La personne qui met en ligne les informations sur le site américain Voice of the Voiceless (« la voix des sans voix ») a vu son domicile perquisitionné par huit agents du FBI, qui ont notamment confisqué les ordinateurs.
L’opération rentre dans le cadre de l’AETA, l’Animal Enterprise Terrorism Act. Selon cette loi, tout acte illégal en faveur de la libération animale est considéré comme relevant du terrorisme. Mais le fait même d’en parler est criminalisé, et le site Voice of the Voiceless ne cache pas son soutien à l’ALF, avec notamment le document The Blueprint qui répertorie comme « cibles » les fermes à fourrure.
Rappelons ici que l’ALF et l’ELF sont considérés comme la menace intérieure numéro 1 aux USA. Des informations concernant la répression contre Voice of the Voiceless sont disponibles sur le site Green is the new Red.