Ce qui a été décidé à Durban

Le titre de cet article est trompeur, car rien n’a été décidé en fait. Selon les ministres responsables de l’écologie dans les différents pays du monde, il y a eu une grande avancée, mais en réalité, il n’y a rien de tout cela.

Voici donc ce qui s’est passé pour comprendre cela, par l’intermédiaire de plusieurs points car sinon cela reste incompréhensible.

1. Avant : le protocole de Kyoto

Il n’y a qu’un seul traité international sur le climat et le réchauffement climatique, jusqu’à présent. C’est le fameux protocole de Kyoto, décidé en décembre 1997 lors d’une Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et rentré en vigueur depuis 2005.

Ce traité a été ratifié par 168 pays et visait à réduire, entre 2008 et 2012, les émissions de gaz à effet de serre de 5,2% par rapport au niveau de 1990. Les États-Unis l’ont signé, mais non ratifié, ce qui a contribué au torpillage du protocole, et ce d’autant plus que des pays échappent aux exigences (l’Inde, le Brésil, la Chine par exemple).

2. L’idée de base : un Kyoto bis

L’idée mise en avant à la base à Durban était de refaire un protocole, avec donc des objectifs chiffrés. Une sorte de Kyoto 2, donc, intégrant cette fois tous les pays.

Le problème était alors simple : soit on intégrait justement tous les pays, mais les objectifs restaient faibles, soit on fixait de plus hauts objectifs, mais on mettait certains pays de côté.

Au pire des cas était donc prévu de rallonger la date de fin du protocole de Kyoto. Pour donner un exemple de la schizophrénie, c’est ce que la Chine a proposé… alors qu’elle n’a elle-même jamais signé le protocole de Kyoto!

3. Le résultat : pas de décision avant 2015, pour une application à partir de 2020

La réalisation d’un tel protocole s’est avérée impossible, sa réalisation a donc été repoussée. Ce qui va se passer, c’est que « un protocole, un autre instrument légal ou une solution concertée ayant une force légale » sera signé en… 2015 pour une entrée en vigueur en… 2020.

Il faut ici faire attention aux choix des termes. Il y aura des décisions ayant une force légale, mais elles ne seront pas juridiquement contraignantes! Car ce qui sera mis en place c’est bien une solution concertée, un protocole, bref quelque chose décidé par tout le monde avec un droit de veto.

Cela signifie qu’en 2015 – date lointaine à l’échelle d’une histoire qui va vite, très vite en ce moment – il y aura un refus possible par tel ou tel pays, comme les États-Unis, le Canada, la Russie, l’Inde ou le Japon (pour ne citer que les réfractaires les plus connus, mais cela est vrai pour n’importe qui d’autre).

4. Un hypothétique « Fonds Vert »

Les pays les plus pauvres, surtout en Afrique et en Asie du Sud, sont aux premières loges pour constater le réchauffement climatique.

Pour donner un exemple de comment ces pays sont traités, voici ce que raconte – sans honte aucune – la ministre française de l’Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet, dans une interview au Figaro:

« L’accord intervient en effet plus de 30 heures après la date limite. Énormément de délégués étaient partis, dont un grand nombre des représentants d’Afrique qui n’avaient pas les moyens de changer leurs billets d’avion. »

Il s’agit de sauver la planète et l’ONU ne peut même pas modifier les réservations de billets d’avion ! Le gouvernement sud-africain a dû même – sans doute pour maintenir un quorum de votants suffisant – mettre en place un avion spécial pour permettre à des représentants de rester.

Telle est la situation des pays pauvres et de leurs représentants.

Afin de les « neutraliser » a été mis en place une aide à l’adaptation, appelée « fonds vert », qui les aidera à hauteur de 100 milliards de dollars par an, à partir de… 2015. Ce « fonds vert » sera mis en place en 2013.

Reste à décider… qui paiera ! Car cela n’a pas été décidé!

Voici une carte montrant les principaux points géographiques qui seront frappés par le réchauffement climatique, en cas de réchauffement de +4°c d’ici 2100.

5. Ce qui va se passer

Le sommet devait organiser la mise en place de mesures afin de faire en sorte que le réchauffement global de la planète ne dépasse pas +2°C en 2100.

Étant donné que les émissions de gaz à effet de serre continuent et qu’il n’y a aucune opinion publique globale en faveur de Gaïa, opinion publique avec un rapport de force conséquent, il y a à tabler que le réchauffement global de la planète sera d’au moins +3°C en 2100… pour ce qu’on peut en voir aujourd’hui.

La situation pourra être pire, mais chaque jour qui passe rend quasi impossible un ralentissement de la hausse à moins de +2°C.

6. Pourquoi un tel accord ?

Du côté des écologistes liés aux ministères des États, un tel accord est bon à prendre, pensent-ils, car il intègre tous les pays du monde. Si une prise de conscience arrive, alors aucun pays ne pourra échapper à un accord « fort. » Du moins, c’est qu’ils « espèrent. »

Du côté des écologistes institutionnels du côté des associations, des ONG, etc., la déception est énorme ; de par ce qu’ils ont eux-même mit en avant, ils ne peuvent pas dire autre chose que repousser à 2020 est une catastrophe. Leur position est désormais intenable.

