« L’alcool, enjeu majeur de santé publique en France et en Europe »

Hier a été publié le nouveau Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire, un organisme d’État. Cette fois, il s’agit d’un « Numéro thématique – L’alcool, toujours un facteur de risque majeur pour la santé en France . »
C’est un document très intéressant, au sujet duquel nous allons parler en plusieurs parties.

Ce qu’il faut déjà noter, c’est l’esprit de l’approche, aussi voici l’éditorial de ce bulletin. La première phrase est en soi déjà révélatrice, tellement elle est une capitulation : l’alcool aurait toujours existé dans les « cultures européennes » et serait donc, en fait, obligatoire.

De plus l’alcool serait seulement un problème de santé ; il ne porterait ainsi aucune valeur culturelle ou idéologique « négative. » En fait, l’étude est surtout centrée sur les problèmes de santé, les problèmes liés au travail, bref il n’y aucune compréhension de l’alcool comme problématique, seulement comme statistique !

L’alcool, enjeu majeur de santé publique en France et en Europe

Lars Møller

Organisation mondiale de la santé, Bureau régional de l’Europe, Copenhague

Même si la consommation d’alcool est profondément ancrée dans les cultures européennes depuis des siècles, et s’il tient une place très importante dans notre vie quotidienne et nos célébrations festives, la prévention de ses conséquences néfastes pour la santé n’en est pas moins une priorité de santé publique.

La consommation globale d’alcool en Europe est stable, avec d’énormes écarts d’un pays à l’autre mais aussi de nombreuses différences dans les manières de boire, qui vont d’une consommation modérée lors des repas à des épisodes répétés de consommation excessive.

La région européenne de l’OMS enregistre la consommation d’alcool la plus élevée au monde. Au sein de cette région, les consommations les plus fortes se rencontrent en Europe de l’Est et en Europe centrale, où elles continuent d’augmenter.

En Europe occidentale, cette consommation reste importante, avec une tendance à décroître

lentement. En 1970, en France, les personnes âgées de 15 ans et plus buvaient en moyenne près de 22 litres/an d’alcool pur (soit 48 g d’alcool pur par jour), ce qui représentait le niveau le plus élevé au monde. En 2009, ce niveau se situait un peu au-dessus de la moyenne observée dans l’Union européenne (11,8 litres/an/ personne de 15 ans et plus, soit 26 g par jour).

Au niveau mondial, l’alcool est considéré comme le troisième facteur de risque de morbidité, après l’hypertension artérielle et le tabac. En Europe occidentale, il est le quatrième facteur de risque, après le surpoids. En France, il a été récemment estimé que l’alcool est responsable d’environ 49 000 décès par an (S. Guérin et coll., pp. 163-8), et l’alcool demeure la seconde cause de mortalité évitable, après le tabac.

Tant la consommation totale que le mode de consommation sont des paramètres importants de la nocivité de l’alcool. Il peut agir sur la santé des individus et sur leur « capital santé » tout au long de la vie, depuis le stade embryonnaire jusqu’au grand âge, mais c’est sur la mortalité des personnes d’âge moyen, et particulièrement des hommes, qu’on observe ses principaux effets.

La consommation d’alcool pendant la grossesse expose le fœtus à des risques d’altération de son développement cérébral et est associée à des déficiences intellectuelles ultérieures chez les enfants. Le cerveau des adolescents est particulièrement vulnérable à l’alcool : plus son usage s’installe tardivement dans la vie, moins il est probable que la dépendance et les problèmes de santé liés à cet usage surviennent à l’âge adulte.

En milieu de travail, l’abus d’alcool accroît les risques d’absentéisme, ou de présentéisme, ou encore de comportements inadaptés.

L’alcool n’est pas nocif que pour le buveur. Ainsi, on estime à 3,3% la proportion des décès attribuables aux effets à autrui de la consommation d’alcool : accidents et blessures en constituent la majeure partie. Il n’a pas été possible d’estimer l’impact de l’alcool sur la criminalité, les troubles à l’ordre public, les accidents du travail, ni son coût indirect et son impact social sur la famille et l’entourage du buveur.

La consommation d’alcool dans l’Union européenne (UE) pèse d’un poids considérable sur la santé publique. S’y ajoutent d’énormes conséquences économiques et sociales résultant des méfaits de l’alcool sur les individus, les familles, la vie sociale et le travail. Nombre de ces effets nocifs touchent des personnes autres que le buveur, sans que leur quantification soit aisée : les données disponibles en Europe suggèrent néanmoins un impact important.

Des politiques publiques efficaces de lutte contre l’alcool existent et la France a, dans certains domaines, été en pointe, notamment pour ce qui est des restrictions de publicité. Ces politiques se traduisent non seulement par une baisse de la consommation, mais aussi par une nette diminution des effets néfastes qui lui sont liés.

La mortalité due aux maladies chroniques du foie représente aujourd’hui moins du tiers de ce qu’elle était dans les années 1970, avec la plus forte baisse relative observée chez les femmes. Les accidents de la route ont eux aussi significativement diminué.

Dans l’UE, presque tous les pays se sont dotés d’une stratégie nationale de lutte contre l’alcool et, dans beaucoup de cas, elle est associée au « Plan d’action européen visant à réduire l’usage nocif de l’alcool 2012-2020 » promu par l’Organisation mondiale de la santé.

