Rassemblement anti-HLS et contre la directive européenne sur la vivisection / Parking Day

Trois initiatives intéressantes ont lieu dans des prochains jours:

– le vendredi 24 septembre une manifestation à Paris pour que Sanofi-Aventis ne teste plus ses médicaments sur les animaux dans le centre de toxicologie Huntingdon Life Sciences.

– le samedi 25 Septembre une manifestation à Paris pour protester contre la directive 86/609 CEE.

– un parkingday, c’est-à-dire l’occupation de parkings dans les villes comme happening écolo, à Lille, Marseille, Nantes, Narbonne, Paris, Rouen, Tours.

Le rassemblement à Paris contre Sanofi-Aventis rentre dans le cadre de la lutte contre HLS. Voici un communiqué quant à cette initiative:

Vendredi 24 septembre
15h30 à 18h30
174 Avenue de France, 75013 PARIS

Métro Bibliothèque François Mitterrand (ligne 14) ou Quai de la Gare
(ligne 6)

HLS est le pire laboratoire d’expérimentation animale d’Europe, 500
animaux y meurent chaque jour. Des vidéos en caméra cachée ont montré à
plusieurs reprises des maltraitances animales (des chiots se prenant des
coups de poing sur le museau, des singes se faisant abuser et
ridiculiser, etc). D’anciens employés ont aussi dénoncé des
falsifications de résultats… un employé s’est fait licencier car il
refusait de falsifier !
Ce laboratoire est en très mauvaise posture et quelques clients comme
Sanofi lui permettent de survivre.

Il vous suffit de regarder la vidéo ci-dessous pour comprendre pourquoi
nous ne devons pas lâcher cette campagne !
http://www.shac.net/resources/movies/inside_hls.html

Voici maintenant l’appel à manifester samedi contre la directive européenne sur la vivisection :

Communiqué sur la directive 86/609

Jeudi, 9 Septembre, 2010

Une marche contre l’expérimentation animale aura lieu conjointement à Rome et à Paris le 25 septembre 2010 à partir de 15h00.

Cette manifestation a pour but de protester contre la nouvelle Directive 86/609 relative à « la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques » qui a été approuvée par le Parlement Européen le 8 septembre 2010.

Le mercredi 8 septembre 2010, à Strasbourg, le Parlement Européen a approuvé en 10 minutes (de 12:05 à 12:15), le texte final pour la Directive 86/609 qui réglemente l’utilisation d’animaux à des fins scientifiques.

Une mise aux archives hâtive pour un texte hautement controversé.

Les amendements et la demande de renvoi à la Commission présentés par les Verts ont été rejetés, ce que les parlementaires européens expliquent comme il suit: « Il y a une différence entre la dignité des animaux et celle des êtres humains; il y a des hiérarchies qui doivent être observées. Non aux contrôles excessifs qui contrarient la recherche, nous ne devons pas nuire aux intérêts de l’industrie ».

Les positions de l’opinion publique, qui s’est manifestée sous forme de pétition(s) par des dizaines de milliers de signatures, et dont les Verts s’étaient portés ambassadeurs, ont été jugées par nos députés comme étant « extrémistes », « dictées par l’émotivité » ou encore « démagogiques ». Néanmoins, nous rassurent-ils, les signatures n’auront pas été vaines: elles ont au contraire ébranlé les consciences des parlementaires, ce qui les a finalement encouragés, disent-ils, à voter pour le bien collectif.

Suite au rejet de la demande de renvoi, plus de 40 députés se sont levés avant le vote en signe de protestation; pourtant l’approbation de la mesure s’est effectuée quelques instants plus tard, l’assemblée de Strasbourg se prononçant majoritairement en faveur de la nouvelle version de la directive.

Le texte proposé dans sa première version, en novembre 2008, était très innovant comparé à sa version de 1986 (bien que peu compatible avec l’optique abolitionniste), et présentait de nombreuses améliorations en matière de tutelle et « bien-être » des animaux de laboratoire. Malheureusement, au cours des mois, plusieurs passages du texte ont été remaniés jusqu’à péjoration du sort des cobayes.

