« Le marché des animaux de compagnie »

Voici un intéressant article du journal économique les échos. Une analyse économique sérieuse ne peut pas faire l’impasse sur le marché très important, et particulièrement rentable, des « animaux de compagnie ». On notera d’ailleurs que l’article « omet » le fait que la « production » des « animaux de compagnie », « production » légale et illégale, relève également de la bataille capitaliste pour les profits.

Il ne faut pas oublier non plus que les vétérinaires et les laboratoires pharmaceutiques vétérinaires relèvent pareillement du capitalisme lié aux animaux dits de compagnie. C’est un marché très important qui est ici « oublié. »

Il est important de voir cela pour avoir un aperçu général, et également pour étudier le rapport aux animaux des gens en France.

Animaux de compagnie : un marché de 4,2 milliards d’euros

En France, un foyer français sur deux possède un animal. Quelque 580 millions d’euros sont dépensés pour eux chaque année en hygiène et soins, et 405 millions d’euros en accessoires.

Le nombre d’animaux de compagnie ne cesse de croître en France. Avec plus de 63 millions d’animaux domestiques, la France est désormais le pays qui compte le plus de chiens, chats, poissons et autres rongeurs… de toute l’Union européenne. Un foyer français sur deux possède un animal.

Et l’argent dépensé pour eux ne cesse lui aussi d’augmenter, comme le montre une infographie publiée par Wamiz.com , site internet français dédié aux animaux de compagnie.

Les dépenses en alimentation, accessoires et soins de ces animaux domestiques représentent chaque année 4,2 milliards d’euros, contre 3,2 milliards en 2006, selon une étude Promojardin . Quelque 580 millions d’euros sont consacrés à l’hygiène et aux soins et 405 millions d’euros aux accessoires. Les propriétaires dépensent en moyenne 800 euros par an pour un chien et 600 euros pour un chat. En revanche, 4% d’entre eux seulement sont assurés.

L’infographie complète :

« C’est un être entier, qui mérite le respect »

Voici un article vraiment très intéressant et bien documenté de la Voix du Nord. Nous avons à maintes reprises parlé de cette culture populaire consistant à enterrer les animaux dont on a la responsabilité, et quoi d’étonnant à ce que cela se retrouve fortement ancré dans le Nord, région très populaire.

A LTD, nous accordons une grande importance à ce phénomène, évidemment directement parce qu’il nous touche, en tant qu’activistes prônant l’adoption, mais aussi parce que cela prouve que l’humanité, malgré ses prétentions, ne peut tout simplement pas mener à la guerre à la Nature.

Le témoignage suivant est populaire et authentique, il est très émouvant.

Forest-sur-Marque: le nombre de candidats au Paradis des animaux en élévation constante

Les propriétaires d’animaux de compagnie sont de plus en plus nombreux à venir enterrer leur chien, chat, voire lapin au Paradis des animaux. Une quinzaine d’inhumations ont lieu chaque mois dans ce cimetière unique dans le département.

Même lui n’en revient pas : « Vous verriez le samedi et le dimanche, y’a des fois plus de monde ici qu’au cimetière humain à côté. ­» Gérant depuis trois ans du Paradis des Animaux, créé par son oncle en 2003, Jean-Michel Desmulliez est un homme occupé. «­ Je fais une quinzaine d’enterrements par mois, raconte-t-il. C’était pas du tout le cas au départ, et ça augmente tous les ans. »

Le Paradis des animaux se situe au bout d’une voie pour le coup pénétrable, au 167, Rue principale, à Forest. Plus de 400 bêtes à poils ou à plumes y reposent en paix sous les 3­000­ m² de verdure. « J’ai l’autorisation pour m’étendre sur 9­000 m², précise le Saint-Pierre local. Pour l’instant je ne l’utilise pas car il reste de la place, mais ça va devenir assez urgent. ­» Les «­ clients­ » viennent de la métropole, mais aussi de l’Avesnois, l’Arrageois, le Valenciennois ou la Belgique.

Il n’existe que deux cimetières de ce type dans la région,­ l’autre se situant à Saint-Martin-Boulogne. Sans surprise, l’immense majorité des éternels résidants sont chiens et chats.

« Mais il y aussi quelques lapins, des cochons d’inde, des tourterelles, des rats », énumère Jean-Michel Desmulliez. Lequel reçoit aussi «­ énormément de sollicitations pour des chevaux » : « Malheureusement, c’est impossible, vous ne voyez pas le trou qu’il faudrait faire ? »

Nom de famille

Le coût de l’inhumation et de l’emplacement s’élève à 99­ €. Mais le défunt peut aussi être enterré dans un cercueil, dont les prix varient selon la taille, la nature du bois (sapin ou chêne), et la présence ou non de capiton. Certains maîtres ou maîtresses optent pour le caveau (459­ €) afin d’ensevelir plusieurs animaux, d’autres y ajoutent des pierres tombales, et surplombent le tout d’objets funéraires.

En vogue, la petite lampe à énergie solaire qui s’éclaire la nuit. « ­Il y a aussi un phénomène que je rencontre depuis environ un an, ce sont les gens qui font graver leur nom de famille à côté du prénom de l’animal », observe le quinquagénaire.

En fait, la seule chose défendue est l’affichage de signes religieux ou confessionnels extérieurs. Mais Jean-Michel Desmulliez s’accommode des rites de chacun. «­ L’autre jour, des gens de confession musulmane sont venus enterrer leur chien, raconte-t-il. Il était enveloppé dans un drap blanc, avec une cordelette, et ils ont rebouché avec les mains. Je m’adapte à tout. »

Un Grec vivant à Lille a quant à lui demandé une stèle en forme de chat, avec des inscriptions en français et en grec gravées à la feuille d’or, que le gérant du Paradis des animaux a dû commander à un marbrier du sud de la France­ : ­« ­Le monsieur ne parlait pas un mot de français, j’ai dû faire venir une interprète.­ »

Outre l’absence de concurrence, l’une des raisons du succès du Paradis des animaux vient sans doute de la compassion naturelle dont fait preuve Jean-Michel Desmulliez, dont le bureau est orné d’une photo de ces deux chiens. « ­Il faut savoir être à l’écoute des gens, les accompagner dans ce moment difficile », résume celui qui, dans une autre vie, était directeur commercial pour des concessions non pas funéraires, mais automobiles.

Dans son petit local, une pièce remplie de petits cercueils est mise à disposition le jour des enterrements : «­ Les gens peuvent se recueillir avant l’inhumation, indique-t-il. Je les laisse tranquille. Ca peut durer 10 minutes, une heure, même deux heures…» Une éternité.

«C’est comme un membre de la famille»

C’est un petit carré de terre entretenu avec soin et surplombé de fleurs, de bibelots et d’une plaque. Ci-gît Max, un caniche disparu le 14 décembre 2012. Mohamed et sa maman Viviane ont appris l’existence du Paradis des animaux par le vétérinaire qui a euthanasié leur animal de compagnie, et n’ont pas hésité. « J’ai gardé mon chien pendant 14 ans, raconte la maman, on ne voulait pas l’incinérer. »

Mohamed et Viviane ont donc déboursé pas loin de 500 € pour inhumer dignement leur compagnon, qui repose aujourd’hui dans un cercueil en pin capitonné. « On a même fait une plaque qui vient d’Italie, précise le jeune homme, on avait envie de lui faire ce plaisir-là, il méritait bien ça. » « Quand on aime les animaux, reprend Viviane, c’est comme un enfant, un membre de la famille. »

Une question de respect

Un peu plus loin, au-dessus d’un caveau, de la pelouse synthétique, des petits bouddhas, des plantes et des galets blancs. « On a mis ça parce que c’était un chien joyeux », précise Véronique en parlant de Tina, un basset hound – « un chien Télé Z » – mort à la mi-janvier. « On était partis sur une petite tombe simple, puis comme on a d’autres animaux comme ce gros bétail, dit-elle en montrant Elioss, un dogue de bordeaux. On a pris un caveau. »

Après coup, la Wattrelosienne ne regrette pas du tout son choix ni l’effort financier consenti – plus de 400 € –, et vient régulièrement se recueillir sur la tombe de Tina avec sa fille, Amandine. Elle aussi considère que « c’est un être entier, qui mérite le respect » après avoir partagé la vie du foyer pendant dix ans. Elle sait que certains trouvent cette attention ridicule. Elle s’en moque : « Si ça les fait rire, ça les fait rire, moi ça ne me touche pas. Chacun fait ce qu’il veut. »

Italie: liberté pour les beagles de Green Hill !

Ces dernières années, on a vu une véritable montée en puissance de la cause de la libération animale en Italie. Une preuve, s’il en fallait une, qu’il n’y a rien d’ « anglo-saxon » et de non « latin » dans notre cause, par définition universelle.

Dernière expression de cela, une manifestation contre la vivisection qui s’est tenue à Montichiari, dans le Nord de l’Italie, près de Brescia.

Là-bas, l’entreprise « Green Hill », qui appartient à la multinationale Marshall, enferme 2500 chiens, 250 partant chaque mois dans les laboratoires.

Un mouvement existe contre ce « lager » (terme signifiant « camp » en allemand et employé en Italie pour désigner les camps employés par les nazis) ; le 28 avril avait lieu un rassemblement appelé par trois groupes différents (leur facebook : Comitato Montichiari contro Green Hill ; Occupy Green Hill ; Fermare Green Hill).

Pratiquement 1500 personnes ont participé à l’initiative, avec à la fin de celle-ci une vingtaine d’activistes libérant presque 30 beagles.

