Roots of compassion Cycling

Voici une petite interview d’une personne qui fait partie de l’équipe cycliste de Roots of Compassion… Une initiative vraiment sympathique et constructive! (Comme d’habitude pour les interviews publiées, c’est nous qui en sommes à l’origine, sauf mention contraire.)

1. Il y a désormais une équipe cycliste Roots of Compassion. C’est quoi exactement ?

L’idée derrière l’équipe cycliste était de lier notre passion pour le cyclisme avec notre conviction végane. Voilà pourquoi nous avons monté notre équipe amateur, afin de montrer aux gens que les performances sportives de haut niveau vont sans problème avec l’alimentation végétalienne.

2. Êtes-vous pour ainsi dire des amateurs, ou bien des athlètes ?

Jusqu’ici nous n’avons pas d’athlète professionnel dans l’équipe, mais tous les membres de l’équipe pratiquent leur sport à côté de leur emploi. Pour l’instant, notre spectre de performance va du hobby jusqu’au niveau qui est comparable à celui de la classe amateurs.

L’équipe étant cependant encore très jeune, cela laisse certainement encore beaucoup de marge pour le futur.

3. Les membres de l’équipe cycliste sont vegans. Cela signifie quoi pratiquement, quand on est unE athlète?

Dans un sport d’endurance, il y a une exigence maximale pour le corps, il est donc important de connaître précisément les besoins du corps et d’adapter l’alimentation par rapport à cela, vu qu’un entraînement optimal et la régénération ne peuvent réussir qu’avec un régime alimentaire équilibré.

Que cela soit possible avec une alimentation végétalienne, cela est déjà montré par beaucoup d’athlètes dans des sports d’endurance, comme le triathlète Brendan Brazier, l’ultra-marathonien Scott Jurek, ou l’athlète Carl Lewis.

Nous espérons bien entendu que cette tendance se poursuive à l’avenir et que le nombre de sportifs végétaliens grandisse.

4. Vous avez désormais même un maillot d’équipe…

Tout à fait ! Et tout le monde peut le commander chez nous, afin de montrer également à vélo sa conviction végane. Je pense que c’est une bonne possibilité de promouvoir le véganisme et de dissiper les préjugés sur l’alimentation végane.

5. Est-il possible de participer ?

Oui, nous demandons à toutes les personnes qui commandent le maillot d’envoyer une photo les montrant à l’entraînement avec le maillot.

Par ailleurs, nous envisageons pour la saison 2012 la participation à plusieurs courses cyclistes en Allemagne, ainsi qu’une équipe végane !

Si vous avez des questions ou bien êtes intéressés, vous pouvez nous contacter sur notre page Facebook, ou bien sur notre site.

Voilà, vue l’importance du cyclisme en France, espérons que cette initiative permette une émulation dans cette perspective!

Non, on ne peut pas « adopter » en animalerie !

Sur certains forums consacrés aux animaux, il n’est pas rare de lire «…j’ai acheté [un rongeur, par exemple] à l’animalerie. Oui, je sais c’est pas bien…».

Un « oui je sais c’est pas bien » comme pour se dédouaner de l’énorme bêtise faite bien consciencieusement.

Il est très fréquent de lire aussi que des personnes ont «ADOPTÉ » en animalerie. Rappelons tout de même que dans le commerce, on VEND des OBJETS contre une somme d’argent. Rappelons qu’un animal est un ÊTRE VIVANT et qu’une vie ne devrait pas s’acheter en MAGASIN. Les animaux ne devraient pas être des marchandises avec un prix défini, qu’on peut se procurer comme bon nous semble, à l’instant T choisi, sur un coup de tête éventuel.

Il y a des refuges dans toutes les villes (si il n’y a pas de refuges au plus prêt, les co-voiturages existent). Ces refuges sont saturés. Les forums animaliers recensent chaque jour plusieurs nouvelles annonces d’adoption.

Chaque jour ce sont des dizaines et des dizaines d’animaux en attente d’adoption que décrivent les annonces. Consulter ces annonces tous les jours est un cauchemar tellement il y a des animaux à adopter.

Partout. Tout le temps. Et toujours plus.

Parmi les causes, citons les déménagements, les problèmes de santé plus ou moins graves dont les allergies plus ou moins subites aux poils/à l’urine d’un animal, l’arrivée d’un bébé, les ruptures familiales, les pertes d’emploi, vouloir faire une « portée » à sa femelle chatte etc etc.