Parmi les articles les plus négatifs de cette nouvelle directive nous trouvons:

  • La possibilité de pouvoir recourir aux chats et chiens errants.
  • La possibilité d’utiliser une espèce en voie d’extinction et/ou capturée en nature, en particulier les primates et les grands singes.
  • Le recours à la suppression par inhalation d’anhydride carbonique comme méthode de meurtre de référence, définie par la loi comme « humanitaire », mais qui en réalité provoque des niveaux de souffrance hauts et prolongés (fait reconnu scientifiquement).
  • La possibilité d’effectuer des essais sans anesthésie, également valable pour des essais hautement douloureux.

Les méthodes substitutives, pourtant disponibles, ne sont pas encouragées par la nouvelle Directive, car jugées scientifiquement insatisfaisantes (!), et de ce fait, reléguées depuis hier à initiatives facultatives.

Elisabeth Jeggle du Parti Populaire Européen, auteur de la nouvelle proposition, a déclaré que « les nouvelles règles réalisent un compromis entre les droits des animaux et les exigences de la recherche. »
Paolo De Castro, président de la Commission de l’Agriculture au Parlement européen, a souligné qu’un « bon compromis a été atteint, sur un texte raisonnable qui représente un progrès par rapport aux règles de 1986, dans le respect des exigences scientifiques. »

Non. La nouvelle directive n’est pas un bon compromis entre les exigences de l’industrie et de la recherche d’un côté, et celles de la protection des animaux de l’autre. Au contraire, elle est un pas déplorable qui ne fait point avancer l’Europe, ni sur le terrain de la recherche scientifique ni sur celui de la santé humaine et animale.

En conséquence, le samedi 25 septembre une manifestation simultanée aura lieu à Rome et à Paris. Rendez-vous Place St Germain des Prés (métro: St Germain des Prés, ligne 4) à 15:00, pour une marche jusqu’au siège français de la Commission Européenne.

Voici enfin la présentation de l’initiative Parking Day. Il s’agit de suivre le modèle américain d’un collectif d’artistes américains appelé REBAR. L’initiative est donc plutôt bobo, mais elle s’annonce tout de même sympathique. On peut voir des vidéos de ce type d’initiative ici.

Événement mondial ouvert à tous, PARK(ing) Day pose la question de la place du piéton et des espaces verts dans l’espace urbain. Citoyens, artistes, activistes et autres green guerilleros, à vos binettes! S’appuyant sur les réseaux sociaux numériques, PARK(ing) Day invite à se réapproprier l’espace bétonné d’une place de parking par la création temporaire d’espaces végétalisés et conviviaux. Petits jardins publics, terrasses, potagers, aires de jeu accueillant tournoi de ping-pong ou jeux de go, pièce de théâtre, troc de plantes, mini-ferme urbaine, lieux d’échanges originaux et créatifs, installations artistiques éphémères : autant d’idées pour créer des espaces publics partagés et durables.

Mini ferme urbaine, tournoi de ping pong, compost collectif, stand de limonade, pièce de theatre, troc de plantes, atelier de repartions de vélo, habitat d’urgence pour SDF, ou autres appropriation créative et engagée de l’espace urbain

A l’occasion de ces journées d’action du 17 et 18 septembre 2010, venez, vous aussi, occuper joyeusement des places de parking dans Paris, sa banlieue et les villes de France ! Au programme : actions artistiques, installations végétales ludiques et créatives ou encore espaces alternatifs de rencontres et de solidarité.

A Paris, l’association Dedale déjà préoccupée par ces questions (cf.Playgreen) se fait le relais de l’événement en lançant un large appel à mobilisation. Pour impulser la dynamique, elle invite avec la complicité de la Cité internationale universitaire de Paris et de la Fondation des Etats-Unis le collectif américain REBAR à réaliser un cortège festif et participatif. A l’honneur : mobilités douces et moyens de transports alternatifs.