Des politiques plus strictes ont été mises en place dans les pays de l’UE, notamment en matière de répression de l’alcool au volant, de campagnes de sensibilisation et d’actions mises en œuvre dans la communauté. Malheureusement, c’est moins le cas pour ce qui est de la réglementation du marketing des boissons alcoolisées et de la politique des prix.

Or, parmi les dix mesures les plus efficientes pour réduire le fardeau des maladies non transmissibles, trois concernent l’alcool et sont : a/ restreindre l’accès à la vente de détail des boissons alcoolisées ; b/ renforcer les interdictions de publicité ; c/ augmenter les taxes sur l’alcool.

Ces mesures sont reconnues comme extrêmement efficaces et mériteraient d’être prises dans tous les pays européens puisque, en théorie, les conséquences néfastes de l’abus d’alcool sur la santé sont toutes évitables.

L’impact négatif de l’usage nocif d’alcool ne doit pas être sous-estimé. Les actions de promotion d’une vie saine et de réduction des maladies non transmissibles doivent inclure cette priorité. Nous devons y consacrer des ressources et être créatifs dans les champs de la politique publique. Ainsi, en 2012, l’Écosse a instauré un prix minimum par unité d’alcool, afin de stopper la baisse toujours croissante des prix des boissons alcoolisées.

Une modélisation réalisée à l’Université de Sheffield et une étude canadienne montrent qu’un prix minimum imposé peut réduire de 3 à 5% la consommation d’alcool. De telles politiques permettront de maintenir l’alcool à un prix dissuasif, afin d’éviter la vente en grandes quantités et à bas prix.

La France paie chaque année un lourd tribut à l’usage nocif de l’alcool. Ce numéro du BEH nous permet d’accéder à de nombreuses données sur cette question et contribuera à leur diffusion. Des mesures de santé publique permettant de lutter contre les dommages liés à l’alcool ont été identifiées au cours des dernières décennies. Nous espérons que la France, comme d’autres pays européens, saura s’en saisir pour l’avenir.

Les croquettes Dado pour chiens et chats

Les croquettes industrielles pour nos amis chiens et chats sont bourrées de produits chimiques et autres produits toxiques. Mais en plus ces croquettes sont testées sur les animaux. Que la vivisection en elle même soit inconcevable est déjà très clair, alors il est impensable d’acheter des croquettes pour chiens testées sur d’autres chiens !

On notera donc qu’une nouvelle marque de croquettes naturelles (pour chiens et chats) a vu le jour depuis quelques temps : Dado.

Pour cette marque, croquettes « naturelles » signifie : sans arômes artificiels, sans conservateurs, sans BHA (E320), sans BHT (E321), sans ethoxyquine (E324), sans OGM.

Ces croquettes sont ainsi présentées comme « cruelty free » (sans cruauté : aucun animal n’a été maltraité ni directement ni indirectement soumis à aucune sorte d’expérience).

Notons un problème de taille toutefois: ces croquettes ne sont pas végétaliennes (elles sont faites à partir d’animaux comme les poissons, les poulets, les agneaux…). Il n’est donc pas vraiment juste de parler d’absence de cruauté…

Rappelons ici également qu’il n’y a aucune étude scientifique sérieuse, sur le long terme quant au régime végétal pour chiens/chats. Et être végan signifie aussi, et avant tout, respecter son compagnon de vie et ce qu’il mange; par conséquent, on ne doit pas modifier un régime alimentaire selon nos idéologies, nos envies, aussi éthiques qu’elles soient. Nous sommes ainsi contre le fait d’imposer notre véganisme aux animaux.

Lorsqu’il s’agit d’animaux, de leur santé, de leur bien-être « mieux vaut prévenir que guérir » et ne pas jouer aux apprentis sorciers vegan avec la vie de nos compagnons carnivores.

La manipulation émotionnelle de la pub « Actimel »

Si vous avez la télé, vous avez pu voir depuis quelques jours, la nouvelle pub pour « Actimel » de Danone. Sinon, cette publicité, ô combien scandaleuse, est visible ici.

Le terme de scandaleux n’est certainement pas trop fort car cette pub ne se prive pas d’afficher des animaux avec leurs enfants, afin de montrer la force de l’amour maternel. D’où leur slogan à la fin de ce spot:

« protéger est le plus naturel des gestes »

Quel crime que de mettre en avant la figure de la mère… pour vanter le lait de vache, alors que justement cela signifie qu’on a enlevé le veau pour l’assassiner!

Donner du lait d’une vache exploitée et qui a souffert n’a strictement rien d’un « geste naturel » ! Car nous ne sommes pas des veaux, et nous sommes sevrés depuis bien longtemps. Nous n’avons donc pas besoin de lait maternel et encore moins du lait d’une femelle d’une autre espèce que la nôtre.

Rappelons que Danone (qui produit Actimel) lance une campagne « ciblée » de promotion des boîtes de lait infantile, notamment dans le 13ème arrondissement (voir notre article Blédina et Danone à l’assaut des populations pauvres – et d’origine asiatique). Rappelons également que nous avions mis en ligne un tract au sujet du lait et de ce que cela signifie pour les vaches et les veaux.

Par ailleurs, ce spot publicitaire (comme les anciennes publicités de la marque qui touchaient systématiquement les enfants) ne se prive pas de manipuler les mères humaines pour qu’elles s’occupent correctement de leurs enfants…. Et comment ? En leur donnant de l’Actimel, bien évidemment.

Il faut savoir ici que Danone a dû retirer son slogan:

« contribue à améliorer vos défenses naturelles »

pour cause de publicité mensongère. Danone n’a en effet pas pu obtenir l’aval des autorités sanitaires sur ses slogans publicitaires.