Les raisons de se débarrasser de son animal sont tristement nombreuses. Et quand on est passionné par tel animal et qu’on participe à un forum dédié à l’animal en question, on voit quotidiennement ces annonces d’abandon.

Malgré toutes ces vies à sauver et à aider à placer dans de bonnes familles, les discours de ce genre : « Ouai, j’ai beau savoir que prendre des rats dans ce genre de situation c’est pas du sauvetage, je sais pas si je résisterais… Parceque pour eux, ça fait une différence, même si des salopards s’engraisse derrière tout ça, ce qu’il ne faut pas cautionner, j’en ai bien pris conscience… Devant ces petites vies, je raisonne plus trop » sont encore beaucoup trop nombreux !

Outre le fait qu’il faut refuser l’animal-marchandise, derrière un animal ACHETÉ en animalerie, ce sont 10 autres qui arriveront derrière pour le remplacer. A la fin de l’article, nous mettons quelques images d’une exploitation de rongeurs qui « fournit » les animaleries.

Vendre des animaux est un business, et en animalerie, on n’ADOPTE PAS, on ne fait encore moins de « SAUVETAGE » mais on ACHÈTE et on PARTICIPE à ce commerce d’êtres vivants.

Car oui, aussi fou que ça paraisse, lire que des personnes ont fait un « SAUVETAGE » dans une animalerie en ACHETANT un animal n’est pas rare.

Parmi les raisons invoquées, pour le cas des rongeurs, il y a le fait de savoir qu’ils termineront dans le ventre d’un serpent, car invendus.

Par ailleurs, les conditions de vie déplorables des animaleries (mâles et femelles non séparés, et donc des femelles achetées enceintes et donc encore des animaux en plus à placer), litière non adaptée rendant les animaux malades, animaux issus de trafics de pays étrangers, aucun épanouissement ni jeu, pas d’abri pour s’isoler/se cacher, animaux très malades et jamais manipulés…) poussent les personnes les plus sensibles à acheter ces animaux afin de les sauver de cet enfer.

Et au premier abord, le raisonnement de ces personnes est juste et normal, mais il faut savoir ce qu’il se cache derrière et assumer que ce n’est ni une adoption, ni un sauvetage. Même si la volonté de vouloir sauver cet animal était sincère, les conséquences de cet achat seront terribles pour les futurs animaux mis en vente.

De ce fait, ce cercle infernal ne peut jamais s’arrêter car, en effet c’est le principe de l’offre et de la demande : si il n’y a plus d’achats d’animaux, ils ne se retrouveront plus en vente dans les commerces.

Il faut que les commerces ferment, il faut que les sauvetages se généralisent!

Le but des sauvetages est de sauver des vies et d’offrir un foyer chaleureux aux êtres qui ont souffert.

Ils se font généralement grâce à la participation de particuliers, qui sauvent les animaux de l’enfer dans lequel ils vivent afin de leur offrir une meilleure vie.

Le seul et unique but des animaleries est par contre le commerce. Faire de l’argent uniquement.

Il est temps d’avoir une nouvelle mentalité, de créer une culture végane ouverte aux animaux. Une culture qui mette en avant et vante l’adoption d’animaux, une culture qui refuse que les animaux soient victimes du système actuel où toue vie est marchandise et toute vie s’achète!

Interview d’Earth Crisis

Voici la traduction d’une interview de Karl Buechner, chanteur d’Earth Crisis, faite il y a peu par l’une des principales revues allemandes consacrées au hardcore, metal, etc. (Fuze magazine), à l’occasion de la sortie du nouvel album.

Les thèmes du nouvel album sont la justice par soi-même et l’auto-défense, une idée dont est convaincue Earth Crisis depuis longtemps. La chanson « Firestorm » avait déjà à ce sujet provoqué de chaudes discussions dans les années 1990.

Nous n’avons jamais en tant que groupe dit quelque chose afin de provoquer une controverse. Des chansons comme « Firestorm » ou « Ultramilitance » racontent de véritables luttes, que ce soit le Front de Libération Animale ou bien l’auto-défense face aux dealers.

Dans les médias, il n’est pas parlé de cela, ou bien de manière faussée.

Tout le monde connaît aujourd’hui des serial killers comme John Wayne Gacy ou Jeffrey Dahmer. Avec les médias, leurs crimes sont connus, voire populaire.

Nous trouvons étrange qu’il n’y ait par contre quasiment pas de compte-rendu sur l’auto-défense et des gens qui se défendent eux, et défendent des autres, par tous les moyens. Des gens comme Bernhard Goetz ou Peter Young.

