ou de pâturages pour les fermiers. Leur territoire en Namibie, qui regroupe le plus de guépards, a vu sa superficie réduite de 47% entre 1900 et 2010.

Ce qui fait que maintenant le guépard partage ses terres avec les éleveurs… Parmi les autres conséquences de cette diminution de territoire, il se trouve que les femelles sont trop souvent sollicitées, voire harcelées par les mâles. Il n’est pas rare que plusieurs mâles courtisent et fécondent une même femelle, ce qui a pour conséquence un stress facilement imaginable pour la femelle guépard mais surtout une stérilité momentanée.

Par ailleurs il est connu que les guépards sont presque tous et toutes consanguinEs. La consanguinité devrait normalement amener une extinction de l’espèce touchée, au lieu de cela, les guépards ont développé cette aptitude incroyable de pouvoir faire des pointes de plus de 100km/h. Leur donnant ainsi une plus grande chance de pouvoir chasser vite et manger vite avant que les plus forts (lions, hyènes…) ne viennent leur chaparder leurs proies, en les blessant par la même occasion.

Mais cette consanguinité, qui s’étale sur plusieurs années, a fini par appauvrir le sperme des guépards. Environ 70% de leur sperme n’est pas viable.

Les diverses solutions apportées par les scientifiques consacrant leurs recherches sur le félin consistent surtout en l’éducation auprès des paysans africains qui ne voient dans les guépards que des prédateurs venant tuer le « gibier » (car proie facile pour les prédateurs affamés).

L’éducation et la sensibilisation sont 2 aspects primordiaux et indispensables pour faire changer les mentalités. A côté de cette éducation se trouvent beaucoup de centres de sauvegarde.

Laurie Marker qui a créé le Cheetah Conservation Fund en 1990, a décidé, pour convaincre les fermiers que les guépards ne tueraient plus les ovins et pour, avant tout, protéger les guépards, de mettre les troupeaux sous la responsabilité du chien berger d’Anatolie qui est « utilisé » depuis bien longtemps comme gardien de troupeaux. En effet, de par sa carure imposante le berger d’Anatolie fait fuir les guépards des fermes.

A l’origine, les bergers turques des hauts plateaux « utilisaient » ce chien, de type molosse, pour protéger leurs troupeaux des loups, des ours et autres animaux chasseurs. Ce chien de carrure imposante est capable de supporter des chaleurs et des froids extrêmes.

Le but de Laurie Marker est donc de faire de la reproduction par insémination artificielle afin d’offrir un berger d’Anatolie à chaque éleveur. Considéré depuis des temps immémoriaux comme très bon gardien et non agressif, ce chien aura pour « mission » de dissuader les guépards d’approcher les moutons et chèvres.

Que la situation des guépards soit catastrophique et terrifiante est un fait terriblement réel. Qu’il faille trouver des solutions urgentes et concrètes sur le long terme pour sa survie est aussi un fait réel. L’engagement de Laurie Marker est indéniable, et vouloir trouver des solutions pour sauver des guépards en situation conflictuelle avec la population n’est certes pas aisé. Surtout que les guépards frôlent l’extinction.

Mais que pour sauver les guépards il faille exploiter d’autres animaux – les bergers d’Anatolie – est absurde et contre productif. On ne tente pas de protéger l’un au profit de l’autre, on ne protège pas l’un en exploitant l’autre.

Les chiens sont suffisamments exploités et manipulés, que ce soit dans l’armée ou dans la police, ou avec la zoothérapie. Sans oublier leur rôle en tant qu’animaux de « compagnie »…  Et rappelons que c’est aux êtres humains d’être solidaires, comme par exemple avec les personnes handicapées sur le plan visuel.

« Hôtel de très grand luxe pour les plus fortunés des cabots »

Avec la crise, s’occuper des animaux et de leur libération serait une activité « petite-bourgeoise » selon ses détracteurs. Nous avions parlé de cette vision anthropocentriste au sujet d’Amnesty International et de l’Observatoire International des prisons (La fausse opposition animaux / humains: quelques exemples très parlant), en voici ici un nouvel exemple.

Il s’agit d’un article publié sur le blog « Great America » qui est tenu par la correspondante à Washington du quotidien Libération. Il traite d’un hôtel pour chiens (on peut voir ici une vidéo de deux minutes à ce sujet).

Et la manière dont le sujet est traité montre le degré de démagogie des anti-animaux, prêts à prendre n’importe quel prétexte – ici le snobisme dénaturé des riches – pour tacler la cause animale dans son ensemble.

La crise? C’est pas pour les chiens

La morosité économique ne semble pas trop affecter les chiens, du moins pas les plus riches d’entre eux.

En Une ce week-end, le Wall Street Journal annonce l’ouverture ce mois-ci à Fort Worth (Texas) d’un nouvel hôtel de très grand luxe pour les plus fortunés des cabots. Le Spa Paws Hotel, exclusivement réservé aux chiens et chats, a représenté un investissement de 4,4 millions de dollars.

La nuit (pour les bêtes seulement, les maîtres devront aller nicher ailleurs) y coûtera jusqu’à 200 dollars par quadrupède. A ce prix, les clebs pourront profiter de vrais lits, avec couvertures en satin, et téléviseur à écran plat. A la boutique de souvenirs, on vendra des colliers Swarovski et des costumes canin de haute couture.

Au salon de soin, le meilleur ami de l’homme sera bichonné selon les principes de la médecine orientale. Le Spa Paws Hotel prévoit aussi d’organiser fêtes de mariage ou d’anniversaire, pour mammifères toujours.

Bien sûr, cela se passe au Texas et dans une ville où les « Paris Hilton girls » ne sont pas rares, souligne le Wall Street Journal, mais ce n’est pas non plus un phénomène isolé.

