Le volcan islandais Eyjafjöll a désormais fini de rejeter son nuage de cendres. C’est maintenant de la lave qui sort de son cratère, mais la quantité rejetée est infime, le flux de lave n’apparaît pas.
La très grande activité des aéroports a donc pu reprendre, suivant les volontés des compagnies aériennes, désespérées devant les pertes économiques subies par le réveil du volcan. Volcan qui fut d’ailleurs allègrement qualifié de vilain perturbateur.
Toutefois, les compagnies aériennes, dans leur volonté grandissante de dominer le ciel, devront peut-être se soumettre une fois de plus car l’activité volcanique enregistrée ces dernières semaines dans le sud de l’Islande fait craindre aux spécialistes le réveil du volcan Katla voisin, considéré comme l’un des plus « dangereux » de l’île et qui est en sommeil depuis 1918.
Signalons au passage, que la précédente éruption de l’Eyjafjöll, fin 1821, dura plus d’une année!
Mais de notre point de vue, l’éruption du volcan Eyjafjöll était un moment montrant la puissance, la grandeur et la beauté de Gaïa. Nous ne sommes rien face à la Nature, qui nous a montrés qu’elle peut paralyser une économie entière, économie basée d’ailleurs sur la volonté de domination de celle-ci.
On ne peut pas vivre contre Gaïa!
Témoignage de cette puissance, lors de l’éruption de l’Eyjafjöll sont apparues des décharges électriques; vous pouvez voir des images de cet étonnant et impressionnant spectacle ici.
Ces décharges seraient dûes à la présence de charges électriques transportées avec les débris et les cendres expulsés par le volcan. Et tout comme les éclairs des orages, le risque de dangerosité existe : lors de l’éruption du mont Saint Helens aux USA (dans l’Etat de Wahington) en 1980, les éclairs volcaniques avaient déclenché des incendies dans les forêts proches.
De la même manière l’éruption de l’Eyjafjöll a ainsi touché la flore et la faune locale.
Les animaux « domestiques », qui n’ont pas pu être mis à l’abri à temps par les éleveurs, se sont vus souffrir de troubles physiques (en plus de psychologiques), car la cendre transformée en boue par la pluie serait fortement concentrée en fluorure, le sel de l’acide fluorhydrique, qui peut causer de douloureuses brûlures et des problèmes respiratoires pouvant s’avérer mortels!
Ces problèmes respiratoires peuvent également être causés par la respiration de la cendre, composée de particules de basalte, de dioxyde de silicone, de différents gaz contenant du soufre, du chlore, du gaz carbonique et des acides chlorhydriques (voir ici les analyses faites en Islande).
Néanmoins, si l’on peut supposer que les animaux au sol n’ont pas dû trop subir les conséquences de cette éruption, le cas des oiseaux est différent.
Le nuage de cendres s’est en effet élevé au moins jusqu’à environ 6000 mètres d’altitude, touchant ainsi directement les oiseaux, les centaines de millions d’oiseaux parcourant un chemin de migration justement là où le nuage de cendres est passé!
Car les oiseaux ont des poumons accédant deux fois plus à l’air que les mammifères; le risque d’empoisonnement est ainsi très grand. On peut voir ici une vidéo de l’éruption depuis un hélicoptère, témoignant de ce qui se passe dans le ciel.
De plus c’est la saison où les oiseaux reviennent en Islande (et en Scandinavie) passer l’été… On peut voir ici et là un compte-rendu sur le parcours (difficile) d’un cygne parti de Grande-Bretagne pour rejoindre l’Islande.
Bien évidemment, il n’existe aucune recherche scientifique à ce sujet! Ni même d’articles compétants dans les journaux « sérieux »: un tel thème n’intéresse pas l’idéologie dominante.
Pourtant, quand il s’agit de l’exploitation animale, c’est autre chose: on se souvient de l’utilisation des canaris dans les mines de charbon, justement parce que les oiseaus étaient plus sensibles aux gaz toxiques…
On voit bien comment l’humanité se moque purement et simplement de Gaïa et de ses habitants, pour se focaliser simplement sur ses avions…