Non, on ne peut pas « adopter » en animalerie !

Sur certains forums consacrés aux animaux, il n’est pas rare de lire «…j’ai acheté [un rongeur, par exemple] à l’animalerie. Oui, je sais c’est pas bien…».

Un « oui je sais c’est pas bien » comme pour se dédouaner de l’énorme bêtise faite bien consciencieusement.

Il est très fréquent de lire aussi que des personnes ont «ADOPTÉ » en animalerie. Rappelons tout de même que dans le commerce, on VEND des OBJETS contre une somme d’argent. Rappelons qu’un animal est un ÊTRE VIVANT et qu’une vie ne devrait pas s’acheter en MAGASIN. Les animaux ne devraient pas être des marchandises avec un prix défini, qu’on peut se procurer comme bon nous semble, à l’instant T choisi, sur un coup de tête éventuel.

Il y a des refuges dans toutes les villes (si il n’y a pas de refuges au plus prêt, les co-voiturages existent). Ces refuges sont saturés. Les forums animaliers recensent chaque jour plusieurs nouvelles annonces d’adoption.

Chaque jour ce sont des dizaines et des dizaines d’animaux en attente d’adoption que décrivent les annonces. Consulter ces annonces tous les jours est un cauchemar tellement il y a des animaux à adopter.

Partout. Tout le temps. Et toujours plus.

Parmi les causes, citons les déménagements, les problèmes de santé plus ou moins graves dont les allergies plus ou moins subites aux poils/à l’urine d’un animal, l’arrivée d’un bébé, les ruptures familiales, les pertes d’emploi, vouloir faire une « portée » à sa femelle chatte etc etc.

Les raisons de se débarrasser de son animal sont tristement nombreuses. Et quand on est passionné par tel animal et qu’on participe à un forum dédié à l’animal en question, on voit quotidiennement ces annonces d’abandon.

Malgré toutes ces vies à sauver et à aider à placer dans de bonnes familles, les discours de ce genre : « Ouai, j’ai beau savoir que prendre des rats dans ce genre de situation c’est pas du sauvetage, je sais pas si je résisterais… Parceque pour eux, ça fait une différence, même si des salopards s’engraisse derrière tout ça, ce qu’il ne faut pas cautionner, j’en ai bien pris conscience… Devant ces petites vies, je raisonne plus trop » sont encore beaucoup trop nombreux !

Outre le fait qu’il faut refuser l’animal-marchandise, derrière un animal ACHETÉ en animalerie, ce sont 10 autres qui arriveront derrière pour le remplacer. A la fin de l’article, nous mettons quelques images d’une exploitation de rongeurs qui « fournit » les animaleries.

Vendre des animaux est un business, et en animalerie, on n’ADOPTE PAS, on ne fait encore moins de « SAUVETAGE » mais on ACHÈTE et on PARTICIPE à ce commerce d’êtres vivants.

Car oui, aussi fou que ça paraisse, lire que des personnes ont fait un « SAUVETAGE » dans une animalerie en ACHETANT un animal n’est pas rare.

Parmi les raisons invoquées, pour le cas des rongeurs, il y a le fait de savoir qu’ils termineront dans le ventre d’un serpent, car invendus.

Par ailleurs, les conditions de vie déplorables des animaleries (mâles et femelles non séparés, et donc des femelles achetées enceintes et donc encore des animaux en plus à placer), litière non adaptée rendant les animaux malades, animaux issus de trafics de pays étrangers, aucun épanouissement ni jeu, pas d’abri pour s’isoler/se cacher, animaux très malades et jamais manipulés…) poussent les personnes les plus sensibles à acheter ces animaux afin de les sauver de cet enfer.

Et au premier abord, le raisonnement de ces personnes est juste et normal, mais il faut savoir ce qu’il se cache derrière et assumer que ce n’est ni une adoption, ni un sauvetage. Même si la volonté de vouloir sauver cet animal était sincère, les conséquences de cet achat seront terribles pour les futurs animaux mis en vente.

De ce fait, ce cercle infernal ne peut jamais s’arrêter car, en effet c’est le principe de l’offre et de la demande : si il n’y a plus d’achats d’animaux, ils ne se retrouveront plus en vente dans les commerces.