A moins d’être aveugle, quand on voit les crises économiques, les tensions entre les pays… impossible de ne pas voir que prévoir un accord en 2020, c’est le rejeter totalement. D’ailleurs, les médias ne considèrent même pas le sommet comme une réelle actualité par rapport à la crise économique, et celle de l’Euro qui va avec.

Construire une écologie radicale, servir Gaïa… n’est que notre actualité à nous, à ceux et celles qui ont conscience des destructions en cours. Les États ne pensent qu’à sauver leurs machines à profit. Et les seules préoccupation du sommet de l’ONU étaient d’ailleurs seulement anthropocentriques : seules les communautés humaines seraient à sauver, à maintenir tel quel.

Agir par rapport à Gaïa et pour Gaïa, tel doit être le mot d’ordre!

La tornade à Joplin et l’éruption du Grímsvötn

Les prétentions des êtres humains à se considérer les maîtres et à nier l’existence de la planète ont pris deux sales coups ces derniers jours. Deux phénomènes d’une grande ampleur et d’une grande énergie ont rappelé que l’humanité ne vivait pas sur un gros caillou que l’on pourrait abîmer et taillader.

Le premier phénomène a été une tornade, qui a tout dévasté aux États-Unis dans une zone formant un couloir de 10km de long et 800m de large. Les photos de la ville de Joplin (un peu plus de 170 000 personnes y vivent en comptant la banlieue) sont très impressionnantes, nous les montrons un peu plus bas.

Au moins 124 personnes humaines sont mortes dans ce qui a été la tornade la plus meurtrière depuis aux États-Unis depuis 1947. 2 000 bâtiments ont été détruits. Cela rappelle à quel point les installations humaines doivent prendre en compte la vie de Gaïa, à quel point il est absurde de s’imaginer vivre de manière « coloniale. »

L’Islande est d’ailleurs un bon exemple de « colonie » humaine sur un territoire très particulier de Gaïa. La vie humaine n’y est en pratique possible que le long des côtes.

Le volcan Grímsvötn y est assez formidable, car il est sous les glaces et il y a des lacs sous ces glaces, l’eau étant chauffée par l’activité volcanique. Et ces derniers jours on a beaucoup parlé de son éruption, en raison de la « menace » pour le trafic aérien.

Il est bien triste que ce n’est que pour cette raison que les médias parlent d’un tel phénomène aussi élémentaire dans la vie de Gaïa.

Il est pourtant très instructif pour la connaissance de celle-ci que l’éruption du Grímsvötn a été plus puissante que celle de l’Eyjafjöll l’année dernière, même si en pratique le panache volcanique étant en partie « bloqué » par les glaces (ce qui a « rassuré » les compagnies aériennes et le commerce mondial, même si de nombreux aéroports du nord de l’Europe ont été fermés temporairement).

Tout cela montre que tout reste à apprendre de notre planète, dont nous ne sommes qu’une petite partie. C’est tout un état d’esprit que l’on doit changer, pour une planète bleue et verte!

Voici maintenant d’impressionnantes photos de l’impact de la tornade sur la ville de Joplin, qui est montrée telle qu’elle était avant son passage, puis après.

Des arbres tués au bénéfice de panneaux solaires

Bien que l’alimentation biologique soit une très bonne chose pour la Nature, elle est un business. Cette mode de l’écologie qui a court depuis quelques années n’échappe pas à cette règle.

Comme en témoigne ce stupéfiant article où il est question de querelles (juridiques) et de massacres d’arbres afin de laisser une place de plus en plus aux panneaux solaires. Panneaux solaires qui seraient gênés par des arbres trop hauts, trop grands…

En lisant cet article, on se demande bien si de un on parle d’arbres et donc d’êtres vivants, et de deux on constate que le business des panneaux solaires importe plus que la vie ! Certaines personnes lançant même des procédures juridiques afin de faire tronçonner des arbres ! Une histoire de fou qui n’est pathétiquement pas unique : Une résidente de Winter Springs (Floride) a dépensé 26 000 dollars pour faire installer des panneaux solaires dans l’espoir que la municipalité lui permettrait de couper les arbres qui bloquaient son investissement. Cette même personne se défendant même de vouloir « faire quelque chose qui favorise l’environnement » !!

Inévitablement, cette actuelle mode de l’écologie n’échappe pas à cette course effrénée à la rentabilité et aux économies de tout bord, même au détriment de vies. Aux Etats-unis, le surplus d’électricité dans le réseau fait tourner le compteur en arrière : la facture diminue en été (et augmente en hiver). De ce fait, certains clients arrivent à ne pas payer leur facture d’électricité et peuvent même de recevoir un avoir à utiliser pour les années où le soleil sera moins présent.

