Exploitation, souffrance animale et volonté d’agir

Voici un petit reportage très intéressant car dressant un panorama de l’exploitation et de la souffrance des animaux. Cet ancien reportage télévisé montre les sévices endurés par les animaux des zoos, des laboratoires, de boucherie, à cause de la chasse…

Les images sont très difficiles, à l’instar de ce que vivent au quotidien les animaux exploités…

Que ce genre de reportage soit diffusé sur les chaines nationales de grande écoute (bien qu’ici ce documentaire n’a été vu que sur France 3 Sud) est une très bonne chose pour informer, voire sensibiliser à la souffrance animale.

Cependant, ne soyons pas dupes car la seule solution proposée est de les laisser « vivre correctement ». Mais que signifie donc « vivre correctement » ? Un élément de réponse est dans la suite de la citation de la journaliste :

« et quand on les tue leur éviter un maximum de souffrir »

Même si ce principe peut sembler, au tout premier abord, correct, les animaux n’ont pas à vivre simplement « correctement ». Les animaux, tous les animaux, doivent vivre dignement, sans exploitation, sans réformisme visant à seulement donner bonne conscience aux consommateurs et consommatrices !

La seule solution à la souffrance et l’exploitation est le véganisme et la libération animale. Le reste n’est rien et n’existe que pour rassurer et tenter de convaincre d’une fausse bonne action morale.

D’ailleurs la conclusion résume malheureusement très bien la mentalité à l’égard des animaux :

« Car les respecter c’est aussi nous respecter »

Les animaux en tant que tels ne sont ni pris en considération ni respectés pour ce qu’ils sont : des êtres à part entière vivant pour eux, pour leur survie. Il serait temps

de respecter les animaux de manière désintéressée, aimer les chats car ils apaisent, aimer les chiens car ils sont fidèles, aimer les grands singes pour leur familiarité avec nous….

Les animaux n’existent pas pour être à notre service, ni pour panser nos plaies et encore moins pour servir de défouloir, comme le relate cette nouvelle actualité, qui montre une fois de plus que les animaux ne sont considérés que comme des outils à notre service. Et si « cet outil » n’a bien fonctionné, on déverse sa haine sur lui.

C’est l’histoire de Nicolas, un galgo retrouvé laissé pour mort sur le bord d’une route espagnole. Que Nicolas n’ait pas succombé aux atrocités qu’il a subit est incroyable car il avait les hanches totalement pourries et ses muscles ont été coupés par un objet tranchant.

Voici des images des blessures insoutenables du chien et voici le communiqué de l’Europe des lévriers:

UNE BOUCHERIE !!!!

Il n’est pas mort. Lorsqu’elle a trouvé ce galgo gisant sur la route, Leticia a du garder tout son sang-froid. Du sang ? Il y a bien longtemps qu’il n’en coulait plus de ses blessures. C’était un galgo chocolat. Il a été trouvé le jour de Noël dans la ville de Tolède…

En dix ans de sauvetage de galgos, Cristina et moi, nous n’avons jamais vu une telle horreur ! Ce galgo a reçu 3 balles dont l’une d’entre elles est encore dans son abdomen. Mais ce n’est pas le pire. Ses hanches ont été coupées dans la chair et dans le muscle.

Après auscultation du vétérinaire, on en conclut que son galguero a tiré sur lui, laissé pour mort, puis il l’a découpé de chaque côté des hanches jusqu’à l’os. Ce galgo est resté dans cet état pendant plusieurs semaines. Lorsqu’il a été trouvé, sa chair était tellement pourrie que l’odeur en était insupportable. Il aurait subi ce supplice en été, il aurait été mangé vivant par les vers. Ses plaies était tellement infectées que le vétérinaire chercha d’abord à endiguer l’infection.

