« Round-Up non merci ! »

De  nombreuses initiatives se sont montées contre le pesticide Round Up. Voici des informations à ce sujet!

Le samedi 21 mars à 15h, les « cafés paysans » de Grenoble et le collectif « Roundup non merci ! » ont organisé une action « Round-Up non merci ! » dans le magasin Castorama de Saint-Martin d’Hères.

Cette action se déroulait dans le cadre de la Semaine pour des alternatives aux pesticides, et en réaction à l’étude de l’agence du cancer de l’Organisation Mondiale de la Santé classant le Roundup comme un ’’cancérigène probable’’.

Seize jardiniers, paysan-ne-s et habitant-e-s de l’agglomération grenobloise ont interpellé la direction de Castorama en remplissant des caddies de Roundup marqués « Roundup non merci » à l’entrée du magasin. 500 tracts détaillant les méfaits du Roundup ont été distribués aux client-e-s et salarié-e-s du magasin.

Quelques minutes après le déclenchement de l’action, le directeur du magasin, des vigiles et une dizaine de salarié-e-s de Castorama ont entouré les manifestant-e-s. La tension était forte. Les affiches ont été arrachées et les caddies déplacés. La direction semblait quelque peu dépassée par la situation. Les menaces d’expulsion étaient viriles. Les membres du collectif « Roundup non merci ! » ont fait face et ont argumenté calmement.

Peu à peu, la tension est retombée, puis la discussion s’est engagée. « Je n’y peux rien s’il y a du Roundup à Castorama ! Ça ne dépend pas de moi ! Je ne suis qu’un salarié parmi quatorze mille ! Il faut contacter la direction nationale ! » a répété plusieurs fois le directeur du magasin. « On sait bien que ce produit pose problème. Mais tant que c’est légal et que ça se vend, on le vend » a ajouté un adjoint.

Suite à cette discussion, les manifestant-e-s ont diffusé calmement les 500 tracts à l’entrée du magasin. De nombreux clients et clientes ont exprimé leur solidarité avec notre action. Plusieurs salarié-e-s de Castorama nous ont dit : « À titre personnel je soutiens votre action, mais à titre professionnel vous nous avez foutu un sacré bordel ! On n’avait jamais vu ça ! ». Le Roundup ne semble pas avoir le vent en poupe…

En point final de l’action, le collectif a formé un ROUNDUP NON MERCI avec des lettres géantes.

Cette action s’inscrit dans la campagne nationale Round’Up non merci !

PÉTITION – Roundup : interdisons ce pesticide maintenant !

Nous relayons la pétition de l’association Agir pour l’environnement. Il est plus que temps d’interdire le Roundup et le glyphosate!
L’Organisation Mondiale de la Santé vient de classer cinq pesticides, dont le célèbre « glyphosate », substance active du Roundup, comme « cancérigène probable pour l’Homme ».

Commercialisé par la multinationale Monsanto, le Roundup est un herbicide total. Plus de 80% des organismes génétiquement modifiés sont des plantes résistantes au glyphosate. Glyphosate et OGM sont donc les deux faces d’une même pièce.

La décision de l’OMS n’est pourtant pas une surprise :

  • En effet, les études menées par le professeur Gilles-Eric Séralini ont démontré, dès 2012, les effets génotoxiques du Roundup sur des rats exposés.
  • En 1985, l’Agence de protection de l’environnement des Etats-Unis avait déjà classé le glyphosate comme « cancérigène possible » avant de se dédire, vraisemblablement sous l’effet d’un lobbying intense des géants de l’agrochimie…

Ne doutant de rien, Monsanto commit, en 1998, une publicité présentant le Roundup comme un produit « biodégradable » et « bon pour la Terre » ; avant d’être condamné pour publicité mensongère.

  • De fait, le glyphosate est présent dans plus de 750 produits utilisés en agriculture et vendus massivement en jardinerie.
  • Chaque année, la France épand plus de 8000 tonnes de glyphosate, contaminant les eaux de surface et nappes phréatiques.