On peut voir une vidéo de la fin du rassemblement ici, et ici une vidéo de la situation de 5 beagles libérés.

La situation est aujourd’hui que 12 activistes ont été arrêtés et vont passer en procès pour « vol » et « violation de propriété privée. »

Ce procès, qui va se tenir dans la foulée, a une grande signification. Le contexte est en effet important : le 9 mai, le sénat italien doit voter ou non une loi interdisant la vivisection de chiens, de chats et de primates.

Nous en reparlerons, et il va de soi que la lutte en Italie a besoin de tout notre soutien !

Les errements de la SPA (de Paris) continuent

Cela fait maintenant un an et demi qu’un administrateur provisoire a été nommé à la SPA dite de Paris. Rappelons en effet que les SPA sont le plus souvent indépendantes les unes des autres.

Les divers scandales qui ont marqué ce que les médias appellent « la SPA » concernent en l’occurrence celle de Paris et les SPA qui lui sont rattachées.

Et justement deux députés viennent de déposer une demande parlementaire de « commission d’enquête parlementaire sur la protection des chiens et des chats. » S’il n’y a pas que la SPA (de Paris) qui est concernée, elle est concernée aussi, avec ses 58 refuges.

Encore un « scandale » en perspective ? En tout cas, il y a déjà une plainte contre… l’administrateur provisoire de la part de… l’ancienne présidente de la SPA, Caroline Lanty, qui auprès de la cour d’appel de Paris demande que celui-ci reverse à la SPA 178 000 euros d’honoraires…

Ces deux personnes ont également reçu des lettres d’insultes… alors qu’un blog a été condamné plusieurs fois pour diffamation et qu’il y a plusieurs procédures judiciaires en cours !

Et dans ce panorama, la SPA (de Paris) a eu l’année dernière un déficit de 1,4 million d’euros. Logiquement, ce n’est pas grave il ne s’agit pas de faire du profit bien entendu, sans compter que la SPA (de Paris) est riche de par les legs (environ 20 millions d’euros par an!) et donations (environ 6 millions d’euros par an!).

La SPA (de Paris) est en effet une très grosse structure : elle a 600 personnes salariées et 3000 personnes travaillant comme bénévoles, pour s’occuper de 40 000 animaux.

Sauf que 30 millions d’euros par an en gros, le tout accumulé chaque année, c’est énorme. Si l’on dit que 15 millions d’euros vont aux animaux directement, cela fait un peu moins de 400 euros par an par animal…

Quand on sait avec quels bouts de ficelle on doit se débrouiller dans des petites associations (s’occupant parfois de centaines d’animaux), on ne peut qu’être songeur !

Il y a un problème évident, et à cela s’ajoute l’intervention de l’État qui par l’intermédiaire de l’administrateur provisoire envisage des mesures d’économie !

Ce qui souligne un fait dont il faut avoir conscience : l’État se moque des animaux et laisse les associations se débrouiller, sur le tas.

Il en résulte des situations hyper difficiles où le moral au sein des associations est forcément parfois au plus bas, devant les difficultés techniques et financières, le mépris de la mairie, les bâtons dans les roues de la préfecture, etc.

Au passage, soulignons que la Direction Départementale des Services Vétérinaires n’existe plus, elles sont intégrées dans les « directions départementales de la cohésion sociale et de la protection des populations », ce qui fait pour résumer que la question « vétérinaire » se retrouve mélangée aux chasseurs et autres institutions en conflit avec ceux et celles défendant les animaux !

Il ne faut donc nullement s’étonner de la situation. Tant que les animaux seront oubliés socialement, les individus qui luttent seront en proie à une marginalisation certaine. Lutter contre cette marginalisation n’est pas facile, mais c’est indispensable.

Sans cela, si on combine marginalisation + la connaissance de la souffrance animale, il y a de quoi déprimer. Et la déprime est une valeur malheureusement trop présente chez les personnes luttant pour les animaux, au point que cela en est devenu un fétichisme (être misanthrope, s’habiller en noir, célébrer les préjugés contre des gens accusés d’être à l’origine de tous les malheurs du monde, etc.).

Il est pourtant évident qu’on ne convainc personne avec du glauque. Et pareillement, comment convaincre les gens de reconnaître l’existence animale si c’est pour n’en avoir soi-même rien à faire et se désintéresser d’eux ?

Le projet de monde vegan est pourtant si beau ! Que désirer de meilleur qu’une planète bleue et verte ?

Donc, c’est déjà un bon début d’aider les associations s’occupant des animaux, toutes les structures de refuges et d’adoption. Cela ne coûte rien de passer dire bonjour et de proposer un coup de main ponctuel ou habituel.

Nous avons toutes et tous des qualités particulières, des choses que nous savons plus ou moins bien faire : pourquoi ne pas proposer cette aide particulière aux refuges ? Cela peut aller du covoiturage au coup de peinture ou au fait de retaper l’électricité !

Et si l’on veut un travail socialement utile, qui fait que l’on se change soi-même, c’est bien cela ! Un travail totalement désintéressé et dans l’intérêt des animaux tellement opprimés dans un monde d’oppression !

23 mai: manifestation anti-vivisection à Liège

Voici un appel à une manifestation en Belgique ce 23 mai.

23 Mai 2011: Manifestation contre la vivisection à Liège

L’université de Liège (ULG) pratique la vivisection sur une grande échelle.

Des milliers d’animaux en sont les victimes chaque année, ce qui fait de l’université de Liège le plus grand centre de vivisection en Wallonie ! Chats, chiens, lapins, … ne sont que des jouets entre les mains des expérimentateurs.
Cela doit cesser !

Manifestation contre la vivisection à Liège :

ULG : l’entrée du rectorat de l’université de Liège,7 Place
du 20-Août de 15.30h jusqu’à 17.30h

Des chiens et chats souffrent pour des expériences en Belgique

  • Terribles tests d’inhalation à Liège

A l’Université de Liège, en Wallonie, de jeunes chiens (Beagle) et des chats subissent des tests depuis des années. Les animaux sont entre autres soumis à des tests d’inhalation qui provoquent chez eux des réactions sévères au niveau des voies respiratoires, notamment de l’asthme et des bronchites.

Fournis une fois de plus par l’éleveur d’animaux de laboratoire Harlan implantés à Horst (aux Pays-Bas), ces animaux sont forcés de respirer des substances nocives pendant une longue période, ce qui les rend malades.

  • Chiens

Dans le cadre d’une étude récente(i), des beagles ont été anesthésiés à l’aide d’injections puis placés dans une caisse en plastique.

Chien à Janssen Pharmaceutica

Du chlorure de cadmium était ensuite propulsé dans ces caisses et les chiens devaient inhaler cette substance pendant 15 minutes.

Ce gaz est connu comme étant très toxique. Ce test permet d’imiter des symptômes de bronchite. Les chiens étaient non seulement victime d’une infection sérieuse des voies respiratoires mais aussi d’une surproduction des globules blanches.

La deuxième phase de l’étude consistait à tester deux systèmes expérimentaux différents sur les chiens pour essayer de faire disparaître les symptômes. Les chiens étaient à nouveau victimes d’inhalation à plusieurs reprises. Au cours des semaines suivantes, les animaux étaient examinés et des prises de sang effectuées.

L’un des médicaments expérimentaux ne semblait avoir aucun effet sur les valeurs examinées tandis que les autres avaient des effets anti-inflammatoires.

Chien à l’Université de Gand

Dans ce rapport, les vivisecteurs admettaient que leurs travaux n’avaient que peu ou aucune pertinence clinique : provoquer artificiellement une infection des voies respiratoires n’est pas comparable à une infection des voies respiratoires liée au développement naturel de la maladie. On ne sait pas ce que sont devenus les jeunes chiens à l’issue des expériences…

  • Chats

Ces dernières années, des chatons ont subi à Liège le même genre de tests d’inhalation. Depuis 2007, près de 100 chats ont été maltraités dans le cadre de 5 expériences.

Chat à l’Université de Gand

Dans le cadre d’un des tests (ii), 12 chats (6 chattes et 6 chats) ont été enfermés, sans anesthésie, dans un appareil en plexiglas.

Après quoi, un nébulisateur diffusait dans la pièce fermée une solution au carbachol que les animaux devaient inhaler pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce qu’un rétrécissement permanent des voies respiratoires soit constaté. Il était décrit que les chatons bavaient et vomissaient et qu’ils avaient des problèmes sérieux de diarrhée et de suffocation.

Pour la phase suivante de l’étude, deux méthodes différentes ont été utilisées pour tester trois produits différents sur ces chatons. Ces produits devaient servir de bronchodilatateur afin de faire disparaître la maladie induite précédemment.

Pour la première méthode, un masque était placé devant le nez et le museau des chatons pour leur faire inhaler le gaz. La deuxième méthode consistait à placer à nouveau les chats dans une caisse en plexiglas dans laquelle étaient pulvérisés des gaz. Les trois bronchodilatateurs avaient des effets différents. Ce rapport ne précise pas non plus ce que sont devenus les chatons à la fin du protocole…

Chat à l’Université de Gand

La Coalition Anti Vivisection n’oubliera pas ces animaux et ne les abandonnera jamais. Nous exigeons un arrêt total de ces expériences douloureuses sur nos amis les plus fidèles!

