La retraite, oui mais reste à savoir dans quel monde…

La France est aujourd’hui traversée par un mouvement en défense des retraites. Est-ce à dire que la question de l’écologie et des animaux n’est d’aucun intérêt dans ce genre de situation? Bien au contraire, et voici un petit tract pour diffuser l’esprit de contestation au service de la planète.

Penser au présent, et au futur, c’est immanquablement raisonner en terme planétaire. Ou bien l’humanité comprend qu’elle est une partie de la vie sur la planète, ou bien elle court à sa perte dans une orgie de destructions qu’elle aura elle-même provoquée!

Penser à la retraite, c’est penser au futur. Et s’il est normal de vouloir travailler moins dans des emplois où l’on gagne peu et où on s’ennuie, il est tout aussi normal de se demander à quoi ressemblera le monde lorsqu’on aura sa retraite!

Comment vont vivre les gens qui auront leur retraite en 2050… ? Voilà une question à laquelle il faut avoir la réponse. Et quand on l’a, on sait que penser à la retraite, c’est penser aux générations futures.

Dire que les humains comptent plus que le profit c’est bien, mais cela n’a aucun sens si on oublie que les humains vivent sur la planète Terre, aux côtés des espèces végétales et animales!

La génération qui prendra sa retraite autour de 2050 n’a certainement pas envie d’être la génération destruction!

Une génération destruction qui assistera à la destruction de 15 à 35% des espèces, végétales comme animales. Et sera confrontée aux générations suivantes, qui de plus en plus jugeront… et condamneront!

Une génération destruction qui assistera à une élévation de la température moyenne sur la planète d’entre 0,8 et 2° Celsius, avec des conséquences terribles…
Comme les affrontements militaires pour la domination  de la mer arctique où la banquise aura fondue, ou encore pour la Sibérie où le sol gelé aura fondu…

Ou bien encore l’existence d’entre 200 millions et un milliard de personnes devenues des réfugiés climatiques, luttant pour leur survie… La productivité agricole des pays « en voie de développement » aura alors chuté d’entre 9 et 21%… Les mers seront asphyxiées, les forêts déboisées pour généraliser l’alimentation fondée sur le meurtre des animaux…

Cela alors que la concentration de CO2 sera de 675 ppmv (contre 387 ppmv en 2009) et que le réchauffement climatique avance inéluctablement, avec comme horizon l’année 2100…

Impossible de penser à son futur sans penser à celui de la planète… Notre planète!

Pensons aux retraites, pensons au futur, pensons à notre planète. Celle-ci est le lieu de la vie de milliers d’espèces végétales et animales, et l’humanité a pour l’instant asservi, pillé, saccagé, martyrisé, détruit. Pour un système de profits justement au coeur de la destruction des retraites, au nom de la compétitivité.

Il est temps de mettre un terme à cet engrenage. Il est temps d’assumer le mot d’ordre : la Terre d’abord ! et de choisir une vie en cohérence avec nos droits et nos devoirs sur cette planète, en tant qu’être humain…. pour une vie sans exploitation ni oppression.

Pour plus d’informations sur la libération animale et celle de la Terre : www.laterredabord.fr

Réchauffement climatique : la conséquence d’une « culture » à combattre

Voici un nouveau tract que nous mettons en ligne; il est au format PDF dans une version imprimable. Il concerne le réchauffement climatique, donnant quelques chiffres (en l’occurence ceux dont nous parlions récemment dans l’article Réchauffement climatique: 304ème mois consécutif au-dessus de la moyenne) et met cela en perspective avec la libération animale et la libération de la Terre.

N’hésitez pas à nous envoyer vos propres tracts, vos propres articles! Il n’est pas difficile de voir quels sont les enjeux du 21ème siècle!

« L’humanité a besoin d’assumer le véganisme, qui est une nouvelle éthique, une nouvelle culture, nous permettant de vivre en harmonie sur la Terre, de vivre de manière heureuse en s’épanouissant, sans les règles du profit. Prenons le parti de la libération animale et de la libération de la Terre! »



Mother Sarah et Mother Earth

Mother Sarah est un manga, paru en français chez Delcourt en 11 épisodes entre 1996 et 2004, dont le scénario est d’un intérêt certain pour nous qui sommes pour la libération de la Terre. Il faut d’ailleurs noter au passage que ce scénario a été élaboré par Katsuhiro Otomo, qui est également à l’origine du très grand classique manga qu’est Akira.

On retrouve d’ailleurs la même dimension apocalyptique, et on devine aisément à quel point les explosions nucléaires de Nagazaki et Hiroshima ont traumatisé les gens au Japon, et amené l’affirmation du besoin d’un monde sans destruction.

Mother Sarah est l’histoire d’une mère à la recherche de ses enfants qu’elle a perdu. Cette quête se déroule sur la planète Terre, qui a été martyrisé par un conflit nucléaire. Les humains ont été pour cette raison obligé de se réfugier dans des bâtiments spatiaux et au début du manga, les terriens ne sont installés que depuis assez récemment.

Là où le scénario prend une première tournure incroyable, c’est avec les deux factions se faisant la guerre sur Terre, une guerre déjà commencée dans les bases spatiales.

En effet, un scientifique avait, au bout de sept ans dans l’espace, proposé de jeter une nouvelle bombe nucléaire sur la Terre, dans le but de modifier l’axe terrestre. L’hémisphère nord, qui est irradié, serait alors pris dans les glaces, tandis que les déserts de l’hémisphère sud deviendraient habitables.