Allez trouver un vétérinaire ouvert un 25 décembre ! Tout était fermé. Personne n’aurait ouvert, surtout pas pour un galgo. Désespérée, Leti l’apporta au premier vétérinaire qui lui ouvra sa porte. Deux jours plus tard, il fut transporté d’urgence dans la clinique de Cristina à Madrid … «

Ce galgo est dans un état catastrophique, où l’avez-vous trouvé ? » s’écria, horrifié, son vétérinaire. Les hanches du galgo étaient totalement pourries et ses muscles visiblement coupées par un objet tranchant. Le vétérinaire reconnu que cet acte était d’une incroyable cruauté. Ce galgo n’a que … 8 mois !!!

Lorsque Leticia l’a trouvé, ce galgo pourrissait vivant !!! Il est resté sur la table d’opération pendant 2 heures. Il a fallu retirer toute la chair pourrie… beaucoup de chair et rogner autour de l’os… Nous ne savons pas s’il s’en sortira mais il se bat admirablement pour rester en vie. Il arrive déjà à manger seul et à marcher. Bien sûr, il est sous l’effet de la morphine, sinon ses cris de douleur seraient assourdissants. Il serait impossible de supporter une telle souffrance.

Notre vice-présidente, Cristina, va le prendre en accueil en espérant qu’un jour une famille pourra l’accueillir en France. Il va avoir besoin de soins plusieurs fois par jour : changer ses bandages, veiller à ses médicaments, le surveiller…. C’est le premier défi de Cristina pour 2011 comme Sari autrefois. Elle l’a nommé «NICOLAS », comme Saint-Nicolas qui donna naissance au personnage du Père Noël. C’est sûr : Cristina est le plus beau cadeau que ce galgo puisse rêver. Longue vie à toi, Nicolas !

http://www.kizoa.fr/diaporama/d1383195kP101815350o4/nicolas
http://www.youtube.com/watch?v=I3T56qtgb1Q
http://www.youtube.com/watch?v=I3T56qtgb1Q
http://www.youtube.com/watch?v=fEeFD016ekY

Que nous soyons choqués par ces terrifiantes images est un fait, que nous souffrons pour ce chien, et pour tous les autres animaux, est tout à fait normal, naturel.

Ceci étant, cette souffrance doit donner la force de se battre pour libérer et sauver les animaux de leur abject statut de marchandises.

Le véganisme n’est pas une démarche individuelle pour se donner bonne conscience, le véganisme a pour but de sauver des vies et de se battre pour perpétrer cela. La souffrance ressentie, quand on sait les atrocités subies par les animaux, ne doit pas se transformer en haine misanthrope non constructive.

C’est à nous d’agir, nous en avons le pouvoir et la capacité, il faut se forcer à dépasser ce sentiment improductif afin d’amener au véganisme et ainsi de laisser les animaux vivre librement, ne jamais leur supprimer la vie!

Une lionne assassinée à Lyon

Ce qui s’est passé à Lyon montre de manière dramatique tant l’hypocrisie des zoos que le mépris qui existe dans le rapport avec les êtres vivants.

Une lionne âgée de deux ans est en effet morte dans le zoo. Morte ? Non, assassinée, voilà le mot qu’il faut employer. La manière dont les événements sont relatés le montre de manière évidente.

Déjà, on peut se douter de tout cela quand on voit le directeur du parc zoologique, David Gomis, parler d’un:

« enchaînement de mauvaises circonstances. »

Quand on parle du bien-être animal, il est impossible dans un zoo comme le bien-être humain est impossible dans une prison, bizarrement les zoos invoquent une gestion des plus méticuleuses.

Qu’il se passe quelque chose de « travers » et là ce sont les « mauvaises circonstances » qui sont invoquées. Mais quelles « mauvaises circonstances » ? Cela n’existe pas !

Car c’est le zoo de Lyon qui a décidé de faire venir la lionne âgée de 2 ans depuis… un autre zoo, celui de La Boissière du Doré, en Loire-Atlantique.