[i] http://www.ncbi.nlm.nih.gov/ pubmed/18037312[ii]http://www.ncbi.nlm.nih.gov/ pubmed/18294877

Le chocolat, poison pour les chats, les chiens, les rongeurs…

[Si vous tombez sur cet article lors d’une recherche urgente sur internet,

appelez le Centre AntiPoison Animal 04 78 87 10 40

Ouvert 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, toute l’année.]

C’est quelque chose de malheureusement trop peu connu, mais le chocolat est un poison pour nos amis félins, canins et rongeurs. Pourtant, le chocolat est quelque chose de largement diffusé, alors il vaut mieux que cela se sache !

La raison en est la présence dans le cacao d’un composé amer, la théobromine. Ce terme vient du grec, de Theo (« dieu ») et broma (« nourriture »)… Rien que le choix du terme montre à quel point le cacao peut être, pour certains, une véritable drogue. La théobromine agit en effet sur l’humeur, comme c’est bien connu, et c’est pour cela que le cacao est apprécié.

Mais la théobromine est un poison ; 18 grammes suffisent à tuer un humain de 65 kilos. Or, proportionnellement, nos amis canins, félidés et rongeurs sont plus petits, et pour le coup réagissent malheureusement de la même manière.

Et les doses à partir desquelles cela est dangereux commencent à un faible niveau. A partir de 20 mg de théobromine d’ingéré par kilo, on se sent mal, le coeur en prend un coup à partir de 40-50 mg par kilo, et au-dessus de 60mg/kilo les effets s’aggravent.

Or, le cacao en poudre contient de 20 à 28,5 mg de théobromine par gramme (plus le cacao est dilué, moins la dose est forte).

Chats et chiens sont donc menacés et d’un empoisonnement, et de mort (en l’occurence ici les chiffres divergent, mais à partir de 25 grammes un chien de 20 kilos est plus que très menacé). Les chats ont ici l’avantage de ne pas aimer le sucré.

Mais les chiens, et bien entendu les rongeurs (les rats surtout), peuvent très bien se retrouver face à du chocolat, et le manger. De la même manière, la chose étant peu su, il peut en arriver que des gens leur en donnent, ayant une conception dénaturée de « leurs » animaux.

Notons ici que les rats ne peuvent pas vomir : l’empoisonnement est donc encore plus dangereux puisque c’est l’un des principaux moyens de se débarrasser du produit (voire le seul, avec le charbon actif qui va fixer le poison et repartir dans les selles, étant donné qu’il n’existe pas d’antidote).

En ce qui concerne les symptômes, on a tout d’abord les vomissements et la diarrhée, et en cas d’intoxication plus grave, des tremblements, des convulsions, la théobromine étant passée dans le sang. La sensation de soif sera également accentuée (on peut donc voir l’animal souvent aller uriner, ce qui peut être révélateur de la situation).

Les symptômes, chez les chiens, sont présents environ 72 heures. Et bien sûr le facteur temps est capital, pour soigner l’animal empoisonné!

Comme nous vivons une époque barbare où l’infâme vivisection coexiste à côté des fusées spatiales, on ne sait même pas si la théobromine est dangereuse pour les oiseaux, mais on pense que oui. C’est également un poison pour les animaux des familles des équidés et des bovidés.

Excellente raison donc de planquer son chocolat, en particulier s’il est noir, et de ne pas le partager!

Action de l’ALF à Paris / Nouvelle libération de beagles, en Catalogne

Voici le communiqué de l’ALF à Paris, et suit une action de libération extrêmement documentée ayant eu lieu en Catalogne, dans un laboratoire de vivisection.

« La célèbre boucherie parisienne Desnoyer vandalisée la veille de Noël.

Dans la nuit du 23 décembre 2010, l’ALF a rendu visite à la célèbre boucherie Hugo Desnoyer, fournisseur des grandes tables françaises et de l’Elysée; 45 rue Boulard dans le 14ème arrondissement de Paris.

Pendant qu’une personne faisait le gué, quelqu’un d’autre engluait les serrures et jetait de la peinture indélébile sur le rideau métallique, la devanture et l’enseigne au dessus de la boucherie, et qu’un autre taggait au sol VIANDE = MEURTRE devant la porte d’entrée et devant la vitrine.

ALF est vivant en France !!! »

Voici le communiqué de la libération de beagles d’un laboratoire de vivisection, par des personnes sympathisants de l’association Igualdad animal (égalité animale), en Espagne. Rappelons qu’il y a quelques jours avait été rendu public le communiqué d’une autre libération de beagles, en Italie.

Une vidéo de l’action a été tournée :

Haute qualité (746 mégas)

Qualité moyenne (371 mégas – 12)

Qualité faible (67 mégas – 12)

Un pack de photographies est également disponible (523 mégas).

On notera l’importante description (et les images tournées le prouvent) accordée à la réaction des chiens. Non seulement cela prouve évidemment qu’il ne s’agit pas de « machines », mais cela souligne également l’importance qu’il y a à reconnaître l’existence personnelle de ces animaux là, et de ne pas parler des animaux de manière abstraite, « en général. »

La nuit du premier janvier 2011, 36 six chiens ont été sauvés par un groupe d’activistes pour les droits des animaux d’une unité d’élevage d’animaux pour les expériences de Harlan Interfauna, située dans la périphérie de la ville catalane de Sant Feliu de Codines (Catalogne, Espagne), offrant une nouvelle vie à ces animaux dans cette nouvelle année.

Une fois que nous étions à l’intérieur, nous avons documenté la vie misérable de ces animaux, et préparer leur transport.

Bloqués en permanence dans leur chenil sans pouvoir courir, jouer, explorer leur environnement ou avoir des rapports les uns avec les autres, plusieurs avaient des plaies – comme le montrent les images filmées cette nuit – comme ils devaient dormir en hiver avec le contact direct du béton froid couverts de leurs propres défécations et urine.

Un des chiens sauvés vivait en isolement total, sans aucun type de contact avec les autres animaux. C’est une forme de torture psychologique pour des animaux sociaux qui ont besoin de compagnie des autres animaux.

D’autres étaient tellement anxieux d’avoir un contact et un stimuli après avoir été dans ces chenils pour presque quatre ans qu’ils essayaient désespérément de nous toucher à travers les barreaux et de capter à tout prix notre attention.

Lorsque nous sommes entrés dans leur chenil, ils sautaient autour de nous de manière excitée, cherchant de l’affection. Quelques minutes plus tard, ils nous ont accompagné joyeusement hors de cet endroit, dans leur première promenade libre de toute leur vie.

Considérant leur santé mentale et physique, tous les animaux sauvés ont été examinés par des vétérinaires. Certains se sont vus accordés toute notre attention afin de les aider à surmonter la peur constante dans laquelle ils vivaient.

Tous ont déjà été amenés à des maisons sûres où ils seront aimés et protégés. Nous ne savons pas combien de temps cela prendra avant qu’ils ne fassent de nouveau confiance aux humains, cependant nous sommes certains que l’attention et les soins qu’ils recevront dans leurs nouvelles maisons permettra d’ouvrir un chemin vers leurs coeurs et qu’ils vivront heureux et en sûreté pour le reste de leur vie.

Après une vie pénible dans les unités catalanes de Harlan Interfaune – pas différent de Green Hill en Italie ou de Marshall aux USA – un destin bien pure attendait ces animaux : être transportés dans les laboratoires de vivisection où ils seraient en permanence enfermés dans des cages, ne sortant que pour être utilisés dans des expériences.

Tous sont nés avec une sentence, celle d’être de devenir des victimes de tests de toxicité, de la recherche biomédicale et vétérinaire, ou des expériences militaires, tous se terminant avec la fin de leurs vies.

Les activistes qui ont mené cette action sont vegans, et rejettent le spécisme, comme tout type d’exploitation animale, y compris la vivisection comme dans ce cas, ou la consommation de produits d’origine animale, leur utilisation pour nos habits.

Nous pensons que le seul critère important pour respecter les autres est leur capacité à ressentir, pas l’appartenance à une espèce, un sexe ou une race.

Nous voulons en arriver à une société libre de discriminations, où les animaux non humains ne sont pas considérés comme des êtres inférieurs devant être utilisés comme des ressources, mais bien comme des individus méritant un respect total.

Nous continuerons à sauver des animaux et à dénoncer leur exploitation, jusqu’à ce que la dernière cage soit vide, et que les autres formes d’oppression d’animaux appartiennent au passé.

Enfin, nous voulons dédier cette action à tous les activistes qui luttent pour mettre un terme à la vivisection, et rappeler l’existence de tous les animaux qui sont juste maintenant dans les unités d’élevage et les laboratoires.

Libération de beagles

Voici le communiqué d’une libération de chiens, qui a eu lieu en Italie cet été. Il est facile de comprendre que ce communiqué n’est diffusé que maintenant pour des raisons de sécurité. On peut lire le communiqué original en italien ici, voir des photos , ainsi qu’une vidéo ici.

Soulignons ici que l’action ne consiste évidemment pas qu’en la libération des chiens : derrière, ceux-ci doivent être adoptés, et vu leur parcours s’occuper d’eux nécessite souvent une attention et des soins particuliers.

Par une chaude nuit d’été, cinq magnifiques chiens beagles ont été sauvés de la vivisection, pris dans une étreinte et amenés à une nouvelle vie.

Les chiens sont nés dans la ferme Green Hill de Montichiari (BS) [province de Brescia en Lombardie] et après avoir passé des années dans les laboratoires de Recordati pharmaceuticals de Milan, ils sont finalement loin de leur emprisonnement et des tortures des vivisecteurs.

