Victoire sur Amerijet, et initiatives anti-vivisection à Paris

Voici trois informations: tout d’abord la campagne contre Amerijet a été un succès, puisque cette société a décidé d’arrêter de transporter des primates. Rappelons ici justement qu’en France le site airsouffrance mène campagne en ce domaine. Et qu’Air France transporte les animaux de laboratoire!

Enfin, dans les prochains jours auront lieu une série de manifestations à Paris et en région parisienne, contre l’INRA et le principe des vaches « hublot », ainsi qu’AstraZeneca, dans le cadre de la lutte contre HLS. On trouvera toutes les informations à ce sujet sur le site de la Coalition Anti-Vivisection.

Campagne Amerijet

Mardi, 15 Février, 2011

Victoire ! Amerijet cesse de transporter des primates !

Nanci Alexander, présidente de Animal Rights Foundation of Florida, a reçu cette déclaration du PDG de Amerijet, Dave Bassett, le jour de la Saint-Valentin  :

« Cette lettre de la part d’Amerijet International, Inc vous est envoyée pour vous confirmer que, comme indiqué sur notre site web, Amerijet cesse de transporter des primates pour quelque but que ce soit. »

Nous félicitons Amerijet pour leur décision d’arrêter ces si cruels transports aériens de singes, et invitons nos militants à cesser toute activité de protestation à l’égard de H.I.G. et d’AMERIJET !

Plus d’infos sur http://www.airsouffrance.fr

Voici l’appel à la première manifestation.

Manifestation contre l’INRA

Vendredi, 18 Février, 2011

Venez manifester contre ces pratiques barbares:

Vendredi 18 février de 13:00 – 16:00
147 rue de l’Université, Paris 7ième – 75007

Facebook: http://www.facebook.com/?sk=messages#!/event.php?eid=177204122324687&index=1

On parle beaucoup en ce moment des vaches « hublot » expérimentées au centre Theix, de l’INRA.

Une pratique répugnante et peu divulguée consiste à aménager une ouverture sur le flanc de l’animal, comme accès direct au rumen (panse), afin de contrôler le synchronisme énergie-protéine, la digestibilité de différents aliments, notamment pour combattre l’acidose lente qui a des effets défavorables sur la valorisation de la ration.

L’objectif est la performance laitière la plus efficace. Dans la foulée méritante du Grenelle, on nous dira peut-être que cela participe à la réduction du méthane éructé et qui contribue au réchauffement de la planète.

Avec l’INRA on recule plus qu’on avance et les chercheurs se servent de nouveaux arguments pour conforter l’idée que l’expérimentation animale est un mal nécessaire.

Il y avait (et il y a toujours) la recherche pour faire « progresser » la médecine humaine, désormais la carotte est de parler menaces environnementales comme avec les vaches « hublots » qui aideraient à mieux comprendre le phénomène de digestion des bovins pour, à terme, limiter l’émission de méthane (cela dit, depuis le temps que cette expérimentation existe il est surprenant qu’aucun résultat n’ait été encore publié).

La manifestation du 18 février, si elle mobilise, sera là pour montrer que nous ne sommes pas dupes et que nous n’acceptons plus l’inacceptable.

VISIONNER L’EXPERIMENTATION TELLE QU’ELLE SE PRATIQUE:
http://www.youtube.com/watch?v=dY4QkhwQMRA&feature=player_embedded#at=85

Voici l’appel à l’initiative contre AstraZeneca, avec deux rassemblements:

AstraZeneca est le premier client de Huntingdon Life Sciences (HLS), le plus gros laboratoire d’expérimentation animale d’Europe qui tue 500 animaux par jour.

Ce laboratoire a été dénoncé à de nombreuses reprises pour maltraitance animale grâce à des caméras cachées (simulation d’actes sexuels sur des singes, coups de poings donnés à des chiots,…). Des employés se sont faits licencier pour avoir refuser de falsifier des résultats. HLS a de gros problèmes financiers mais arrive encore à survivre à cause de quelques rares clients qui s’accrochent. Il est temps qu’ils cessent !
Une vidéo du laboratoire :

http://www.youtube.com/watch?v=JGLQnBwlCJg&feature=player_embedded
Deux manifestations sont prévues dans le cadre de la semaine d’action contre AstraZeneca :

Lundi 21 février
15h-17h
1 place Louis Renault
92500 Rueil-Malmaison
(à moins de 5 minutes à pied de la gare)
RER A gare de Rueil-Malmaison

puis

Mardi 22 février
15h-17h
1 place Louis Renault
92500 Rueil-Malmaison
(à moins de 5 minutes à pied de la gare)
RER A gare de Rueil-Malmaison

Venez nombreux et faites passer l’information !