Il s’agissait de la faire rejoindre l’unique lion du zoo de Lyon, afin qu’il y ait reproduction, pour la « réintroduction » du lion en Asie. Ce genre d’initiatives irréaliste et absurde de par sa dimension dénaturée est très important pour les zoos, car elle est leur actuelle idéologie « justificatrice. »

Et soi-disant, la lionne serait sortie trop rapidement de sa loge intérieure, et serait… tombée dans l’eau, et se serait noyée.

Le directeur du parc zoologique, David Gomis, aggrave son cas en expliquant de manière faussement béate:

« Elle avait déjà dû boire la tasse. Contrairement aux tigres, les lions ne sont pas des très bons nageurs. »

Les lions ne sont de très bons nageurs : voilà une phrase bien ridicule. Car par définition, un animal jeté à l’eau fait tout pour s’en sortir, et d’ailleurs les lions savent nager…

La vérité, c’est que la lionne est tombée dans ce qui doit être considéré comme une sorte de fossé rempli d’eau, du même type que ces douves entourant les châteaux du moyen-âge.

Le zoo, son administration et ses employés sont ainsi clairement responsables de la mort de la lionne. La preuve en est d’ailleurs que le zoo a promis d’installer un système de grillage en janvier.

Pourquoi ? Parce que le zoo avait mis en place un « guidage électrique » pour guider la lionne…

Un guidage électrique ! En clair : la lionne se prend du courant électrique si elle touche le fil, et est donc censée suivre le chemin balisé…

1. Déjà cela présuppose qu’elle le touche au moins une fois pour savoir qu’il ne faut plus le toucher.

2. Ensuite, cela présuppose, pour qu’elle tombe quand même dans l’eau, qu’elle l’a touché au moins une fois !

Et ce second point, aucun des très rares médias relatant la mort de la lionne n’en parle, bien évidemment…

Notons d’ailleurs au passage que même le site du zoo de Lyon ne relate pas l’incident…

Citons d’ailleurs ici le journal Le progrès qui, dans une sorte de délire absolument démonstratif et très parlant, explique que la mort de lionne… est une preuve que les zoos sont utiles !

Un accident qui souligne toute l’importance de la préservation des espèces animales et le rôle majeur joué les jardins zoologiques pour la pédagogie et la préservation de la faune à l’échelle planétaire.

En clair, il y a négligence criminelle du zoo, et donc cela soulignerait l’importance mondiale des zoos ?!

Voilà une bien folle logique, qui va avec le fait que l’article dit, sans même voir la contradiction:

Cette lionne d’Asie provenait du zoo de la Boissière du Doré.

Non, le zoo de la Boissière du Doré n’est pas en Asie. On nage ici en plein délire, la contradiction saute aux yeux. En voici d’ailleurs encore un autre exemple. Le zoo de Lyon dispose d’un « centre de récupération des tortues de Floride. »

Voici ce qu’on peut lire dans la longue page de présentation :

Elle vient d’Amérique du Nord, et est transportée par l’homme un peu partout sur la planète.

SON TERRITOIRE D’ORIGINE EST A 10 000Km D’ICI !

On peut dire la même chose de la lionne d’Asie, tout comme de beaucoup d’animaux des zoos, et dans tous les cas les zoos sont comme des prisons.

Et une société qui justifie les zoos (comme les prisons), c’est une société qui n’a rien à proposer à part la répression, l’oppression, l’exploitation, la mort !

Aucun compromis n’est à faire avec les zoos, lieu symbolique de domination, lieu de souffrance très concrète, lieu issu d’une logique criminelle!

Honteux avis favorable de l’UE sur l’arrachage des plumes sur les oies vivantes

Le 25 novembre 2010, l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments)  a publié un avis scientifique favorable à l’arrachage des plumes sur les oies vivantes. Voici cet avis (c’est nous qui soulignons):

L’EFSA examine les implications de la collecte de plumes sur des oies vivantes en termes de bien-être

Nouvelle
25 novembre 2010

L’avis scientifique de l’EFSA sur les implications pour le bien-être de la collecte de plumes sur des oies vivantes conclut que cette pratique peut être menée à bien sans causer de douleur, de souffrance ou de blessure aux oiseaux si elle est réalisée en période de mue et à condition d’utiliser des techniques de brossage et de peignage.