Découvrez les nombreuses surprises qui vous attendent ces jours-là sur la carte des initiatives et sur le programme.

Voici une autre présentation allant avec:

Qu’est-ce que PARK(ing) Day?

PARK(ing) Day est un événement mondial ouvert à tous, durant lequel citoyens, artistes et activistes collaborent pour transformer temporairement des places de parking payantes en espaces végétalisés et conviviaux.

Les espaces bétonnés deviennent des lieux d’initiatives engagées, originales et créatives. Par le biais de ces parenthèses poétiques et ludiques, PARK(ing) Day est une réflexion globale sur l’espace urbain, sur la place qui y est faite à la nature et sur la qualité de vie en centre-ville. PARK(ing) Day, en révélant temporairement les possibilités offertes par de tels espaces, aide à changer la façon dont les rues sont perçues et utilisées, générant des effets plus durables.

PARK(ing) Day encourage ainsi les citoyens à se réapproprier l’espace public, par la promotion de la créativité, de l’engagement critique, des interactions sociales inédites, de la générosité et du jeu : autant d’éléments qui participent à la construction d’une ville durable.
En 2010, un appel à mobilisation massif en France

Créé à San Francisco en 2005 par REBAR, un collectif d’artistes et paysagistes, PARK(ing) Day a conquis l’an passé 140 villes dans plus de 20 pays. Plus de 700 parcs ont été créé dans le monde et seulement quelques uns en France. Cette année, l’événement arrive à Paris et dans les villes de France les 17 et 18 septembre prochains, prenant le pari d’une mobilisation massive.

S’appuyant sur les réseaux sociaux numériques, Dédale se fait le relais de l’événement en France et lance largement l’appel à mobilisation PARK(ing). Cet appel s’inscrit dans le cadre de SmartCity, programme européen de recherche et d’expérimentation artistique et sociale sur le thème de la ville intelligente.
SmartCity | nouveaux enjeux urbains et nouvelles formes artistiques

Le programme SmartCity explore les nouvelles formes d’interventions artistiques dans l’espace urbain : micro urbanisme, installations audiovisuelles et performances dans l’espace public, jeux urbains, architectures éphémères ou interactives, art mobile, nouvelles cultures urbaines… Il convie habitants, artistes, chercheurs, architectes, politiques, industriels, ingénieurs, militants à imaginer des formes inédites d’appropriation de l’espace public.

SmartCity donne lieu à un programme régulier de workshops d’expérimentation et de résidences d’artistes appliqués au territoire, ainsi que d’événements pluridisciplinaires (conférences, rencontres, expositions et soirées).

A Paris, le projet SmartCity se déroule depuis 2007 en partenariat avec la Cité internationale universitaire de Paris, faisant de ce site au patrimoine architectural remarquable un territoire d’expérimentation artistique grandeur nature.

Les 4 grands axes de recherche et d’intervention de SmartCity sont les suivants :
Ville, nature et développement durable
Nouvelles architectures et design urbain
Communication et mobilité(s) urbaine(s)
Vivre ensemble, nouveaux espaces citoyens

Initié en 2008 dans le cadre de la thématique  » Ville, nature et développement durable « , le chantier Playgreen a donné lieu à l’organisation d’une Green Guerilla et d’un workshop de recherche sur la mise en lumière de la nature en ville.

En 2010, le programme d’action de SmartCity est axé sur la thématique de la mobilité. A travers des résidences et événements artistiques, il s’agit d’étudier les changements induits par l’utilisation des technologies mobiles sur notre perception des territoires, les formes urbaines et nos modes de vie.

En lien avec le chantier Playgreen, SmartCity inscrit une partie de ses activités dans la dynamique de l’événement PARK(ing) Day.

Pour en savoir + : www.smartcity.fr

Vivisection au service de médicaments jouant le rôle de drogues?!

L’alcool et les drogues ont du succès dans notre société pour deux raisons : il s’agit d’abord d’une échappatoire, d’un moyen de brûler le temps, d’une tentative paradoxale de s’oxygéner.