On comprend bien ici que les panneaux ne sont qu’un prétexte pour ne pas dépenser d’argent, et que l’environnement est bien secondaire. Bataille environnementale entre panneaux solaires et arbres, entre le matériel et le vivant, et ce sont les arbres qui se font massacrer. Est-il bien question de respect de l’environnement ici ?!

Les Américains aiment leurs arbres. Mais alors qu’un nombre croissant de propriétaires installent des panneaux solaires dans des quartiers résidentiels boisés, une polémique insolite se propage : de l’énergie propre ou des arbres, qu’est-ce qui est le plus important à long terme pour l’environnement et pour l’homme ?

Alors que les États-Unis continuent de mettre au point des sources d’énergie renouvelables et d’encourager les propriétaires à tirer parti des crédits fiscaux qui leur sont offerts pour l’énergie solaire et éolienne, les partisans de l’énergie propre se retrouvent de plus en plus opposés aux défenseurs de l’environnement qui ont d’autres priorités. Ce qui peut contraindre les collectivités à faire des choix difficiles.

À Takoma Park, une banlieue de Washington dans l’État limitrophe du Maryland, les responsables municipaux ont signifié à un propriétaire que l’érable argenté dans son jardin était protégé par la réglementation très stricte de la ville sur la préservation des arbres, et ce, malgré le fait qu’il jetterait de l’ombre sur les panneaux solaires qu’il prévoyait d’installer. Du fait que son tronc mesurait plus de 60 centimètres, l’arbre en question faisait donc partie de « la forêt urbaine » très prisée qui couvre plus de la moitié de la ville.

À Sunnyvale (Californie), les panneaux solaires ont gagné la bataille. Un couple s’est battu contre eux jusque devant un tribunal fédéral mais a fini par recevoir l’ordre de couper deux arbres qui jetaient leur ombre sur les panneaux solaires du voisin. Selon la loi de l’État de Californie sur le contrôle de l’ombre solaire, les propriétaires ne peuvent pas avoir d’arbres dont l’ombrage couvre plus de 10 % des panneaux solaires de leurs voisins entre dix heures du matin et midi, quand la lumière du soleil est le plus intense.

Une résidente de Winter Springs (Floride) a dépensé 26 000 dollars pour faire installer des panneaux solaires dans l’espoir que la municipalité lui permettrait de couper les arbres qui bloquaient son investissement. Elle a été autorisée à le faire mais à condition de les remplacer par d’autres ou de payer 250 dollars par arbre que la municipalité planterait ailleurs. « Nous cherchions à faire quelque chose qui favorise l’environnement », a-t-elle dit, étonnée, à une chaîne de télévision locale. « Nous pensions que tout le monde nous en féliciterait. »

De tels débats se produisent ailleurs dans le monde. En Suède, par exemple, des groupes ont protesté contre la construction de grandes éoliennes dans des régions qu’ils qualifiaient de fragiles sur le plan écologique. Au Brésil et dans d’autres pays d’Amérique latine, des projets hydroélectriques se sont heurtés à l’opposition de certains qui affirmaient que les barrages seraient une menace aux écosystèmes sensibles et aux communautés d’Amérindiens.

Le pour et le contre

Quand il s’agit de choisir entre les arbres et les panneaux solaires, la décision dépend parfois de l’endroit où vous vous trouvez, a dit M. Pieter Stroeve, professeur à l’université de Californie à Davis et codirecteur de la California Solar Energy Collaborative. « Dans les États où il y a moins de soleil, sacrifier les arbres n’est pas tellement utile du fait que les économies d’énergie réalisées en évitant d’avoir recours aux combustibles fossiles ne seraient pas très importantes », a-t-il expliqué.

Un collègue de M. Stroeve, M. Jan Kleissl, est aussi expert de l’énergie solaire et enseigne à l’université de Californie à San Diego. Il a indiqué que beaucoup de gens oublient que lorsque les arbres meurent ou pourrissent, ils rejettent le gaz carbonique qu’ils avaient capturé. « En général, le public donne trop d’importance au rôle des arbres par rapport au dioxyde de carbone », a dit M. Kleissl qui est, lui aussi, codirecteur de la California Solar Energy Collaborative. « En remplaçant les combustibles fossiles, les panneaux solaires éliminent le carbone une fois pour toutes. Ils sont aussi de 10 à 20 % plus efficaces que les arbres par rapport à la capture du carbone. » Couper un grand arbre pour faire place à un seul panneau solaire serait du gaspillage, mais la plupart des gens ont un groupe de panneaux qui est égal ou plus grand que l’arbre, a-t-il souligné. « Et c’est à ce moment-là que les panneaux solaires l’emportent. »