En effet les « Actimel » contiennent… 2 morceaux de sucre par mini bouteilles de 100 ml (en raison de l’amertume du L. casei) et rien ne prouve scientifiquement les prétendues vertus de cette boisson, qui n’est qu’un yaourt liquide excessivement cher.

Pour tenter de convaincre malgré tout que leurs produits sont bénéfiques à la santé, Danone avait engagé de très onéreuses recherches avec sept « études cliniques » menées sur plusieurs années pour un total de 12 millions d’euros. Précisons à cette occasion, que ces « études » ont été menées sur des rats et des cochons d’inde.

Ces produits se voulant bénéfiques pour la santé ne sont que des produits marketing, au service de l’industrie alimentaire. Ce ne sont pas moins de 6,3 millions de bouteilles vendues chaque jour dans le monde, le tout aidé avec des heures de lobotomie publicitaires, comme indiqué dans cet article très intéressant sur la logique commerciale du groupe Danone.

C’est un spot vantant la petite fiole qui a été le plus diffusé à la télé anglaise pendant la semaine du 16 au 22 septembre. Diffusé 162 fois, il a occupé 2 h 32 de temps d’antenne, contre moins de la moitié pour le numéro 2.

Se cantonnant principalement aux personnes « fragiles » comme les enfants ou les personnes âgées, Danone était sûr de voir un impact positif sur les ventes de ce produit « miracle ». Mais ces produits n’ont vraiment rien de merveilleux, bien au contraire, ils ne sont que des produits issus de l’exploitation des vaches et des veaux, issu de la manipulation marketing, du mensonge et de la soif de profit. Voici d’ailleurs une publicité russe pour Actimel, on y voit bien le côté racoleur et délirant du produit et l’effet « bénéfique » qu’il produit. Se déchaîner sur un téléphone puis tapper une femme serait donc positif selon Danone !

Ce n’est pas pour rien si en Angleterre l’ASA (Advertising Standards Authority), l’organisme régissant la publicité,

a indiqué mercredi qu’elle interdisait la diffusion en l’état des spots publicitaires télévisés de Danone pour son yaourt Actimel, jugeant pas étayées ses affirmations selon lesquelles le produit contribue à la santé des enfants. L’Advertising Standards Authority a estimé que Danone ne soutenait pas ses allégations selon lesquelles le produit pouvait aider des jeunes, normaux et en bonne santé à en juger par les personnes figurant dans la publicité, à se protéger contre les maladies infantiles classiques.

Par ailleurs, les allégations santé de ce produit ont fait l’objet d’un recours collectif en janvier 2008 aux États-Unis (voir ici et ).

Cette publicité est un véritable cas d’école. Danone joue sur les sentiments et les émotions: son produit est censé être naturel, protecteur. Et qui ne veut pas protéger la vie? C’est une véritable manipulation, et c’est cette idéologie là qu’il faut faire tomber, pour ne plus être dénaturé, pour respecter les animaux, pour que la planète redevienne bleue et verte!

Enlèvement au Niger : le vrai coût du nucléaire

Les médias parlent beaucoup de l’enlèvement de membres du personnel d’AREVA au Niger. Une « publicité » dont le nucléaire se serait bien passé, puisqu’elle montre à l’opinion publique quel est le sens de ses démarches.

Voici une petite explication par un communiqué du Réseau Sortir du Nucléaire:

Otages du Niger : le vrai prix de l’électricité nucléaire

Communiqué de presse du Réseau « Sortir du nucléaire » du 21 septembre 2010
Depuis le 16 septembre, aucune nouvelle des salariés enlevés au Niger. On parle d’AQMI, d’Al Quaïda, mais pas un mot sur les revendications des habitants du désert. Jamais n’est évoqué le contexte géographique, économique et humain d’une région qui produit l’uranium utilisé dans le tiers des centrales nucléaires françaises.
Les ressources mondiales en uranium sont limitées, réparties entre une dizaine de pays, dont le Niger, l’un des pays les plus pauvres du monde. Selon l’ONU et la FAO, 47% des Nigériens sont en situation d’insécurité alimentaire (dont 86% des agriculteurs).
Cet uranium profite à AREVA, mais il nuit aux Nigériens : en quelques années, deux mines d’uranium et 130 permis de recherche minière ont spolié les habitants et les terres agro-pastorales voisines. À cause de l’extraction de l’uranium, on assiste à une destruction de la flore et la faune, à une contamination de l’air par les poussières et les gaz radioactifs, et à une très importante contamination de l’eau, accompagnée de l’épuisement de deux grandes nappes fossiles, à hauteur de 70% de leurs réserves.

Les mineurs nigériens travaillent dans des conditions épouvantables pour leur santé. La population locale est malade de la radioactivité. Voilà le vrai prix de l’électricité nucléaire, payé ici par les seuls Nigériens.
La facilité avec laquelle s’est opéré l’enlèvement des salariés d’AREVA et de Vinci pose de nombreuses questions… La France envoie sur place une importante assistance militaire, alors que d’autres enlèvements dans la région, sans liens avec AREVA, avaient laissé le gouvernement français quasiment indifférent.
Cet événement dramatique, qui plonge des familles dans l’angoisse, doit aussi nous rappeler la dépendance énergétique de la France. La production d’EDF SA nécessite de l’uranium en provenance de pays instables et dangereux comme le Niger. Cet épisode met en lumière le néocolonialisme français, cette « Françafrique » qui génère de nouveaux conflits, pille les ressources naturelles, détruit l’environnement, met en péril les populations autochtones, mais aussi les employés d’entreprises comme AREVA ou Vinci.
Le Réseau « Sortir du nucléaire » demande à la France de prendre en compte la crise humanitaire et écologique liée aux mines d’uranium, au Niger et ailleurs. S’il fallait répercuter le coût de cette crise sur le prix du Kilowattheure, ce serait la fin du mythe de l’électricité nucléaire « bon marché ». L’avenir n’est pas au nucléaire, mais aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables.