Pour la fermeture du laboratoire Jean Mérieux à Lyon!

Quoi?

Le laboratoire P4 « Jean-Mérieux » situé avenue Tony Garnier, dans le quartier de Gerland, dans le 7ème arrondissement de Lyon.

Dans ce laboratoire sont manipulés « les virus dangereux pour lesquels on ne dispose ni de vaccin ni de traitement efficace, comme ceux des fièvres hémorragiques Ebola, Lassa et Marburg. » (Le Monde, 24/10/2001).

Ce laboratoire est le seul de cette importance en Europe. Il existe même actuellement moins de 10 laboratoires de ce type au monde, la plupart étant situé aux Etats-Unis.

Qui?

Des animaux qui subissent la vivisection. A Lyon dans ce laboratoire est pratiquée la vivisection sur les rongeurs, mais également sur des primates (pour qui 16 cages sont destinés).

Pourquoi?

La laboratoire a été ouvert en 1999, après deux années de travaux, par la Fondation Mérieux « sans appel d’offre ni enquête préalable auprès des riverains » (Science et Vie, nov. 2000).

Cette « fondation » qui finance le laboratoire est en réalité la façade d’une industrie fleurissante.

En effet, la famille Mérieux est une dynastie d’entrepreneurs lyonnais, à l’origine des entreprises Sanofi Pasteur (ex. Institut Mérieux), bioMérieux (diagnostic in vitro), Mérial (activité vétérinaire), Biomnis (ex. laboratoire Marcel Mérieux) mais également donc de la Fondation Marcel-Mérieux, du laboratoire P4 Jean Merieux et de l’organisme de formation humanitaire Bioforce.

Au service de quoi?

Certainement pas de la santé. Quand on se préoccupe de la santé des gens, on ne place pas un tel laboratoire en pleine ville.

Surtout quand le risque zéro n’existe pas, ce qui est assumé par le  directeur Alain-Jean Georges: « Il est absolument impossible qu’un virus sorte par accident du laboratoire. Le risque zéro n’existe pas, mais il reste purement théorique. » (Acteurs de l’économie, janvier 2005)

Sans compter que « La nuit, les camionnettes circulent dans l’enceinte pour livrer le laboratoire d’analyses médicales mitoyen. Il est vrai qu’il y a beaucoup de va-et-vient et qu’on ne peut pas tout surveiller » reconnaît le professeur Girard (Science et Vie, nov 2000).

A cela s’ajoute que « Le P4 Jean Mérieux a une vocation de laboratoire d’accueil pour des équipes extérieures » (Biofutur, octobre 2004).

Car ce laboratoire est sous la responsabilité de l’Inserm, Institut National de la santé et de la recherche médicale, et y passent donc des chercheurs du CNRS, de l’Université Lyon I, de l’École normale supérieure, de l’Institut Pasteur, et bien-sûr du Centre de Recherche du Service de Santé des Armées…

Niveau sécurité le préfet du Rhône a expliqué que « dans l’hypothèse (peu probable) d’une agression de type explosif entraînant une rupture massive du confinement, les virus seraient tous détruits car ces derniers ne supportent pas des températures supérieures à 50 degrés » (Science et Vie, nov 2000). Mais en réalité, l’article à ce sujet rappelle que « le chauffage à 50 degrés des virus n’est efficace que s’il est prolongé pendant au moins trente minutes »!

Au service de quoi? (2)

Si le risque zéro n’existe pas pour les responsables du laboratoire, par contre la libération animale elle représente une menace qui préoccupe.

On reconnaît le sens des priorités d’un tel laboratoire, financé par l’industrie, organisé par l’Etat, et existant de manière totalement opaque et anti-démocratique!

Ainsi l’animalerie est sans issue de secours « afin de parer à toute éventualité – y compris une action de commando anti-vivisection. » « Tous les utilisateurs ont reçu un entraînement au stress » explique Thierry Valet, responsable de la sécurité (Acteurs de l’économie, janvier 2005).

On a donc un laboratoire ultra-dangereux payé par un gros monopole qui détient 25 % du marché mondial de vaccins (Les Échos, La vaccination cherche un nouveau souffle, Les Échos, publié le 9 mars 2009).

Organisé par l’État, avec un contrôle militaire, le tout de manière opaque! Avec naturellement la vivisection sur les animaux!