Les experts du groupe scientifique sur la santé et le bien-être des animaux (AHAW) ont toutefois indiqué que, dans les conditions actuelles d’exploitation commerciale, l’arrachage des plumes – une méthode de collecte douloureuse – est inévitable. Par conséquent, ils ont recommandé la mise en place d’un système de contrôle pour garantir que seules les plumes en phase de mue fassent l’objet d’une collecte chez les oies vivantes.

Dans son avis, le groupe scientifique indique que le brossage ou le peignage d’oies vivantes en vue de collecter les plumes en phase de mue ne provoquent aucune lésion des tissus.

En revanche, la plumaison (c’est-à-dire le fait d’arracher des plumes) provoque des douleurs et d’autres formes de souffrance, telles que des saignements ou des lésions cutanées. Toutefois, les diverses parties du corps de l’oie muant à des moments différents, l’arrachage de certaines plumes est inévitable lorsqu’on utilise des techniques de brossage et de peignage. En outre, toutes les oies d’un troupeau ne muent pas simultanément ; dès lors, celles qui ne sont pas dans la phase adéquate du processus de mue sont aussi susceptibles d’avoir des plumes arrachées.

Les experts de l’EFSA ont recommandé de collecter uniquement les plumes en phase adéquate de mue et de mettre en place un système de contrôle qui permette de s’assurer que cette recommandation soit respectée dans la pratique, par exemple en vérifiant la présence de déchirures de la peau ou de sang ou fragments de chair sur les plumes. Les personnes chargées de cette collecte devraient pouvoir faire la distinction entre les plumes arrivées à maturité, et donc susceptibles d’être recueillies, et celles qui ne le sont pas.

Le groupe scientifique a également conclu que la souffrance devrait être évitée ou réduite au minimum lors de la capture et de la manipulation des oies et que les personnes chargées de ces opérations devraient connaître les méthodes appropriées de manipulation des animaux. L’existence de plumes ensanglantées, de blessures cutanées, de postures modifiées (ailes pendantes par exemple) et d’os cassés ou disloqués constituent des éléments qui peuvent être utilisés pour évaluer le bien-être des oies dont les plumes sont collectées.

Le groupe scientifique a par ailleurs suggéré de développer d’autres indicateurs basés sur les animaux et de mener dans l’avenir des travaux de recherche dans ce domaine en vue d’établir des méthodes permettant d’évaluer la maturité des plumes.

L’avis fait suite à une requête de la Commission européenne qui a invité l’EFSA à évaluer le bien-être des oies dont les plumes sont collectées de leur vivant pour la production de duvet. Afin de rassembler les meilleures données disponibles, le groupe a examiné toutes les études scientifiques pertinentes et consulté les parties intéressées des États membres et de pays tiers. Une réunion technique rassemblant des représentants de l’industrie et d’organisations de défense des animaux s’est tenue en mai 2010. En outre, une consultation publique sur le projet d’avis a été organisée en août 2010.

Pour prendre les plumes et le duvet des oiseaux, il existe deux méthodes. L’arrachage sur les oiseaux morts et celui sur les oiseaux vivants.