Jardiniers amateurs et agriculteurs sont les plus exposés et présentent un risque de développer des cancers du sang (lymphome non hodgkinien). Le désherbant phare de Monsanto semble également induire sur des animaux des dommages chromosomiques, des cancers de la peau ou encore des cancers du tube rénal.

Face à ces signaux d’alerte répétés, les ministres de la Santé, de l’Agriculture et de l’Ecologie doivent agir avec rapidité pour limiter l’exposition des agriculteurs, des jardiniers amateurs et des populations riveraines des espaces traités.

Sans attendre d’hypothétiques nouvelles études, le gouvernement doit interdire la commercialisation et l’épandage des pesticides incriminés par l’Organisation Mondiale de la Santé.

Signez la pétition pour envoyer un message aux ministres de la santé, de l’agriculture et de l’environnement !
http://stop-roundup.agirpourlenvironnement.org/

Le WWF envoie des millions d’animaux à la mort: manif en Belgique le 16 août

Voici un communiqué de la Coalition Anti-Vivisection de Belgique: un rassemblement aura lieu le 16 août en Belgique, pour protester contre une initiative du WWF…

Sous prétexte de s’occuper de la santé, le WWF assume totalement la vivisection!

La triste vérité sur une des plus grandes associations mondiales pour la protection de la nature.

Depuis des années le World Wildlife Fund (WWF) fait pression sur les autorités aux Etats-Unis, en Europe et au Canada pour mettre sur pied un énorme programme de tests sur les produits chimiques et les pesticides.

Le but de tout ce lobbying du WWF est la mise en place de ce qui risque de devenir un des plus importants programmes de vivisection de tous les temps.

Le WWF a été la force motrice qui a mis le Parlement américain sous pression pour légaliser le criblage des produits chimiques en vue de rechercher leurs éventuels effets perturbateurs du système endocrinien.

En outre le WWF s’est fortement impliqué avec l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) dans la création du programme de grande envergure destiné à tester les produits chimiques. Comme on le voit sur le site de la EPA: « Le WWF a investi des sommes considérables dans le ‘Endocrine Disruptor Screening and Testing Advisory Committee’ de la EPA, ce qui a permis une série d’expériences pour servir de base au programme de criblage et de tests.»

Ce que le WWF et la EPA oublient de mentionner, c’est que sur les 15 plans de recherches recommandés, 10 sont des études de toxicité, qui consistent à faire mourir des animaux ! Le WWF est également occupé à mettre la pression sur les autorités en Europe pour mettre sur pied un programme de recherche du même genre basé sur des expériences sur les animaux.

Sous la pression de groupes centrés sur la protection de l’environnement, comme le WWF, la EPA veut imposer le « Endocrine Disruptor Screening Program », sans prendre le temps d’examiner convenablement les aspects pratiques et logistiques de la mise en œuvre de ce plan de recherches.

Il existe déjà de très nombreuses données sur la toxicité pour beaucoup de substances chimiques que la EPA a l’intention de tester, et même sur leurs éventuels effets perturbateurs du système endocrinien.

Beaucoup d’expériences proposées par la EPA sont superflues, mal décrites et insuffisamment validées. Même si la EPA pouvait réaliser avec succès les expériences prévues, et si elle pouvait en interpréter les résultats (ce qui d’après de nombreux scientifiques est peu probable) on ne saurait toujours pas comment ces informations pourraient être exploitées pour évaluer ou diminuer les risques pour l’homme ou pour le milieu. La question des perturbateurs endocriniens n’est qu’un des aspects d’un ensemble beaucoup plus vaste.

Le WWF a joué un rôle important dans la mise sous pression de l’Union européenne pour qu’elle adapte sa politique de gestion des produits chimiques. Ce qu’on appelle le programme REACH consiste à faire retester des dizaines de milliers de substances chimiques.

On estime entre 12 et 45 millions le nombre d’animaux qui seront utilisés pour des études de toxicité pour REACH.

Pour se défendre le WWF dit que « en l’absence d’alternatives effectives et valides, l’usage limité d’expériences sur les animaux est nécessaire pour la protection à long terme des animaux sauvages dans la nature et des humains dans le monde entier ». Envoyer à la mort des millions d’animaux, c’est ce qu’ils appellent faire un « usage limité » d’animaux d’expérience !

