Le film « 28 jours plus tard »

28 jours plus tard, film sorti en 2002, a eu malheureusement un très grand succès. Malheureusement, parce que ce film est opposé à la libération animale de bout en bout. Un véritable cauchemar !

Voici comment commence ce film, réalisé par Danny Boyle (Trainspotting, La plage, Slumdog Millionnaire, 127 heures…).

Une équipe de l’ALF arrive, masquée, dans un laboratoire universitaire. Ils pénètrent illégalement, enlèvent leurs cagoules (pourquoi? mystère!), se lamentent devant les chimpanzés enfermés et prennent des photographies.

Puis, « l’envie » leur prend de libérer les grands singes. « L’envie », car ces prétendus activistes n’ont aucun équipement ! Ils débarquent les mains dans les poches et se « lamentent » de manière caricaturale.

Puis un jeune scientifique se pointe, et est bloqué par les activistes. Le jeune scientifique les supplie de ne pas libérer les animaux : ils ont été infectés par un virus, « la fureur » ! Un contact avec la salive et le sang suffit à être contaminéE !

Les activistes demandent de quel virus il s’agit, et le jeune scientifique leur répond : « on ne peut pas connaître ce qu’on a pas étudié » – sous-entendu, la vivisection est nécessaire…

Forcément, les activistes « idéalistes » s’énervent « stupidement »! La jeune femme montrée comme « sensible » et « idiote » ouvre la cage, et est sauvagement attaquée par un grand singe !

Les activistes tabassent l’animal, avec une extrême brutalité (sous-entendu, ils sont débordés et finalement n’aiment pas les animaux).

Mais trop tard : tout le pays va être contaminé, toute la population anglaise va se transformer en zombies à cause de la « sensiblerie » de l’ALF !

Cela sous l’oeil des chimpanzés qui s’excitent dans leurs cages, dans une ambiance sordide de film d’horreur jouant sur les pires sentiments humains!

Après donc Trainspotting, qui exprime une fascination morbide pour les drogues, Danny Boyle signe ici un chef d’oeuvre de propagande… dans un film mauvais, mal filmé, caricatural, au scénario ne tenant pas debout etc.

Mais le contenu même est totalement opposé au véganisme. En effet, au début du film on voit un des chimpanzés attaché devant une série d’écrans, diffusant des scènes d’ultra-violences entre humains.

En fait, il s’agit de violences sociales (émeutes, massacres, etc.) mais c’est présenté comme de la « sauvagerie. » Et c’est là le thème du film.

Lorsque des soldats tuent des zombies, le chef affirme que ce n’est pas affreux, c’est juste l’histoire de l’humanité : des humains tuent des humains.

Ces mêmes soldats devant protéger les trois principaux protagonistes, un homme, ainsi qu’une femme et une jeune fille, décideront finalement de violer collectivement ces dernières…

Bref, on ne peut compter sur personne, c’est la guerre de chacun contre chacun, pas le temps pour la compassion, etc. On est toujours seul, comme le héros seul dans Londres au début du film…

Cela d’autant plus que n’importe qui peut être contaminé à tout moment, et qu’il faudra tuer cette personne le plus vite possible, même si c’est une relation amoureuse, unE amiE, unE parentE…

Au pire, on peut se serrer les coudes dans des relations hasardeuses et un peu foireuses, mais « utiles ». L’héroïne du film est d’ailleurs une caricature de femme « macho », même si la fin du film a été changée: la survie de deux femmes seules ayant été considérée comme pas crédible, il fallait qu’un homme soit là…

Cette horreur, interdite au moins de 16 ans et pourtant succès commercial (ayant remporté de nombreux prix), a même eu une suite et en aura une troisième sous peu…

90 animaux assassinés dans un incendie à « Reptiland »

90 animaux sont morts dans l’incendie de « reptiland », un de ces parcs « d’attraction » témoignant de l’infâme esprit de collection qui peut exister par rapport aux animaux.