Pour les libérer de ce froid monde de la recherche, il n’a pas été nécessaire de pénétrer dans les chenils surveillés des laboratoires ; il nous a suffi de les faire disparaître d’une pension pour chien, « Casina Croce », à Cornaredo (Milan), où nous savions que nous pourrions les trouver durant la fermeture estivale du laboratoire.

Un mur à sauter, quelques cages à ouvrir, et en quelques minutes cinq nouveaux amis ont été sauvés.

Maintenant, ils ne sont plus les victimes des expériences, ils ne sont plus des numéros, mais des individus avec une personnalité, capable de donner et de recevoir de l’amour, et de vivre loin de leurs bourreaux.

La seule chose qui reste de leur terrible passé est la tatouage dans l’oreille, avec les lettres GH faciles à lire.

Maintenant qu’ils sont en sûreté dans leurs nouvelles maisons, nous pouvons diffuser la vidéo et les images, mais également des informations sur cette action qui a été passée sous silence à la fois par les médias et même Recordati.

Des animaux comme ceux-là sont créés pour servir les objectifs des grandes entreprises pharmaceutiques et la prétendue « recherche » qui voient en tout être vivant (qu’il soit humain ou non humain) un moyen de faire de l’argent.

Des millions d’animaux sont utilisés chaque année pour tester des produits chimiques, des cosmétiques, des pesticides, des herbicides, des drogues, des armes, etc.

Ils sont sujets à des opérations chirurgicales, des fractures, forcés à respirer ou à avaler des substances, et souffrent des violations de leurs corps et de leurs esprits, jusqu’à la mort, et ensuite autopsiés et incinérés.

Avec comme excuse le progrès social et scientifique, les bourreaux en costumes-cravates ou en blouse blanche se voient autorisés toutes ces atrocités. Un nombre grandissant de gens s’opposent à la vivisection et à la brutalité contre les animaux. Nos voix et nos protestations ne sont malheureusement trop souvent pas entendus.

Dans un monde où la vivisection est légale et financée par les gouvernements, l’action directe est une réponse nécessaire afin d’immédiatement sauver des vies et donner la voix à la douleur endurée par des millions d’animaux.

FRONT DE LIBERATION DES ANIMAUX

Le Fleuron, péniche parisienne pour les SDF et leurs compagnons canins

Le temps commence sérieusement à se refroidir, et nous voulons ici parler d’une initiative vraiment intéressante de la Fondation 30 millions d’amis: la péniche Le Fleuron, à Paris, qui accueille des SDF avec les chiens qui les accompagnent (contrairement aux centres d’hébergements traditionnels) et qui sont, généralement, leurs amis.

Il y a également des soins vétérinaires, des aides pour les gamelles, des laisses, etc.

Seul problème de taille toutefois: pour être admis sur la péniche, il faut passer par les services sociaux ou le SAMU social. On ne peut donc pas conseiller d’y aller directement, mais par contre on peut préciser le cas d’un SDF avec un chien en difficulté en appelant le SAMU social au 115.

Toutefois, on peut toujours en parler à des SDF qui sont avec des chiens, car il est toujours mieux que ces personnes soient au courant: elles sont très nombreuses à ne pas vouloir aller dans les hébergements justement pour leur refus, ô combien justifié, d’abandonner leurs amis canins.

Grand froid – Le Fleuron : une péniche pour les sans-abri et leur animal

Chaque hiver des sans-abri et leur chien sont accueillis sur une péniche gérée conjointement par la Fondation 30 Millions d’Amis et l’Ordre de Malte. Un lieu unique dans la capitale, au service des plus démunis et de leurs animaux en période de grand froid.

De nombreux sans domicile fixe (SDF) sont chaque jour contraints d’abandonner leur chien s’ils veulent être acceptés dans les structures d’hébergement d’urgence. Pour la plupart, cette séparation est insupportable, tant le lien qui les unit à leur animal est fort. Beaucoup préfèrent alors rester dehors, même par grand froid, car ce compagnon d’infortune constitue bien souvent leur dernier lien avec la société.

Depuis plus de 10 ans, la péniche « Le Fleuron » amarrée sur les bords de Seine dans le 15ème arrondissement de Paris, accueille chaque jour ces passagers.

Pour Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis, « un peu de place et de bonne volonté, c’est tout ce qu’il fallait pour accueillir ensemble des sans-abri et leurs chiens. S’organiser : c’était le seul effort à faire pour ne pas laisser ni l’homme, ni l’animal mourir de froid dans la rue. »

Selon elle, « la réussite hors du commun du Fleuron laisse espérer que de nouveaux centres d’hébergement dignes de ce nom verront enfin le jour rapidement partout en France ».

Chaque hiver, « Le Fleuron » fait la démonstration que rien n’est impossible.

Pratique :

Accueil des « passagers » – adressés par le Samu Social – 7 jours sur 7 à partir de 18h30 ;
50 places, dont 25 avec animaux ;
150 bénévoles au total ;
8 à 10 bénévoles chaque soir ;
Permanences médicales assurées 2 fois par semaine par deux médecins bénévoles ;
Permanence vétérinaire assurée par les étudiants volontaires de l’Ecole Vétérinaire de Maisons Alfort (94).

Important :

Pour être accueilli à bord du Fleuron, il faut impérativement s’adresser aux services sociaux ou directement au Samu Social.

Si vous croisez des personnes démunies en situation d’urgence, n’hésitez pas : composez le 115 !

Soutenir les projets de solidarité

De la même manière qu’il est important d’adopter et de disposer de boîtes de transport dans le cas de sauvetages éventuels, il faut soutenir les projets de solidarité, faire passer le message, mobiliser.

Nous avions parlé d’une SPA du sud de la France qui a fait faillite et où les animaux avaient tout simplement été abandonnés. Une association, SOS animaux en détresse, s’était montée pour aider les animaux.

Cette association a encore besoin d’aide matérielle, à l’approche de l’hiver!

Le refuge de Pierrelatte a un grand besoin de couvertures, coussins, lainages, niches… tout ce qui est nécessaire pour réchauffer les animaux à l’approche de la mauvaise saison (qui a d’ailleurs déja commencé) .

Je vous ai présenté ce nouveau refuge dans un précédent article. Il fonctionne avec toute la bonne volonté des bénévoles. L’un d’eux s’est chargé de la création et du fonctionnement d’un site internet : http://www.sosanimauxpierrelatte.com

Dans la moyenne vallée du Rhône, où est situé ce refuge, il fait très froid en hiver (et cette année il semble précoce !). Le refuge a donc grand besoin de tout ce qui pourra apporter du confort aux petits pensionnaires.

Si vous habitez la région, n’hésitez pas à aller rendre visite à ce refuge ; il est ouvert du lundi au samedi de 13 h 30 à 17 h 30.

Des brocantes sont aussi organisées périodiquement pour apporter quelques euros supplémentaires (le nombre d’animaux a considérablement augmenté depuis la reprise du refuge par la nouvelle association). A suivre sur le site internet de SOS Animaux.

Merci pour les animaux qui comptent sur vous !

Rappelons également que cette association a besoin de bénévoles, par exemple pour les chiens:

Les promenades :
Sans choisir un chien en particulier, vous pouvez nous aider en offrant à nos pensionnaires de petites ou grandes balades. Cela les change un peu des parcs de détente, ils découvrent de nouvelles odeurs, et cela nous aide aussi à connaître leur comportement en laisse et à l’extérieur du refuge.

L’aide spécifique pour les vieux chiens :
Pour ceux qui ont peu de chance de retrouver un foyer car les gens les trouvent trop vieux, un petit geste, une caresse, une promenade, une aide pour leur entretien seront toujours appréciés. Et pourquoi pas un petit week end de temps en temps chez vous ?

Dans le même ordre d’idées, il y a une nouvelle initiative pour venir en aide aux galgos (voir notre article Les lévriers Galgos, torturés et massacrés à grande échelle en Espagne). Il s’agit d’une boutique vendant des porte-clefs muraux, des bijoux de sacs, des boucles d’oreille, des boîtes à mouchoir, des colliers pour chiens (attention ils sont en partie fait en feutrine, matière d’origine animale).

Et à propos des galgos, l’association Galgos Espoir organise des voyages de sauvetage en Espagne, et voici quelques photos des prochains chiens à adopter. Certains ont été grièvement blessés (une chienne a ainsi été amputée d’une jambe), et on notera qu’il y a également des chiens qui ne sont pas des galgos (qui seraient sinon incinérés vifs).

Les croquettes Dado pour chiens et chats

Les croquettes industrielles pour nos amis chiens et chats sont bourrées de produits chimiques et autres produits toxiques. Mais en plus ces croquettes sont testées sur les animaux. Que la vivisection en elle même soit inconcevable est déjà très clair, alors il est impensable d’acheter des croquettes pour chiens testées sur d’autres chiens !

On notera donc qu’une nouvelle marque de croquettes naturelles (pour chiens et chats) a vu le jour depuis quelques temps : Dado.

Pour cette marque, croquettes « naturelles » signifie : sans arômes artificiels, sans conservateurs, sans BHA (E320), sans BHT (E321), sans ethoxyquine (E324), sans OGM.

Ces croquettes sont ainsi présentées comme « cruelty free » (sans cruauté : aucun animal n’a été maltraité ni directement ni indirectement soumis à aucune sorte d’expérience).