Le Dr Menache, conseiller scientifique de la Coalition Anti Vivisection (CAV) réagit avec indignation : « Il n’y a aucune excuse pour remettre à plus tard la mise en œuvre des méthodes de test modernes qui peuvent remplacer l’utilisation des animaux.
Une stratégie échelonnée comportant du matériel d’origine humaine et des données humaines aura toujours des résultats supérieurs à ceux provenant d’expériences obsolètes sur les animaux. C’est complètement dépassé d’utiliser un nombre énorme d’animaux pour ces études, dans le but de prédire ce qu’une substance fera dans le corps humain ou dans le milieu.
Les différences anatomiques et physiologiques entre l’homme et l’animal sont un obstacle infranchissable. Les stratégies de tests innovantes et spécifiques à l’homme sont un grand pas en avant, tant pour l’homme que pour l’animal
».

Le Dr Menache a envoyé un mail à Carter Roberts, expert du WWF. (Cliquez ici pour voir le mail).

La CAV déplore de devoir donner de la publicité à ce genre de dossiers. Notre but n’a jamais été de dénigrer d’autres organisations. Cependant nos statuts stipulent clairement que nous sommes la voix des animaux d’expérience, c’est pourquoi nous ne pouvons pas nous permettre de passer de telles informations sous silence.

La CAV proteste le 16/08/2011 de 15h à 17h chez WWF Belgique, Bd. Emile Jacqmain 90, Bruxelles!

« Piquette d’ortie Ministérielle »

Nous avions déjà parlé de l’interdiction de l’utilisation agricole du purin d’ortie, un cadeau fait aux industriels et leurs pesticides. L’État a finalement reconnu le droit d’utiliser le purin d’ortie pour l’agriculture, mais à de telles conditions que finalement c’est une interdiction de fait.

Voici l’explication à ce sujet de l’Aspro-PNPP (ASsociation pour la PROmotion des Produits Naturels Peu Préoccupants):

Le Ministère invente « La Piquette d’Ortie » pour mieux interdire « Le Purin d’Ortie ».

1. L’arrêté publié le 28 avril¹ pour « autoriser le purin d’ortie » a pour effet d’interdire la commercialisation de tout purin d’ortie correctement préparé. En effet, les producteurs de purin d’ortie ne suivent pas le procédé de fabrication rendue obligatoire par cet arrêté, car ce n’est pas le bon procédé de fabrication. Ils ne pourront toujours pas commercialiser leur production. Le seul « purin » autorisé par l’arrêté est une « piquette d’ortie », recette de Pif le Chien.

2.   Cet arrêté est un passe droit ministériel visant uniquement à jeter de la poudre aux yeux aux élus de la majorité ou de l’opposition qui sont de plus en plus nombreux à critiquer l’action du Ministère de l’agriculture :
Dans un arrêté du 8 décembre 2009, le ministre a défini des procédures inadaptées pour l’autorisation des PNPP. Mais il n’a pas été capable de les appliquer pour le purin d’ortie. En publiant l’arrêté d’autorisation, il ne respecte donc pas la réglementation qu’il a lui même mis en place, ainsi que l’atteste l’avis de l’ANSES du 27 janvier 2011. Trois mois après et contrairement aux pratiques de l’ANSES, cet avis n’est toujours pas rendu public sur son site !

Tout ceci met en évidence le bien fondé des critiques que nous formulons à l’encontre de la réglementation mise en place par le ministère de l’agriculture² C’est pour ces mêmes raisons que la loi sur l’eau votée par le parlement le 12 décembre 2006 dit que les PNPP ne relèvent pas de la réglementation des pesticides. Le décret du 23 juin 2009 définissant les PNPP et l’arrêté d’application du 8 décembre 2009 ne respectent pas cette loi ni le vote des parlementaires parce qu’ils situent les PNPP parmi les pesticides.

Le nouveau décret publié le 28 avril dernier ne respecte pas la loi du 30/12/2006, ni le décret du 23/06/2009, ni l’arrêté du 8/12/2009, avec pour conséquences les tours de passe passe ministériels pour annoncer une fausse autorisation du purin d’ortie.

