« Je n’accepte pas qu’on parle de «conditions indignes» » dit Virginie Pocq Saint-Jean, présidente de la SPA.
Ben voyons! Elle préfère défendre le travail de ses bénévoles plutôt que décrire la triste réalité: la SPA ne connaît même pas la situation exacte des 70 sites (58 refuges et 12 dispensaires) qu’elle gère!
En 5 ans, sur 9 constructions/rénovations, seulement quatre ont été achevées!
Sa position est totalement indéfendable. Cela fait des années que l’activité est émaillée de scandales, de corruptions, etc. Là c’est la Cour des Comptes qui établit un troisième rapport sur la SPA encore édifiant.
«La SPA compromet sa mission de protection animale et trahit la confiance de ses donateurs. Jamais encore la Cour n’a été confrontée à un tel cas (…). Cela fait plus de huit ans que nous critiquons la gestion de la SPA et nous ne constatons pas d’amélioration.»
En gros, d’un côté les dons sont allés en hausse de 20 % entre 2003 et 2007, mais la Cour des Comptes voit que l’argent a été distribué de manière telle qu’elle entend alerter les trois ministères de tutelle de la SPA – l’Agriculture, l’Intérieur et la Jeunesse.
Surtout que la SPA est riche, très riche même. En 2007, 67 millions des frais récoltés ont été investis dans des placements immobiliers! Et la Cour des Comptes constate d’ailleurs que «De nombreuses ventes sont intervenues au bénéfice d’un même acquéreur dans des conditions qui font suspecter un comportement préférentiel».
Il est vrai que quand on voit que pour construire un refuge dans le Val d’Oise, avant même que ne soit acheté le terrain, la SPA donne une avance de 850.000 euros à une société… des Alpes-Maritimes, il y a de quoi se poser des questions!
Sans oublier que la structure elle-même profite bien de la situation: quand la SPA reçoit 100 euros, 43 vont aux frais de fonctionnement…
Faut-il rappeler que nombre d’animaux sont tués, faut de « moyens » pour s’occuper d’eux?
Au conseil d’administration on trouve une ancienne présidente (qui l’a été pendant 12 ans!!) condamnée par la justice pour abus de confiance: elle avait embauché une salariée, « officiellement pour s’occuper des animaux dans un dispensaire », alors que celle-ci faisait en réalité le ménage chez elle!
Cette personne a été réélue; la commission de discipline n’a rien trouvé à redire!!
Voilà la réalité de la SPA! Ou plutôt, d’une structure « SPA »: celle de Paris. A noter en effet ce commentaire sur le site du Figaro, qui rappelle une vérité que beaucoup de monde ne connaît pas non plus:
Il n’y a pas UNE SPA !
La SPA de PARIS, régulièrement épinglée par la Cour des Comptes, détourne les dons et legs de personnes qui souhaitent que cela revienne à la SPA de leur région !
Les petites SPA de province crèvent la dalle parce que la SPA de PARIS désinforment complètement les gens !
Ne rentrez pas dans ce jeu-là !
Tous les étés, vous avez des présentoirs dans des petits commerces avec la tête de JP Foucault qui dit : « un porte-clés acheté, c’est 2 ? pour votre SPA », mais c’est faux ! C’est de la pure arnaque !
En faisant l’amalgame, vous allez pénaliser les petits refuges SPA.
La dénomination « SPA », n’appartient à personne : n’importe qui peut ouvrir une association appelée « Société Protectrice des Animaux »…
Webmestre de http://www.spa-besancon.fr
Et également:
Pour éviter toute confusion, la Confédération nationale des S.P.A de France souhaite rappeler qu’il existe en France plusieurs centaines d’associations de protection des animaux. Elles sont toutes indépendantes et autonomes. Il n’y a pas, comme on le croit souvent, une seule S.P.A. avec son siège à Paris et des filiales en Province.
Ainsi, le rapport de la Cour des comptes publié ce lundi concerne la gestion financière de la S.PA. de Paris et de ses filiales. Cela ne concerne en aucun cas les nombreuses associations de protection des animaux présentes en France.
Pour rappel, la Confédération nationale des S.PA. de France, dont le siège est à Lyon, regroupe 250 S.P.A. réparties dans 87 départements français. Fondée en 1926, la C.N.S.P.A. est reconnue d’utilité publique depuis le 1er octobre 1990. Par son intermédiaire, les associations adhérentes peuvent recevoir des legs exonérés de tout droit de succession.
Comme on le voit, tout cela est triste à voir. Pourquoi? Parce que le rapport des animaux doit être vegan, sans quoi il est forcément tronqué, et mène à ce qu’on voit: sans compréhension de la société, de l’importance du profit (et une personne non vegane, même à la SPA, peut « profiter » des animaux), c’est la catastrophe assurée.