Toute l’industrie de l’animal domestique a doublé son chiffre d’affaires depuis 2000, elle représentait un total de 4,4 milliards de dollars en 2008 et pourrait atteindre 5,1 milliards en 2011. A Fort Worth même, il existe déjà un hôtel comparable, le Grand Pet Resort and Spa, avec piscine en forme d’os. Les maîtres qui y déposent leurs trésors peuvent aussi acheter des minutes de caresses, appelées PDA pour « Personal Displays of Affection ». Il en coûte 8 dollars pour 10 minutes d’affection.

Les Etats-Unis ne sont pas seuls d’ailleurs à proposer ce genre d’établissements. En vidéo, on peut en visiter d’autres, à Taïwan ou au Québec par exemple.

[Photo de Shannon Stapleton pour Reuters, lors d’un « dog show » à New York, février 2010. Le revers pour les chiens de riches est qu’il faut aussi s’adonner au fitness… (ici jogging sur un tapis roulant)]

Rien que le titre « La crise c’est pas pour les chiens » montre sur quoi joue cet article: sur la remise en cause de « privilèges » qu’auraient les animaux, alors que tant d’humains souffrent. Il est d’ailleurs clairement dit que la « morosité économique ne semble pas trop affecter les chiens », à quoi est rajouté simplement pour la forme: « du moins pas les plus riches d’entre eux. »

Il s’agit clairement de jouer sur les préjugés, de rapetisser les esprits, de faire un article racoleur et grotesque pour attirer un semblant de lamentable attention.

Voilà pourquoi il est parlé de « clebs » et de « cabots », il est expliqué qu’il y a un marché en pleine expansion, etc. Tout cela pour monter les lecteurs et lectrices contre ce phénomène.

L’article original du Wall Street Journal explique dans le même ordre d’idée que les refuges élèvent leurs standards… Alors qu’évidemment, la situation des refuges est tout aussi terrible que ceux en France.

Tout cela est lamentable, et montre l’incapacité à voir tous les aspects d’une question dès que les animaux rentrent en jeu. Car nous le snobisme des riches ne nous intéresse pas, mais l’existence de ces hôtels montre qu’en pratique l’humanité pourrait avoir un rapport totalement différent avec les animaux.

Les moyens existent! Il manque juste la culture pour cela!

Voilà ce dont témoigne l’existence de cet hôtel. L’humanité pourrait faire bien mieux que saccager et détruire la planète, exploiter et dominer les animaux.

La journaliste à l’origine de l’article ne peut évidemment pas voir les choses ainsi: ce qui l’intéresse c’est le racolage. Elle fait d’ailleurs la performance de faire un blog sur les USA depuis décembre 2009, avec seulement trois articles sur les animaux (celui dont nous parlons ici, un sur des chiens employés par un tribunal pour rassurer des enfants, un sur la politique).

Ce qui montre bien qu’est ici présent l’idéologie de la soumission de la nature et des animaux. La défense de la Terre et de la nature non enchaînée est un critère essentiel pour savoir qui est dans le bon camp, et qui ne l’est pas!

Être humain dénaturé, environnement dénaturé…

Il faut bien comprendre que si le véganisme se développe, c’est en partie également une conséquence de la destruction forcenée de la nature qui est en cours ces dernières années.

Les êtres humains se dénaturent, ils bétonnent le monde, vivant dans un rapport de force avec la nature.

Dernier symbole de cette culture : la semaine dernière, un pique-nique annuel de fin d’année de la cantine scolaire de Venansault a consisté en une démonstration de force du cuisinier.

Des écoliers de 8 à 11 ans ont été confronté à un discours on ne peut plus typique de la domination : « comme vous avez traité le personnel comme des chiens, on va vous traiter comme des chiens. »

Et ils ont été obligés de ramper pour obtenir de la nourriture…

C’est une belle démonstration de comment la domination des animaux fait partie du principe de domination en général, tout comme l’exploitation animale fait partie de l’exploitation en général ! Pour refuser la domination, il faut refuser toute domination, qu’elle soit symbolique (les jeux sado-maso par exemple) ou pratique même si elle concerne des êtres vivants non humains!

Et qui dit être humain dénaturé dit monde dénaturé. La semaine dernière, à Dammartin-en-Goële en Seine-et-Marne, dix vaches se sont échappés d’un enclos.

Or, la nature est tronçonnée par le béton. Résultat, de nombreuses routes ont été concernées par ces vaches : la N2 a été fermée, mais ont aussi été concernés l’A1, l’A104, la N3 et la N330 !

C’est dire le maillage du bétonnage ! Et à quel point l’organisation des habitations est mal faite : soit il y a des villes surpeuplées, soit des zones où l’on vit de manière isolée et où la voiture est nécessaire…

Des zones organisées tout aussi de manière chaotique que les villes : il a fallu une semaine pour récupérer les vaches, alors qu’un veau a été abattu. C’est dire comment c’est le sens de la propriété et de l’exploitation qui façonne la nature, la rendant incompréhensible pour les humains, qui ne la voient que comme une simple ressource, alors qu’eux-mêmes sont une composant de la nature!

Et c’est dire également l’hypocrisie des éleveurs. Parmi les méthodes pour les capturer, on a le fait de mettre de l’eau et une vache calme dans un endroit, ou encore de parler à la vache en fuite pendant une heure – ce qui montre que les êtres humains cherchant à capturer les vaches ont dû reconnaître, bien malgré eux, le caractère vivant des vaches, leur sensibilité.

Subitement on se rappelle qu’il s’agit d’êtres sensibles… C’est le premier aspect.