Arracher et voler les plumes des oiseaux vivants représente pas moins de 80 % de la production mondiale (les principaux producteurs de plumes européens sont la Hongrie, la Pologne, la France), est c’est la méthode la plus répandue car commercialement rentable, comme il n’y a pas besoin de séchage ni de tri des plumes. Et selon les éleveurs, la qualité des plumes serait moine bonne une fois l’animal mort…

Comme le précise l’avis de l’EFSA, le groupe d’experts scientifiques a constaté que l’arrachage des plumes était inévitablement douloureux pour l’animal : « En revanche, la plumaison (c’est-à-dire le fait d’arracher des plumes) provoque des douleurs et d’autres formes de souffrance, telles que des saignements ou des lésions cutanées » ainsi que « L’existence de plumes ensanglantées, de blessures cutanées, de postures modifiées (ailes pendantes par exemple) et d’os cassés ou disloqués constituent des éléments qui peuvent être utilisés pour évaluer le bien-être des oies dont les plumes sont collectées. »

Alors, dans un faux grand élan de compassion envers les oies, l’EFSA propose de mettre en place un système de contrôle pour garantir que seules les plumes en phase de mue soient « récoltées », ou volées sans trop de douleur il vaudrait mieux dire…

Mais ce que cet avis ne précise pas, c’est que les oies sont généralement déplumées par une machine à plumer. Des disques rotatifs en métal cassent le duvet de la peau des oies. Que cette barbarie soit pratiquée de manière « artisanale » (voir 2 difficiles vidéos ici et ) ou industrielle est tout aussi insupportable sachant qu’elles subissent cette traumatisante épreuve plusieurs fois dans leur vie !

Comment peut-on prétendre se soucier du « bien-être » animal d’un côté et de l’autre vouloir à tout prix l’exploiter et lui volant ses plumes ?

Comment peut-on agir selon la course au profit et prétendre attendre la mue des oies pour leur « éviter » toute souffrance ? On voit surtout que l’EFSA se préoccupe en fait d’hypocrisie commerciale et de « qualité » du « produit »!

Toute cette hypocrisie se calque sur le même discours absurde de l’industrie de l’agriculture biologique : on ne peut pas prétendre « respecter » celui ou celle que l’on exploite et l’amèner ensuite à l’abattoir.

Tous ces discours et pratiques hypocrites ne servent qu’à rassurer les consommateurs et consommatrices qui ne veulent que se donner bonne conscience. Se dire que l’on consomme un animal dont on s’est soucié de son « bien-être » avant sa mise à mort est un mensonge honteux et purement égoïste pour refuser de cautionner l’exploitation et le massacre des animaux.

Faire des efforts quotidiens pour aller vers le véganisme n’est vraiment pas difficile. Les plumes et le duvet ne sont pas indispensables et sont surtout très facilement remplaçables par des matières synthétiques trouvables dans tous les magasins. Il n’est vraiment pas difficile de trouver des oreillers, des couettes, des manteaux rembourrés etc en synthétique.

Pour que ces tortures, ces exploitations et ces meurtres s’arrêtent la seule solution urgente à adopter est la libération animale!

Total Liberation!

Gather est un groupe vegan straight edge de musique hardcore, du milieu des années 2000. Voici les paroles de leur titre phare: Total Liberation! qui résume l’esprit de ce groupe assumant la libération animale et la libération de la Terre.

C’est bien entendu à cette tradition et cet esprit vegan straight edge que se rattache LTD!

for every life for liberation
we’re dedicated to bringing freedom for all enslaved
Pour chaque vie pour la libération
Nous sommes engagés à amener la liberté à tous ceux mis en esclavage

tear the blindfold from over your eyes
forget all that you thought you once knew
déchire le bandeau sur tes yeux
oublie tout ce que tu pensais que tu savais

after 10, 000 years of telling lies
dedicated to spreading the truth
après 10.000 ans de mensonges dits
engagés à répandre la vérité

taking pride in this path that we tread
in defense of the earth
assumant la fierté dans cette voie que nous avons prise
en défense de la terre

speaking out so the words of the voiceless can finally be heard
now’s the time to take action for freedom
and justice deserved
parlant pour que les mots des sans voix puissent finalement être entendus
maintenant il est temps d’agir pour la liberté
et la justice méritées