Notons un problème de taille toutefois: ces croquettes ne sont pas végétaliennes (elles sont faites à partir d’animaux comme les poissons, les poulets, les agneaux…). Il n’est donc pas vraiment juste de parler d’absence de cruauté…

Rappelons ici également qu’il n’y a aucune étude scientifique sérieuse, sur le long terme quant au régime végétal pour chiens/chats. Et être végan signifie aussi, et avant tout, respecter son compagnon de vie et ce qu’il mange; par conséquent, on ne doit pas modifier un régime alimentaire selon nos idéologies, nos envies, aussi éthiques qu’elles soient. Nous sommes ainsi contre le fait d’imposer notre véganisme aux animaux.

Lorsqu’il s’agit d’animaux, de leur santé, de leur bien-être « mieux vaut prévenir que guérir » et ne pas jouer aux apprentis sorciers vegan avec la vie de nos compagnons carnivores.

« Hôtel de très grand luxe pour les plus fortunés des cabots »

Avec la crise, s’occuper des animaux et de leur libération serait une activité « petite-bourgeoise » selon ses détracteurs. Nous avions parlé de cette vision anthropocentriste au sujet d’Amnesty International et de l’Observatoire International des prisons (La fausse opposition animaux / humains: quelques exemples très parlant), en voici ici un nouvel exemple.

Il s’agit d’un article publié sur le blog « Great America » qui est tenu par la correspondante à Washington du quotidien Libération. Il traite d’un hôtel pour chiens (on peut voir ici une vidéo de deux minutes à ce sujet).

Et la manière dont le sujet est traité montre le degré de démagogie des anti-animaux, prêts à prendre n’importe quel prétexte – ici le snobisme dénaturé des riches – pour tacler la cause animale dans son ensemble.

La crise? C’est pas pour les chiens

La morosité économique ne semble pas trop affecter les chiens, du moins pas les plus riches d’entre eux.

En Une ce week-end, le Wall Street Journal annonce l’ouverture ce mois-ci à Fort Worth (Texas) d’un nouvel hôtel de très grand luxe pour les plus fortunés des cabots. Le Spa Paws Hotel, exclusivement réservé aux chiens et chats, a représenté un investissement de 4,4 millions de dollars.

La nuit (pour les bêtes seulement, les maîtres devront aller nicher ailleurs) y coûtera jusqu’à 200 dollars par quadrupède. A ce prix, les clebs pourront profiter de vrais lits, avec couvertures en satin, et téléviseur à écran plat. A la boutique de souvenirs, on vendra des colliers Swarovski et des costumes canin de haute couture.

Au salon de soin, le meilleur ami de l’homme sera bichonné selon les principes de la médecine orientale. Le Spa Paws Hotel prévoit aussi d’organiser fêtes de mariage ou d’anniversaire, pour mammifères toujours.

Bien sûr, cela se passe au Texas et dans une ville où les « Paris Hilton girls » ne sont pas rares, souligne le Wall Street Journal, mais ce n’est pas non plus un phénomène isolé.

Toute l’industrie de l’animal domestique a doublé son chiffre d’affaires depuis 2000, elle représentait un total de 4,4 milliards de dollars en 2008 et pourrait atteindre 5,1 milliards en 2011. A Fort Worth même, il existe déjà un hôtel comparable, le Grand Pet Resort and Spa, avec piscine en forme d’os. Les maîtres qui y déposent leurs trésors peuvent aussi acheter des minutes de caresses, appelées PDA pour « Personal Displays of Affection ». Il en coûte 8 dollars pour 10 minutes d’affection.

Les Etats-Unis ne sont pas seuls d’ailleurs à proposer ce genre d’établissements. En vidéo, on peut en visiter d’autres, à Taïwan ou au Québec par exemple.

[Photo de Shannon Stapleton pour Reuters, lors d’un « dog show » à New York, février 2010. Le revers pour les chiens de riches est qu’il faut aussi s’adonner au fitness… (ici jogging sur un tapis roulant)]

Rien que le titre « La crise c’est pas pour les chiens » montre sur quoi joue cet article: sur la remise en cause de « privilèges » qu’auraient les animaux, alors que tant d’humains souffrent. Il est d’ailleurs clairement dit que la « morosité économique ne semble pas trop affecter les chiens », à quoi est rajouté simplement pour la forme: « du moins pas les plus riches d’entre eux. »

Il s’agit clairement de jouer sur les préjugés, de rapetisser les esprits, de faire un article racoleur et grotesque pour attirer un semblant de lamentable attention.

Voilà pourquoi il est parlé de « clebs » et de « cabots », il est expliqué qu’il y a un marché en pleine expansion, etc. Tout cela pour monter les lecteurs et lectrices contre ce phénomène.

L’article original du Wall Street Journal explique dans le même ordre d’idée que les refuges élèvent leurs standards… Alors qu’évidemment, la situation des refuges est tout aussi terrible que ceux en France.

Tout cela est lamentable, et montre l’incapacité à voir tous les aspects d’une question dès que les animaux rentrent en jeu. Car nous le snobisme des riches ne nous intéresse pas, mais l’existence de ces hôtels montre qu’en pratique l’humanité pourrait avoir un rapport totalement différent avec les animaux.

Les moyens existent! Il manque juste la culture pour cela!

Voilà ce dont témoigne l’existence de cet hôtel. L’humanité pourrait faire bien mieux que saccager et détruire la planète, exploiter et dominer les animaux.

La journaliste à l’origine de l’article ne peut évidemment pas voir les choses ainsi: ce qui l’intéresse c’est le racolage. Elle fait d’ailleurs la performance de faire un blog sur les USA depuis décembre 2009, avec seulement trois articles sur les animaux (celui dont nous parlons ici, un sur des chiens employés par un tribunal pour rassurer des enfants, un sur la politique).

Ce qui montre bien qu’est ici présent l’idéologie de la soumission de la nature et des animaux. La défense de la Terre et de la nature non enchaînée est un critère essentiel pour savoir qui est dans le bon camp, et qui ne l’est pas!

Loving hut… ou bien plus logiquement: les Food not Bombs!

L’idée de proposer de la nourriture végane à très bas prix ou gratuitement existe depuis longtemps. Le camion végétarien dont nous parlions hier est en fait une initiative parmi de nombreuses autres.

La plus connue est bien entendu le « Food Not Bombs », qui se relance sur Paris après une petite période de sommeil. Dans un genre similaire mais éloigné sur le plan qualitatif, on a « loving hut », une chaîne de restaurant vegan mis en avant par une sorte de secte.

Parlons d’abord de Food Not Bombs, bien plus intéressant. Né au début des années 1980 aux USA, il s’agit de proposer gratuitement de la nourriture végane, afin à la fois de servir les personnes défavorisées et de promouvoir le véganisme, tout en critiquant le capitalisme car la nourriture est constituée de récupération d’invendus.

Le nom est bien entendu un appel à une alimentation pacifique, à l’opposé de la fabrication de bombes. A chaque distribution de nourriture, le collectif FNB doit faire une table de presse et avoir une banderole.

On notera que tout comme Earth First ! (ou bien l’ALF, l’ELF), la structure est décentralisée : n’importe qui pouvant former son groupe Food Not Bombs.

Aux USA, Food not bombs a été un élément important de la contestation à la guerre contre l’Irak au début des années 1990, et il s’en est suivi une criminalisation par le FBI.

Ce qui n’a pas empêché son succès grâce à la pugnacité des activistes. Il existe aujourd’hui à peu près 200 collectifs FNB aux USA, et autant dans le reste du monde. Une pensée spéciale va ici à Timur, activiste vegan des FNB assassiné par les nazis en Russie.

Nous avons mis dans notre section activisme un document consistant en un ouvrage consacré au FNB (l’histoire, le principe, les recettes, les conseils, etc.).

Voici l’appel du collectif FNB de Paris :

Réunion de rentrée le 10/09/10

La réunion de rentrée du Food Not Bombs Paris aura lieu le Vendredi 10 Septembre à 18h30 à l’Ecobox, 37 rue Pajol dans le 18é.

On vous attend nombreux pour débattre des projets à venir et nous organiser pour l’année qui arrive !

La réunion débutera par une présentation du Food Not Bombs en général et du FNB Paris en particulier, c’est donc le bon moment pour franchir le pas et venir nous rencontrer.

N’hésitez pas à ramener de bonnes choses à boire et à manger (véganes bien sûr) :D

Dans un genre totalement différent, on a « loving hut. » Là aussi, la nourriture végétalienne est mise en avant.

Mais là il ne s’agit pas d’un projet sans hiérarchie et ne visant pas le profit. Il s’agit d’une chaîne de restaurants dépendant d’une religion ou plus exactement d’une secte vénérant une femme née en 1950 et appelée « Supreme Master Ching Hai. »

Ching Hai signifie « pur océan » en mandarin, la femme en question étant originaire du Vietnam mais ayant vécu à Taiwan.

Chaque loving hut a donc un écran diffusant la chaîne de télévision « Supreme Master TV », parlant de protéger les animaux et les planètes, avec un texte écrit en plusieurs langues. Les restaurants servent de moyen de diffusion du matériel de la secte, dont le mot d’ordre est « Be Green, Go Veg, Save the Planet. »

Le site de la secte est ici (il s’appelle « contact direct avec Dieu »), le site de la télévision sur satellite est , et le « magasin céleste » avec les produits de la « supreme master » est (avec notamment des chapeaux… pour chiens).

D’où vient l’argent de tout ce système restaurants – multiples entreprises – chaînes de télévision ? Mystère et boule de gomme.

