Des pluies torrentielles ont eu lieu dans le sud de la France, avec par endroits davantage de précipitations en 24 heures qu’en six mois, et même aux Arcs-sur-Argens autant qu’en une année complète.
S’en est suivie une crue de la Nartuby, un affluent de l’Argens, qui coule dans le Var.
Sur le plan humain, au moins 20 personnes sont mortes et 100 000 foyers sont privés d’électricité. 40.000 personnes sont directement touchées par les inondations.
Des milliers de personnes voient leur communication par téléphone portable coupée, et le trafic SNCF est interrompu entre Toulon et Nice.
Une catastrophe, qui montre bien la force de Gaïa d’un côté, et aussi non pas son côté « destructeur », mais bien l’aspect insouciant et destructeur de l’humanité elle-même.
En effet, au lieu de planifier, de s’organiser de manière adéquate au statut de l’humanité dans Gaïa, au lieu d’être simplement heureux en tant qu’être vivant parmi tant d’autres, l’humanité ne vise que le profit et le pillage.
Et cela, en connaissance de la situation.
Car, en l’occurrence, cette catastrophe était prévisible vue la situation de la situation humaine dans la région touchée…
Pour cela il faut savoir que le plan de prévention des risques inondation est un document prescrit et approuvé par l’État.
Il faut savoir que 19 000 communes sont menacées par des inondations…. Et les 2 000 les plus exposées comprennent 2 millions d’habitants !
Ce plan de prévention sert donc à parer les risques. Et que disait ce plan, en juin 2005, au sujet de la région qui a été frappée, sur la commune de Draguignan?
« On dénombre dans la zone inondable de la Nartuby, environ 50 bâtiments commerciaux (représentant un nombre plus important d’entreprises), 150 habitations individuelles et 15 immeubles collectifs. En outre, ajoutent les experts, une maison de retraite, la maison d’arrêt et le bâtiment de la sécurité civile, sont fortement touchés en cas de crue centennale».
Pourquoi cela ? Il faut le dire ; tout cela a une cause, et cette cause est le massacre de Gaïa.
L’urbanisation est massive et chaotique. Les ruisseaux sont détournés, les collines sont remodelées, tout cela pour les trains et les voitures nécessaires à une vie rapide et urbaine sans rapport aucun avec la nature.
Les rues et les trottoirs, tout comme les parkings et les grandes routes, sont autant de lieux où l’eau peut s’écouler, emportant tout sur son passage.
En bétonnant la planète, l’humanité pense dominer la nature ; en réalité, cette domination est vaine et les conséquences inéluctables car Gaïa reprend toujours ses droits.