En témoigne ce qui est par exemple expliqué :

« Les animaux, présentés en lumière du jour sont calmes à Reptiland. Ils ont été choisis pour leur beauté, leurs dessins et leurs couleurs. »

Il ne s’agit pas d’une exploitation « colorée » et « dessinée » à petite échelle : il s’agit de la « plus grande collection de reptiles de France. »

Et dans cette folie furieuse, il y a évidemment le militantisme qui va avec. Reptiland est un parc « d’attraction » qui prône son activité…

« Reptiland ne veut pas faire de prosélytisme mais se fait un devoir de conseiller les désirs d’acclimatation sérieux et authentiques, autant pour les futurs amateurs que pour le bien être des animaux. »

Reptiland a donc dû affronter un incendie, où 90 animaux ont péri. Voici un compte-rendu journalistique :

« Un violent incendie a ravagé une partie du Reptiland de Martel hier. Pancho Gouygou, placé sous oxygène après avoir été victime de problèmes respiratoires à cause de l’épaisse fumée noire, a tout mis en œuvre avec les pompiers pour sauver son arche précieuse. Mais 90 animaux ont péri.

Le réveil a été particulièrement agité et violent hier, peu avant 9 heures, pour les 250 animaux hébergés au Reptiland de Martel.

Une serre, la nurserie et le laboratoire du fameux site animalier possédant la plus grande collection de reptiles de France (104 espèces au total), étaient la proie des flammes. Les pompiers ont été alertés aux alentours de 8 h 50.

À leur arrivée, Pancho Gouygou, le directeur du Reptiland, son fils et son assistant se portaient au secours des bêtes menacées par les flammes. « L’une des serres dans laquelle se trouvaient des vivariums abritant des lézards a entièrement brûlé. Près de trente animaux sont morts, mais nous sommes parvenus à sauver un crocodile, deux caïmans et sept tortues aquatiques », énumère le directeur. La situation était plus problématique au niveau de la nurserie et du laboratoire envahis par le feu.

« Tous les serpents ont péri. Il y avait une soixantaine de jeunes animaux. Le toit s’est effondré. Nous avons pu secourir quelques bêtes et éviter la fuite de celles-ci dans la nature. Le protocole de sécurité a très bien fonctionné », indique Pancho Gouygou. »

Reptiland est situé dans un village d’un peu plus de 1500 habitants situé à Martel, dans le sud de la France, dans le Lot. Il s’agit d’un département qui compte d’ailleurs quatre parcs animaliers : Reptiland à Martel, donc, mais également le parc animalier à Gramat, le « rocher des aigles » et la « forêt » des singes à Rocamadour.

Ces quatre parcs comptabilisent à eux quatre 300 000 visiteurs par an, avec bien entendu un pic lors de la saison touristique.

Ce qui est très révélateur : pour les zones mises à l’écart des « richesses » urbaines, il est souvent important de se faire remarquer, et donc parfois de se tourner vers les animaux « exotiques » afin d’attirer l’attention.

C’est ce qui explique que de manière totalement irrationnelle, on en arrive à avoir des reptiles dans le Lot. Qui plus est, dans une structure privée, visant le profit.

L’incendie ne doit donc rien au hasard ; ce n’est pas « par hasard » que les reptiles en question sont arrivés dans le Lot. C’est Reptiland qui a fait office de bourreau, en déplaçant ces reptiles, en les exploitant dans des espaces anti-naturels, et finalement en étant incapables d’assurer leur sécurité.

Appel pour sauver des macaques / Rassemblements parisiens contre HLS

Voici deux appels: un pour une campagne d’emails afin de sauver des macaques aux Pays-Bas, un autre pour des rassemblements à Paris contre HLS.

Utrecht 5 – Écrivez à l’université!.

L’Université d’Utrecht, aux Pays Bas, a récemment annoncé la fin de son programme de recherche sur les primates. Elle détient encore 5 macaques et cherche une solution pour s’en débarrasser.

Bien qu’un certain nombre de refuges européens aient déjà proposé de récupérer ces animaux, il semble que l’Université d’Utrecht va probablement les condamner à mort.

Voici les trois options en train d’être étudiées par l’université:

– Les tuer et mettre leur cerveau dans une base de données.

– Donner les singes à l’Université de Nijmegen, qui pratique le même
types d’expériences.

– Les remettre à l’un des sanctuaires qui a proposé de les accueillir.