Les arbres contribuent à la climatisation des maisons et empêchent l’érosion

M. Patrick Earle, le propriétaire à Takoma Park et professeur de science environnementale dans une école secondaire, avait fait ses calculs. Il a dit aux responsables municipaux qu’il faudrait 140 ans à son érable argenté pour capturer autant d’émissions de dioxyde de carbone que son système solaire permettrait de prévenir en un an. La moitié de l’électricité utilisée chez lui provenait jusqu’ici d’une compagnie locale dont les centrales sont toutes au charbon, a fait remarquer M. Earle. « Les mines de charbon en Virginie occidentale, l’État où est née ma femme, ont eu des conséquences catastrophiques sur l’environnement et sur la société », a déclaré M. Earle aux responsables de sa municipalité lors d’un récent débat sur la réglementation des arbres. « Des forêts ont été éliminées. Des sommets de montagnes ont été entièrement enlevés, laissant des empreintes grotesques dans le paysage. Les sédiments et les drainages miniers acides ont pollué les rivières. Les accidents dans les mines ont coûté de nombreuses vies. Nous nous sommes rendu compte qu’en dépendant du charbon, nous contribuions indirectement à tous ces problèmes. »

Pour M. Earle, il s’agit de justice écologique autant que de réduction des gaz à effet de serre. « Lorsque nous restons focalisés sur la protection des arbres dans nos jardins, nous perdons de vue le fait que nous forçons ainsi d’autres collectivités à épauler le fardeau des conséquences sur l’environnement de notre production d’énergie », a déclaré M. Earle à America.gov. L’érable argenté a fini par tomber, mais seulement après que M. Earle eut convenu de planter 23 autres arbres dans différents endroits de la ville. Il a réussi à faire réduire ce nombre à 15 après avoir acheté des semis plus grands que prévu.

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Des milliers d’oiseaux et des millions de poissons à la mort « mystérieuse »

Une personne a eu la bonne idée de créer une carte répertoriant les décès en masse d’animaux ayant eu lieu dans le monde. La carte créée le 5 janvier a été mise à jour, et on peut la voir ici. La voici également reproduite ci-dessous.

Rappelons les faits : le 2 janvier, on trouvait 5 000 oiseaux (des carouges à épaulette) morts dans l’Arkansas aux Etats-Unis, à Bebee (on peut voir une vidéo ici). Deux jours après, on en trouvait 500 en Louisiane (toujours des carouges à épaulette), puis des centaines (des choucas des tours) en Suède à Falköping le 5 janvier.

Au départ, les médias ont expliqué que les morts avaient été provoquées par les feux d’artifices du réveillon. Une explication facile et plus ou moins douteuse, même s’il est vrai que ceux-ci peuvent s’avérer dérangeant et très dangereux pour les animaux, notamment en raison de la peur endurée.

Mais là il est évident que l’explication ne tient pas : on a en effet remarqué depuis que des millions de poissons sont également morts. On a retrouvé 100 000 poissons morts dans un fleuve de l’Arkansas, deux millions dans la baie de Cheasapeake (Maryland).

Pareillement, on a retrouvé des poissons décédés sur les côtes de Nouvelle-Zélande et du Brésil, et il y a quelques jours 40.000 étrilles (des crabes) mortes sur des plages anglaises.

Notons également (les médias n’en ont pas parlé) qu’un même phénomène s’est déroulé fin décembre à Haïti, dans le lac Azuei

En fait, même si l’on sépare le vécu des oiseaux et des poissons (ce qui est a priori le cas, leur environnement étant différent), on peut voir que les prétendus « scientifiques » ne savent en fait rien du tout.

Lisons par exemple le caractère absolument ridicule des propos de Philippe Dubois, ornithologue membre de la LPO (Ligue de protection des oiseaux).

«La seule explication scientifique raisonnable reste celle d’un mouvement de panique en pleine nuit, explique-t-il à 20minutes.fr. Pour les oiseaux retrouvés dans l’Arkansas, on n’a identifié aucun poison ou lésion neurologique (…).

Ils se sont posés en urgence et se sont écrasés sur le bitume. »

Il faut vraiment considérer les oiseaux comme des « animaux-machines » pour s’imaginer que ceux-ci auraient réagi suffisamment « mécaniquement » et hors-contrôle pour aller se pulvériser sur le sol.

De manière plus sérieuse, regardons une information nous venant du Canada. L’article en question parle du phénomène des oiseaux morts, qui a eu également lieu là-bas, à Saint-Augustin-de-Desmaures.

On y apprend une chose très intéressante (c’est nous qui soulignons).

Les policiers pourraient intervenir, parce qu’à deux occasions, le 18 décembre et le 5 janvier, l’un des propriétaires, qui habite le 3e rang Ouest à Saint-Augustin, a composé le 9-1-1, craignant une main criminelle pour expliquer ce phénomène étrange.

En août 2009, un phénomène semblable était survenu en plein cœur du quartier Limoilou à Québec, alors qu’une quarantaine de pigeons avaient été en proie à de violents spasmes avant de s’effondrer au sol.

L’enquête avait alors déterminé qu’une substance chimique appelée Avitrol, utilisée pour éloigner les oiseaux nuisibles nichant dans des lieux où l’humain est dérangé, était responsable de ces décès.