Le second aspect est la dimension totalement dénaturée : voici les propos de l’éleveur, qui reconnaît qu’il n’a en fait aucun rapport avec les vaches :

«Il faut réinstaurer la confiance. Il faut du temps. Avant, ce n’était pas possible avant car elles étaient traquées. On parle à l’oreille des vaches, sourit-il, enfin soulagé. Et il ne faut pas oublier qu’elles pèsent 600 kilos et sont élevées pour la viande. Elles n’ont pas l’habitude d’être manipulées. Si elles résistent alors qu’on essaye de les attacher, c’est dangereux. »

Entre le cuisinier qui a pratique l’humiliation sur des enfants et l’éleveur pour qui « ses » vaches sont des sortes d’abstractions, on a tout un résumé de la culture dominante…

Assurance maladie pour les animaux, CHU de Maisons-Alfort et prothèses pour chat

Tout le monde – ou presque – a une assurance maladie, ce qui est indispensable pour couvrir les frais des divers soins et visites médicaux.

Il existe aussi des assurances maladie pour nos amis animaux. Aucun animal n’est à l’abri de problèmes de santé et les frais vétérinaires coûtent de plus en plus cher. Une simple consultation s’élève maintenant à facilement 20 euros minimum et quand la clinique ou le cabinet vétérinaire regroupe les meilleurs médecins vétérinaires – qui sont souvent spécialistes dans un domaine précis – les prix s’envolent.

Les progrès de la médecine s’appliquent aussi, et heureusement, pour nos compagnons de vie à poils. Evidemment, de manière lente, les animaux étant considérés comme inintéressants par la « science » qui préfère le nucléaire, les armes, etc.

Pourtant, des avancées formidables peuvent être faites. Il est très émouvant de voir marcher Oscar, un chat,, après avoir la semaine dernière subi une opération pour lui ajouter des prothèses à ses pattes arrières, grièvement blessées par une machine agricole.

Une partie métallique a été insérée sur laquelle la peau a pu repousser, au lieu d’être rejeté, une première médicale! On peut voir Oscar marcher ici, mais surtout là dans ce petit documentaire.

Mais malheureusement, ces centres de progrès techniques se trouvent surtout dans les capitales.

Par exemple en banlieue parisienne se trouve l’Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort (94) qui est une grosse structure s’occupant aussi des urgences qui sont gérées par les étudiantEs vétérinaires.

Nouvellement à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, un CHU (centre hospitalier universitaire) a été créé, comme le montre ce petit reportage. Ce centre hospitalier flambant neuf accueille les malades 24h/24 dans une unité de soins intensifs constamment sous la surveillance des étudiantEs.

Par ailleurs, dans Paris même, la clinique vétérinaire de l’Advetia regroupe des vétérinaires spécialistes dans les domaines suivants : « Otologie, ORL, Dentisterie, Ophtalmologie féline et canine, Chirurgie Maxillo-faciale, Dermatologie, Allergologie, Neurologie, Ophtalmologie des nouveaux animaux de compagnie, Neurochirurgie, Médecine et chirurgie des nouveaux animaux de compagnie, Echotomodensitométrie (scanner), Imagerie par résonance magnétique (IRM), Echographie, doppler. »

Premier problème: si l’on se trouve éloigné de Paris, ou des grandes villes, il est difficile de trouver de vrais spécialistes. Second problème: les vétérinaires spécialistes sont du type élitistes; ils sont très chers le plus souvent, visant les populations aisées.

Une exigence végane consiste ainsi bien entendu en la revendication de véritables hôpitaux pour les animaux, accessibles sur tout le territoire! Ce qui suppose un changement de priorité, puisque même les humains sont de plus en plus éloignés des soins pour des raisons financières.

Ce qui montre une fois de plus, d’ailleurs, le caractère social du véganisme: soit les hôpitaux sont élitistes, soit il y a des hôpitaux pour tout le monde… C’est une question de choix, de priorité!

Notons aussi que s’il est évident que les progrès de la science touchent aussi le monde vétérinaire, ce qui est une très bonne chose, il est déplorable que ces progrès (et les études vétérinaires en elles-mêmes) sacrifient des tas d’animaux au profit d’autres.

Rendre des animaux malades, leur causer volontairement des factures afin de pratiquer et progresser est inadmissible. Soigner et sauver des êtres dans la détresse et la souffrance est un acte merveilleux qui est pourtant sali et décrédibilisé par la vivisection sur d’autres animaux.

Soulignons également que bien qu’ils coûtent extrêmement chers, tous ces soins sophistiqués et modernes sont nécessaires en cas de besoin pour la bonne santé du compagnon poilu. C’est pour cela que prendre une assurance pour l’animal pourra s’avérer être utile.

La plus connue de ces assurances est SantéVet, mais elle ne s’occupe « que » des chiens et chats. On trouve aussi Chien chat santé ou bien encore Mutuelle chien chat. Des plus sérieuses aux plus loufoques (Auchan s’est lancé sur ce maché!), les assurances maladies pour animaux fleurissent.

Bien qu’ils aient une santé fragile, les rongeurs ne sont pas systématiquement pris en compte par ces compagnies d’assurance, mais ECA Assurances propose aussi des mutuelles pour les cochons d’inde, les rats, les furets ou bien encore pour les lapins.

Nous sommes nous aussi assuréEs contre la maladie ou les accidents, un animal qui vit avec nous et est sous notre responsabilité doit être traité comme on le ferait avec un enfant, de ce fait la mutuelle de santé pour les animaux n’est donc pas quelque chose de farfelu mais un engagement responsable envers l’animal que l’on a choisi d’impliquer dans notre vie de tous les jours.

Si en France la pratique n’est pas assez répandue et reste encore peu banale, en Suède par exemple 49 % des chiens et des chats disposent d’une couverture maladie.