Les e-mails ci-dessous appartiennent aux dirigeants de l’Université d’Utrecht. Ces personnes ont tout pouvoir de décider du sort des singes et peuvent s’assurer qu’ils seront relâchés dans un sanctuaire, et non tués ou envoyés à d’autres laboratoires.

Envoyez leur un e-mail et demandez-leur de libérer les singes.

Faites circuler ce message à toutes vos connaissances et demandez-leur de faire la même chose !

C.Krapels@uu.nl, Y.vanRooy@uu.nl, J.C.Stoof@uu.nl , A.W.Hekking@uu.nl, L.V.Martinezsobrino@uu.nl, H.M.Amman@uu.nl, e.b.a.neslo@uu.nl

Écrivez un mot à ces personnes pour leur demander de confier ces singes à un refuge plutôt qu’à un autre laboratoire.

Un courrier personnalisé aura bien plus de valeur, mais si vous manquez d’inspiration, voici un courrier type à envoyer et à compléter avec votre nom et pays:

À qui de droit.

Je vous écris concernant les 5 singes qui ont été victimes d’expérimentations à l’Université d’Utrecht. J’ai découvert avec horreur que votre université envisage sérieusement de tuer les animaux ou de les revendre à un autre laboratoire !

Je vous invite à considérer la réputation de votre université en veillant à ce que les animaux impliqués dans ces expériences puissent finir leur vie dans un endroit où ils seront en mesure de profiter d’un lieu qui leur rappella le plus possible leur milieu naturel.

Veuillez agréer,

Votre Nom

Voici l’appel aux rassemblements contre HLS:

MANIFESTATIONS CONTRE L’EXPERIMENTATION ANIMALE

Mardi 14 décembre venez manifester contre HLS, ce laboratoire qui massacre 500 animaux par jour.

Huntingdon Life Sciences (HLS) est le plus gros laboratoire d’expérimentation animale d’Europe. Des vidéos
filmées en caméra cachée montrent des chiots se faisant tabasser, des employés simulant des actes sexuels sur des primates… Et même des employés falsifiant des données !

Ce labo est la cible d’une campagne internationnale depuis des années. Ils sont quasiment ruinés, de plus en plus d’entreprises ont coupé les liens avec HLS, nous devons faire pression auprès des quelques clients qu’ils leur restent.

Pour plus d’informations :
– Français : http://cav.asso.fr/fr/campaigns/hls.html
http://forum.cav.asso.fr/viewtopic.php?f=8&t=241
– English : http://www.shac.net/

Une vidéo : http://www.shac.net/resources/movies/inside_hls.html

Première manifestation : de 14h00 à 16h00
Schering-Plough SAS
34 avenue léonard de Vinci
92400 Courbevoie
RER A et Métro ligne 1: La défense Grande Arche

Plan d’accès:
http://forum.cav.asso.fr/viewtopic.php?f=8&t=241

Deuxième manifestation : de 16h30 à 18h30
Sanofi Aventis
174 Avenue de France, 75013 PARIS
Métro: Quai de la Gare (ligne 6) ou Bibliothèque François Mitterrand
(ligne 14 ou RER C)

Plan d’accès:
http://forum.cav.asso.fr/viewtopic.php?f=8&t=241

N’hésitez pas à diffuser l’information un maximum ! Chaque personne compte et plus on est nombreux, mieux c’est !

Rassemblement anti-HLS et contre la directive européenne sur la vivisection / Parking Day

Trois initiatives intéressantes ont lieu dans des prochains jours:

– le vendredi 24 septembre une manifestation à Paris pour que Sanofi-Aventis ne teste plus ses médicaments sur les animaux dans le centre de toxicologie Huntingdon Life Sciences.

– le samedi 25 Septembre une manifestation à Paris pour protester contre la directive 86/609 CEE.

– un parkingday, c’est-à-dire l’occupation de parkings dans les villes comme happening écolo, à Lille, Marseille, Nantes, Narbonne, Paris, Rouen, Tours.