L’article est très contradictoire (et est d’ailleurs grosso modo l’équivalent de la position du NPA d’Olivier Besancenot). En effet, quel intérêt de dire que « La facilité avec laquelle s’est opéré l’enlèvement des salariés d’AREVA et de Vinci pose de nombreuses questions… », sans dire lesquelles?

A côté de ce sous-entendu (incompréhensible, ou bien complotiste), il est parlé de manière tout aussi étrange de « la dépendance énergétique de la France » et du risque que représente pour la France l’instabilité du Niger…

C’est un peu comme si toute la critique d’AREVA servait finalement plus à prôner une « autre » politique qu’à lutter pour la planète. Ne nous leurrons pas ici, c’est au moins en (grande) partie le cas.

Normalement, quand on critique le nucléaire on critique la position de la France en général, et toute l’idéologie pro-nucléaire qui va avec. Là, et de manière aussi franche c’est un phénomène nouveau (les élections approchant), il est demandé que la France prenne une autre option.

Au lieu de dire que la France est par définition pro-nucléaire et donc qu’il faut remettre en cause toutes ses traditions, on a ici l’idée nouvelle (et fausse) comme quoi le nucléaire n’existerait qu’en raison d’un lobby, lobby que l’on pourrait contrer par une activité de lobbying inverse.

Ainsi, ici la position anti-nucléaire est plus un moyen de faire pression contre un camp (qui lui utilise le nucléaire) qu’autre chose. La critique du nucléaire passe totalement au second plan, sans même parler d’une vision écologiste ou de la libération de la Terre!

De manière un peu plus simple alors, constatons plutôt des données (fournies par le comité Areva ne fera pas sa loi au Niger):

Les 40 années d’exploitation minière de Cogema/ Areva, à Arlit et Akokan, ont eu pour premières conséquences:

  • La spoliation des terres agro-pastorales autour des deux sites, situés dans la région d’Agadez.
  • Des bénéfices énormes réalisés par Areva sans retombées pour les populations : un véritable partenariat « gagnant-perdant » !
  • La destruction de la faune et de la flore aux alentours des mines.
  • La contamination de l’air par des poussières et des gaz radioactifs.
  • La contamination radiologique des ressources en eau.
  • L’épuisement d’une des deux grandes nappes fossiles (Tarat), à hauteur de 2/3 de ses réserves et, à moyen terme, le tarissement irréversible de la seconde nappe, avec le dénoyage de la partie ouest de l’aquifère (grès d’Agadez) en 40 ans.
  • Des pollutions annexes innombrables, essentiellement dues aux activités périphériques.

Enfin, on trouvera ici des rapports datant de mai 2010 quant à l’impact des mines d’uranium au Niger. Et notons au passage que ces rapports sont le fruit d’une collaboration scientifique Greenpeace international / CRIIRAD, et qu’il faut ici souligner le fait que Greenpeace est très lié à l’Angleterre (d’où par exemple son quasi silence au sujet de la marée noire causée par BP).

Car ce qui est vrai au sein d’un pays est vrai sur le plan international. Et tout cela témoigne que sans compréhension de l’importance de la libération de la Terre, on est tiré dans un sens ou dans un autre, mais que rien de cela ne profite à la Terre…

Le seul moyen d’avoir des critères écologistes précis et fiables, c’est la libération de la Terre…

Un premier cas de dengue non importé signalé en France : la dengue, un produit de la guerre contre Gaïa

Le réchauffement climatique n’est pas une catastrophe à venir, c’est une catastrophe en cours. Et le premier cas de dengue « non importé » est hautement symbolique.

Il s’agit en effet de la première fois en Europe où un tel cas est déclaré. La dengue est une infection virale, causant fièvre, mal de tête, douleurs musculaires et articulaires, fatigue, nausées, vomissements et éruption cutanée.

Elle est transmise par les moustiques vecteurs du genre Aedes et avec le réchauffement climatique, la dengue élargit son champ d’action. On considère d’ailleurs qu’en 2085, la moitié de la population du monde vivra dans des régions frappées par la dengue…

L’antarctique est désormais la seule zone du monde non frappée par la dengue.

Aujourd’hui, ce sont 100 millions de personnes qui sont frappées chaque année par la forme bénigne de la dengue, 500 000 personnes étant atteintes fièvres hémorragiques chaque année (25.000-50.000 en mourant).