Deux factions se font alors la guerre: « Epoque » et « Mother Earth ». Les partisans d’Epoque ont pris ce nom car ils sont favorables à la bombe, et espérent ainsi rentrer dans une nouvelle ére. A l’opposé, les partisans de la Terre-Mère (Mother Earth) refusent catégoriquement cette nouvelle attaque contre la Terre.

Au bout de trois ans de conflit marqué par l’envoi de la bombe nucléaire, la grande majorité des terriens des bases spatiales reviennent sur Terre, où la guerre reprend entre les factions.

Le scénario se concentre alors sur une présentation des hommes comme barbares et guerriers, alors que les femmes sont elles orientées vers le pacifisme, tout en étant continuellement victimes des hommes. Les soldats sont présentés comme brutaux et systématiquement violeurs, tentant d’assassiner des innocents dès qu’ils le peuvent.

Mother Sarah est la seule femme combattante, et malheureusement la très grande majorité du manga consiste en des scènes de bataille où Sarah affronte des ennemis, retrouvant par moments ses enfants. Elle se voit ainsi confrontée surtout aux partisans d’Epoque, mais aussi parfois à ceux de Mother Earth, cette faction ayant décadé et s’étant transformée en une armée équivalente à l’autre sur le plan moral. Les deux armées finissent d’ailleurs par projeter de s’allier.

Le scénario fait alors intervenir une nouvelle faction, venue de l’espace à partir des bases spatiales restantes. Cette faction consiste en la Mother Earth originelle. On a ainsi un parallèle entre la quête de Sarah en tant que mère avec la quête pour notre mère la Terre. Tout le scénario se fonde sur cette double quête.

Les terriens venus de l’espace interviennent car ils ont réussi à recréer une semence devant permettre à l’humanité de survivre de nouveau. Ils ont mis toute leur énergie non pas dans la guerre, mais dans la science et la culture, dans la célébration des végétaux. Ils sont d’ailleurs dirigés par des sortes de « sages », qui tentent de guider les derniers habitants des bases vers un horizon nouveau, ce qui n’est pas sans erreurs non démocratiques qui sont clairement montrées: encore une fois les hommes pêchent par orgueil et autorité.

Les semences ayant besoin de beaucoup d’apport nutritionnel, les terriens des bases spatiales ont décidé de les implanter, se sacrifiant pour que les semences puissent réussir à être fertilisé sur la Terre. La quête de la Terre-Mère signifie donc un sacrifice, une identité totalement tournée vers elle, sur la base d’un altruisme absolu.

L’oeuvre finit sur la destruction du vaisseau de la Mother Earth originelle par des soldats d’Epoque, la Mother Earth militaire étant elle plus ou moins paralysée par le poids de la valeur morale de la Mother Earth originelle. Mais la fertilisation a réussi, et l’une des dernières images consiste en une famille unie, et on notera qu’il s’agit d’une famille musulmane, l’oeuvre assumant souvent d’ailleurs une orientation humaniste et universaliste.

Mother Sarah n’est pas forcément un excellent manga sur le plan de l’action, qui est uniquement tournée vers Sarah et très décalée par rapport à l’énorme questionnement qui se profile derrière. Et absolument jamais la question des animaux n’est abordée; il n’y a sur Terre que des êtres humains, voire que des hommes d’ailleurs, tellement les femmes sont présentées comme passives ou seulement capables d’initiatives pacifistes de type religieuse – mystique.

On ne voit pas non plus très bien si le manga est une dénonciation pessimiste d’une catastrophe inévitable, ou bien un appel à saisir le rapport essentiel à la Terre-mère. C’est donc à nous de faire notre choix, de prendre nos responsabilités!

la Terre d’abord

EARTH FIRST ! LA TERRE D’ABORD !

Aujourd’hui nous assistons à la destruction généralisée de la planète. Le mode de vie dominant subordonne la vie animale, la vie végétale, l’ensemble de la planète.

L’interférence humaine actuelle avec le monde non-humain est excessive et nuisible. La Terre d’abord prend ses racines dans le mouvement Earth First!, fondé en 1979 aux États-Unis.

Selon Earth First!, il s’agit de défendre la planète pour elle-même, sans considération de son éventuelle utilité pour l’humanité. L’humanité n’a pas le droit de réduire la richesse et la diversité biologique.
Le bien-être et l’épanouissement des formes de vies humaines et non-humaines de la Terre ont une valeur en soi. Ces valeurs sont indépendantes de l’utilité du monde non-humain pour les besoins humains.

VEGANISME

La Terre d’abord est lié au site VeganRevolution. Le véganisme est une valeur indissociable de l’écologie. On ne peut pas être écologiste sans être vegan, on ne peut pas être vegan sans être écologiste. La libération animale est indissociable de la libération de la Terre.
L’humanité doit choisir de produire différemment des choses différentes, en adéquation avec une éthique nouvelle: le véganisme.

STRAIGHT EDGE

Le mode de vie dominant prône une consommation non réfléchie et l’appropriation sans limites de son environnement. Le mode de vie straight edge est opposé à la promotion de l’alcool et des drogues et a donc selon nous un rapport avec le refus d’une vie prétendument spontanée mais en fait décidée par le capitalisme.
Il ne s’agit pas d’une recherche de pureté, mais une question de cohérence: vivre en relation harmonieuse avec la nature passe par le refus des échappatoires illusoires.

LA TERRE D’ABORD

Le site La Terre d’abord est un site d’informations concernant la libération de la planète, la libération animale (et également le mouvement vegan straight edge).

Pour des raisons écologiques la Terre d’abord est un site profitant de l’énergie solaire et son hébergeur est engagé dans une démarche écologique. Il faut savoir en effet que la production de Co2 causée par internet est plus importante que celle causée par les avions, en raison des énormes besoins en électricité.