On a ici une piste plus sérieuse que ce que dit le « spécialiste » de la LPO ou bien que Le Figaro, dont un article titre : « Les hécatombes d’animaux en série pas si mystérieuses. »

Le Figaro explique le tout en effet par les feux d’artifice ou les maladies visant une espèce précise. Soit, admettons, mais on sent bien que l’explication ne vise qu’à se débarrasser du « problème. » L’absence complète d’empathie montre bien le caractère faux du raisonnement.

Voici d’ailleurs le tour de passe-passe final de l’article :

La célèbre «pluie de l’Arkansas» a donc tout simplement provoqué un effet boule de neige médiatique sans que les différents événements ne soient liés entre eux. Robert Thomson, professeur de «pop culture» à l’université de Syracuse, l’explique bien :

«En 1960, quand des oiseaux se mettaient à tomber du ciel, c’était peut-être noté par quelques personnes et repris dans le journal local, mais cela n’allait pas plus loin. Aujourd’hui, certaines de ces histoires, du fait qu’elles apparaissent sur internet, font tout de suite les titres de la presse nationale si elles sont spectaculaires». Piqués, les curieux n’ont alors aucun mal à trouver des histoires similaires par dizaines dans la masse d’informations disponible sur le net. Au risque d’alimenter les fantasmes les plus délirants.

A LTD, nous sommes démocratiques et nous ne pensons pas que les gens soient idiots. Nous ne pensons pas que l’inquiétude concernant la mort de ces animaux soit un phénomène « pop » fabriqué par internet…

Nous considérons au contraire l’intérêt massif des gens pour la question de ces morts « mystérieuses » comme quelque chose de très bien!

Bien entendu, les explications complotistes (tests de l’armée américaine etc.) n’ont aucun sens, mais elles ne forment qu’une goutte d’eau dans l’intérêt énorme et réel des gens pour Gaïa. Une telle chose est bien entendu intolérable pour ceux qui veulent que la Terre ne soit qu’un « caillou » à détruire le plus vite possible…

Nous ne faisons nullement confiance à des « spécialistes » dont les valeurs sont coupées de la Nature, et qui sont formés par et pour l’exploitation animale. Ces gens ne creusent jamais bien loin. Ils sont payés pour effacer les traces des crimes.

Nous ne ferons ainsi jamais confiance aux explications rapides qui nous sont jetées à la tête.

Nous exigeons des explications. Et même dans le cas où des millions de poissons et des dizaines de milliers de crabes seraient morts d’hypothermie, nous voulons savoir : d’où provient ce changement de température ? Quelle en est l’origine ?

Car nous savons qu’il n’est pas « normal » que des millions de poissons meurent d’un coup, de telle manière! Nous n’acceptons pas que l’idéologie dominante fasse passer cela pour un « fait divers » !

Ce que nous pensons, c’est que toutes les explications sont jetées à la figure des gens, afin d’éviter une colère terrible par rapport à l’arrière-plan : la destruction de Gaïa.

Walter Bond: libération animale et libération de la Terre

Si les personnes en faveur des « droits des animaux » ne s’intéressent pas à la libération de la Terre, tel n’est pas le cas de celles en faveur de la libération animale. Libération animale et libération de la Terre ne sont plus deux projets proches et parallèles ; de par leur nature, ils se rejoignent.

Le blog central d’Earth First ! aux Etats-Unis parle systématiquement de la libération animale ; le site Bite Back ne publie pas que les communiqués de l’ALF mais également ceux de l’ELF, les deux structures étant ouvertement les mêmes en Amérique du Sud, etc. etc.

C’est une nouvelle mentalité, dont LTD est fière de faire partie ! Notre planète se meurt, et il est fou de refuser de constater cela… et de ne pas chercher à changer la situation.

Voici justement un texte de Walter Bond à ce sujet. Nous avons déjà parlé de cet activiste, et rappelons que son procès aura lieu le 11 février et qu’un site organise le soutien : supportwalter.org.

Walter est en prison pour des raisons politiques : ses actions étaient motivées par la libération animale et la libération de la Terre. On peut critiquer ces actions, tout comme on peut trouver dans son texte des points critiquables. Toutefois, cela ne doit en rien empêcher d’affirmer clairement sa solidarité envers quelqu’un dont la sensibilité est nécessairement la nôtre.

Soit on est une partie du problème, soit on est une partie de la solution… Walter n’est pas une partie du problème.

Biocentré et symbiotique

De Golden, prison du Colorado

15 décembre 2010

Je soutiens qu’on ne peut vraiment être pour la libération animale sans avoir au moins le même intérêt pour la libération de la Terre.

La raison essentielle à cela est que toute la vie est en symbiose avec son environnement.

En tant qu’adultes dans la société occidentale eurocentrée, on nous a appris à compartimenter tout ce que l’on voit. Cela provient d’une tendance maniaque à relier les choses seulement en terme de valeur personnelle.

