Quand le massacre devient « oeuvre d’art »

Le monde de l’art est un monde étrange où la folie de certains prétendus artistes se déverse sur les animaux. Au fil des années les exemples ne cessent de se multiplier.

Il y a par exemple les cas d’Hermann Nitsch, qui faisait des happenings avec du sang et des corps morts d’animaux, de Wim Delvoye le tatoueur de cochons naturalisés (nous en avons récemment parlé), du plasticien danois Marco Evaristti qui avait en 2003 mis des poissons rouges dans un mixer, « l’intérêt » de l’exposition étant d’appuyer sur le bouton marche de l’appareil…

En 2000 l’artiste-scupltrice belge Berlinde De Bruyckere fit une exposition avec des chevaux morts, en commentaire à la 1ère guerre mondiale, selon ses explications.

Incapable de respecter la mort, cette personne « modèle » les corps afin de les mettre dans une position qui sera visuellement intéressante pour son exposition. Voici quelques exemples de ses réalisations mortuaires (attention les photos sont choquantes).

Dans la même lignée malsaine, l’artiste néerlandaise Tinkebell (2ème partie de la page) fait plus ou moins le même travail et en fit bien évidemment exhibition aussi, dans le but de ridiculiser la libération animale.

Sous couvert du vieux discours libéral: il n’y a pas de bien et de mal, les gens défendant les animaux font de l’anthropomorphisme, etc. Les photos sont hallucinantes, et il n’est pas étonnant qu’elle est connue pour son sac pour chat en poils de chats !

Selon elle, que les animaux soient libres ou captifs, cela ne change rien pour eux : ils sont les victimes… Autant de compassion aurait été sincère et prise au sérieuse si pour illustrer ce questionnement des animaux morts n’avaient pas été exhibés !

On reconnaît bien l’hypocrisie de « l’art contemporain » qui prétend « poser des questions » alors qu’il ne s’agit que du reflet barbare d’un monde barbare, d’ailleurs destiné à la vente à de riches barbares!

Tinkebell se dit végétarienne et trouve choquant qu’il y ait d’un côté des animaux que l’on tue, de l’autre des animaux que l’on apprécie, mais en même temps voici ce qu’elle répond à une question révélatrice:

« Question: Avez-vous peur que des défenseurs militants des animaux vous agressent?

Tinkebell: Je n’ai peur que dune société qui s’occupe plus des animaux que des êtres humains. »

Par ailleurs, fait plus grave et relevant bien de la folie profonde de ces personnes exploitant les sentiments des personnes aimant les animaux et supprimant la vie des animaux, Tinkebell a donc tué de ses propres mains son chat afin d’illustrer sa démarche, le tout au nom de l’art (morbide) et de la « dénonciation » qui va avec.

On peut la voir sur cette vidéo expliquer en riant comment elle a étranglé son chat! Dans les interviews elle raconte que le chat était très gravement malade, agonisant, mais là on la voit rigoler…

On peut voir également qu’elle est scandalisée, au nom de l’art!, par le fait que « ses » 100  hamsters qu’elle faisait rouler dans une boule pendant des heures aient été confisqués au nom de la protection animale…

Rappelons d’ailleurs que ces fameuses balles transparentes pour hamsters sont de véritables instruments de torture; même pour une durée de 20 minutes, le pauvre hamster doit faire face à une situation totalement dénaturée, et donc traumatisante!

Que l’art véritable se veuille subversif et veuille faire réfléchir est une bonne chose mais que pour se faire des êtres vivants soient torturés ou tués afin de faire réfléchir n’a aucun sens, aucune crédibilité et illustre la folie générale et le total mépris envers les animaux.

C’est bien la démonstration que dans ce monde, soit on assume le véganisme soit on sombre dans une folie dénaturée…

Et que dire quand on voit les « oeuvres » de Jennifer Angus? Ce professeur de design textile à l’université du Wisconsin assassine des insectes, pour réaliser des motifs sur les murs, les meubles…

Tout cela pour choquer le bourgeois: « Je souhaitais créer des motifs suggérant un intérieur, mais bien sûr la dernière chose que les gens veulent voir dans une maison, ce sont des insectes. »

Dans le même genre, un certain Fabian Pena, du Mexique, récolte des cafards, les tuent en les asphyxiant puis les décortiquent pour en faire des « oeuvres d’art ». Une fois de plus la vie n’a aucune valeur, l’animal étant considéré comme un vulgaire objet de consommation, il dit d’ailleurs à propos des cafards qu’il tue sans aucune gêne : «  C’est un matériau que je peux facilement me procurer, et c’est moins cher que la peinture »

Voici par exemple 2 réalisations faites à partir d’ailes de cafards : http://farm3.static.flickr.com/2614/4171172140_3de0763ba9.jpg

http://farm3.static.flickr.com/2388/2240430918_9677de51da.jpg?v=0

Mais dans le monde de l’art contemporain, le massacre des animaux ne s’arrête pas, à l’instar des actes de torture qui se généralisent contre nos amis à polis (ou à plumes etc).

En 2009, le restaurant russe Goodman Steak House organisa un défilé de mode (ici les 2 vidéos) dont le principal composant était des morceaux de chaire animale crue…

Tout ce manque de respect des dépouilles des animaux est très révélateur: dans une société dénaturée, seule la mort a de la valeur, et l’art lui-même devient un culte de la mort, du barbare!

« Etre heureux comme un poisson dans l’eau » ?!

Il y a malheureusement la coutume qui existe de voir des poissons rouges tourner en rond dans leur bocal, et de se dire que c’est triste, mais qu’après tout, il n’a pas de mémoire (ni même de conscience !) et que donc, au final c’est pas si grave pour lui…

Une telle attitude est très cynique, totalement barbare. A ce sujet justement, d’après une étude réalisée par l’Université de Plymouth, les poissons rouges auraient une mémoire d’environ 3 mois, et ils seraient sensibles aux couleurs et aux sons.

On en conclut donc que les poissons rouges sont des êtres sensibles, comme n’importe quel autre animal évidemment, et bien moins « stupides » que dans les idées reçues.

Si une occasion se présente pour recueillir ce poisson, les sinistres bocaux dénués en général du confort et de l’hygiène élémentaires (les filtres souvent absents, laissant à peine deviner le pauvre poisson nageant dans une eau marron trouble!) sont totalement à bannir.

Le poisson rouge peut vivre jusqu’à 20 ans et ces bocaux prisons sont responsables de nanisme chez ces poissons (qui adultes mesurent environ 20cm de long). Les poissons achetés sont jeunes, donc très petits et ont besoin de plus en plus de place en grandissant.

Des informations précises et complémentaires sont consultables ici et ici.

Le poisson rouge à l’état sauvage vient du Cyprin asiatique, qui est une espèce proche du Carrassin commun, un poisson qui vit dans les eaux douces, calmes et tempérées d’Europe et de Chine.

Leur « domestication » en Chine remonte en 970 avant Jésus Christ, et ils étaient vénérés sous la dynastie Song (960/1279).

On notera que ce poisson a la réputation d’être un animal « idéal » pour débuter l’aquariophilie de par sa résistance physique. Mais cette réputation ne fait que lui nuire car on lui impose des conditions de vie déplorables, sans hygiène et rarement sans la compagnie d’un moins un de ses congénères…

Etre vegan, c’est défendre tous les animaux; c’est ne pas oublier les êtres les plus « faibles », mais au contraire travailler sur soi pour développer sa compassion et sa solidarité. Que vive la libération totale!