Il va bien de soi, qu’avant de prendre une mutuelle, il faut bien étudier à la loupe ce que proposent les différentes compagnies, car même si toutes se basent sur les mêmes critères (âge et type d’animal : chien, chat, rongeur), le business de ce genre de pratique est à bien prendre en compte.

Car les avis sont très partagés sur ces assurances. Il n’est par ailleurs pas rare que les compagnies d’assurance résilient un contrat sans aucune justification…

Il ne faut pas se leurrer: ces assurances ne sont pas une assurance-maladie du type social, mais des entreprises visant le bénéfice.

En tout cas, la question se pose. Ces assurances santé peuvent donc une aide financière pour pallier aux tarifs de plus en plus excessifs des frais vétérinaires. Mais qui dit frais vétérinaire élevés dit généralement un bon matériel, des pratiques et des connaissances régulièrement mises à jour sur les animaux.

Or, nos amiEs méritent le meilleur!

Rappelons également que bien que les vétérinaires restent bien évidemment indispensables pour le bien-être, le confort et la santé de l’animal, être vegan présuppose se former, de manière ininterrompue, pour comprendre les animaux et les aider.

Les erreurs et/ou le manque de connaissance sur tel animal (comme il y a de plus en plus d’animaux sauvages abandonnés ou tout simplement certainEs praticieNEs sont incompétentEs) peuvent avoir des conséquences dramatiques!

L’expérience associée à une très large connaissance théorique de l’animal (selon un point de vue végan bien sûr) qui partage notre vie restent indispensables et vitales pour compléter les soins prodigués par le médecin-vétérinaire.

Etre vegan, c’est servir Gaïa et ses habitants!

Numéros utiles

Être vegan se vit au quotidien, et comme le nous le disons régulièrement, cela ne se résume pas seulement en l’application de certaines « règles » qu’elles soient d’ordre alimentaires ou culturelles (comme le refus des cirques par exemple).

La pratique et l’idéologie véganes au fil des jours nous montrent que les animaux ont besoin de nous, tous les animaux.

Nous vous proposons donc une liste de numéros utiles, pratiques et indispensables. Nous l’étofferons au fur et à mesure.

ANIMAL PERDU

Dans le cas des chats et des chiens, rappelons qu’il faut les pucer car la puce est un moyen très important pour l’identifier!

Si l’animal est tatoué, contactez le Fichier National Canin au 01 49 37 54 54 et le Fichier National Félin au 01 55 01 08 08.

Si il est pucé contactez le SNVEL (syndicat National des Vétérinaires d’exercice libéral) au 01 44 93 30 00.

Pensez à signaler toute disparition à la fourrière ainsi qu’aux refuges de votre ville!

Il est également souhaitable de prévenir la gendarmerie, le commissariat de police et éventuellement les pompiers. Vous pouvez encore contacter le service de recherches de la SPA au 01 47 98 43 72.

Déposez des affiches avec photos et description complète de l’animal chez les commerçants du quartier, placardez les, faites passer un avis dans la presse locale et téléphonez chez les vétérinaires de votre ville.

Diffusez votre annonce sur internet, il existe de nombreux sites diffusant ce genre d’informations (par exemple Rescue, Chien perdu, Chat perdu, Chat-perdu, Chien-perdu, 30 millions d’amis – recherche animal…).

ANIMAL TROUVÉ

Si vous trouvez un animal, vérifiez d’abord si se trouve un tatouage à l’intérieur de son oreille et dans ce cas, contactez le fichier national canin/félin ou bien la SPA de votre région.

Les puces électroniques ne sont par contre lisibles qu’avec un appareil spécial, qu’ont les vétérinaires.

N’hésitez pas à largement poster les forums sur les animaux d’annonce. Attention aux personnes malveillantes qui peuvent prétendre qu’il s’agit de leur animal, alors qu’elles ne visent que les traffics!

Si par ailleurs vous trouvez un oiseau blessé, à Paris (ainsi que dans 15 autres départements), contactez la SPOV (Société Protectrice des Oiseaux des Villes) au 01.42.53.27.22, qui prendra en charge l’oiseau.

CIMETIERES ET CREMATORIUMS POUR ANIMAUX

Si vous n’avez pas la possibilité d’enterrer le corps de votre amiE (en l’absence de jardin privatif), voici donc une liste de cimetières et de crématoriums qui prennent en charge le corps de nos amiEs.

Nous tenons par ailleurs à rappeler notre article au sujet du décès.

Compagnie d’Incinération des Animaux Familiers
255 Rue Charles de gaulle
01500 CHATEAU GAILLARD
Tél : 04 74 38 72 20

Service d’incinération pour Animaux de Compagnie
Route de Lyon à Trévoux
01600 PARCIEUX
Tél : 04 78 98 05 52

La Colline des souvenirs
Les Calbats
03230 GARNAT-SUR-ENGIEVRE
Tél : 04 70 42 47 00

Secours Animaux Services
Cimetière moderne pour animaux d’agrément
Vallon des Vaux
06800 CAGNES SUR MER
Tél : 04 93 31 56 42 Fax : 04 93 95 17 73

Chemin Regagnades
06610 LA GAUDE
Tél : 04 93 31 56 42

Acine Vet
Chemin St Estève
13120 GARDANNE
Tél : 04 42 51 20 30

Assistance Phocéenne Animaux Crémation
2 Draille Tribales
13127 VITROLLES
Tél : 04 42 79 72 95

AFI Centre (Animaux Familiers Incinération)
ZAC Belle Aire
19 Rue Copernic
17440 AYTRÉ
Tél : 05 46 44 36 96

L’Enclos – Cimetière Animalier
29, Rue du Moulin à Huile
11120 ST NAZAIRE-D’AUDE
Tél : 04 68 93 46 23
Mail : lencloscimetiere@orange.fr

