Réchauffement climatique: 304ème mois consécutif au-dessus de la moyenne

Il n’est pas difficile de voir que la révolution industrielle a modifié notre rapport à Gaïa ; non pas que le progrès soit une mauvaise chose, mais le progrès pour le mode de vie qu’a l’humanité actuellement, oui c’est une mauvaise chose.

Le mois dernier a été la période la plus chaude de notre planète depuis qu’on mesure les températures, soit 1880.

C’est le 304ème mois consécutif où la température globale des terres et des océans est au-dessus de la moyenne du vingtième siècle… Le dernier mois qui a été sous la moyenne a été… le mois de février 1985.

Ainsi, ce mois de juin il a fait en moyenne et globalement 16,2°C sur notre planète – c’est 0,68°C au-dessus de la moyenne du vingtième siècle, d’environ 15,5°C.

Si l’on prend les chiffres pour les terres uniquement, la température moyenne a été de 1,7° de plus qu’à la fin du vingtième siècle (13,3°C).

La température à la surface de l’océan a elle été supérieure de 0.54°C à la moyenne de 16,4°C de la fin du vingtième siècle.

Voici une carte de l’agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA), qui compare les températures du mois de juin avec celles de la période 1971-2000.

On remarquera que dans certaines zones, la température est supérieure de 4 à 5°C… Par exemple dans certaines zones des Etats-Unis, au Pérou, une partie de la Russie, mais aussi en Mongolie, dans le nord-est de la Chine, au Groenland…

Dans cette ambiance terrible, les médias sont prêts à tout pour relativiser ; ainsi au sujet des océans, on sait comment les océans subissent de terribles coups, on peut lire dans Le Figaro :

Les océans aussi se portent un peu mieux puisque c’est seulement le quatrième mois de juin le plus chaud qu’ils connaissent.

Ce n’est que le quatrième mois de juin le plus chaud, donc finalement… Cette tentative de relativiser ne doit pas étonner de la part de ceux qui profitent d’un système.

Pourtant, ce n’est pas tout. Car globalement la période d’avril à juin a été la période la plus chaude jamais enregistrée… Les mois de mars, avril, de mai et juin ont tous battus les « records »…

La température globale – les terres plus la surface des océans, pour cette période, a été supérieure de 0.70°C à la moyenne de la fin du vingtième siècle.

Et si l’on prend la période janvier-juin, on voit que la température globale a été de 14,2°C, soit supérieure de 0,68°C à la moyenne de la fin du vingtième siècle…

Quelle est la situation dans l’océan arctique ? La banquise fait désormais 10,9 millions de kilomètres carrés.

C’est le 19ème mois de juin consécutif où l’on est sous la moyenne, et en comparaison, le chiffre est inférieure de 10,6% à la moyenne de la période 1979-2000.

La banquise dans l’antarctique est elle inférieure de 8,3% par rapport à la moyenne de 1979-2000…

Il s’agit bien d’une tendance. Voici justement une carte des anomalies de température pour l’ensemble de la planète, pour les dix dernières années :

Rappelons également que tout récemment, la contre-enquête officielle a montré le caractère mensonger de l’accusation comme quoi le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat) avait faussé ses données dans le rapport de 2007 sur le réchauffement climatique.

Cela a son importance car Claude Allègre est parti en guerre contre la conception comme quoi ce sont les activités humaines qui sont à l’origine du réchauffement climatique.

Pas difficile de voir qu’une telle conception sert ceux qui profitent, pillent et exploitent, meurtrissant donc Gaïa. Et dans ce meurtre qui a lieu devant nos yeux, il faut savoir choisir son camp: celui de la libération de la Terre!

L’écosystème est bouleversé et l’impact dans la mer

Ici un article très intéressant concernant la taille des poissons devenant plus petite en raison du réchauffement climatique. L’évolution ne s’est pas arrêtée, tout se transforme, mais cette fois l’évolution rime avec destruction, en raison des effets négatifs de l’activité humaine.

Les eaux chaudes, globalement, sont peuplées d’organismes plus petits que les eaux froides. Mais de là à penser que les poissons des eaux européennes, sous l’effet du changement climatique, avaient perdu la moitié de leur masse corporelle… il y a un pas que peu de scientifiques auraient osé franchir. C’est pourtant ce que tend à prouver un travail d’envergure, publié lundi 20 juillet dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (revue PNAS).

Menée depuis deux ans par une équipe du Centre français de recherche pour l’ingénierie de l’agriculture et de l’environnement (Cemagref), en collaboration avec l’Institut Leibniz pour les sciences marines de Kiel (Allemagne), cette étude concerne les populations de plusieurs rivières et fleuves français, auxquelles s’ajoutent celles de la Baltique et de la mer du Nord. Soit une trentaine d’espèces au total, sur lesquelles les chercheurs ont procédé à une analyse des données publiées au cours des trente dernières années. Leurs conclusions : qu’il s’agisse des barbeaux, des truites ou de toute autre espèce, les poissons ont perdu en moyenne 50 % de leur masse corporelle en un quart de siècle.

Déjà responsable d’avoir déplacé vers le nord les flux migratoires des poissons, et d’avoir rendu plus précoce la saison de leur reproduction, le réchauffement climatique est-il ici le seul incriminé ? « Dans chaque milieu pris isolément, on peut attribuer ces décroissances de taille à plusieurs paramètres, physiques, chimiques ou humains.

Mais le seul facteur de pression auquel sont soumis tous ces milieux, c’est l’élévation de température », précise Martin Daufresne, écologue au Cemagref et principal auteur de ces travaux. Une expérimentation menée sur du plancton animal et végétal a en effet permis de vérifier que le réchauffement climatique suffisait bien, à lui seul, à réduire la taille des organismes observés.

Quelles sont les causes biologiques de cette évolution ? « Un individu peut être petit pour trois raisons : parce qu’il appartient à une espèce de petite taille, parce qu’il est jeune, ou parce qu’il est petit pour son âge », résume M.Daufresne. Trois scénarios non exclusifs les uns des autres, mais dont l’importance relative n’a pas encore pu être déterminée.

Cette réduction de taille traduit-elle un changement adaptatif ? Une fragilisation de la faune marine ? Est-elle généralisable à d’autres espèces, aux oiseaux, aux mammifères ? « Se donner les moyens de répondre à toutes ces questions doit aujourd’hui être une priorité », insiste l’écologue. Rappelant que les grandes espèces sont aussi les plus prédatrices, et qu’elles risquent d’être les plus sensibles au réchauffement, il ajoute qu’on ne peut exclure de voir ces chaînes alimentaires se déstabiliser, et d’assister « à une explosion de petites espèces jusqu’alors contrôlées par leurs prédateurs ».