Et nous n’avons pas besoin de préciser ce que nous pensons d’une personne s’affirmant moine bouddhiste et s’imaginant que Dieu lui ordonne de s’habiller avec des robes royales, alors que ses partisans l’appellent « Sa majesté royale. »

LTD ne s’intéresse pas à la religion, sauf comme témoignage d’une certaine pensée écologiste… dans les temps anciens. Le culte du « Supreme Master » est une caricature de culte de la déesse mère (voir notre article Pachamama, Kali, la Vierge Marie: les figures des fausses déesses-mères).

Quand nous parlons de Gaïa, il n’y a rien de religieux : Gaïa est un terme qui symbolise pour nous notre planète en tant que lieu de la vie, des volcans aux oiseaux dans le ciel. Gaïa est un terme parlant, qui montre bien que la Terre n’est pas la lune ou Mars !

Et nous n’avons pas besoin de méditation, mais de la libération animale, de la libération de la Terre ! Rien à voir avec les restaurants loving hut, qui sont bien placés et vont dans une perspective de promotion du culte de Ching Hai.

L’emplacement des deux restaurants français sont éloquents : un est à Menton, une station sur la côte d’azur ultra célèbre dans le genre situé juste à côté de Monaco. Le restaurant est bien entendu sur la « promenade du soleil. »

L’autre restaurant, situé sur un grand boulevard parisien, a des prix allant avec la capitale : 10,50 euros la part de quiche, 5 euros la part de gâteau, 2 euros le supplément de chantilly… De quoi faire le bonheur des dandys végétaliens de la capitale, qui en font l’apologie, expliquant même que c’est pas cher !

Heureusement donc qu’à Paris il y a le Food Not Bombs : démocratique pour les gens pauvres, et pas des bourgeois se pavanant dans un restaurant totalement bobo tenu par une secte!

Parole sordide: « Des animaux ne pouvaient même pas faire de la pâtée pour chiens »

L’exploitation animale est synonyme de schizophrénie.

Bien souvent, les gens fuient les vegans non pas en raison de critiques, mais justement en raison de l’absence de critique. La simple idée de fréquenter une personne végane atteint parfois chez ces gens une dimension insupportable.

Submergés de culpabilité, ils prennent un prétexte et fuient! Toute personne végane connaît ce processus, où l’hypocrisie se mêle souvent à la mauvaise foi. Et paradoxalement, il n’est pas rare que plus une personne est culturellement proche du véganisme, plus l’idée de faire « un saut » la paralyse.

Comme quoi il faut toujours se souvenir que ce qui compte ce n’est pas son « choix », mais les animaux. Si on a cela en tête, on est prêt à s’améliorer.

Evidemment, pas quand on est une présidente de tribunal. Là on est dans une schizophrénie totale: on met les pauvres en prison car ils ne respectent pas la loi, mais inversement on voit bien que la loi est faite pour les riches…

Pareil pour les animaux. Voici un article de Ouest-France très parlant. Très parlant de la réalité de l’exploitation animale.

Car il ne s’agit pas de quelques personnes ayant mal agi, en l’occurence dans une petite entreprise en Bretagne, à Saint-Gonnery: dans les structures géantes de l’agro-business la mort est tout aussi horrible, et l’exploitation animale existe à tous les niveaux, jusqu’à « l’animal de compagnie » où les besoins et les droits de l’animal restent incompris, ou méprisés.

Très parlant donc sur cette réalité, mais aussi sur la schizophrénie. La présidente du tribunal arrive en même temps à dire:

« Nous avons été très éprouvées par ces photos »

ainsi que:

« Des animaux ne pouvaient même pas faire de la pâtée pour chiens »

Cette dernière phrase est particulièrement révélatrice de l’ordre qui règne… Un ordre fondé sur l’exploitation des animaux et la destruction de la planète!

Comment peut-on parler d’êtres vivant de cette manière? Et c’est de ces gens-là que les partisans des « droits » des animaux attendent des lois, des interdictions?

Non, il n’y a rien à attendre de ces gens-là et de la « loi »: c’est sur la culture végane que nous devons compter, c’est la culture végane qui doit prédominer, avec ses exigences!

Pour la seconde fois, deux éleveurs de Saint-Gonnery ont été jugés lundi au tribunal correctionnel de Lorient pour sévices graves sur leur cheptel. Sur les 195 animaux de l’exploitation, 117 avaient dû être euthanasiées, ou abattues.

Tout commence en 2005 quand la direction des services vétérinaires (DSV) émet des conseils, puis des avertissements à deux éleveurs, le père, 61 ans et le fils, 34 ans, associés dans un Gaec.

Des mises en demeure, puis des procès-verbaux suivront. Au final, les éleveurs sont convoqués devant le tribunal correctionnel en février 2009 où ils sont condamnés à trois mois de prison avec sursis.

Lundi, les deux éleveurs étaient à nouveau convoqués devant la justice, pour répondre encore une fois de mauvais traitements à animaux.

« Situation extrême »

Le 16 mars dernier, les services vétérinaires inspectent une nouvelle fois cet élevage de 195 bovins. Ils découvrent, comme le témoigne à la barre du tribunal une vétérinaire du service, « une situation extrême ».

Les animaux vivent dans l’obscurité, pataugeant dans le fumier. Trois cadavres seront répertoriés. « Ils sont morts durant la nuit » affirme l’éleveur. Les animaux sont peu ou pas nourris, et ne peuvent se désaltérer, en raison de l’état des installations. Le préfet prend un arrêté et le 26 mars, l’ensemble du cheptel est évacué.

117 animaux euthanasiés

Sur le cheptel emporté, vingt animaux sont vendus, 58 sont confiés à des éleveurs finistériens, par l’oeuvre d’assistance aux bêtes d’abattoir, les 117 autres seront euthanasiées ou menées à l’abattoir. « Des animaux ne pouvaient même pas faire de la pâtée pour chiens », déclare Katherine Le Port, la présidente du tribunal, avant d’ajouter : « Nous avons été très éprouvées par ces photos ».

Le jeune cultivateur reconnaît que l’élevage était trop important, même si le père, retraité, lui donnait la main.

Philippe Coindeau, le vice-procureur de la République, se déchaîne dans ses réquisitions : « On a atteint un degré d’irresponsabilité qui m’effraie », annonce-t-il, très en colère. « En 2008, j’ai eu de la peine pour vous, une certaine compréhension. Vous avez affiché un mépris total envers les animaux, votre profession et les services de l’État »

Il requiert à l’encontre des deux prévenus 90 jours amendes à 100 €, et l’interdiction de détenir des animaux pendant trois ans. Dans son plaidoyer, Me Degiovanni, l’avocat angevin des éleveurs, tente de minimiser leur responsabilité avant de reconnaître « l’état assez pitoyable du cheptel ».

L’affaire est mise en délibéré au 5 juillet prochain.

Chien « d’assistance » ou « d’éveil »?!

La semaine dernière l’Association des paralysés de France (APF) de Douai a réuni au parc Fenain deux associations, Handi’chiens et Passeurs’Ailes. Le but de cette rencontre nommée « Le chien, un compagnon pour tous » était de promouvoir le chien « d’assistance. »

Pendant cet événement basé sur la domination du chien, différents stages de dressage ont eu lieu : cani-marche, cani-cross, flyball, cani-calinothérapie, toilettage…

Sous couvert d’aider les personnes handicapées, ces associations dominent les chiens les rendant esclaves de personnes démunies d’autonomie. L’APF offre pourtant une panoplie d’une centaine de formations pour aider les personnes handicapées, mais les chiens d’assistance restent largement « utilisés » car ils sont bien « dressables » selon le discours d’Handi’chiens.

Le concept de cette association bien connue est de sélectionner des chiots chez des éleveurs, puis après une période de 16 mois en famille d’accueil, les chiens doivent suivre une formation afin d’obéir au doigt et à l’oeil. Il est alors appris aux chiens à obéir à 50 ordres différents, de rester calme et impassible comme une peluche, à « bien se comporter en société » et d’affronter la jungle urbaine pour protéger son maître handicapé.

Le site met en avant le caractère docile des chiens exploités (golden retrievers et labradors), leur plaisir à travailler pour l’espèce humaine, ainsi que le côté joueur des chiens.

Sauf qu’une personne à mobilité réduite, par exemple, ne peut justement pas faire jouer son chien qui doit toujours être vigilent pour son maître ou sa maîtresse. Le chien n’a donc aucune liberté, ne peut se permettre aucun moment de spontanéité ni de découverte.

Les chiens sont des animaux dévoués et aimants. Exploiter ces qualités au nom de la solidarité est sacrément opportuniste et révoltant. Les animaux ne doivent pas être nos médicaments ni nos aides, qu’elles soient médicales ou non.

Surtout qu’à côté des « chiens d’assistance » se trouvent les « chiens d’éveil » principalement destinés aux enfants autistes, trisomiques ou autrement handicapés. Le chien est confié aux parents de l’enfant et c’est alors à lui de stimuler l’enfant.

Là il y a une double critique à faire: d’abord il y a le fait que les gens « bien portant » n’auraient prétendument pas besoin d’un rapport à la nature, aux animaux. Ensuite il y a l’idée que les animaux sont là pour faire ce que les humains n’assument pas: la solidarité, la coopération!

C’est toute la question du rapport à la nature qui est posé; il est d’ailleurs connu que les animaux, comme les dauphins ou les chiens, en contact avec des personnes autistes peuvent débloquer certains troubles, tout comme le montre cette histoire :

On lui vole son chien: on lui vole ses mots !