En 2002 une grande épidémie avait infectée un million de personnes à Rio de Janeiro. Voici une carte montrant où est présent la dengue dans le monde en 2000 :

Que la dengue arrive jusqu’en France est significatif. Voici justement le communiqué officiel du ministère de la Santé et des Sports, qui explique ouvertement que ce genre de moustiques est présent en France:

Le risque de développement d’une d’épidémie est considéré comme limité mais ne peut être exclu, en raison de la présence importante du moustique tigre au niveau local. Le ministère chargé de la santé en appelle donc à la mobilisation individuelle et communautaire et demande aux personnes résidant à Nice et aux alentours d’adopter un certain nombre de mesures visant à prévenir toute dissémination du virus :

  • Détruire les larves ainsi que les gites potentiels de reproduction des moustiques autour et dans l’habitat (en supprimant les soucoupes sous les pots de fleurs et en vidant au moins une fois par semaine tous les récipients contenant de l’eau stagnante : vase, détritus, gouttières…) ;
  • Se protéger des piqures de moustiques en portant des vêtements longs, en utilisant des répulsifs cutanés (en respectant les précautions d’emploi, en particulier chez l’enfant et la femme enceinte) ainsi que des moustiquaires de berceau chez le nouveau-né et le nourrisson.
  • Protéger l’habitat (moustiquaires, diffuseurs électriques….).

La dengue se transmet d’homme à homme, uniquement par l’intermédiaire d’une piqure du moustique du genre Aedes. Dans le sud de la France, c’est Aedes albopictus (moustique tigre) qui est présent.

Lors d’une piqure, le moustique prélève le virus sur une personne infectée. Après un délai d’incubation chez le moustique de l’ordre de quelques jours et à l’occasion d’une autre piqure, il peut transmettre le virus à une personne saine. Les mesures individuelles de protection contre les piqures de moustiques sont donc indispensables pour lutter contre le développement d’une épidémie.

La dengue se manifeste en moyenne 5 à 7 jours après la piqûre infectante, par l’apparition soudaine d’une fièvre élevée (supérieure à 38,5°C) associée à des maux de tête, des douleurs musculaires et oculaires et accompagnée d’une fatigue générale.

En cas d’apparition de ces symptômes il convient de consulter son médecin traitant. La guérison s’accompagne en général d’une convalescence d’une quinzaine de jours. La dengue est une maladie qui, dans la majorité des cas, ne présente pas de complication. Néanmoins, il existe des formes sévères et des formes hémorragiques (environ 1% des cas symptomatiques). Il n’existe ni traitement curatif, ni vaccin ; le traitement est donc symptomatique (traitement des symptômes). En raison du risque hémorragique au cours de cette infection virale, il est nécessaire d’éviter impérativement la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoires.

Les médias ont parlé de la dengue récemment, car en Martinique et en Guadeloupe, il y a eu 60.000 personnes infectées, sur un total de 800.000 personnes…

Il va de soi évidemment que l’industrie est là pour nous « sauver. » Non pas du réchauffement climatique… mais de la dengue, par l’intermédiaire d’un médicament (voir un long article scientifique en anglais ici), ou bien évidemment d’un vaccin, produit de la vivisection.

C’est l’entreprise Sanofi Pasteur qui espère le mettre en place en 2015-2016. La vivisection est ouvertement assumé par le Dr. Jean Lang dans une interview donnée hier.

Il n’y a franchement qu’en France qu’un médecin peut se vanter de pratiquer la vivisection… Voici ses propos:

Un très grand nombre de tests ont été effectués dans différents modèles afin de caractériser le vaccin et démontrer son innocuité et son immunogénicité. Les tests ont été effectués aussi bien sur des cellules dendritiques humaines in vitro que sur des primates non humains.

Rappelons ici que liée à Sanofi Pasteur, on trouve le laboratoire P4 « Jean-Mérieux » à Lyon, qui pratique la vivisection sur les grands singes. A Lyon se déroulera également début octobre le congrès mondial consacré aux vaccins, bien évidemment en la présence de ce docteur de Sanofi.

Rappelons également que Sanofi Aventis posssède la marque Yves Rocher à 33% (voir notre article One Voice se prononce en faveur d’Yves Rocher, possédé à 33% par Sanofi Aventis).

A cela, quelle réponse pouvons-nous donner ? Les détracteurs du véganisme auront beau jeu de présenter le moustique comme « assassin. »

Sauf que la forme bénigne de la dengue a été constatée en tant que tel… il y a 200 ans. On peut évidemment considérer que la science médicale était peu avancée. Sauf que l’épidémie dans sa forme hémorragique a été constatée pour la première fois en 1953…

Avant 1970, seuls neuf pays avaient connu des épidémies de dengue hémorragique, en 1995 le chiffre avait été multiplié par quatre.

La dengue est le produit de la généralisation des bidonvilles et des grandes villes aux conditions de vie misérables notamment sur le plan sanitaire, des déplacements anarchiques notamment de troupes militaires, et bien entendu du réchauffement climatique.

Les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé sont très parlantes:

Comme en témoigne l’histoire de la dengue, c’est l’humanité qui par son absence d’organisation, de prévoyance, de planification, qui est la cause de la dengue. Tant que l’humanité fera la guerre à Gaïa, elle court à sa propre perte, tant parce qu’elle ne peut pas gagner, que parce que l’unique moyen pour elle d’avancer est de s’organiser sur des fondements opposés à toute exploitation, oppression et destruction.

La planète doit redevenir bleue et verte!

« Ne pas tenir le téléphone à moins de deux centimètres du corps »

Le Monde publie une interview intéressante (attention il y a deux pages) de Pierre Souvet, cardiologue et président de l’Association santé environnement France. Il s’agit en fait de questions réponses sur les ondes électromagnétiques, avec des infos toujours intéressantes, car comme le dit le cardiologue, si auparavant en France ces questions étaient impossible à soulever, les choses ont bien changé et il y a prise de conscience qui de fait s’élargit.