Il faut que les commerces ferment, il faut que les sauvetages se généralisent!

Le but des sauvetages est de sauver des vies et d’offrir un foyer chaleureux aux êtres qui ont souffert.

Ils se font généralement grâce à la participation de particuliers, qui sauvent les animaux de l’enfer dans lequel ils vivent afin de leur offrir une meilleure vie.

Le seul et unique but des animaleries est par contre le commerce. Faire de l’argent uniquement.

Il est temps d’avoir une nouvelle mentalité, de créer une culture végane ouverte aux animaux. Une culture qui mette en avant et vante l’adoption d’animaux, une culture qui refuse que les animaux soient victimes du système actuel où toue vie est marchandise et toute vie s’achète!

« L’animal est une personne »

« Quand je joue avec ma chatte, qui sait si je ne suis pas son passe-temps plutôt qu’elle n’est le mien? Nous nous taquinons réciproquement. » (Montaigne)

Voilà ce que disait Montaigne (voir notre article ici). Mais l’esprit humaniste n’a guère cours dans une société fondée sur le profit et où les animaux sont des marchandises.

Hier soir, sur France 2 on pouvait ainsi voir une émission intitulée « Prise directe » consacrée à « l’animal est une personne. »

La présentation est la suivante (et on peut voir l’émission ici [Nous mettons le lien dans les heures qui suivent, dès qu’il est disponible]) :

Ils sont 60 millions en France, un foyer sur deux en possède ; ils sont petits, grands, parfois exotiques et prennent de plus en plus de place dans notre vie. Selon un récent sondage, 90% des Français considèrent leur animal comme un membre de la famille…

L’animal serait-il alors devenu l’égal de l’homme, un compagnon que l’on traite, que l’on soigne, à qui l’on parle comme à un humain. Pourquoi ce besoin ? Que nous donnent-ils en échange ? Quelle forme d’intelligence développent-ils ? Prise Directe ce soir sur cet amour et cette fascination parfois sans limite des Français pour leurs animaux.

Une émission totalement à vomir, du genre un rat a une tumeur (et ne survit pas à l’intervention chirurgicale) et le journaliste demande à la mère de l’adolescente qui « a » le rat si… il ne valait pas mieux en acheter un autre !

Tout est focalisé sur le fait, considéré comme « fou », d’accorder une personnalité à un animal. Dépenser pour elles et eux des sommes conséquentes serait honteux et anormal. La société serait « malade » car elle donne une place de plus en plus grande aux animaux de compagnie, etc. etc.

Mais au-delà des totalement lamentables remarques et incompréhensions de la part des journalistes, c’est le fond culturel qu’il faut bien comprendre. Car l’idéologie dominante est très claire : les personnes aimant les animaux seraient des « faibles » dépourvues de toute vie sociale. Et les animaux, des sortes de robots, ou de jouets.

Ces personnes qui aiment les animaux – donc, nous ! – retomberaient dans une sorte d’enfance, seraient « gaga. » Elles seraient donc une menace pour la société qui se doit d’être « dure » comme doit l’être une civilisation fondée sur la conquête, la hiérarchie, la production incessante de biens et leur mise en vente.

Aimer une personne humaine est déjà un passe-temps considéré comme du luxe dans la société, alors « perdre » du temps ou de l’argent pour un animal est vu comme quasi criminel et « too much », expression récurente du reportage.

Sauf chez les personnes aimant les animaux justement, et ici les statistiques sont formelles : plus une personne est en bas de l’échelle sociale, plus elle « possède » des animaux de compagnie. C’est très révélateur du besoin de nature et de relations aux animaux existant chez les personnes ne disant pas d’être dure, rigide, coincé, méprisant comme peuvent l’être les personnes bourgeoises, les notables, et même les bobos.

L’émission de France 2 a ainsi consisté en une offensive tout azimut contre les « doux dingues », contre ces personnes montrées quasiment comme étant dérangées. Quel intérêt sinon de monter des gens en Amérique allant jusqu’à mettre 150 000 dollars pour un clone de leur chien décédé ?