En d’autres termes, on nous a appris dès le premier jour à voir le monde uniquement à partir de notre point de vue : humainement centré et humainement suprême.

Une manière intéressante de voir la suprématie humaine à l’oeuvre chez presque tout le monde consiste en le fait de poser la question : « Parle moi de l’histoire du monde. »

Pratiquement chaque personne à qui j’ai posé cette question a répondu, comme dans un réflexe, avec des exemples de l’histoire humaine, de différentes époques et de différents endroits.

Vous entendrez rarement parler de l’histoire des dinosaures, de la tectonique des plaques, ou de l’abondance profonde et de l’évolution de la vie aquatique. Vous n’entendez pas plus parler des innombrables espèces, des types et de l’abondance du royaume végétal ou des mouvements et cycles de la Terre Mère elle-même.

Non. D’habitude, si quelqu’un creuse vraiment, vous entendrez peut-être parler des hominidés ou de notre proche parent, les grands singes. Qui apparemment sont seulement important en raison de leur relation proche avec nous.

Si on regarde à presque toutes les religions dans le monde, nous voyons pareillement que le dieu ou les dieux de toute la création ne s’intéressent qu’à nous humains. Dans la bible, il y a à peine deux pages au début de la Genèse pour expliquer la création de l’entière matière de l’univers, de la Terre et de toutes ses créatures.

Le reste est au sujet des humains. Comme il est ridicule et vain de penser que toute la vie n’est là que pour le bénéfice d’une seule vie.

Dans la mythologie hindoue, nous pouvons voir que, pour des raisons inexpliquées, les humains sont en haut de la chaîne karmique de nourriture et être né humain est à seulement à un pas de la divinité. Je soutiens que c’est ce genre de vanités totalement insatiables qui a fait des humains un cancer et une pestilence pour la Terre et toute la vie sur elle.

Je pense que l’on peut être certainement spirituel et pour autant séparer du fait de s’autocentrer de telle manière profondément spéciste. Les athées, bien que bien plus libre-penseurs en de nombreux points, semblent également porter avec eux les vestiges de la suprématie humaine.

Même les « ufologistes » [fans d’ovnis] considèrent que les aliens – qui sont toujours décrits comme humanoïdes – seraient suffisamment brillant pour déformer le temps et l’espace pour traverser les multivers [=plusieurs univers] juste pour… venir sur Terre et insérer des objets métalliques et froids dans nos rectums.

Mais, retournons à ce qui compte – la Terre. Comme j’ai dit, nous ne sommes pas importants, c’est la Terre-mère qui l’est.

Et toute la vie est dépendante à 100% d’elle, 100% du temps. Sans oxygène à respirer, vous mourriez en quelques minutes. Sans eau, en quelques jours. Sans nourriture, en quelques mois. Et sans un environnement naturel, en quelques années.

La Terre-mère est la vraie déesse et nous sommes justes une petite inscription dans son livre de la Vie. La seule qui nous rend importante, vraiment, c’est nos profondes folies et caractère mauvais à la face du globe.

De nombreuses fois dans mes écrits, j’en réfère à la mort des animaux et de la Terre comme étant un « holocauste. » Je comprends que les humains centrés sur l’humanité considèrent « l’holocauste » comme la pire chose qui soit arrivée. Mais ce n’est vraiment qu’une goutte d’eau dans le vase comparé à notre propre holocauste contre la Terre.

Ce qui est arrivé aux Juifs dans les mains des nazis était fou cruel. Ce que les blancs ont fait aux peuples natifs et continuent de le faire dans le monde est atroce.

Mais même s’il y a bien entendu des corrélations à faire entre toutes les formes d’oppression, ce ne sont pas des comparaisons réelles. Ce qu’un segment de la race humaine fait à un autre n’est nulle part proche de la perfidie de notre espèce contre toutes les autres espèces.

Nous (l’humanité) détruisons, polluons et rendons éteintes d’entières espèces et variétés de la Vie. Nous les chassons à mort, nous les mangeons à mort. Nous les braconnons à mort. Nous détruisons leurs habitats et empoisonnons leur bio-dome.

Nous perpétuons le plus grand holocauste qui ait jamais eu lieu dans l’histoire du monde ! Nous domestiquons, subjuguons et scellons le destin de tous.

Ce théâtre de folie ne prendra fin que de deux manières.

Ou bien nous adoptons une attitude bio-centrée ou nous salopons la Terre jusqu’à ce qu’elle réplique (et il est facile d’imaginer que nous n’allons pas gagner face à la colère de la Terre, avec notre kilo et demi de matière grise).

Bio-centré, c’est juste un mot pour dire « du point de vue de notre Mère la Terre », au lieu de seulement par rapport à notre propre espèce (par « notre » Mère la Terre je veux dire pour toute la vie, pas seulement pour les humains).