Nous avons donc effectué des recherches et sommes tombés sur des exemples, ou encore des groupes, qui ont tenté de se protéger, eux et leurs communautés, face aux cartels de la drogue.

On pourrait parler de soulèvements populaires contre le trafic de drogue, comme celui contre le cartel de Medellin.

Ou bien encore ce qu’a réalisé dans les années 60 et 70 le Black Panther Party for Self-Defense… Nous considérons ces gens comme des héros.

Justement, dans le cas de Bernhard Goetz, il y a des opinions divergentes. On lui a reproché son racisme, et a priori il a clairement sur-réagi.

Il y a toujours deux aspects. A mes yeux, son action dans une telle situation menaçante en fait une héros. Il n’est pas une figure surhumaine de cartoon comme le Punisseur [un personnage de BD].

On doit penser que les gens sur lesquels il a tiré voulait le tuer afin de se procurer l’argent qu’il avait sur lui. Ils avaient déjà été condamnés auparavant, ont survécu aux tirs, et ont de nouveau été arrêté par la suite, pour des affaires de drogues, des attaques et des viols.

Il s’agissait de personnes avec une véritable carrière de criminels, agissant violemment contre des personnes innocentes.

Est-ce que le fait de s’armer et de faire soi-même justice est justifié, et dans des époques troublées sur le plan économique, encore plus nécessaire?

Je pense que la police n’est pas corrompue dans la plupart des régions des États-Unis et d’Europe de l’ouest, et qu’elle fait ce qui est en son pouvoir pour protéger les citoyens. Malheureusement, ce n’est pas partout ainsi.

Naturellement, on doit faire une différence entre les gens qui deviennent criminels afin de ne pas mourir de faim, et ceux qui tuent par appât du gain, avec les armes et le poison qu’ils diffusent.

Il y a une grande différence entre une vol en raison de la faim et la culture violente des gangs.

Dans la chanson « The eradicators » est décrit l’attaque d’un hélicoptère, comme on en connaît dans la guerre entre les USA et les cartels de la drogue en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Est-ce qu’il y a une différence morale entre les mesures officielles et la protection privée du voisinage, telle qu’elle est décrite?

Naturellement, ce qui compte plus c’est lorsque les gens mettent leur propre sécurité en jeu, afin de ne pas devenir des victimes et de protéger leur prochain.

Dans certaines situations et dans certaines parties du monde, il n’y a pas d’autres possibilités. C’est un choix individuel que de considérer qu’à tel moment, il faut prendre ses droits entre ses propres mains.

Est-ce que Earth Crisis ne se consacre pas trop aux symptômes, comme la criminalité et le trafic de drogues, alors que les causes en fait de toutes ces mauvaises choses se situent ailleurs, par exemple dans la pauvreté et les inégalités?

Le petit vendeur de drogues du coin n’est en effet que le produit de l’ordre politique et social.

Je pense absolument que cela est juste. Peut-être que la guerre contre les drogues pourraient être gagnée, s’il y avait la volonté politique.

Mais cela n’arrive pas, et nous nous consacrons à comprendre les effets fatals pour la société humaine de drogues comme le Crystal Meth ou le PCP, et à la nécessaire résistance contre cela.

C’est de cela dont parle « Neutralize the threat », de la justice.

La planète Terre semble se diriger vers des crises toujours plus grandes. La dernière chanson de l’album, « Raze », décrit justement une image sombre, avec des allusions aux catastrophes biologiques, atomiques et cosmiques. Aujourd’hui plus que jamais on parle de durabilité, est-ce que ce n’est que du bla-bla?

La plupart des gens sont fondamentalement bons! Et plus intelligents qu’on ne le pense, même si souvent ils n’agissent que pour leurs propres intérêts.

Je ne m’attends pas à une fin catastrophique. Nous nous situons dans une période de transition.

Il y a beaucoup de mouvement autour de thèmes comme les droits des travailleurs, le rapport aux animaux ou les énergies alternatives. Absolument personne ne veut vivre dans un monde détruit.

Les gens sont inventifs, et déjà beaucoup de choses ont changé – rien que la popularité grandissante de l’alimentation végane et végétarienne!

Il est vrai que les monopoles disposent encore de l’argent pour créer des opinions, mais les gens commencent à voir au-delà de cette propagande. En tout cas, c’est mon espoir.

« Manger les animaux sera une obligation légale » ?!

Quand on lit LTD, on sait à quel point nous ne supportons pas les universitaires qui émettent des théories incompréhensibles sur le véganisme.