FIGHT FOR LIFE
take a stand
for truth and compassion
LUTTE POUR LA VIE
prends position
pour la vérité et la compassion

there’s no time to wait for change
show dedication
through your words and your actions
il n’y a pas le temps d’attendre le changement
montre l’engagement
par tes mots et tes actions

together we can end their suffering
TOTAL LIBERATION
ensemble nous pouvons mettre fin à leur souffrance
LIBERATION TOTALE

smash hierarchy
don’t buy into authority
détruis la hiérarchie
ne prends pas part à l’autorité

strive for sustainability
resources are running out
discontent because we’re not free
vise le durable
les ressources s’épuisent
le mécontentement car nous ne sommes pas libres

oppressors act out of greed
compassion and equality
are both necessary
les oppresseurs agissent par avidité
la compassion et l’égalité
sont tous deux nécessaires

reject the myths we were taught to believe
it’s time to deprogram ourselves
rejette les mythes qu’on nous a appris à croire
il est temps de nous déprogrammer

question stereotypes and traditions
follow no gods, no masters
remets en cause les stéréotypes et les traditions
ne suis ni dieux, ni maîtres

look at the root of racism, sexism, speciesism
and you’ll see, it’s all been fabricated to keep us apart
Regarde les racines du racisme, du sexisme, du spécisme
et tu verras, ils ont tous été fabriqués pour nous diviser

BREAK DOWN
THE BARRIERS
THAT ENSLAVE US ALL
RENVERSE
LES BARRIERES
QUI NOUS METTENT TOUS EN ESCLAVAGE



Les souffrances endurées par les vaches et leurs veaux pour voler leur lait

Il y a deux jours, à Montauban, des producteurs de lait ont mené une action devant la préfecture, action consistant… à verser du lait par terre, en protestation contre le « Plan de soutien exceptionnel à l’agriculture », qui ne va pas assez loin selon eux.

Un tel acte est barbare, et montre bien le peu d’intérêt pour la vie éprouvée par ces gens, car le lait c’est la vie, le lait est destiné aux bébés. Les vaches ont souffert, il s’agit de « nourriture », et on voit que finalement cela n’est pour les producteurs de lait que de la marchandise, du surplus.

Pour eux, les vaches sont un outil de production, tout simplement. L’un d’eux dit d’ailleurs notamment:

« Il nous faudrait, hypothèse la plus basse, au moins 300 € la tonne pour être à flot. Nous quand nous avons enlevé, du fait de notre situation actuelle, les frais de collecte et de stockage qui se montent à 40 € la tonne, nous sommes payés aux alentours de 220 € la tonne. C’est vraiment une catastrophe ! »

Ce qui est catastrophe, ce sont des petits entrepreneurs qui se plaignent de voir leur exploitation s’effondrer, alors qu’ils ont été subventionné à la base et ont permis eux-mêmes l’essor des grands monopoles du lait.

D’ailleurs, le groupe Entremont vient d’être racheté par la coopérative Sodiaal (Yoplait, Candia). Cela donne désormais une nouvelle énorme entreprise, avec Friesland (des Pays-Bas), Lactalis (de France) et Arla-Food (du Danemark).

Ce nouveau groupe aura 7 500 salariés, 14 600 producteurs, 5 milliards de litres de lait collectés, 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires!

Comme on le voit bien, c’est toute une industrie, fondée sur l’exploitation!

Il faut donc rappeler cette vérité: être végétarieNE n’est utile que pour soulager sa conscience. Les personnes se disant végétariennes pour les animaux se trompent de manière honteuse : l’industrie laitière exploite et torture les vaches ainsi que leurs veaux.

Cette terrible vidéo en est un témoignage parmi tant d’autres…

La seule et unique solution pour mettre fin aux massacres des animaux est le véganisme, toute autre action n’est que futile et hypocrisie. L’industrie laitière n’est qu’exploitation, soumission, torture, violence, meurtre et mensonge.

Se dire végétarienNE ne change rien – ou presque – pour les animaux, par ailleurs de très nombreuses alternatives aux produits laitiers existent dorénavant, qu’il s’agissent de « fromages » vegan ou de boissons végétales (au riz, noisettes, amandes, quinoa etc.). Les sites proposant des recettes de sucreries/gâteaux vegan sont bien présents partout sur le web.