Commencer le changement de modèle de pensée vers une vision du monde bio-centrée est une voyage d’une vie entière, pour nous humains aliénés. Nous sommes l’animal domestiqué original.

Le premier pas est le fait que tout est inter-relié. Comme je l’ai dit plus tôt, toute vie est symbiotique à son entourage ou son environnement. Il y a des millions d’exemples de cela dans la nature.

Un exemple simple est un écureuil dans un arbre. Il est évident à mes yeux qu’il y a des extensions de l’un à l’autre. L’écureuil est grosso modo de la même couleur que l’écorce de l’arbre. Son petit pied et ses griffes maintiennent l’écureuil dans sa recherche de nourriture et d’abri. Et l’écureuil garde les prédateurs à l’écart et diffuse les graines pour l’arbre. De manière symbiotique.

Et également, de la même manière, un mystère d’interconnexion simple mais plus curieux est « la visage. » Presque toute la Vie a un visage. Dans l’eau, sur la terre, dans les airs. Des yeux, un nez, une bouche. Pourquoi ? Parce que la vie sur la Terre-mère est une manifestation de l’intelligence de la nature ; bien plus majestueuse et imaginative que quiconque n’étant une des inscriptions dans son livre de la Vie.

De la même manière qu’il y a des millions de manières de relations symbiotiques entre la Terre et l’animal que nous pouvons observer, il y autant de manières de considérer l’interconnexion. Bien trop pour ce bref article.

Mais aucune de ces contemplations de compte tant qu’elles ne se manifestent concrètement par des actions. Si notre compréhension de l’interconnexion ne change pas nos pratiques alors nous ne l’avons pas réellement compris de telle manière à commencer quelque chose par rapport à cela.

Quand je suis devenu vegan, tout d’abord, je me rappelle avoir senti une certaine énergie quant à cela. En regardant dans le passé, je sais maintenant que ce que j’ai ressenti est une petite partie de l’intégration. Un pas en avant dans le fait d’être une composante des choses, plutôt que d’essayer d’être suprême.

Je pourrais manger des animaux et leurs sous-produits si je le choisissais. C’est une capacité que j’ai. Mais je ne pense pas que ce soit mon droit. Le fait que je le puisse ne veut pas dire que je le doive.

M’extirper de cette position perçue – soit être une partie d’une « race supérieure », la race humaine – a fait voler en éclat quelque chose dans mon esprit. Cela m’a aidé dans mon rapport aux autres, et cela m’a aidé à me rebeller et à lutter pour ceux qui ne peuvent pas se battre pour eux-mêmes.

La mentalité d’interconnexion m’aide encore aujourd’hui. Mes insignifiantes peurs et tribulations ne sont pas ce qui est important.

Ce à quoi je suis part est important. Ce pour quoi je me bats est important. Cette Terre est ma mère et vous devez votre vie à votre mère.

Les animaux qui vivent autour de nous, grands et petits, sont d’autres nations, des semblables sentients tout comme nous. Non pas seulement avec leurs caractéristiques d’espèces, mais également en tant qu’individus. Tout comme jamais deux personnes, deux chats ou deux chiens ne sont semblables.

La seule chose que nous faisons de manière meilleure que le reste est de manipuler notre entourage. Nous déformons, tordons et jouons aux alchimistes jusqu’à ce que nous ayons des voitures, des téléphones, des bombes et tout ce que nous envisageons.

Mais nous utilisons nos capacités données par la nature pour des buts égoïstes et au détriment de la Terre. Notre avancée semble être le cancer de la Terre. Il y a à mon esprit au moins une douzaine d’insectes qui sont vitaux à l’écosystème. Mais si les humains cessaient immédiatement d’exister, on ne nous regretterait pas. La Terre s’en trouverait mieux.

Comme je suis bio-centré, je ne suis pas un fan d’une civilisation avancée, sur le plan technologique. Le plus nous innovons, le plus les gens compartimentent. Dans ce processus, les gens deviennent des invalides sociaux.

Au lieu de parler à la personne à côté de soi dans le bus, on est assis de manière glaciale et on envoie un texto à quelqu’un à l’autre bout de la ville. Au de s’engager dans des interactions sociales véritables, nous devenons une partie des « communautés en ligne » où chacun est uniquement comment il se présente et aucune petite manie de quelqu’un ne doit être prise en compte ou même admise.

Au lieu de se confronter au mal, on fait un blog à ce sujet, comme si le fait d’être d’accord passivement avec une idéologie pourrait prendre la place d’agir par rapport à cela. Je préfèrerais donner des coups de poings à un fasciste que de faire ami-ami sur internet avec une série de « généraux » assis sur une chaise devant un ordinateur.

Le plus nous philosophons et rendons ces questions abstraites, plus nous nous éloignons de faire quelque chose à ce sujet.

La solution au problème de la Terre en train d’être assassinée n’est pas de porter des jeans étroits et de ne pas se laver. La solution est la même que lorsque les Native Americans [les Amérindiens] ont pris le sentier de la guerre pour notre mère la Terre.