Pour nous, ces gens sont de simples bourgeois carriéristes, qui sont végétaliens et veulent grimper les échelons universitaires, en se proposant comme intermédiaires aux institutions (et comme garantie face aux « radicaux », c’est-à-dire la libération animale).

Ces universitaires jouent à faire peur à la base du mouvement pour les animaux, afin de paraître indispensables. Une telle démarche est mensongère et anti-démocratique, comme on peut le voir l’article « Manger les animaux sera une obligation légale. »

Cet article a été mis en ligne en ce mois de juillet sur le site de l’Initiative Citoyenne pour les Droits des Végétariens et sur le site Web des Cahiers antispécistes.

Oui, on lit bien : il s’agit d’un communiqué « commun » de végétariens et d’antispécistes.

Ce qui est un scandale sur le plan moral et intellectuel, car quand on est anti-spéciste, on est contre toute exploitation. Donc quand on est anti-spéciste, on a pas les mêmes valeurs que les végétariens !

Mais nous sommes en France, pays du « à la carte. » Après tout, la Paris Vegan Day n’est-elle pas soutenue par de nombreuses associations végétariennes ?

Et le Collectif pour la Libération Animale de Montpellier (CLAM 34) n’est-il pas justement… pas du tout pour la libération animale, mais pour quelque chose entre « l’abolitionnisme » et le « welfarisme » (réformisme pour le « bien-être » des animaux) ?

Bref, on a encore là de la construction intellectuelle moralement sans principes, où les termes sont à la carte.

Mais ce n’est pas là l’aspect le plus choquant. Car l’article « Manger les animaux sera une obligation légale » est un énorme outil de propagande, une construction totale qui vise à faire peur.

L’article explique, en affirmant avoir envoyé sa plainte à l’ONU, que :

« Manger les animaux a en France le caractère d’une obligation sociale. Bientôt ce sera aussi, pour une large part de la population, une obligation légale.

En effet, la loi n°2010-874 du 27 juillet 2010 dite «loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche»[1] dispose que:

Les gestionnaires, publics et privés, des services de restauration scolaire et universitaire ainsi que des services de restauration des établissements d’accueil des enfants de moins de six ans, des établissements de santé, des établissements sociaux et médico-sociaux et des établissements pénitentiaires sont tenus de respecter des règles, déterminées par décret, relatives à la qualité nutritionnelle des repas qu’ils proposent (…).

Ce texte ne précise pas quelles seront ces règles, laissant au gouvernement le soin de les déterminer par des décrets. Ceux-ci sont actuellement (début juillet 2011) encore en préparation, mais leur parution semble imminente et devrait avoir lieu avant la rentrée. On en connaît déjà la teneur, à quelques éventuels détails près: ils reprendront les recommandations édictées en 2007 par le «Groupe d’Étude des Marchés de Restauration Collective et de Nutrition» (GEMRCN), comme l’indiquait la ministre de la santé dans sa réponse à une question du député Yves Cochet portant sur l’organisation de journées végétariennes dans les cantines scolaires[2]:

Il s’agit d’un document de 69 pages[3] approuvé officiellement le 4 mai 2007 en tant que simple recommandation. Il détaille méthodiquement les caractéristiques des repas qui doivent être servis dans l’ensemble de la restauration collective. Il ne mentionne nulle part le végétarisme[4], se contentant de rendre obligatoire la consommation de viande et de poisson.

Les règles édictées se basent principalement sur des séries de 20 repas servis. Chaque série doit comporter en particulier au moins 4 fois du poisson (§ 4.2.1.4.2), 4 fois de la viande (§ 4.2.1.4.3) et 18 fois du fromage et autres produits laitiers (§ 4.2.1.5.1, 4.2.1.5.2 et 4.2.1.5.3).

En général, chaque repas doit comporter un «plat protidique», ce qui signifie une source de protéines animales, et plus précisément de la viande, du poisson ou des œufs[5].

Il n’est pas prévu de dérogation, sauf dans le cas d’un Plan d’Accueil Individualisé (PAI), réservé aux cas médicaux (allergies, diabète…).

Il sera ainsi possible, comme l’indiquait la ministre de la santé dans la citation ci-dessus, d’organiser occasionnellement dans une cantine des repas végétariens – avec œufs et laitages obligatoires – mais il sera impossible pour les personnes y mangeant régulièrement d’être végétariennes, c’est-à-dire de l’être tous les jours. Quant à être végétalien, ce ne sera pas possible ne serait-ce que le temps d’un seul repas. Une cantine qui accepterait un enfant végétarien sans l’obliger à manger la viande serait dans l’illégalité et risquerait des sanctions.