SAFIR
8 avenue Arthur-Mullot
11000 CARCASSONNE
Tél : 04 68 25 40 29

L’Enclos Cimetière Animalier
1 Rue des Fosses
11100 NARBONNE
Tél : 04 68 32 44 67

Cimetière pour petits animaux
Forêt de Grimbosq
14000 CAEN
Tél : 02 31 86 28 80

Incineris
ZI Champ d’Escure-Bourg
19190 LE PESCHER
Tél : 05 55 84 00 39

CIBAC
11 Rue Pierre Henri Spaak
21800 CHEVIGNY-SAINT-SAUVEUR
Tél : 03 80 46 81 33 Fax : 03 80 46 81 34

Crématorium et cimetière animalier
La croisée des chemins Farjanel
24220 BERBIGUIÈRES
Tél : 05 53 28 39 93

Cimetière animalier
Route de Huest
La Censurière
27000 EVREUX
Tél : 02 32 39 07 17

Cimetière animalier
Les Jardins du Souvenir
38 Route Vernon
27620 STE GENEVIEVE-LES-GASNY
Tél : 02 32 52 75 14

Tous Services Animaliers
Lieu dit « Graviers de Sausseux »
28240 LE THIEULIN
Tél : 02 37 49 87 83

Cimetière animalier régional
10 Rue Albert 1er
30100 ALES
Tél : 04 66 52 57 87

Cimetière animalier paysagé
60 Avenue de la Gare
30900 NIMES
tél : 04 66 23 78 44

Association du Cimetière des animaux
Chemin Buherle
31870 BEAUMONT-SUR-LEZE
Tél : 05 61 08 77 16

Crémanim
3214 Route de Montpellier
30900 NIMES
Tél : 04 66 84 57 80

Le nuage de Magellan
6 Rue Jean Vilar
34670 BAILLARGUES
Tél : 04 67 16 42 59

Les Carals
295 Rue de La République
34290 MONTBLANC

Tél : 04 67 98 63 85

Services Animaux domestiques
ZA Mijoulan
28 Rue Carrières
34680 ST GEORGES-D’ORQUES
Tél : 04 67 75 63 66

Sudcrema
335 Rue Georges-Bonnac
33000 BORDEAUX
Tél : 05 57 81 28 71

Crématorium et cimetière animalier
2780 Route de st médard-d’Eyrans
33140 CADAUJAC
Tél : 05 56 72 65 03

Cimetière animalier
Lieu-dit « Charlieu »
42390 VILLARS
Tél : 04 77 74 95 08

Animaux Accompagnement Crémation Incinération
Rue Pierre
44350 GUERANDE
Tél : 02 51 73 05 04

Service Incinération Animale
31 Rue Joubert
44310 SAINT COLOMBAN

Crématorium Animalier Centre-Ouest
ZI de Méron
49260 MONTREUIL-BELLAY
Tél : 05 57 81 28 71

Cimetière animalier de l’Ouest
Route de Baugé
49430 DURTAL
Tél : 02 41 77 17 03

NESTOR (Transports et Services animaliers)
99 Avenue Champ-Paveau
51430 TINQUEUX
Tél : 03 26 04 54 68

9 Rue Bitche
57720 BREIDENBACH
Tél : 03 87 96 67 18

Compagnie d’incinération des Animaux Familiers
Rue Tritteling
57380 FAULQUEMONT
Tél : 03 87 00 45 62

Nuage Incinération
12 Bis Quai Foch
58400 LA CHARITÉ-SUR-LOIRE
Tél : 03 86 70 09 46

Chenil de Phalempin-Chemy
Rue du Château
59147 CHEMY
Tél/Fax : 03 20 90 31 20

Compagnie d’incinération des animaux familiers (CIAF)
5 Chemin de Boussières
59157 BEAUVOIS EN CAMBRESIS
Tél : 03 27 76 19 83

Cimetière des animaux de l’Oise
Avenue de la Commune de Paris
60340 SAINT-LEU-D’ESSERENT
Tél : 03 44 56 76 00

Compagnie d’incinération des animaux familiers
Rue des Sorbiers
61120 VIMOUTIERS
Tél : 02 33 39 38 20

Incinération Animale
77 Rue Henri Gulilaumet
62100 CALAIS
Tél : 03 21 97 94 33

Centre d’incinération animalier
ZI Blériot Plage
62231 COQUELLES
Tél : 03 21 34 49 93

Cimetière Animalier
Chemin Sanguinat
64000 BAYONNE
Tél : 05 59 55 84 71

Cimetière Animalier
Chemin Lapoudge
64160 BARINQUE
Tél : 05 59 68 92 22

Société d’Incinération pour animaux de compagnie
Zone artisanale route Hoerdt
67170 GEUDERTHEIM
Tél : 03 88 51 86 33

Brendlé (Ets) : Ambulance et incinération d’animaux
9 Rue de Belfort
68700 ASPACH-LE-BAS
Tél : 03 89 48 70 08

Cimetière pour animaux
Place du Marché
69690 BESSENAY
Tél : 04 74 70 80 09

SOCREPAC
8 rue de la Chapelle
71530 CRISSEY
Tél : 03 85 41 27 71

Assistance Animaux Service
Assistance Animaux Service
72500 LAVERNAT
Tél : 02 43 46 49 49

Compagnie d’incinération des animaus familiers
SINAC Zone Artisanale
76890 TOTES
Tél : 02 35 32 89 89

Crémadog crémation animale
Rue Jean Moulin
78280 GUYANCOURT
Tél : 01 30 57 31 29

Cimetière animalier
Chemin de Mal-Bâti
79000 NIORT
Tél : 05 49 73 02 81 Tél : 05 49 32 58 50