Depuis le vol de son chien, Liam Hainsworth, 4 ans, s’est de nouveau renfermé dans son mutisme. Pourtant, la présence du chien avait donné de l’espoir à ses parents vivant à Bradford, en Grande-Bretagne.

Liam ne parle pas et son grand-père a l’idée de lui offrir un chien pour son anniversaire. Le petit garçon est heureux au contact de Millie. Il prononce alors ses premiers mots : « maman » et « chien ».

Deux mois après l’arrivée du chien, ce dernier est volé. Liam ne parle plus ayant subi un choc psychologique. L’enfant souffre d’un problème de développement. En effet, il ne parle pas et ne marche pas très longtemps.

Ses parents gardent espoir car ils ont peut-être découvert la solution au problème de leur fils : la présence d’un animal de compagnie. Le chien semble être un bon remède puisque le meilleur ami de l’Homme guérit tous les maux !

Ce fait réel montre à quel point les animaux ont un contact avec nous, humains.

Et également comme quoi les autres animaux ont de bien meilleures facultés que nous dans l’aide et le soutien.

Mais utiliser des animaux dans ce but de « zoothérapie » est inacceptable, c’est de l’exploitation et cela montre bien le refus de solidarité, de compassion, de combativité pour autrui entre membres de l’espèce humaine.

Ici on force les animaux à avoir des comportements responsables et solidaires avec nous, à avoir des comportements qui ne sont pas les leurs. Une telle démarche aliénante pour les animaux ne peut rien amener de positif pour personne, humain comme animal!

Lavage « automatique » et « fish pedicure »

La société qui s’offre à nous est de plus en plus automatisée, ne laissant ainsi de moins en moins de place à un rapport correct à la vie. L’automatisation prend le pas sur tout, avec des inventions les plus farfelues et inutiles qui voient le jour.

Cette société informatisée et automatisée concerne bien évidemment aussi les animaux, pour leur plus grand malheur une fois de plus.

C’est ainsi qu’au Japon, des machines à laver les chiens et les chats ont vu le jour. Comme pour les voitures!! Le tout sous prétexte de « lutter » contre la crise, ce nettoyage automatique coûterait 3 fois moins cher qu’un nettoyage manuel.

L’article qui présente ces nouveaux systèmes affirme  « En ce qui concerne la sécurité des animaux, c’est sûr à 100% d’après le témoignage du propriétaire d’un magasin de la capitale Nipponne. De plus, il a affirmé que ce n’est pas cruel pour les bêtes même s’il est plus difficile pour les chats d’accepter de se laver dans ces machines. »

Il est évident que cela est pure hypocrisie et qu’un tel « lavage » est totalement traumatisant. Ce système où l’électronique domine n’est peut-être pas « cruel » physiquement, mais la vidéo de démonstration montre bien un chien apeuré qui se demande ce qui lui arrive.

La cruauté est bien ici morale, de laisser un être vivant seul dans une machine qui lui envoie de l’eau, et évidemment psychologique pour l’animal.

Mais ici, l’idéologie dominante: l’animal est un automate, qu’on lave de manière automatique!

Et si d’un côté, nous avons des machines qui nous remplacent, de l’autre ce sont des animaux qui font notre travail.

Comme le montre par exemple l’exploitation des poissons Garra Rufa avec le « fish pedicure ».

Le principe est simple : un bassin accueille entre 150 et 200 « poissons-docteur » (comme ils sont appelés par les personnes qui les exploitent) affamés qui attendent de manger les peaux mortes des pieds.

Mais le principe séduit tellement que le SPA parisien qui fait ce « fish pedicure » proposera bientôt la « fish therapy » qui serait un excellent remède pour traiter quelques maladies de peau comme l’eczéma ou le psoriaris.

Sous couvert de pratique « écologique » et « naturelle », comme c’est l’actuelle grande mode, cette pratique venue d’Asie, utilise encore des animaux pour notre service et notre petit confort.

La devise du SPA parisien est d’ailleurs « Détendez-vous nos poissons s’occupent de vous… »

L’on retrouve constamment la même logique dans l’exploitation de nos amiEs comme par exemple avec les chiens guides d’aveugles.

L’on peut inventer toutes les excuses possibles et inimaginables, tel que « le chien guide d’aveugle est heureux avec son « maître » : ce n’est pas de l’exploitation »,  « les poissons Garra Rufa sont contents de manger les peux mortes, ce n’est pas de l’exploitation » etc etc., il n’en n’est rien car les animaux ne doivent plus être à notre service, ils doivent vivre leur vie tranquillement loin de notre domination et ne doivent pas pallier le manque de main d’œuvre/solidarité humaine.

Être vegan et vouloir la libération de nos amiEs c’est avant tout refuser toutes ces formes sournoises d’exploitation, qu’elles engendrent de la souffrance bien sûr, ou non. Que cette souffrance soit visible ou non, qu’elle soit psychologique ou physique.

Être vegan c’est critiquer l’exploitation animale et donc refuser les valeurs de cette société qui surfe sur la vague (pseudo) écolo utilisant des animaux au nom du « naturel. »

CITES ou police: pas de fausse naïveté face à l’exploitation animale

La Société Nationale de Défense des Animaux a lancé une campagne d’affichage au sujet du trafic d’animaux dans les rues parisiennes. Il y aura 150 affiches dans le métro parisien et six camions avec des panneaux qui circuleront en ville.

Sur les photos on voit des chiens et des chats en situation précaire, et un slogan: « Mais que fait la police? »

Une telle démarche est hautement critiquable. Car il est vrai qu’il est évidemment horrible de voir des très jeunes animaux, simplement mis en vente dans les rues, dans le froid, dans une situation précaire. On peut voir ici une courte vidéo et là un article avec des photos présentant le contexte, et ici une plus longue vidéo de France 3 (sur le site on voit des photos de la campagne du SNDA).

Seulement voilà et justement, il y a un contexte! D’abord il y a le fait que les gens qui les vendent viennent de Roumanie, et s’ils vivent dans des conditions plus que précaires au point de faire du trafic d’animaux, ce n’est pas pour rien!

Ce n’est pas excusable bien sûr en soi, mais mener une campagne coûteuse alors qu’à côté les abattoirs tournent à plein régime et que les animaleries vendent de manière industrielle… il y a quand même ici une fausse naïveté.

Une fausse naïveté qui ne sert pas les animaux, mais par contre les gens ne voulant pas de la libération animale, soucieux d’avoir une « bonne image » en se prétendant les « amis » des animaux.

Ainsi la tête de liste du Front National dans les Hauts de Seine peut-il écrire un article comme celui-là, profitant des grands espaces qui existent dans ce genre de campagne refusant d’affronter l’exploitation animale en général:

Cet ignoble trafic d’animaux en Ile-de-France

Après les faux handicapés, l’exploitation de nouveaux nés, les clandestins de l’Europe de l’est font aujourd’hui du trafic de chiens et de chiots un business en pleine expansion à Paris et maintenant dans notre département. Portées de chiots, chiens volés ou importés illégalement dans des conditions sanitaires ignobles, ces animaux sont mis en vente sur les trottoirs franciliens entre 300 et 900 € selon la race.

Le risque de voir d’ailleurs réapparaître des cas de rage dans notre région n’est bien sûr pas à prendre à la légère puisque ces animaux ne sont même pas vaccinés. De plus, ces vendeurs à la sauvette ne risquent pas grand chose, si ce n’est une simple contravention. Alors, pourquoi se gêner ?

Comme futur conseiller régional mais surtout comme cynophile, je suis bien décidé à mettre un coup d’arrêt à cette pratique en faisant front commun avec les différentes associations de défense des animaux et notamment la Fondation Brigitte Bardot, qui ont interpellé en vain la Dspap (Direction de la sécurité publique de l’agglomération parisienne) et le procureur de la république sur ce trafic abject.

Le Front National dénonce une nouvelle fois le laxisme des pouvoirs publics en matière d’immigration clandestine, de travail au noir ou de protection animale.

Quand on lit cela, on voit bien que l’attaque contre les « clandestins de l’Europe de l’est » est là pour se donner un masque « pro-animaux » alors qu’il n’y a évidemment aucune critique de l’exploitation animale en général… Ce n’est pas la vente d’animaux qui est critiquée, mais la vente « illégale. » C’est très différent!

Constatons alors ici cette simple vérité: il y a le préjugé qui existe comme quoi quand on aime les animaux, on aime pas les humains. Mais là on voit bien que ce sont ceux qui font semblant d’aimer les animaux n’aiment pas les humains.

La véritable compassion serait de chercher à comprendre: comment des gens peuvent en arriver à passer leurs journées dans la rue, dans le froid, pour vivre d’un trafic d’animaux?

Et non pas de lancer des appels populistes contre les « clandestins de l’Est » tout cela pour ne pas critiquer l’industrie et ses profits!

Car la vente dans les rues est la partie immergée (et donc visible) d’un océan de souffrances, par contre bien invisible car masqué par la société et ses valeurs dominantes. C’est en effet le profit qui détermine la condition animale. Le trafic dans les rues de Paris n’est qu’un reflet d’une situation globale.

On en voit la démonstration en ce moment avec la conférence de la CITES (convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction).

Celle-ci a rejeté, jeudi 18 mars à Doha, une proposition de Monaco visant à suspendre les exportations du thon rouge.

Victime de la mode des sushis, le thon rouge, qui est hautement « surpêché » (80% de population en moins dans l’Atlantique Ouest entre 1970 et 2007, et 74,3% en moins dans l’Atlantique Est entre 1955 et 2007), est au bord de l’extinction.