Le rassemblement à Paris contre Sanofi-Aventis rentre dans le cadre de la lutte contre HLS. Voici un communiqué quant à cette initiative:

Vendredi 24 septembre
15h30 à 18h30
174 Avenue de France, 75013 PARIS

Métro Bibliothèque François Mitterrand (ligne 14) ou Quai de la Gare
(ligne 6)

HLS est le pire laboratoire d’expérimentation animale d’Europe, 500
animaux y meurent chaque jour. Des vidéos en caméra cachée ont montré à
plusieurs reprises des maltraitances animales (des chiots se prenant des
coups de poing sur le museau, des singes se faisant abuser et
ridiculiser, etc). D’anciens employés ont aussi dénoncé des
falsifications de résultats… un employé s’est fait licencier car il
refusait de falsifier !
Ce laboratoire est en très mauvaise posture et quelques clients comme
Sanofi lui permettent de survivre.

Il vous suffit de regarder la vidéo ci-dessous pour comprendre pourquoi
nous ne devons pas lâcher cette campagne !
http://www.shac.net/resources/movies/inside_hls.html

Voici maintenant l’appel à manifester samedi contre la directive européenne sur la vivisection :

Communiqué sur la directive 86/609

Jeudi, 9 Septembre, 2010

Une marche contre l’expérimentation animale aura lieu conjointement à Rome et à Paris le 25 septembre 2010 à partir de 15h00.

Cette manifestation a pour but de protester contre la nouvelle Directive 86/609 relative à « la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques » qui a été approuvée par le Parlement Européen le 8 septembre 2010.

Le mercredi 8 septembre 2010, à Strasbourg, le Parlement Européen a approuvé en 10 minutes (de 12:05 à 12:15), le texte final pour la Directive 86/609 qui réglemente l’utilisation d’animaux à des fins scientifiques.

Une mise aux archives hâtive pour un texte hautement controversé.

Les amendements et la demande de renvoi à la Commission présentés par les Verts ont été rejetés, ce que les parlementaires européens expliquent comme il suit: « Il y a une différence entre la dignité des animaux et celle des êtres humains; il y a des hiérarchies qui doivent être observées. Non aux contrôles excessifs qui contrarient la recherche, nous ne devons pas nuire aux intérêts de l’industrie ».

Les positions de l’opinion publique, qui s’est manifestée sous forme de pétition(s) par des dizaines de milliers de signatures, et dont les Verts s’étaient portés ambassadeurs, ont été jugées par nos députés comme étant « extrémistes », « dictées par l’émotivité » ou encore « démagogiques ». Néanmoins, nous rassurent-ils, les signatures n’auront pas été vaines: elles ont au contraire ébranlé les consciences des parlementaires, ce qui les a finalement encouragés, disent-ils, à voter pour le bien collectif.

Suite au rejet de la demande de renvoi, plus de 40 députés se sont levés avant le vote en signe de protestation; pourtant l’approbation de la mesure s’est effectuée quelques instants plus tard, l’assemblée de Strasbourg se prononçant majoritairement en faveur de la nouvelle version de la directive.

Le texte proposé dans sa première version, en novembre 2008, était très innovant comparé à sa version de 1986 (bien que peu compatible avec l’optique abolitionniste), et présentait de nombreuses améliorations en matière de tutelle et « bien-être » des animaux de laboratoire. Malheureusement, au cours des mois, plusieurs passages du texte ont été remaniés jusqu’à péjoration du sort des cobayes.

Parmi les articles les plus négatifs de cette nouvelle directive nous trouvons:

  • La possibilité de pouvoir recourir aux chats et chiens errants.
  • La possibilité d’utiliser une espèce en voie d’extinction et/ou capturée en nature, en particulier les primates et les grands singes.
  • Le recours à la suppression par inhalation d’anhydride carbonique comme méthode de meurtre de référence, définie par la loi comme « humanitaire », mais qui en réalité provoque des niveaux de souffrance hauts et prolongés (fait reconnu scientifiquement).
  • La possibilité d’effectuer des essais sans anesthésie, également valable pour des essais hautement douloureux.

Les méthodes substitutives, pourtant disponibles, ne sont pas encouragées par la nouvelle Directive, car jugées scientifiquement insatisfaisantes (!), et de ce fait, reléguées depuis hier à initiatives facultatives.