Animal Center
230 Allée Romarin
83160 LA VALETTE DU VAR
Tél : 04 94 08 20 71

Animal Multiservices
18 Bis Rue St Isidore
83200 TOULON
Mobile : 06 07 60 54 40

AVAC
Zac des Bousquets
19 Rue de la Création
83390 CUERS
Tél : 04 94 28 61 51

Cimetière des Fidèles Compagnons
1445 Chemin de la Seyne
Bastian
83500 LA SEYNE-SUR-MER
Tél : 04 94 06 74 70

EMV Incinération
Quai Pierres Blanches
83660 CARNOULES
Tél : 04 94 28 33 25

Europe Animal
Chemin Oiselay
84700 SORGUES
Tél : 04 90 39 61 24

Cimetière animalier
« La Guittuière »
85190 VENANSAULT
Tél : 02 51 07 32 50

Compagnie d’incinération des Animaux Familiers
ZA Les Trussots
85570 L’HERMENAULT
Tél : 02 51 87 69 99

GILARD
Les Grimaudières
85660 SAINT PHILBERT DE DOUAINE
Tél : 02 51 94 92 32

SOCREMA
Route des Brières-les-scelles
91150 ETAMPES
Tél : 01 64 94 11 30

Centre d’Incinération d’animaux domestiques
38 Rue Clos Montholon
92170 VANVES
Tél : 01 46 38 74 01

Cimetière pour chiens
4 Pont de Clichy
92600 ASNIERES
Tél : 01 40 86 21 11

Cimetière des animaux
18-24 route du Tremblay
93420 VILLEPINTE
Tél : 01 43 83 76 33

Service Incinération d’Animaux familiers
3 Rue du Fort
94130 NOGENT-SUR-MARNE
Tél : 01 48 76 68 18

Un chien perdu dans les émeutes

Sur le livre d’or on nous a fait part de photos assez particulières. Voici le message:

Etrange : le chien émeutier http://www.lahaine.org/index.php?p=44086

Le site lahaine.org est très connu dans « l’Etat espagnol », terme employé par l’extrême-gauche de ce pays pour ne pas utiliser celui d’Espagne (en raison de la défaite de la République, des mouvements indépendantistes très nombreux, etc.).

Les photos en question sur ce site proviennent de Grèce, des différentes émeutes révolutionnaires qui ont eu lieu dans ce pays tout au long de ces derniers mois.

On y voit à chaque fois un chien, le même, lors de différentes manifestations et émeutes: le 12 décembre 2008, le 17 décembre 2008, le 18 décembre, le 22, puis en janvier, en mars, en mai, en décembre en 2009, puis en 2010: en février, en mars…

Les photos le montrent au milieu des émeutiers, ou encore alors que la police procède à l’envoi massif de gaz lacrymogène, etc.

De notre point de vue, c’est très choquant et reflète un point de vue vraiment libéral et totalement inadapté aux exigences éthiques qu’il faut avoir.

Car cela signifie qu’à chaque fois, le « maître » de ce chien a placé celui-ci dans une situation extrêmement dangereuse, mettant sa vie en danger, le mettant dans des situations dangereuses également sur le plan psychologique.

Il suffit en effet d’une charge de la police et le chien peut être perdu (et se retrouver à la fourrière, voire être volé etc.). Notons aussi que même s’il est retrouvé cela est traumatisant, sans parler du fait qu’il peut avoir peur, être pris de panique et se perdre. La police peut très bien tuer ce chien également, ou le blesser!

Bref, il s’agit là de quelque chose d’irresponsable! Qui n’est pas sans rappeler les gens qui transportent un rat avec eux dans la rue ou les transports en commun, par exemple.

Et c’est d’autant plus dommage en l’occurence, que les événements de Grèce sont une bonne chose, et non pas une mauvaise chose, comme le montre la photo où l’on voit « Go vegan » inscrit sur le mur. Les émeutes en Grèce ont exprimé un contenu allant dans le sens de la libération.

Seulement quand on veut une société nouvelle, on doit assumer les nouvelles valeurs. Ainsi, dans le cas d’une manifestation par exemple, si l’on héberge des animaux, il faut toujours penser: que se passera-t-il pour lui si je me fais arrêter?

Alors, amener un animal dans une manifestation est quelque chose d’irresponsable en général, et cela encore plus quand on participe à une émeute!

Prétendre lutter contre le règne de la marchandise, et amener un chien dans une telle situation, ce qui le transforme en simple marchandise accompagnant son « maître », n’y a-t-il pas là une contradiction évidente?

Une chienne sauve un chaton d’une mort certaine

La compassion et la solidarité ne sont pas le monopole de l’être humain. Ainsi, à Swindon, en Grande-Bretagne, un chaton de 11 semaines prénommé Welly, a été sauvé d’une mort certaine par Suzie, la chienne des voisins.

Tandis que la « maîtresse » du petit chat le cherchait, elle fût alertée par le comportement de Susie, qui aboyait et reniflait furieusement en direction de buissons. Là se trouvait précisément le jeune chat roulé en boule sur lui-même.

Welly était paralysé tellement il était transi de froid lorsqu’il a été retrouvé. Mais l’histoire se termine bien pour le jeune matou qui est sain et sauf, grâce à Suzie.

Alors quelques rares esprits totalement bornés s’obstineront encore à dire que ce n’est ni de l’intelligence ni de l’altruisme, mais tout banalement l’instinct ou bien l’odeur du chat qui a simplement attiré le chien !

Mais une telle attitude n’est rien d’autre que l’expression de la barbarie actuelle, d’un anthropocentrisme exterminateur!