Les informations sur les tortures infligées à cause de l’industrie du lait tournent aisément sur internet, ce n’est vraiment pas difficile de se renseigner là-dessus !

Enfin, rappelons une fois de plus, que nous ne sommes pas des veaux, et que le lait d’une vache revient à son enfant et à lui seul!

Soulignons également ici le fait qu’une nouvelle étude de la Federation of the American Societies for Experimental Biology souligne l’importance de l’allaitement chez l’être humain. Le rôle d’une bactérie, la Lactobacillus reuteri, aurait un effet bénéfique sur l’intestin.

Fallait-il être dénaturé pour douter de cela, et fallait-il être barbare pour vérifier cela avec des… « tests effectués sur des morceaux d’intestin prélevés sur des souris. »

Être vegan, c’est ne pas céder ni aux pressions de l’industrie avide de profits, ni à la logique dénaturante, et en sachant que « science sans conscience n’est que ruine de l’âme. »

La seule réponse au respect des animaux est le véganisme. Devenir vegan est très facile (et extrêmement simplifié grâce aux marques bio et vegan) et accessible à tout le monde. Tout est une question de volonté et de priorité de choix.

Lavage « automatique » et « fish pedicure »

La société qui s’offre à nous est de plus en plus automatisée, ne laissant ainsi de moins en moins de place à un rapport correct à la vie. L’automatisation prend le pas sur tout, avec des inventions les plus farfelues et inutiles qui voient le jour.

Cette société informatisée et automatisée concerne bien évidemment aussi les animaux, pour leur plus grand malheur une fois de plus.

C’est ainsi qu’au Japon, des machines à laver les chiens et les chats ont vu le jour. Comme pour les voitures!! Le tout sous prétexte de « lutter » contre la crise, ce nettoyage automatique coûterait 3 fois moins cher qu’un nettoyage manuel.

L’article qui présente ces nouveaux systèmes affirme  « En ce qui concerne la sécurité des animaux, c’est sûr à 100% d’après le témoignage du propriétaire d’un magasin de la capitale Nipponne. De plus, il a affirmé que ce n’est pas cruel pour les bêtes même s’il est plus difficile pour les chats d’accepter de se laver dans ces machines. »

Il est évident que cela est pure hypocrisie et qu’un tel « lavage » est totalement traumatisant. Ce système où l’électronique domine n’est peut-être pas « cruel » physiquement, mais la vidéo de démonstration montre bien un chien apeuré qui se demande ce qui lui arrive.

La cruauté est bien ici morale, de laisser un être vivant seul dans une machine qui lui envoie de l’eau, et évidemment psychologique pour l’animal.

Mais ici, l’idéologie dominante: l’animal est un automate, qu’on lave de manière automatique!

Et si d’un côté, nous avons des machines qui nous remplacent, de l’autre ce sont des animaux qui font notre travail.

Comme le montre par exemple l’exploitation des poissons Garra Rufa avec le « fish pedicure ».

Le principe est simple : un bassin accueille entre 150 et 200 « poissons-docteur » (comme ils sont appelés par les personnes qui les exploitent) affamés qui attendent de manger les peaux mortes des pieds.

Mais le principe séduit tellement que le SPA parisien qui fait ce « fish pedicure » proposera bientôt la « fish therapy » qui serait un excellent remède pour traiter quelques maladies de peau comme l’eczéma ou le psoriaris.

Sous couvert de pratique « écologique » et « naturelle », comme c’est l’actuelle grande mode, cette pratique venue d’Asie, utilise encore des animaux pour notre service et notre petit confort.

La devise du SPA parisien est d’ailleurs « Détendez-vous nos poissons s’occupent de vous… »

L’on retrouve constamment la même logique dans l’exploitation de nos amiEs comme par exemple avec les chiens guides d’aveugles.