La journaliste a d’ailleurs présenté le pays comme « le pays de la démesure »… mentionnant au passage les cas de demande de garde en cas de divorce, ou bien les cours sur les droits des animaux à la faculté.

C’est bien dans l’idée toute française comme quoi les Américains sont dingues, ils exagèrent, même avec les animaux ils en font trop, etc.

Cette émission n’est donc que très révélatrice du fond culturel. Les personnes aimant les animaux sont considérées comme « infantiles », comme des personnes trop « sensibles. »

Rien ne serait pire d’ailleurs – et c’est malheureusement encore à craindre ! – que le véganisme se développe en France, en étant une sorte « d’accident sociologique », une simple pourcentage de gens qui ne « peuvent » pas faire comme tout le monde, des sortes de marginaux d’une société où l’exploitation animale est une norme absolue.

En un certain sens, c’est déjà le cas ; toutefois, le véganisme est encore en conflit absolu avec l’idéologie française dominante. Sa démarche est encore inacceptable.

Mais si demain le véganisme n’est que l’appendice d’une lutte pour les « droits » des animaux, lutte dont la perspective serait extrêmement lointaine, à l’horizon 2050-2100-2200 etc. (bref, la Saint-Glinglin!)… alors le véganisme sera une simple mode, surtout acceptable pour des jeunes plus ou moins à la marge.

On peut voir cela aux Etats-Unis : dans certaines villes, comme New York, on peut très bien être vegan, et se contenter de son petit univers en circuit fermé.

Il ne faut donc pas céder, jamais, et faire en sorte que l’humanité pense comme Montaigne l’a fait :

« Mais quand je rencontre, parmi les opinions les plus modérées, des raisonnements qui tendent à prouver combien nous ressemblons étroitement aux animaux, combien ils participent de ce que nous considérons comme nos plus grands privilèges, et avec quelle vraisemblance on peut les comparer à nous, certes, j’en rabats beaucoup de notre présomption, et me démets volontiers de cette royauté imaginaire qu’on nous attribue sur les autres créatures. »

Ce qui va avec une reconnaissance de Gaïa, comme lieu de la vie :

« Et pourtant la saveur et la délicatesse de divers fruits de ces contrées, qui ne sont pas cultivés, sont excellentes pour notre goût lui-même, et soutiennent la comparaison avec ceux que nous produisons.

Il n’est donc pas justifié de dire que l’art l’emporte sur notre grande et puissante mère Nature.

Nous avons tellement surchargé la beauté et la richesse de ses produits par nos inventions que nous l’avons complètement étouffée.

Et partout où elle se montre dans toute sa pureté, elle fait honte, ô combien, à nos vaines et frivoles entreprises.

Et le lierre vient mieux de lui-même
Et l’arbousier croît plus beau dans les lieux solitaires,
Et les oiseaux, sans art, ont un chant plus doux,
[Properce, I, 2, 10.]
»

Plus d’un million de cochons enterrés vivants

Ce monde pourrait être un paradis mais, dans l’état actuel des choses, il est infernal. Et cela non parce qu’il est « mauvais » par nature… La raison qui sous-tend tout est la destruction intéressée.

Ainsi, lorsqu’un produit vendu par une entreprise est périmé, il est détruit. Les animaux n’étant que des marchandises (comme les autres), alors la sentence est la même.

On a droit ainsi à une réalité des plus barbares, des plus infamantes. La clique de racistes y verra une absence de morale « asiatique » et les réformistes la justification à un appel pour les « droits des animaux. »

Nous, nous n’y voyons qu’une monstruosité qui doit soulever les coeurs, les esprits, et amener à un engagement limpide, sans ambiguïté ni compromis, en faveur de la libération animale et la libération de la Terre.

La fièvre aphteuse frappe en effet, depuis fin novembre 2010, les fermes-usines de Corée du Sud. Dans ces cas-là, le massacre des animaux est automatique, afin d’éviter la contagion.

Ici, a été décidé de procéder en une quarantaine de jours au meurtre de 107 500 « têtes de bétail », de presque 1 230 000 cochons, de plus de 3 700 chèvres et de cerfs.

Plus de deux autres millions d’animaux, eux aussi destinés à mourir à l’abattoir, seront vaccinés.