Un exemple très parlant:

Bob : Voyez-vous un danger dans les tables de cuisson à induction qui génèrent un fort champ magnétique ?

Les tables à induction génèrent un fort rayonnement électromagnétique. Il faut éviter de s’y tenir à moins d’un mètre cinquante lors de leur fonctionnement, même si la cuisson est rapide, notamment les femmes enceintes. En ce qui concerne le micro-ondes, s’il ne fuit pas, il n’y a pas de souci. Dans le doute, là aussi, éloignez-vous un peu pendant son fonctionnement.

Rappelons aussi qu’il existe l’association abattant un énorme travail sur les antennes relais, les portables, le wifi, : Robin des Toits, dont le site est excellement bien fourni et incontournable sur la question.

Georges Laraque donne son avis !

Nous avions déjà parlé de Georges Laraque, ce hockeyeur du Canada devenu végétalien et qui avait déjà dû faire face à un autre genre de préjugés liés à la domination, le racisme. En cette rentrée les médias du Canada parlent un peu de lui qui a décidé de cesser de «manger des cadavres et d’abuser des animaux», et voici un long texte que lui-même met sur son site.

Un texte vraiment très intéressant, car il montre bien, en plus de l’appel à la compassion, qu’on peut être sportif de haut niveau et avoir un régime alimentaire végétalien. Bien entendu, Laraque n’appelle pas à la révolution, à la libération animale et la libération de la Terre. Ce n’est ni plus ni moins qu’un sportif, mais il assume déjà de très nombreuses choses, et son point de vue est déjà très intéressant.

Mais cela montre inversement que ceux qui se résument à la position honnête de Laraque, et qui ne veulent pas aller plus loin, qui refusent la libération animale et la libération de la Terre, présentent des lacunes énormes, que leur conception est bornée, et donc insuffisante. Elle peut suffire à une prise de conscience personnelle comme celle de Laraque, mais pas à aller dans la perspective de changer le monde.

Car là il y a plein de choses à organiser, de luttes à construire, de points de vue et de plans à élaborer. Il ne s’agit pas que de changer sa conscience, il s’agit de renverser des valeurs et toute une économie fondée sur le profit, et nombreuses sont les personnes en prison pour avoir compris et lutté contre cela. La lutte est difficile, mais il en va de notre Planète et de tous les êtres vivants y habitant !

Votre attention, s’il vous plaît!

Depuis que je vous ai fait part de mon nouvel intérêt et de ma position en ce qui concerne la défense des animaux ainsi que de mon adhésion à de nombreux groupes militant pour cette cause, j’ai reçu des centaines de courriels de soutien de partout dans le monde.

Mais, bien sûr, quel que soit le point de vue que vous adoptiez au sein de la société, les répercussions sont toujours inévitables, surtout lorsque vous êtes une célébrité connue. Cette lettre tient donc lieu de réponse aux quelques courriels négatifs que j’ai reçus à ce sujet. Elle vous aidera à comprendre mon appréciation des animaux et la conviction que je partage qu’ils méritent d’être traités avec bonté. J’aime les animaux et je ne crois pas que le simple fait d’être humain nous donne le droit de les considérer comme marchandises et de les maltraiter.

Premièrement, je suis officiellement végétalien depuis le 1er juin 2009. Bien qu’il s’agisse de tout un changement en ce qui concerne ma nutrition, je ne me suis jamais senti mieux, en si bonne forme de toute ma vie. Étant donné que je suis un athlète professionnel, c’est toute une réalisation pour moi.

Elle a été rendue possible grâce à l’Association Végétarienne de Montréal et ma nutritionniste, Anne Marie Roy, qui m’ont créé un régime alimentaire sur mesure ne contenant aucun animal et produit d’origine animale. Cette partie est cruciale. Quand vous êtes végétarien, vous éliminez le poisson et la viande, mais lorsque vous êtes en plus un végétalien, vous devez couper tous les produits laitiers ainsi que tout ce qui vient des animaux. C’est tout à fait normal que je me sente en meilleure santé maintenant que je suis un végétalien.

Selon Les diététistes du Canada et l’American Dietetic Association, les végétariens ont moins de chance, que les mangeurs de viande, de souffrir de maladies du cœur, de certains types de cancers, du diabète et d’obésité. J’ai décidé de devenir végétalien après avoir vu le film TERRIENS (EARTHLINGS) qui montre en détails la cruauté que les animaux doivent endurer pour finir dans une assiette, dans un cirque, un zoo ou encore pour servir à la confection de vêtements.

Si les enfants savaient comment les éléphants, les tigres et les autres animaux du cirque sont dressés en étant dominés, terrorisés et punis physiquement à l’aide de chocs électriques ou de crochets en forme de corne de bœuf (qui ressemblent à un tisonnier), ils ne voudraient vraiment pas aller au cirque.

Ces animaux sont battus jusqu’à ce qu’ils deviennent soumis dans le seul but de présenter des trucs ridicules et forcés pour notre amusement. Ce n’est pas surprenant que tant d’incidents surviennent dans les cirques; les animaux deviennent fous et blessent gravement ou tuent même leurs entraîneurs ou des spectateurs.

Je comprends que le fait de devenir membre d’un groupe comme la PETA ait un impact. Mon but n’est pas de forcer les gens à devenir végétariens ou végétaliens, mais plutôt d’informer, de faire de ce monde un monde meilleur. Si, par exemple, vous pouvez regarder le documentaire TERRIENS (EARTHLINGS) au complet et continuer de manger de la viande, je respecte votre choix parce je sais qu’au moins, vous êtes au courant, vous savez à quoi vous contribuez et si ça ne vous dérange pas, et bien soit!