C’est la même solution que lorsque le Black Panther Party est devenu malade de voir des flics tuer leurs gens dans les rues. Et c’est la même solution que lorsque les Suffragettes en ont eu assez d’être battues selon le même principe avec lequel les grands-parents des Black Panthers ont été fouettés jusqu’au bout.

La solution est de voir les problèmes pour ce qu’ils sont, de refuser des les accepter plus longtemps, et de se battre de manière infernale, jusqu’à ce que vous soyez mort, emprisonné, ou que les choses ont changé ! C’est la réalité. On ne re-devient pas sauvage en étant domestiqué.

Notre mère la Terre n’a besoin de porte-paroles, elle a besoin de guerriers. Si ces mots semblent durs, c’est seulement parce que quelque chose doit agir comme un contre-poison à la couardise et l’apathie du premier monde, des ronronnements des junkies de la consommation.

Les mouvements militants de la libération animale et les mouvements militants de la libération de la Terre sont des extensions les uns des autres.

Tout comme l’écureuil et l’arbre. Ensemble nous formons le pinacle de tous les autres mouvements de libération, parce que si nous échouons il n’y aura plus d’humanité à libérer.

Le temps sera bientôt celui où notre Mère la Terre va répliquer tout comme un corps cherche à détruire un virus, et le bouleversement agira tant sur le juste que l’injuste. Et quoi que nous pensions, nous paierons pour ne pas avoir agi.

La libération de la Terre, quel qu’en soit le prix!

Abercrombie & Fitch, une marque « moderne »

Il y a quelques jours, un groupe de jeunes activistes de la Bay Area de San Francisco aux Etats-Unis a occupé le magasin local d’Abercrombie & Fitch, en étant muni de masques à gaz et de masques chirurgicaux, tenant des pancartes avec écrit dessus « Stop à la pollution des parfums. »

Une ONG, Campaign for Safe Cosmetics, a en effet découvert que le parfum « Fierce » d’Abercrombie & Fitch contenait 11 produits chimiques non mis sur la liste des ingrédients… Dont beaucoup peuvent provoquer de l’asthme, des maux de tête, des dermatites. Un des produits, le phtalate de diéthyle, concerne le sperme et peut amener des malformations de la descendance.

Le magasin d’Abercrombie & Fitch a bien évidemment immédiatement appelé la police et fermé aussi rapidement que possible. En fait la polémique dure depuis quelques temps déjà, alors que le parfum en question était notamment parfois utilisé pour des diffuseurs extérieurs.

Pourquoi parler ici d’ Abercrombie & Fitch ? Tout simplement parce que cette marque va être bientôt extrêmement à la mode. Depuis quelques années, porter des vêtements Abercrombie & Fitch est extrêmement branché à Neuilly, Auteil et Passy.

Car ces vêtements n’étaient disponibles qu’aux USA : en porter servait à montrer qu’on y allait… Mais Abercrombie & Fitch est aussi une marque d’habits « casual » se voulant du quasi « luxe. »

Désormais on en trouve à Londres (à des prix doubles d’aux USA), et cela sera le cas en France, à partir de 2011… sur les Champs-Elysées, pas moins.

En quoi cela nous intéresse-t-il ici ? Eh bien parce que nous avons à peu près le même phénomène que pour les vestes Canadian Goose dont nous avons parlé, ces vestes aux cols en… fourrure de coyote et faits pour résister à des températures polaires, et portées par « mode » par la jeunesse des quartiers chics.

Car si Abercrombie & Fitch n’utilise que de la fourrure synthétique, le cuir est généralisé, et « fashion. » Ce qui est logique: Abercrombie & Fitch est initialement une entreprise d’habits pour l’homme qui pratique la chasse. Dans les années 1960, les décors des magasins étaient faits de « trophées de chasse » (les fameuses têtes d’animaux empaillés) ainsi que d’animaux empaillés!

Depuis, la société s’est « modernisée. »

Abercrombie & Fitch est un monument dans son genre : cette entreprise a dû faire face à de multiples plaintes pour son racisme vis-à-vis des minorités américaines, pour son sexisme (comme des tee-shirts « pas besoin de cerveau j’ai ces deux-là »), ses conditions de travail, son refus de laisser une jeune autiste être aidée par sa soeur dans une cabine d’essayage, ses tee-shirt provocateurs (« dites-non au carlin » – il s’agit d’un chien de Chine) etc. etc.

Récemment, dans un magasin de Hollister Co., une marque d’Abercrombie & Fitch destinée aux 14-18 ans, il y avait à un moment un chat maine coon et un ara (un oiseau voisin des perroquets) faisant partie du décor, avant que le magasin n’abandonne cela suite aux protestations!

Être vegan nécessite de connaître ce genre de phénomènes. L’industrie de l’exploitation animale pratique la fuite en avant, dans une logique de plus en plus à la fois kitsch et sordide. Alors que notre mode de vie a un contenu positif et constructif!