En continuant à commercialiser et à utiliser du vrai purin d’ortie*, préparé suivant les bons usages en vigueur, nous respectons la loi mais ne respectons pas les règlements qui ne respectent pas la loi. Nous demandons au ministre de respecter lui aussi la loi et de modifier en conséquence son décret et son arrêté d’application. Nous lui suggérons de s’inspirer pour cela des réglementations en vigueur en Allemagne, Autriche ou Espagne, pays qui autorisent largement les PNPP tout en respectant la même règlementation européenne que nous.

Le ministre déclare vouloir réduire les pesticides. En même temps il continue de bloquer les alternatives comme nous le voyons avec la nouvelle « Piquette d’Ortie », alors qu’il a accordé 74 dérogations pour autoriser la commercialisation et l’utilisation des pesticides interdits reconnus très toxiques en 2010.

C’est pourquoi nous invitons le ministre Bruno Le Maire à assister notre prochaine journée d’action en faveur des PNPP le 14 mai à Maclas (Loire) dans une exploitation agricole.

1 Arrêté purin d’ortie du 28 Avril 2011

2 Pourquoi les PNPP ne peuvent pas être des pesticides.

*Une vraie recette de “Purin d’Ortie”

Pour signer la Pétition Cliquez ici !

Quand nos multiples rejets étouffent et tuent Gaïa

Que la mer et les océans soient considérés comme une poubelle géante n’est malheureusement pas une nouveauté. Outre les marées noires et les fréquents dégazages sauvages des pétroliers, la mer étouffe sous nos tonnes de déchets.

C’est ainsi qu’une immense plaque avec une très forte densité de déchets, vieille d’au moins 40 ans, composée de plastiques, de bouchons de bouteilles, de filets de pêche, de cartouches vides, de morceaux de cigarettes etc. grouille sur le Pacifique entre San Francisco et Hawai.

A ces déchets solides s’ajoutent les déchets toxiques d’origine industrielle (hydrocarbures, métaux lourds, substances chimiques, radionucléides..), agricole (nutriments, engrais, pesticides…) comme le précise cet article.

Cet amoncellement de déchets fait un peu plus 600.000 km2 pour plusieurs millions de tonnes, ayant ainsi une étendue plus grande que la France ! Il y a 200.000 débris par kilomètre carré!

Ces déchets d’origine humaine nuisent et tuent évidemment la faune marine blessant et faisant souffrir des centaines espèces différentes parmi lesquelles des oiseaux de mer (voici un triste exemple de ce qui était logé dans l’estomac d’un albatros retrouvé mort), tortues marines, phoques, otaries, baleines et poissons.

Ces débris représentent une menace majeure et constante pour la vie marine animale, entraînant des blessures ou des décès de grands mammifères à cause de l’enchevêtrement d’objets relativement gros ou de l’ingestion de petits débris en plastique. Les cas de tortures marines retrouvées mortes à cause de l’ingestion d’un sac plastique ne sont pas rares.

La mer n’étant pas statique, le même phénomène, mais de « moindre » ampleur pour le moment, se retrouve au Cap Corse où des milliers de sacs et de bouteilles en plastique provenant d’Italie souillent le large des côtes. Et d’après Gilles Zerlini, président de l’association écologiste Le Poulpe, on estime à « 60.000 au kilomètre carré le nombre des objets flottants en Méditerranée. »

Mais ce scandale écologique n’est « que » la partie visible du problème, les déchets plus lourds coulent et croupissent au fond des océans, étouffant ainsi les fonds marins.

Nettoyer autant d’immondices paraît être une opération très difficile et de bien longue haleine… quand on y met de la mauvaise volonté.

Ainsi dans la société telle qu’elle existe actuellement, « personne » n’est responsable de cette pollution, personne ne veut payer pour débarrasser dame nature de ces horreurs, mais à côté de cela tout le monde se dit « écolo »!

Et notre président de la République affirme « qu’il y en a marre de l’environnement » afin de satisfaire les agriculteurs pollueurs…

La Terre a bien des soucis à se faire, à moins que nous soyons toujours plus nombreux et nombreuses à nous lancer dans la bataille!