Ce qui ne compte pas pour l’exploitation animale: sur les 175 pays signataires de la Convention, seuls les Etats-Unis, le Kenya et la Norvège ont appuyé la demande de Monaco qui consistait en l’inscription de cette espèce de thon à l’Annexe I de la CITES afin d’en interdire le commerce international et de protéger ces poissons.

L’Union Européenne, quant à elle, s’est vue « déçue » du refus de la CITES alors qu’elle demandait en fait… que la mise en oeuvre soit repoussée jusqu’en mai 2011!

Tout est question de profit. Le Japon, qui était contre cette interdiction, importe par exemple 80% du thon rouge de l’Atlantique, et a donc prétexté vouloir faire des efforts et aider la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT)…

Car l’ICCAT avait décidé en novembre 2009 de réduire les quotas de pêche de 22 000 tonnes à pas moins de 13 500 tonnes pour l’année 2010 ! L’ICCAT regroupe les pays pêcheurs, l’on se doute bien alors du non respect des quotas et l’on comprend la volonté du Japon à vouloir s’allier avec l’ICCAT.

Il est facile de voir que la Mer et ses habitantEs sont exploitéEs à outrance, que le même sort attend les esturgeons bélugas qui sont tués afin de satisfaire les fans de caviar. Ce n’est pas moins de 18 espèces d’esturgeons qui sont menacés, selon les recherches de l’Union internationale de conservation de la nature (UICN).

On peut même voir que le même sort va en fait concerner tous les êtres vivants. C’est une logique meurtrière, d’exploitation. Une telle logique ne s’arrête pas d’elle-même. Ce n’est pas la CITES ni la police qui va changer le monde!

Ni Greenpeace: dans un communiqué, cette association juge « tout simplement inacceptable » de « faire passer les intérêts à court terme de quelques Etats qui pratiquent un lobbying très actif, tels que le Japon, avant la préservation d’une espèce menacée ».

Mais c’est un point de vue non pas pour les animaux ou la planète: c’est un point de vue visant à pérenniser l’exploitation. La mentalité qu’on a ici, c’est: « si il n’y a plus de thons rouges, il n’y en aura plus à manger. Laissons les « stocks »  (selon leurs propres termes) se renouveler afin de remanger ultérieurement du thon rouge ».

Voilà donc la logique des associations « écologistes » qui sont au final prêtes à attendre des gestes d’industries exploitantes comme l’ICCAT. Il ne s’agit même plus de demander des réformes, mais simplement de vouloir des meurtres à une moindre échelle!

45 chiens enfermés sans nourriture

Voici un article datant d’il y a quelques jours, mais qui est très représentatif de la situation actuelle, qui ne fait qu’empirer. Avec le développement de l’individualisme et du chacun pour soi, avec le règne de la marchandise, les animaux subissent de plus en plus des velléités d’exploitation.

On notera que le propriétaire de l’élevage dont il est question dans l’article est un médecin. L’argument comme quoi « les gens sont idiots » ou « méchants » etc. ne tient pas: l’utilisation des animaux vient du principe d’exploitation, et il n’est donc pas étonnant de voir que les exploiteurs se retrouvent logiquement dans les classes sociales en haut de l’échelle…

Encore une histoire mettant en cause la maltraitance envers des animaux ! Mercredi à Perpignan, en se rendant à l’avenue Julien-Panchot où on lui avait signalé qu’un chien était enfermé depuis plusieurs jours dans un camion, un agent bénévole du service enquête de la SPA a découvert l’horreur.

Dans la cour de ce mas, à l’entrée duquel était apposé un panneau « Elevage », une trentaine de chiens vaquaient sans soins, probablement sans nourriture car terriblement amaigris, couverts de vermine, n’ayant pour tout refuge que des abris de fortune.

Mais ce n’était pas tout ! Car hier, en ouvrant par hasard une porte de la maison, les agents de la SPA ont découvert 15 chiens de plus (ce qui porte le total à 45), dans le même état de délabrement physique.

Les animaux vivaient-là, soit dehors dans des camions ouverts à tous vents, soit à l’intérieur dans une ancienne étable, au milieu de leurs excréments et des rats qui avaient investi les lieux.

Choqué, l’agent bénévole a prévenu la SPA qui, hier encore, tentait de placer les pauvres bêtes dans les divers refuges du département. Des animaux qui auront besoin de soins attentifs pour remédier à leur amaigrissement extrême, aux ongles interminables de ceux qui ne sont jamais sortis, aux croûtes et aux plaies sur la peau à vif causées par les parasites.

La SPA a déposé plainte.

La propriétaire de « l’élevage » est un médecin perpignanais dont le nom est connu sur la place. Les services de police nous ont confirmé l’avoir entendue dès la découverte des chiens ; une procédure a été établie et transmise au procureur de la République.

En attendant demain…

Ce que montrent les médias témoignent de l’idéologie dominante: 4.000 hectares de forêts et de maquis sont ravagés par les flammes en Corse, et il n’y a pas un mot pour les animaux!

Pour une fois qu’on parle de la nature, on oublie les animaux comme en témoigne ces phrases:

« Le sinistre le plus virulent, qui s’est développé dans la région de Propriano (extrême sud de l’île) a dévasté plus de 3.000 hectares de forêts de résineux et de maquis entre les villages de Fozzano et Aullène. Des murs de flammes hauts de plusieurs mètres ont réduit en cendres la forêt et une grande quantité d’arbres centenaires. »

On parlera bien d’un camping habitué, mais rien sur la terreur vécue par les animaux et les inévitables morts. Et tout cela révèle bien la priorité: tout pour la guerre, l’exploitation, rien pour la vie et l’harmonie.

D’ailleurs, désormais les chiens drogués sont clonés. En Corée du Sud un Labrador canadien a été cloné en raison de son talent afin de « parfaire » les chiens traquant la drogue. C’est-à-dire les chiens drogués. Et les médias édifiants de stupidité d’expliquer qu’il y a eu « un entraînement rigoureux de 16 mois ».

Quel terrible entraînement cela doit être, que d’accoutumer des chiens à la drogue! Ce n’est sans doute pas pour rien que seulement 30% des chiens en formation parviennent à « entrer en fonction »…

Pour finir tout de même sur une bonne nouvelle, car le monde pourrait être différent si les valeurs veganes l’emportaient (et elles l’emporteront!), on notera le très intéressant « BowLingual Voice. » Il s’agit d’une petite machine retranscrivant de 200 manières différentes les aboiements des chiens, afin que leurs « maîtres » puissent mieux les comprendre.

Les photos valent le coup d’oeil… Et en tout cas, cela montre que si l’humanité le voulait, elle pourrait partir à la rencontre des autres êtres vivants, plutôt que de les chercher sur une autre planète!

C’est sans doute l’occasion de lire le très intéressant d’un point de vue vegan « Demain les chiens », roman de Clifford D. Simak.

Fumer tue et pollue

Comme nous l’avons déjà mentionné sur LTD, le tabac est issu de la vivisection.
Les chiens par exemple, sont contraints à inhaler de la fumée de cigarette par le biais de ventilateurs mécaniques. Dans une expérience, on ouvre un orifice dans la gorge de beagles et on leur fait respirer d’importantes concentrations de fumée de cigarette, et ce pendant des années.

Au cours d’autres expériences, on insère également des électrodes dans le pénis des chiens pour voir comment influe la fumée de cigarette sur leur fonctionnement sexuel. On attache des masques sur le museau de souris et de rats avec une pompe qui leur souffle de la fumée directement dans les narines.

Les singes rhésus sont maintenus sur des chaises, avec des appareils introduits dans la tête, et exposés à la nicotine pour déterminer la façon dont cette substance affecte leur respiration.

Par ailleurs, la culture du tabac est responsable d’une déforestation massive : environ 5 millions d’hectares de forêts sont rasés ou brulés chaque année pour pouvoir planter et faire sécher le tabac, qui demande une grande consommation d’engrais et d’eau.
Ainsi, un arbre serait coupé pour 300 cigarettes fabriquées.

Des chercheurs italiens ont constaté il y a quelques années que la fumée de cigarette polluait l’air autant que dix voitures diesel.

Depuis le 1er janvier 2008, date de l’interdiction de fumer dans les lieux publics, des amoncellements de mégots se retrouvent sur les trottoirs.
La Ville de Paris face à ce problème déclare : les mégots, qui mettent jusqu’à 12 ans pour se dégrader, finissent dans les égouts, et disséminent « des métaux lourds dans les eaux pluviales et le sol, polluant jusqu’à 8 litres d’eau ».

Autre constat : « Jeté au pied des arbres », le mégot fragilise leur développement.

Fumer dans la Nature pose aussi bon nombre de dégâts considérables comme les feux de forêt dûs aux mégots mal éteints qui causeraient 5000 feux de forêt en France chaque année, ravageant en moyenne 30 000 hectares !

Une récente publication de l’International Journal of Environmental Research and Public Health déclare que les mégots doivent être classés « déchets dangereux » car d’après cette étude, les mégots de cigarettes ne représentent pas moins de 845 000 tonnes de déchets chaque année. Composés d’acétate de cellulose, non biodégradable, ils partent avec les eaux de ruissellement jusqu’aux rivières pour finir dans l’océan.

Des recherches menées par Richard Gersberg, de l’Université de San Diego, ont montré qu’un seul mégot de cigarette pouvait tuer un poisson dans un litre d’eau en moins d’une centaine d’heures !