Car les actes d’entraide sont monnaie courantes dans le milieu animal et se pratiquent chaque jour. La coopération a lieu entre animaux ou bien entre animaux et végétaux. Nous reviendrons sur ce point d’ici peu.

Connaître et considérer ces pratiques est vital lorsque sa compassion pour les animaux se veut être crédible et sincère. Par ailleurs, lorsqu’on considère Gaïa comme un être vivant abritant d’autres êtres vivants comme les animaux mais aussi évidemment les végétaux, ces pratiques inter-espèces révèlent parfaitement la conscience de la vie du monde animal et végétal.

Etre vegan ne se limite pas, comme nous l’avons déjà dit, à appliquer des règles de base. Il est donc primordial de connaître les attitudes du monde végétal et du monde animal afin de ne pas se borner au simpliste et superficiel « être vegan c’est refuser l’exploitation et la souffrance ». Il faut voir beaucoup plus loin que ça et découvrir les animaux et la nature… Gaïa!

Quand la torture d’un animal « de compagnie » engendre la solidarité pour retrouver le responsable

Ces derniers temps circulaient sur le net une vidéo d’un Lituanien hilare, jetant un chien d’un pont (cette barbarie trouve son origine dans un pari comme quoi le chien pourrait voler si il était jeté du pont). Du haut du pont, la caméra filme alors le chien blessé, qui gémit en contrebas. Les images sont si choquantes, que plusieurs sites ont interdit la séquence.

Cet acte de cruauté a engendré une chasse à l’homme virtuelle pour retrouver le tortionnaire. Des pirates informatiques ont alors découvert l’adresse, le mail et le profil Facebook du jeune homme.

La police locale s’est emparée du dossier et grâce aux internautes, l’auteur fût identifié et il s’est rendu. Il devrait être inculpé de cruauté envers les animaux.

Quant au chien, nommé Pepper, il n’a malheureusement pas survécu à ses trop nombreuses blessures, malgré les soins qui lui ont été apportés…

Alors, quand on y réfléchit bien et qu’on voit la grande mobilisation, on voit bien que la majorité des gens aime les animaux. Il faut donc que chacun et chacune se mette à réfléchir intelligemment et individuellement en dehors de tous ces arguments de lobbyistes de la viande, des produits laitiers ou encore des produits testés (de manière soit disant indispensable).

Si les gens comprenaient enfin que les animaux sont nos égaux et que l’on a pas le droit de les exploiter, les animaux seraient enfin libérés des chaînes qui les entravent et les laissent dans une misère affective depuis si longtemps.

Cette solidarité envers ce chien devrait amener la population à se demander pourquoi certains animaux sont adorés et défendus avec force vigueur et pourquoi d’autres sont uniquement considérés comme des « marchandises », que l’on pourrait exploiter à outrance.

Un chien victime de la barbarie

Dans la protection animale, on aime à penser que les gens n’aiment pas les animaux. Rien de plus absurde: si la barbarie existe, défendre les animaux est un sentiment populaire plus que largement répandu et considéré comme honorable.

Ainsi lorsque deux jeunes ont aspergé d’essence un pauvre chien errant et l’ont incendié, à  Espira-de-L’Agly, près de Perpignan, il y a quelques jours, la révolte est totale.

Le pauvre chien, brûlé au troisième degré sur 50 % de son corps, a été sauvé, les gestes de solidarité se multiplient. Un garçon et une fille ont été arrêtés: même à eux leur acte leur semble inexplicable, et pourtant la barbarie s’est réalisée.

Une barbarie directement issue des valeurs de la société actuelle.
Ici une interview d’une personne qui s’est engagée pour notre ami canin, un engagement que toute personne vegane doit être capable d’assumer dans n’importe quelle situation – même les plus imprévues, même les plus improbables!

Comment avez-vous été au courant de cette histoire?
« Tout a commencé dans la nuit du 10 au 11 août. Vers 00h30, ma fille m’appelle. Elle me dit que son fils de 15 ans, qui rentre d’une soirée entre amis, a vu, de loin, sur la place du village, un chien qui avait l’air brûlé, des jeunes, des journaux, des flammes. Il n’a pas bien compris ce qu’il se passait, mais en a parlé à sa mère dès qu’il est rentré. Il a été courageux. Il n’a pas eu peur de dénoncer. Elle m’a aussitôt téléphoné pour m’en faire part. »

Comment avez-vous réagi?
« Dans un premier temps, je n’y ai tout simplement pas cru. J’étais sous le choc. En tant que responsable des enquêtes de maltraitance à la SPA de Perpignan, j’ai quand même l’habitude de ce genre de choses. Mais là: ‘Brûlé’ elle m’a dit! Ni une ni deux, avec mon mari, on est partis illico à sa recherche. »

Qu’avez-vous vu en arrivant sur place?
« On a vu un groupe de jeunes qui se dirigeait de l’autre côté du village. Ce petit chien m’a frôlé la jambe, mais je ne l’ai pas bien vu et il a disparu. Il faisait nuit, on ne voyait pas bien. Après on ne l’a plus trouvé. Ma fille et mon beau-fils nous ont rejoints pour nous aider. On a cherché tous ensemble jusqu’à 3h30 du matin. En vain. »

Qu’avez-vous fait ensuite?
« Le lendemain matin, à la première heure, j’ai appelé le maire et lui ai demandé d’envoyer la police à la recherche de ce chien dès que possible. En fait, il avait dû se réfugier sous le porche de la mairie pendant la nuit, car, à l’ouverture, un employé l’a trouvé tout recroquevillé sous son bureau. Il a dû se faufiler à l’intérieur quand ils ont ouvert les portes. »