Elisabeth Jeggle du Parti Populaire Européen, auteur de la nouvelle proposition, a déclaré que « les nouvelles règles réalisent un compromis entre les droits des animaux et les exigences de la recherche. »
Paolo De Castro, président de la Commission de l’Agriculture au Parlement européen, a souligné qu’un « bon compromis a été atteint, sur un texte raisonnable qui représente un progrès par rapport aux règles de 1986, dans le respect des exigences scientifiques. »

Non. La nouvelle directive n’est pas un bon compromis entre les exigences de l’industrie et de la recherche d’un côté, et celles de la protection des animaux de l’autre. Au contraire, elle est un pas déplorable qui ne fait point avancer l’Europe, ni sur le terrain de la recherche scientifique ni sur celui de la santé humaine et animale.

En conséquence, le samedi 25 septembre une manifestation simultanée aura lieu à Rome et à Paris. Rendez-vous Place St Germain des Prés (métro: St Germain des Prés, ligne 4) à 15:00, pour une marche jusqu’au siège français de la Commission Européenne.

Voici enfin la présentation de l’initiative Parking Day. Il s’agit de suivre le modèle américain d’un collectif d’artistes américains appelé REBAR. L’initiative est donc plutôt bobo, mais elle s’annonce tout de même sympathique. On peut voir des vidéos de ce type d’initiative ici.

Événement mondial ouvert à tous, PARK(ing) Day pose la question de la place du piéton et des espaces verts dans l’espace urbain. Citoyens, artistes, activistes et autres green guerilleros, à vos binettes! S’appuyant sur les réseaux sociaux numériques, PARK(ing) Day invite à se réapproprier l’espace bétonné d’une place de parking par la création temporaire d’espaces végétalisés et conviviaux. Petits jardins publics, terrasses, potagers, aires de jeu accueillant tournoi de ping-pong ou jeux de go, pièce de théâtre, troc de plantes, mini-ferme urbaine, lieux d’échanges originaux et créatifs, installations artistiques éphémères : autant d’idées pour créer des espaces publics partagés et durables.

Mini ferme urbaine, tournoi de ping pong, compost collectif, stand de limonade, pièce de theatre, troc de plantes, atelier de repartions de vélo, habitat d’urgence pour SDF, ou autres appropriation créative et engagée de l’espace urbain

A l’occasion de ces journées d’action du 17 et 18 septembre 2010, venez, vous aussi, occuper joyeusement des places de parking dans Paris, sa banlieue et les villes de France ! Au programme : actions artistiques, installations végétales ludiques et créatives ou encore espaces alternatifs de rencontres et de solidarité.

A Paris, l’association Dedale déjà préoccupée par ces questions (cf.Playgreen) se fait le relais de l’événement en lançant un large appel à mobilisation. Pour impulser la dynamique, elle invite avec la complicité de la Cité internationale universitaire de Paris et de la Fondation des Etats-Unis le collectif américain REBAR à réaliser un cortège festif et participatif. A l’honneur : mobilités douces et moyens de transports alternatifs.

Découvrez les nombreuses surprises qui vous attendent ces jours-là sur la carte des initiatives et sur le programme.

Voici une autre présentation allant avec:

Qu’est-ce que PARK(ing) Day?

PARK(ing) Day est un événement mondial ouvert à tous, durant lequel citoyens, artistes et activistes collaborent pour transformer temporairement des places de parking payantes en espaces végétalisés et conviviaux.

Les espaces bétonnés deviennent des lieux d’initiatives engagées, originales et créatives. Par le biais de ces parenthèses poétiques et ludiques, PARK(ing) Day est une réflexion globale sur l’espace urbain, sur la place qui y est faite à la nature et sur la qualité de vie en centre-ville. PARK(ing) Day, en révélant temporairement les possibilités offertes par de tels espaces, aide à changer la façon dont les rues sont perçues et utilisées, générant des effets plus durables.

