Verdict du procès en Suisse de Billy, Costa et Silvia

Le procès en Suisse de Costantino Ragusa, Silvia Guerini, Luca « Billy » Bernasconi a donc eu lieu un après leur tentative d’attentat contre le centre de recherches sur les nanotechnologies d’IBM de Rüschliko, près de Zurich (alors en construction).

Immédiatement, les avocats ont protesté contre la mise en isolement depuis plus d’une année. Un avocat a même fait cette précision affreuse :

« Ils ne disposent d’aucun contact avec l’extérieur et n’ont même plus la notion du temps puisque leurs montres leur ont été enlevées. »

C’est dans cette atmosphère que le procès a eu lieu, alors qu’à l’extérieur étaient rassemblées des personnes sympathisantes.

Le procureur fédéral a requis mercredi des peines fermes de 3 ans (pour Silvia), 3 ans et trois mois (pour Billy) et 3 ans et demi (pour Costa). Il a rappelé que les deux hommes sont des récidivistes et a expliqué au sujet des personnes accusées que :

« À proximité de leur but, ils ont été stoppés par la police routière zurichoise qui a découvert leur chargement et les a arrêtés. Il s’agit donc d’un attentat déjoué de justesse mais qui aurait pu avoir de graves conséquences. »

Il expliqué que l’action devait être revendiqué par « Earth Liberation Front (ELF) Switzerland », puisqu’on a retrouvé dans la voiture 31 lettres de revendication siglées ainsi et revendiquant justement l’action.

Les avocats (Marcel Bosonnet, Claude Hentz et Christian Meier de Zurich) ont rejeté cette interprétation et souligné que l’organisation a été organisé par l’Etat italien, la police zurichoise faisant sembler d’exercer un contrôle de routine.

Ils ont demandé l’acquittement, également en raison du fait que l’expert en explosif n’a pas pu formellement prouver que le matériel saisi pouvait réellement causer d’importants dégâts (il s’agissait de 476 grammes d’explosif, du matériel d’allumage, du gaz propane et de l’essence).

Finalement, les trois personnes accusées ont été reconnuEs coupables d’actes préparatoires dans l’exécution d’un incendie intentionnel ainsi que de transport et dissimulation d’explosifs.

Les peines vont de trois ans et quatre mois à trois ans et huit mois.

Action de l’ARM en France

Le site Bite Back vient de rendre public un communiqué d’une action menée en France : à la mi-décembre 2010 (soit le mois dernier), un incendie a détruit deux étages d’un bâtiment administratif à Chasse-sur-Rhône (à une trentaine de kilomètres de Lyon).

Cette incendie visait BIOMATECH et a été revendiqué par l’ARM – Animal Rights Militia, la Milice pour les Droits des Animaux.

BIOMATECH appartient à NAMSA (North American Science Associates) ; aux USA, NAMSA a affirmé avoir « utilisé » en 2009 17.000 animaux pour ses tests (cochons d’Inde, lapins, hamsters, chiens, moutons, cochons).

C’est à notre connaissance la première fois qu’une action de l’ARM a lieu en France.

Rappelons que l’ARM (voir ici une présentation) se distingue de l’ALF par sa considération comme quoi la vie humaine peut être menacée le cas échéant. Sa figure la plus connue est Barry Horne, mort en 2001.

Costa, Billy et Silvia (voir le site de soutien), qui sont saluées dans le communiqué, sont des personnes arrêtées récemment en Suisse pour avoir planifié une action contre un centre de biotechnologie / nanotechnologie d’IBM.

Une nuit, notre team de 6, 2 sentinelles, 4 exécutants, a placé 2 dispositifs incendiaires (bouteilles de gaz) dans le département exécutif de BIOMATECH (vivisecteurs).

5 repérages furent nécessaires pour cette action en honneur à Costa, Billy et Silvia.

BIOMATECH, basé en France, massacre des milliers de chiens, lapins, moutons, cochons, poneys…

Nous n’allons pas les laisser perpétrer leurs crimes et laisser faire le projet d’extension de ce centre de torture.

ARM