Il a été tout de suite soigné?
« Oui. La police nous l’a tout de suite emmené au dispensaire de la SPA. Il était dans un état! Mon Dieu! Il souffrait le martyr. Je n’avais jamais vu ça. Il était brûlé au 3ème degré sur la moitié du corps. Il avait des plaies partout. »

Et maintenant?
« Depuis qu’il est soigné, il y a eu un léger mieux. Les premiers jours, on a eu peur qu’il souffre d’un problème rénal. Ce qui n’est finalement pas le cas. Depuis, il doit être entièrement anesthésié à chaque fois qu’on lui change un pansement. C’est très lourd. Et là, ce matin, nouveau problème: le vétérinaire a peur que, quand les plaies se refermeront, ça lui serre trop au niveau de l’abdomen. Son pronostic vital est à nouveau engagé. On saura demain si Mambo va s’en sortir, ou si on devra l’euthanasier. J’espère tellement qu’il va s’en sortir. Je lui parle beaucoup. Je lui dis ‘Mambo, bats toi! Bats toi! T’es plus fort!’ S’il s’en sort, je l’adopte. »

Quand avez-vous décidé de l’adopter?
« Dès qu’on l’a retrouvé. J’ai déjà un petit chien, que j’ai recueilli il y a 3 ans, qui s’appelle Rocky. Celui-là, je l’ai appelé Mambo, j’ai trouvé ça rigolo. »

Chats massacrés à Auchan : barbarie et profits, les assassins toucheront des indemnités de licenciements

Cinq responsables et agents du service sécurité de l’hypermarché du Loiret ont été licenciés. Ils sont accusés de cruauté envers des félins, tués en dehors des heures d’ouverture par gazage et morsures à mort par un chien.

Gazés, mordus à mort et peut-être aussi tués par d’autres moyens : des chats ont été « massacrés » ces derniers mois dans l’enceinte d’Auchan Olivet (Loiret), en dehors des heures d’ouverture. Alerté, Christophe Jolivet, le directeur, a auditionné, en juillet, l’équipe de sécurité. Six d’entre eux ont été sanctionnés par une mise à pied conservatoire. Au final, trois donneurs d’ordre, occupant des fonctions hiérarchiques déterminantes au sein du service de sécurité, et deux exécutants agents de sécurité ont été récemment licenciés.

Il arrive à l’hypermarché d’être confronté à la présence de chats. Selon nos informations, recoupées en deux mois d’enquête, au lieu de les remettre à la SPA après capture dans des cages, des agents de sécurité ont choisi une méthode radicale : les tuer eux-mêmes. « Il y a eu plusieurs actes de cruauté et barbarie sur plusieurs chats libres, dont certains probablement domestiqués car ils se laissaient facilement approcher », affirme un informateur qui tient à conserver l’anonymat et qui dispose de témoins.

Des sacs contenant des chats morts et enfermés dans le local Sprinkler (fermé à clef et accessible uniquement au service de sécurité) ont été photographiés : « Un collègue est tombé par hasard dessus. Il a fait un bond en arrière en découvrant les chats morts dedans », explique un observateur. Les personnes licenciées ont d’ailleurs reconnu certains faits.

Des chats préalablement enfermés dans des sacs poubelle ont été gazés avec du CO2, issu d’extincteurs : ils ont été tués sur le coup par le froid. En quelque sorte cryogénisés !

Une vidéo, que nous avons visionnée, a circulé sur Dailymotion, début juillet : on y voit un chien, de type Jack Russell terrier, s’acharner à mordre un pauvre chat coincé dans une trappe et l’on y entend une voix rigolarde et reconnaissable encourageant le chien. C’est celle de son maître, licencié depuis.

Les traces de sang et le poids de la bête agonisante font qu’on ne peut guère confondre ce chat avec, par exemple, une peluche qui aurait servi à une simple mise en scène. « Ce type de chien a une capacité d’attaque très courte : il mord, il recule. La mise à mort a eu lieu avant le déclenchement de la vidéo », affirme un informateur.

L’enquête de police réclamée par le parquet d’Orléans devra recouper ces accusations – reconnues par les licenciés. Et devra aussi déterminer s’il n’y a pas eu d’autres actes cruels. Y a-t-il eu, entre autres, des chasses aux chats, à la chevrotine, organisées par quelques membres du personnel du service de sécurité également chasseurs et qui auraient amené leurs armes personnelles ?

Un informateur affirme qu’un tireur d’élite, agent de sécurité, aurait refusé de participer aux tirs lors de chasses aux chats, préalablement pris dans les trappes, le soir et le dimanche.

Il aurait toutefois assisté à certaines scènes dans le cadre de son service et aurait été « contraint de réorienter les caméras de vidéo-surveillance pour ne pas enregistrer les actes de violence ». Face à ses refus persistants de tirer, il aurait alors été mis à l’écart.

Une chose est sûre : il a proféré des menaces verbales à un coordinateur de sécurité et a été licencié le 7 juin pour faute grave en raison d’une incompatibilité relationnelle avec la hiérarchie de son service. Ce licenciement est désormais entre les mains d’un avocat et devrait être jugé aux prud’hommes.

Selon les dires de personnels d’Auchan, il y aurait eu une trentaine de chats tués dans la surface de vente et dans la réserve du magasin en 2007 et 2008. Invérifiable pour l’instant. Dans le voisinage, un homme affirmerait, sans avoir porté plainte, avoir perdu quatre chats tatoués. Hasard ?

Vidéo dans laquelle on voit le chien d’un des agents achever un chat (peut heurter la sensibilité):
http://www.larep.com/temps_forts-6633.html

A lire : Massacres de chats à Bourges
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article70718

http://www.lepost.fr/article/2008/09/06/1258909_loiret-les-employes-du-supermarche-pratiquaient-des-actes-de-barbarie-sur-les-chats.html