PARK(ing) Day encourage ainsi les citoyens à se réapproprier l’espace public, par la promotion de la créativité, de l’engagement critique, des interactions sociales inédites, de la générosité et du jeu : autant d’éléments qui participent à la construction d’une ville durable.
En 2010, un appel à mobilisation massif en France

Créé à San Francisco en 2005 par REBAR, un collectif d’artistes et paysagistes, PARK(ing) Day a conquis l’an passé 140 villes dans plus de 20 pays. Plus de 700 parcs ont été créé dans le monde et seulement quelques uns en France. Cette année, l’événement arrive à Paris et dans les villes de France les 17 et 18 septembre prochains, prenant le pari d’une mobilisation massive.

S’appuyant sur les réseaux sociaux numériques, Dédale se fait le relais de l’événement en France et lance largement l’appel à mobilisation PARK(ing). Cet appel s’inscrit dans le cadre de SmartCity, programme européen de recherche et d’expérimentation artistique et sociale sur le thème de la ville intelligente.
SmartCity | nouveaux enjeux urbains et nouvelles formes artistiques

Le programme SmartCity explore les nouvelles formes d’interventions artistiques dans l’espace urbain : micro urbanisme, installations audiovisuelles et performances dans l’espace public, jeux urbains, architectures éphémères ou interactives, art mobile, nouvelles cultures urbaines… Il convie habitants, artistes, chercheurs, architectes, politiques, industriels, ingénieurs, militants à imaginer des formes inédites d’appropriation de l’espace public.

SmartCity donne lieu à un programme régulier de workshops d’expérimentation et de résidences d’artistes appliqués au territoire, ainsi que d’événements pluridisciplinaires (conférences, rencontres, expositions et soirées).

A Paris, le projet SmartCity se déroule depuis 2007 en partenariat avec la Cité internationale universitaire de Paris, faisant de ce site au patrimoine architectural remarquable un territoire d’expérimentation artistique grandeur nature.

Les 4 grands axes de recherche et d’intervention de SmartCity sont les suivants :
Ville, nature et développement durable
Nouvelles architectures et design urbain
Communication et mobilité(s) urbaine(s)
Vivre ensemble, nouveaux espaces citoyens

Initié en 2008 dans le cadre de la thématique  » Ville, nature et développement durable « , le chantier Playgreen a donné lieu à l’organisation d’une Green Guerilla et d’un workshop de recherche sur la mise en lumière de la nature en ville.

En 2010, le programme d’action de SmartCity est axé sur la thématique de la mobilité. A travers des résidences et événements artistiques, il s’agit d’étudier les changements induits par l’utilisation des technologies mobiles sur notre perception des territoires, les formes urbaines et nos modes de vie.

En lien avec le chantier Playgreen, SmartCity inscrit une partie de ses activités dans la dynamique de l’événement PARK(ing) Day.

Pour en savoir + : www.smartcity.fr

La machine de guerre contre les chimpanzés et l’explosion de la « viande de brousse »

Hier, nous parlions du monde en 2050 : à quoi ressemblera-t-il ? Nous y parlions de la destruction des espèces végétales et animales, et nous voulons souligner à quel point les deux sont liés. On ne peut pas comprendre le sens de la libération animale sans comprendre le sens de la libération de la Terre, et inversement.

Si l’on prend l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, la chose est claire : la guerre, la déforestation et les exploitations minières refaçonnent toute la région (avec des petites villes, des routes, etc.), la source de protéines est animale et provient directement de la forêt. Depuis les chimpanzés jusqu’aux éléphants.

Dans cette région, le braconnage est un marché valant… un milliard de dollars.

Oui, un milliard de dollars, dans une zone géographique complètement bouleversée par le colonialisme, et où aujourd’hui encore les grandes puissances bataillent pour le contrôle des ressources, employant des seigneurs de la guerre. La déforestation et les exploitations minières vont de pair avec le braconnage, afin de fournir en « viandes » les travailleurs.

Pour comprendre l’ampleur de la guerre, on peut prendre l’exemple d’une horreur récente: dans l’est du Congo (RDC) fin août, 170 femmes et jeunes filles ont été violées collectivement, devant le reste de la population, dans la zone minière de Luvungi. On pense que le viol a été organisé par… trois milices, contre une quatrième !

L’ONU considère le Congo (RDC) comme la « capitale mondiale du viol » alors que se généralisent les tueries et les viols (des femmes, des enfants devant leur père, du chef de famille devant la famille, etc.).