Un grand nombre de personnes refusent de voir ce film ou refusent de se renseigner à ce sujet parce que, comme moi, ils sont sensibles et ils ont peur du changement. Mais, chers amis, ce changement n’est pas mal du tout. Tentez l’évolution. Les végétariens sauvent des centaines d’animaux chaque année et les végétaliens protègent des milliers d’animaux d’une vie remplie de souffrance et de la mort la plus douloureuse qui existe.

Le végétarisme est non seulement bon pour les animaux, mais il est aussi bon pour notre santé et notre environnement. Un rapport publié par les Nations Unies a indiqué que l’agriculture industrielle est le secteur économique qui contribue le plus au réchauffement climatique. Alors si vous voulez vraiment être « vert », assurez-vous d’inclure davantage de légumes verts et moins de viande à votre régime!

L’idée d’être végétarien vous plaît, mais vous avez peur de manquer de protéines ou d’avoir l’air maigrichon. Soyez sans crainte; les tonnes de protéines qui se retrouvent dans les produits végétariens sont beaucoup plus saines parce qu’elles ne contiennent pas le cholestérol des protéines animales.

Parmi les plus grands athlètes du monde, on compte, entre autres, des végétariens : John Salley, champion à quatre reprises de la NBA maintenant retraité, Carl Lewis (qui a été nommé Olympien du siècle par Sports Illustrated), Tony Gonzalez de la NFL et Prince Fielder de la MLB. Brendan Brazier, un triathlonien bien connu est, lui aussi, végétalien et réussit bien dans sa discipline.

Son sport est beaucoup plus exigeant que le hockey. Je savais que si c’était possible pour lui, ce le serait aussi pour moi. Des millions de personnes dans le monde entier deviennent végétariens pour les animaux, leur santé, leur environnement et je vous encourage à tenter l’expérience aussi!

Abordons maintenant un autre sujet qui est pas mal délicat au Canada : l’industrie du phoque. La PETA et les groupes défenseurs des droits des animaux ne sont pas les seuls à vouloir mettre fin au massacre commercial des phoques.

Les É-U et l’Union européenne en entier ont récemment banni l’importation de tout produit dérivé de la chasse commercial aux phoques et, une semaine plus tard, le Sénat américain a adopté à l’unanimité la Résolution 84 exigeant la cessation immédiate de la chasse.

Les leaders mondiaux ont dénoncé le carnage. Sachez que l’abattage commercial des phoques à grande envergure ne constitue plus un commerce de subsistance pour les peuples autochtones. C’est plutôt une entreprise à profit hors saison pour les pêcheurs commerciaux et le plus grand massacre de mammifères marins du monde.

Par contre, la chasse aux phoques traditionnelle pratiquée par les Inuits représente seulement une infime fraction des phoques abattus chaque année. À Terre-Neuve, les revenus dérivés du carnage représente environ 1 % de l’économie provinciale. Même si ce pourcentage était plus élevé, aucune excuse n’est valable pour tuer ces pauvres animaux à coups de bâton ou fusil.

Les peuples ont toujours été en mesure de remplacer les traditions cruelles par des pratiques plus humaines et cette situation n’a rien de différent.

C’est tout de même hypocrite de la part du Danemark de critiquer la chasse aux phoques pratiquée au Canada, alors que leur façon de chasser les baleines est aussi cruelle, sinon pire. L’essentiel, c’est que nous devons travailler ensemble pour réduire les souffrances où qu’elles se présentent et quel que soit leur victime.

Vous devez également réfléchir à ce qui suit : les vétérinaires et agents du ministère des Pêches et Océans ont remarqué que les crânes des phoques abattus ne sont souvent pas la cause principale de la mort des animaux. On pourrait donc en conclure que les mammifères sont souvent dépouillés alors qu’ils sont encore vivants.

De plus, bien que le Canada ait interdit en 1987 la chasse des blanchons, bébés phoques de moins de deux semaines dont la fourrure blanche est prisée, après cette période de restriction, les jeunes phoques peuvent toujours être chassés – en fait, la plupart des phoques abattus durant les massacres commerciaux sont tués à coups de massue ou de fusil avant d’atteindre l’âge de trois mois. Laissez-moi vous dire que toute cette brutalité et cruauté est la réalité.

Les vidéos que j’ai vues sont là pour le prouver et tout ami des animaux comprend que nous devons mettre un terme à ce carnage. Je suis entièrement d’accord avec vous que la tuerie impitoyable des phoques ne diffère aucunement du sort réservé aux autres animaux qui sont tués pour être mangés – voilà pourquoi je suis maintenant un végétalien!

Je comprends que certaines personnes ont des allergies et ne peuvent pas manger de noix et d’autres aliments, mais sachez qu’elles peuvent manger des fèves, des lentilles, du soya, des grains, etc. Il s’agit simplement de s’informer sur le végétarisme et apprendre qu’il existe de nombreuses options même pour les personnes qui souffrent d’allergies alimentaires.

À l’état sauvage, les animaux se nourrissent d’autres animaux pour survivre – ce n’est pas de ça dont il est question ici. Nous vivons dans une société civilisée où les aliments sont mis à notre disposition dans les épiceries. Nous ne vivons pas dans la nature.