Évidemment, certains argueront qu’il s’agit d’une question de sûreté. Sauf que justement, dans cette folie de la course au profit, le nombre d’animaux atteint de fièvre aphteuse est de… 112.

L’économie capitaliste vise en fait à préserver coûte que coûte son système de fermes-usines (avant l’épidémie, il y avait en Corée du Sud 3,4 millions de « têtes de bétail » et 9,4 millions de cochons).

Et dans ce meurtre en masse… la technique couramment utilisée est d’enterrer vivant.

Pour les médias comme pour l’idéologie dominante, c’est quelque chose de banal, dont il n’est pas la peine de parler. Pas pour nous. Mais leur « black-out » à ce sujet doit bien nous faire comprendre que ce genre d’évènements, s’ils sont connus, provoquent sans nul doute partout la rage et la colère face à la barbarie!

Exploitation, souffrance animale et volonté d’agir

Voici un petit reportage très intéressant car dressant un panorama de l’exploitation et de la souffrance des animaux. Cet ancien reportage télévisé montre les sévices endurés par les animaux des zoos, des laboratoires, de boucherie, à cause de la chasse…

Les images sont très difficiles, à l’instar de ce que vivent au quotidien les animaux exploités…

Que ce genre de reportage soit diffusé sur les chaines nationales de grande écoute (bien qu’ici ce documentaire n’a été vu que sur France 3 Sud) est une très bonne chose pour informer, voire sensibiliser à la souffrance animale.

Cependant, ne soyons pas dupes car la seule solution proposée est de les laisser « vivre correctement ». Mais que signifie donc « vivre correctement » ? Un élément de réponse est dans la suite de la citation de la journaliste :

« et quand on les tue leur éviter un maximum de souffrir »

Même si ce principe peut sembler, au tout premier abord, correct, les animaux n’ont pas à vivre simplement « correctement ». Les animaux, tous les animaux, doivent vivre dignement, sans exploitation, sans réformisme visant à seulement donner bonne conscience aux consommateurs et consommatrices !

La seule solution à la souffrance et l’exploitation est le véganisme et la libération animale. Le reste n’est rien et n’existe que pour rassurer et tenter de convaincre d’une fausse bonne action morale.

D’ailleurs la conclusion résume malheureusement très bien la mentalité à l’égard des animaux :

« Car les respecter c’est aussi nous respecter »

Les animaux en tant que tels ne sont ni pris en considération ni respectés pour ce qu’ils sont : des êtres à part entière vivant pour eux, pour leur survie. Il serait temps

de respecter les animaux de manière désintéressée, aimer les chats car ils apaisent, aimer les chiens car ils sont fidèles, aimer les grands singes pour leur familiarité avec nous….

Les animaux n’existent pas pour être à notre service, ni pour panser nos plaies et encore moins pour servir de défouloir, comme le relate cette nouvelle actualité, qui montre une fois de plus que les animaux ne sont considérés que comme des outils à notre service. Et si « cet outil » n’a bien fonctionné, on déverse sa haine sur lui.

C’est l’histoire de Nicolas, un galgo retrouvé laissé pour mort sur le bord d’une route espagnole. Que Nicolas n’ait pas succombé aux atrocités qu’il a subit est incroyable car il avait les hanches totalement pourries et ses muscles ont été coupés par un objet tranchant.

Voici des images des blessures insoutenables du chien et voici le communiqué de l’Europe des lévriers:

UNE BOUCHERIE !!!!

Il n’est pas mort. Lorsqu’elle a trouvé ce galgo gisant sur la route, Leticia a du garder tout son sang-froid. Du sang ? Il y a bien longtemps qu’il n’en coulait plus de ses blessures. C’était un galgo chocolat. Il a été trouvé le jour de Noël dans la ville de Tolède…

En dix ans de sauvetage de galgos, Cristina et moi, nous n’avons jamais vu une telle horreur ! Ce galgo a reçu 3 balles dont l’une d’entre elles est encore dans son abdomen. Mais ce n’est pas le pire. Ses hanches ont été coupées dans la chair et dans le muscle.