L’on peut inventer toutes les excuses possibles et inimaginables, tel que « le chien guide d’aveugle est heureux avec son « maître » : ce n’est pas de l’exploitation »,  « les poissons Garra Rufa sont contents de manger les peux mortes, ce n’est pas de l’exploitation » etc etc., il n’en n’est rien car les animaux ne doivent plus être à notre service, ils doivent vivre leur vie tranquillement loin de notre domination et ne doivent pas pallier le manque de main d’œuvre/solidarité humaine.

Être vegan et vouloir la libération de nos amiEs c’est avant tout refuser toutes ces formes sournoises d’exploitation, qu’elles engendrent de la souffrance bien sûr, ou non. Que cette souffrance soit visible ou non, qu’elle soit psychologique ou physique.

Être vegan c’est critiquer l’exploitation animale et donc refuser les valeurs de cette société qui surfe sur la vague (pseudo) écolo utilisant des animaux au nom du « naturel. »

Petit retour sur le Quick Halal (à Lyon cette fois)

Voici deux vidéos absolument édifiantes que nous vous proposons de regarder. Elles sont une démonstration de fumisterie, de n’importe quoi, de mensonge, de manipulation… bref les mots ne peuvent que manquer devant tant de démagogie.

La première est l’occupation d’un « Quick Halal » à Lyon par toute une équipée d’extrême-droite. L’origine, ou plutôt le prétexte de cette occupation est bien entendu le fait de ne pas pouvoir avoir de « bacon. »

Et au milieu de cette revendication, on trouve tout un discours expliquant que… la production de viande halal est cruelle pour les animaux, qu’elle est source de souffrance. Et cela est expliqué alors que les manifestants ont des masques avec des têtes de cochons et entonnent un slogan montrant leur fierté « nationale » de manger du cochon…

D’autant plus que le fond sonore est du même accabit. Voici un extrait des paroles, pour bien comprendre  l’hypocrisie de la personne critiquant la souffrance animale au mégaphone durant l’occupation, alors que le montage vidéo a cette chanson comme fond sonore:

Désormais je veux chanter le cochon
Le pâté, le saucisson.
Répétons sur cet air polisson:
« Qui c’est qu’est bon c’est le cochon. C’est bon. »

Je pourrais dire bien des choses
Sur son talent.
Il a la couleur des roses
Sans leur piquant
Et puis quand on a terminé
Les bons morceaux,
Reste de quoi faire des souliers
Et des pinceaux.

…Et ça c’est beau!

Car il faut noter que la voix disant « …Et ça c’est beau! », ainsi que les nombreux « C’est bon c’est bon c’est bon » sont censés être les cochons eux-mêmes!

En fait la seconde vidéo, celle du clip « officiel » de cette chanson, va avec la première, elle est tout aussi hypocrite! On y voit une sorte de dessin animé où les cochons sont bien contents de savoir qu’ils vont être mangés, et qui le célèbrent, se mettant même à la place du cuisinier!

Une hypocrisie aberrante et bien traditionnelle, qu’on retrouve sur de nombreux « menus » de restaurants, ou constituant les panneaux devant ces restaurants. D’ailleurs les occupants du Quick Halal ne l’ont pas choisi pour rien cette chanson…

Cette chanson « Tout est bon… dans le cochon » est interprétée par Juliette, nom de scène de Juliette Noureddine (le nom de famille ne voulant pas dire grand chose sur le plan culturel, en fait seul son grand-père est d’origine kabyle).

Une manière donc pour l’extrême-droite de revendiquer la « bonne chansonnette » d’autrefois, la France des années 1920 (ou plutôt d’avant 1914), les bonnes vieilles traditions, le terroir, etc.

Eh bien, non! Nous n’en voulons pas de ce terroir, nous en avons assez à faire avec le présent pour aller retourner dans le passé. Nous voulons un monde futur qui soit vegan! Comme nous le disions: Quick, halal ou pas, on en veut pas!