Ainsi, si l’on veut défendre les chimpanzés, comme tous les grands singes dont les gorilles, comme tous les animaux et la nature, et si l’on veut réellement aider les peuples là-bas à sortir du cycle infernal imposé par les grandes puissances avides des richesses locales, il est clair qu’il faut partir du point de vue globale, celui de Gaïa.

Le massacre des animaux a lieu parce qu’il y a déforestation, et celle-ci a lieu car les pays riches veulent les richesses minières et le bois. Les populations locales sont utilisées comme main d’oeuvre, et dans cette folie l’unique moyen de survivre est de tout saccager.

Les grands singes deviennent donc une alimentation « normale » dans cette zone. 27 des 44 zones d’études et de conservation sont frappées par le braconnage de grand singes. Au Congo (RDC), 18 mois d’enquête viennent ainsi de montrer qu’il y a une énorme vague de braconnage afin de s’approvisionner en « viande » de chimpanzés (on peut voir ici des photos et des explications d’un reportage en anglais à ce sujet).

Les rares limites à cette tendance s’effondrent : l’Etat central est corrompu, impuissant et de toutes manières de mèche avec telle ou telle faction. Quant aux traditions locales, opposées aux meurtres des grands singes, elles sont balayées par les modes de vie propre à la généralisation de la guerre et des exploitations minières, qui brise les communautés locales.

Il faut souligner ici également l’influence de la religion, notamment celle du courant religieux pentecôtiste du prêcheur William Branham, qui contribuant à la destruction des traditions proches de la nature, amène la « permission » de consommer de la « viande de brousse. »

Sur les marchés, on trouve ainsi la « viande » de chimpanzés, mais également des orphelins vivants, vendus comme animaux de compagnie (comme sur la photo juste en bas). Pour un orphelin vendu, on considère que 10 autres ont été tués. Les orphelins se voient parfois mutiler les dents, au couteau chauffé à blanc, pour ne pas mordre les braconniers.

Cette pratique est tellement grande qu’elle génère une résistance chez certains grands singes eux-mêmes. De toutes aussi récentes études japonaises montrent qu’en Guinée les chimpanzés ont appris à repérer et saboter les collets (une boucle faite avec un fil métallique). Voici une photo d’un de ces chimpanzés, un exemple de résistance!

Bien entendu, l’étude ne parvient pas à savoir dans quelle mesure l’apprentissage de ce sabotage s’est généralisé, et malheureusement cette pratique de sabotage reste pour l’instant cantonnée à la Guinée. Mais en tout cas il existe, et il montre bien que les animaux ne sont pas des « machines. » Les animaux résistent à l’oppression, et il y a lieu de les appuyer!

En attendant malheureusement, dans les régions autres que la Guinée les collets blessent terriblement les chimpanzés, les rapports montrant que des parties significatives de la population sont blessées durement, à vie.

Et cette résistance ne peut pas faire face à la machine de guerre humaine. Une machine qui va du Congo à nos pays riches : en ce tout début septembre, il a été annoncé aux USA que 200 chimpanzés passeront en 2011 des laboratoires de la Alamogordo Primate Facility (Nouveau Mexique), pour aller dans des laboratoires à San Antonio, au Texas, subir la vivisection pour des recherches infectieuses…

C’est donc à nous, personnes humaines qui ne voulons pas participer à cette machine de guerre, d’intervenir et de contre-attaquer, de faire vivre la libération animale et la libération de la Terre, de faire triompher ces valeurs à l’échelle de la France, à l’échelle mondiale. Il en va de Gaïa.

Rappelons quelques chiffres : de plusieurs millions d’individus, la population de chimpanzés est passée à 2 millions au début du 20ème siècle.

En 1960, cette population est passée à 1 million.

Le chiffre est de 300.000 dans les années 1980.

Il était de 150.000 dans les années 2000.

Au Gabon, zone la moins pauvre de la région et recouverte à 80% par la forêt, la population des grands singes a décru de 56% ces 17 dernières années…

Le chiffre de 2050 sera de notre responsabilité!

Des chimpanzés aux gorilles, des forêts aux lacs: pas de compromis dans la défense de notre mère la Terre!