Après auscultation du vétérinaire, on en conclut que son galguero a tiré sur lui, laissé pour mort, puis il l’a découpé de chaque côté des hanches jusqu’à l’os. Ce galgo est resté dans cet état pendant plusieurs semaines. Lorsqu’il a été trouvé, sa chair était tellement pourrie que l’odeur en était insupportable. Il aurait subi ce supplice en été, il aurait été mangé vivant par les vers. Ses plaies était tellement infectées que le vétérinaire chercha d’abord à endiguer l’infection.

Allez trouver un vétérinaire ouvert un 25 décembre ! Tout était fermé. Personne n’aurait ouvert, surtout pas pour un galgo. Désespérée, Leti l’apporta au premier vétérinaire qui lui ouvra sa porte. Deux jours plus tard, il fut transporté d’urgence dans la clinique de Cristina à Madrid … «

Ce galgo est dans un état catastrophique, où l’avez-vous trouvé ? » s’écria, horrifié, son vétérinaire. Les hanches du galgo étaient totalement pourries et ses muscles visiblement coupées par un objet tranchant. Le vétérinaire reconnu que cet acte était d’une incroyable cruauté. Ce galgo n’a que … 8 mois !!!

Lorsque Leticia l’a trouvé, ce galgo pourrissait vivant !!! Il est resté sur la table d’opération pendant 2 heures. Il a fallu retirer toute la chair pourrie… beaucoup de chair et rogner autour de l’os… Nous ne savons pas s’il s’en sortira mais il se bat admirablement pour rester en vie. Il arrive déjà à manger seul et à marcher. Bien sûr, il est sous l’effet de la morphine, sinon ses cris de douleur seraient assourdissants. Il serait impossible de supporter une telle souffrance.

Notre vice-présidente, Cristina, va le prendre en accueil en espérant qu’un jour une famille pourra l’accueillir en France. Il va avoir besoin de soins plusieurs fois par jour : changer ses bandages, veiller à ses médicaments, le surveiller…. C’est le premier défi de Cristina pour 2011 comme Sari autrefois. Elle l’a nommé «NICOLAS », comme Saint-Nicolas qui donna naissance au personnage du Père Noël. C’est sûr : Cristina est le plus beau cadeau que ce galgo puisse rêver. Longue vie à toi, Nicolas !

http://www.kizoa.fr/diaporama/d1383195kP101815350o4/nicolas
http://www.youtube.com/watch?v=I3T56qtgb1Q
http://www.youtube.com/watch?v=I3T56qtgb1Q
http://www.youtube.com/watch?v=fEeFD016ekY

Que nous soyons choqués par ces terrifiantes images est un fait, que nous souffrons pour ce chien, et pour tous les autres animaux, est tout à fait normal, naturel.

Ceci étant, cette souffrance doit donner la force de se battre pour libérer et sauver les animaux de leur abject statut de marchandises.

Le véganisme n’est pas une démarche individuelle pour se donner bonne conscience, le véganisme a pour but de sauver des vies et de se battre pour perpétrer cela. La souffrance ressentie, quand on sait les atrocités subies par les animaux, ne doit pas se transformer en haine misanthrope non constructive.

C’est à nous d’agir, nous en avons le pouvoir et la capacité, il faut se forcer à dépasser ce sentiment improductif afin d’amener au véganisme et ainsi de laisser les animaux vivre librement, ne jamais leur supprimer la vie!

Plus de 100 000 poules à l’agonie en Alsace

Dans le système de l’exploitation animale, les animaux sont des marchandises. Voici une nouvelle terrible, diffusée telle quelle par les médias. Chaque mot, chaque ligne… tout suinte le crime, le crime et la folie.

En Alsace, des milliers de poules à l’agonie dans un élevage industriel

Dans la puanteur et l’obscurité, plus de 100.000 poules pondeuses agonisent dans les hangars d’un élevage industriel à Kingersheim, près de Mulhouse: l’exploitant du site n’a plus les moyens de les nourrir, et les services de l’Etat vont les euthanasier.

Jeudi, après une semaine sans ration alimentaire suffisante, le taux de mortalité était déjà très élevé dans les milliers de cages du groupe « Alsace Oeufs » implanté à proximité immédiate d’une zone commerciale très fréquentée du Haut-Rhin.