Et ensuite il s’agit d’un moyen de se désinhiber. Cela, tout le monde le sait plus ou moins. Faut-il donc pour « découvrir » cela torturer des rats ?

C’est apparemment le point de vue d’un chercheur canadien, James Pfaus, qui travaille dans le domaine de la neurobiologie comportementale à Montréal.

Voici les propos de ce chercheur, qui est à la fois fier de travailler pour Palatin Technologies, Roche et Pfizer, et de jouer dans un groupe « punk »…

«Nous avons été surpris de constater que des drogues aussi différentes que l’alcool et la cocaïne ont un effet similaire sur les inhibitions», explique James Pfaus, spécialiste de la psychologie, qui a publié ses travaux dans la revue Hormones and Behavior.

«D’habitude, les études se penchent sur l’impact des drogues sur les activités sexuelles normales. Habituellement, il y a des problèmes généralisés, sauf dans le cas de la cocaïne et de la caféine, qui provoquent une augmentation de l’éjaculation. Nous avons réussi à faire un modèle animal pour les inhibitions, qui montre pourquoi plusieurs personnes aiment s’intoxiquer pour plaire.»

Le professeur Pfaus a étudié des rats dont les femelles avaient été castrées et, donc, n’avaient plus de désir sexuel. «Quand les mâles les approchaient, ils recevaient une raclée parce que la femelle devenait agressive. Ils apprenaient donc à n’approcher que les femelles réceptives, notamment celles qui courbaient le dos pour faciliter la pénétration, une posture appelée lordose. Ils avaient des inhibitions, comme les humains.

L’alcool et les drogues les désinhibaient et ils se remettaient à s’intéresser aux femelles qui ne répondaient pas à leurs avances.» La quantité d’alcool nécessaire pour désinhiber les rats équivalait à environ deux verres de vin pour un humain, selon M. Pfaus.

Cet effet inattendu montre qu’il existe un circuit cérébral lié au désir et à l’inhibition qui est distinct du mécanisme principal d’action des drogues, qui diffère selon les substances. Il explique aussi pourquoi l’alcool et les drogues augmentent les probabilités de pratiques sexuelles risquées, comme d’avoir des relations non protégées.

«Je pense que les gens qui sont davantage inhibés propagent le mythe des vertus aphrodisiaques de l’alcool et des drogues. Je ne parle pas seulement des gens coincés. Ceux qui ont une sexualité débridée ou qui aiment le risque se heurtent souvent à des inhibitions qui ne sont pas nécessairement négatives, par exemple le fait de mettre un préservatif avec un inconnu.»

Les propos de ce chercheur sont absolument ridicules. L’aspect principal n’est pas la question de l’inhibition, mais le fait que les drogues et l’alcool ont un impact négatif sur le corps, et donc l’esprit.

Voilà pourquoi les rats ont eu un comportement différent, et allaient de nouveau vers les rattes stérilisées, qui ont du être bien traumatisées elles aussi par cette sinistre expérience. Ce chercheur n’a ni plus ni moins qu’orchestré des viols !

Mais il ne faut pas s’étonner du caractère barbare de ce genre de prétendus « chercheurs. » En effet, il est évident que la société humaine et la société des rats est différente ! Quand on s’intéresse à la psychologie, on s’oriente vers la sociologie, l’étude des classes sociales, des valeurs sociales et culturelles, des idéologies…

Quel rapport alors avec l’alcool et les drogues ?

En fait, cela rejoint notre mise en avant de l’aspect straight edge du mode de vie vegan straight edge.

Car ce chercheur travaille pour les grandes entreprises, pour créer des produits comme le viagra, mais pour des gens ayant des blocages non pas physiologiques, mais psychologiques.

On voit ici donc que ce chercheur pratique la vivisection (voir ici une petite liste de ses compte-rendus à ce sujet)… afin que produire des « médicaments » dont les effets sont similaires…

Cela au lieu de chercher à vivre différemment, d’une manière positive!