Nous ne devons pas capturer les animaux, les dépecer et les déchirer avec nos dents. Le problème reste l’agriculture industrialisée à grande échelle qui castre les poules, les porcs et les vaches, qui les édente sans analgésique, qui les pend pour leur trancher la gorge jusqu’à ce qu’ils meurent au bout de leur sang ou bien qui les pousse tout simplement dans un hachoir à viande alors qu’ils sont encore conscients.

Je pourrais continuer à vous donner des exemples pendant des heures. Je sais que Dieu n’a pas créé les animaux pour qu’ils souffrent ou vivent de cette manière et je crois véritablement au karma. Je crois que ceux et celles qui engendrent la souffrance ont subi ou subiront les conséquences de leurs actes. Dans une autre vie, je suis persuadé que nous rencontrerons ce que nous avons tué. Voilà mes convictions personnelles à ce sujet.

En conclusion, si vous avez un chien ou un chat, s’il vous plaît, faites-les châtrer. Nous devons résoudre le problème de surpopulation de chats et de chiens. Votre famille désire adopter un animal de compagnie? Secourez une petite bête de l’abri pour les animaux de votre localité.

C’est la chose la plus facile que vous pouvez faire pour venir en aide aux animaux. Réduisez le montant de viande et de poisson que vous consommez et essayez le végétarisme – vous vous sentirez beaucoup mieux; vous épargnerez de l’argent; vous réduirez votre risque de contracter le cancer et d’autres maladies; vous vivrez plus longtemps et vous contribuerez à faire de ce monde un monde meilleur en commençant par d’abord respecter la vie autour de vous.

Soutenez les gens qui vous entourent, renseignez-les et aidez-moi à arrêter la cruauté envers les animaux! Je vous invite à aller visiter les sites Web suivants. Ils vous fourniront des renseignements intéressants sur les animaux et vous suggéreront de petites choses que vous pouvez faire afin de contribuer en tant qu’individu au mieux-être de ce monde et cela, pour tous ses habitants :  http://www.earthlings.com/ et http://www.goveg.com.

Mahatma Gandhi – « On peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les animaux y sont traités. »

Vaccination obligatoire et profits pour les labos

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a affirmé les choses officiellement: il y a bien une pandémie de la grippe A(H1N1).  Il faut dire que 74 pays sont touchés, avec 29.000 personnes malades et 144 qui sont mortes. C’est donc la phase d’alerte maximale, et on pense que le virus va circuler 1 à 2 ans dans le monde.

Donc après les problèmes posés par les grands élevages, on va avoir droit aux solutions proposés par les mêmes organisateurs de ces élevages. Et quand on dit « proposé », on devrait dire « imposé. »

L’OMS s’occupe de la santé, mais d’une manière particulière, puisqu’elle explique que les groupes pharmaceutiques vont s’employer à « garantir le plus grand approvisionnement possible de vaccins contre la pandémie dans les mois à venir », invitant les laboratoires à commencer la fabrication.

Ou pour dire comme la professeure Van der Werf, directeur d’une unité de recherche à l’Institut Pasteur: « Nous allons être conduit à vacciner tout le monde, au Nord, comme au Sud, dans les pays riches comme dans ceux en voie de développement. »

Le médecin coordinateur national du réseau Grog (Groupes régionaux d’observation de la grippe), Jean-Marie Cohen, s’est déclaré sur LCI « tout à fait d’accord avec l’analyse du professeur van der Werf ».

Ben voyons! Pas moins que ça! Il fallait s’y attendre, à cette vaccination obligatoire qui nous guette. Rappelons que la France est le pays par excellence des vaccins obligatoires. Aucune critique n’est tolérée, tellement l’industrie pharmaceutique a un poids massif dans le capitalisme français.

Bien entendu, officiellement, : « Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». Mais la loi du profit l’emporte… Pour satisfaire cette loi économique, l’Etat n’a qu’à modifier le Code de santé publique.

Dans le Figaro, la professeure Van der Werf va même très loin: « Il va falloir faire des essais cliniques pour vérifier l’efficacité et l’absence d’effets secondaires. Il faudra sans doute deux doses contre ce nouveau virus. »

C’est très révélateur: d’un côté on prétend tout savoir, et de l’autre…

Rappelons par exemple qu’aujourd’hui, le ministère de la Santé a confirmé avoir préempté 50 millions de doses auprès du laboratoire GlaxoSmithKline, et a précisé que des discussions étaient en cours auprès de Sanofi et Novartis, après que le Journal du Dimanche ait affirmé que le gouvernement avait commandé 100 millions de doses du futur vaccin contre la grippe A/H1N1 et envisagerait une vaste campagne de vaccination après l’été (le coût serait d’un milliard d’euros).

Or, si l’on se souvient bien, les laboratoires « SmithKline Beecham » (aujourd’hui GlaxoSmithKline, GSK) et ceux de la société Pasteur Mérieux MSD – Aventis Pasteur (aujourd’hui Sanofi Pasteur MSD) étaient à l’origine du vaccin lors de la campagne nationale de vaccination contre l’hépatite B.

Lors de cette campagne, plus de vingt millions de personnes en France ont été vaccinés entre 1994 et 1998 contre le virus de l’hépatite B, maladie à l’origine de cirrhoses ou de cancer du foie, seulement voilà: 1.300 d’entre eux ont subi des effets secondaires neurologiques, dont un millier de scléroses en plaques, selon certaines estimations.

Voilà la réalité: les vaccins, leur faire confiance c’est faire confiance aux labos. On peut consulter ce site très intéressant à ce sujet.