A l’entrée des bâtiments, un coup d’oeil vers le plafond et les six étages de grillages superposés suffit à saisir l’ampleur du problème: dans presque chaque cage, le cadavre d’une poule gît écrasé contre les barreaux.

Une vision dantesque de l’enfer, mais d’un enfer parfaitement organisé par l’industrie de l’exploitation animale. Les moyens techniques et les chiffres parlent d’eux-mêmes:

Entre les deux hangars de 270 mètres de long, une pelleteuse déverse des tonnes de fientes, mêlée de plumes et de quelques cadavres, dans un camion-benne.

Depuis des années, les riverains dénoncent les nuisances de cette installation industrielle, d’une capacité de 200.000 poules « stockées » sur 8.000 mètres carrés.

Après plusieurs allers et venues de camions à destination des abattoirs ces derniers jours, il restait jeudi quelque 120.000 pondeuses sur le site.

Ces poules sont-elles des êtres vivants ou des marchandises? Pour l’exploitation animale, elles sont des marchandises. Et donc pour les gens aussi. D’où des réactions purement égoïstes, sans aucune compréhension de la situation, du sort des poules, de la réalité de l’exploitation animale:

« Le problème principal pour nous, depuis longtemps, c’est la prolifération des mouches, à cause des fientes », explique Jean-François Mann, dirigeant d’une entreprise toute proche et militant d’une association de riverains.

« Aujourd’hui ça va mais dimanche dernier, avec les températures particulièrement douces, c’était l’enfer: une invasion à 5 km à la ronde. Des milliers de mouches partout, qui s’engouffrent même dans votre frigo ».

Les riverains se sont rendus sur place et ont découvert que les poules mouraient de faim, déclenchant un branle-bas de combat médiatique et finalement l’intervention de l’Etat.

« Si les poules sont euthanasiées, pour nous c’est la fin de l’enfer. Notre grande peur, c’était que le gérant mette la clef sous la porte, et laisse les poules crever à l’intérieur », commente M. Mann.

Comme on le voit, les poules sont un « problème. » Et selon les industriels c’est d’autant plus dommage qu’avec cette situation, elles ne pondent plus! Voici les propos exprimant cette folle logique:

Car depuis une semaine, c’est l’engrenage. Etranglé financièrement, le gérant ne peut plus nourrir les gallinacés alors qu' »au bout de trois jours sans nourriture, les poules ne pondent plus », explique Philippe Bouley, le directeur technique du site.

L’entreprise, de toute façon, devait fermer ses portes l’an prochain, incapable de se mettre en conformité avec de nouvelles normes européennes. Les poules devaient partir progressivement à l’abattoir, où elles auraient fini en nourriture pour chien ou chat.

La dégradation de la situation en a décidé autrement: un arrêté préfectoral a ordonné jeudi l’abattage ou l’euthanasie des poules « dans les jours qui viennent dans un abattoir de la région ». Mais une opération d’une telle ampleur « nécessite une logistique complexe et les abattoirs sont pleins », commente sur place un responsable des services de l’Etat. En attendant, l’administration a pris en charge les frais d’alimentation des poules.

Les abattoirs sont pleins, alors que l’entreprise a clairement ici laissé s’effondrer sa structure, se sachant à l’avenir « incapable de se mettre en conformité avec de nouvelles normes européenne »… Voilà bien une folle logique, celle de l’exploitation animale!

Les animaux « de compagnie », considérées comme des marchandises

« Cette période est terrible et on voit de tout. On retrouve des animaux dans des poubelles, attachés aux arbres, enfermés dans des maisons une semaine, deux, trois ou même un mois. On les retrouve morts de faim quelquefois, bref on les abandonne le 1er juillet pour en reprendre un autre au 15 septembre. Les animaux de compagnie sont devenus des jouets jetables que l’on prend ou que l’on délaisse au gré des humeurs ».

Tel est le constat de la responsable de l’Association pour le respect et la protection de l’animal (ARPA), à Agen. A noter que cette association va se doter d’une structure juridique qui lui permettra de poursuivre les personnes qui commettent des actes répréhensibles envers les animaux.