L’obligation carnée pour une large part de la population

Le végétarisme et le végétalisme restent possibles en France pour qui est adulte, jeune, en bonne santé, économiquement indépendant, seul ou en couple avec une autre personne de mêmes convictions, mais sans enfants.

Le végétarisme et le végétalisme restent donc possibles pour une population limitée, pendant une période limitée de la vie. Par contre, les enfants scolarisés et qui n’ont matériellement d’autre solution que de manger à la cantine ne peuvent pas être végétariens, quelles que soient leurs convictions et sentiments à propos de la consommation des animaux. Il en va de même pour les personnes âgées en hospice, pour les personnes incarcérées, pour les personnes hospitalisées…

Certaines formes de restauration collective, comme la restauration d’entreprise ou les repas distribués aux démunis, semblent échapper à la loi, mais il est à craindre que de fait, elles s’aligneront. »

Ce qui est dit ici est faux, et représente la pensée typique d’universitaires libéraux en panique devant le « totalitarisme. » On est en plein fantasme.

En effet, prenons les adultes, qui seront donc dans un cadre universitaire, ou bien dans des établissements sociaux et médico-sociaux. La police sera-t-elle avec un pistolet pour forcer les adultes à manger de la viande ? Bien sûr que non !

Qui plus est, ces établissements ou les restaurants universitaires ne proposent pas de menus végétariens ou végétaliens. Il faut déjà bricoler, la loi ne fait qu’établir quelque chose qui existe déjà.

Pareil en prison. Dans les établissements pénitentiaires, c’est la même situation, ou plutôt c’était… Car justement la loi vient de changer… mais pas du tout pour les raisons évoquées par l’article. Ni dans le sens négatif tel que cela est expliqué.

L’article fantasme sur la toute-puissance de l’industrie de la viande, conformément à l’idéologie anti-spéciste des Cahiers anti-spécistes (« anti-spécisme » réformiste et intellectuel unique au monde par ailleurs, le terme désignant la frange radicale anarchiste).

Or, déjà l’industrie de la viande n’est pas toute puissante. L’article propose un schéma machiavélique organisé autour du Programme National Nutrition Santé (PNNS), qui relève du fantasme.

 

Pourquoi ? Parce que si les gens ne veulent pas, eh bien tous ces prétendus schémas « machiavéliques » s’effondrent. Il faut vraiment être universitaire pour prendre les gens pour des idiots qui font ce qu’on leur dit de faire.

Bien entendu, l’industrie de la viande fait de la propagande. Mais elle n’est pas toute puissante.  Et surtout parce que ce qui est mis en place ne dépend pas de l’industrie de la viande, mais… d’une circulaire sur la laïcité.

Les décrets dépendent d’une circulaire, elle-même coupée en deux, dont le contenu a été révélé début juillet par Le Figaro.

» DOCUMENT (pdf) – La circulaire sur la laïcité dans les cantines scolaires

» DOCUMENT (pdf) – La circulaire sur la laïcité à l’hôpital

Voici donc ce qu’on peut y lire sur les établissements pénitentiaires :

« En pratique, s’il est parfois délicat pour les établissements pénitentiaires d’offrir une grande diversité alimentaire, l’administration s’efforce néanmoins de proposer un choix entre plusieurs régimes alimentaires permettant de facto une prise en compte des croyances religieuses.

Cela passe également par des aménagements horaires en organisant, par exemple, la distribution d’un repas plus substantiel en fin de journée en période de jeûne.

Pour le reste, les détenus souhaitant se conformer à un régime alimentaire particulièrement contraignant ont la possibilité de le faire en effectuant des achats auprès de la « cantine », ou encore en se coordonnant avec l’aumônier de leur culte sous réserve des autorisations délivrées à ces derniers et des dispositions relatives à la sécurité et au bon ordre des établissements pénitentiaires.  »

Ce qui veut dire qu’on pourra passer en commande en prison, ce qui s’appelle « cantiner », des produits alimentaires que la prison ne propose pas.

Le prix de ces produits est normalement du racket, et on peut se douter également de la non-connaissance des produits végétaliens par les organismes des prisons. Néanmoins, comme on le voit, on ne sera pas obligé de manger de la viande en prison…

Et désormais on pourra même acheter des produits végétaliens. C’est le contraire de ce que dit l’article.

Et dans les hôpitaux ?

La situation ne change pas. Dans les menus végétariens, il est souvent déjà amené du poisson ! Et de toutes manières nous sommes vegans : aucune alimentation fournie par la cantine de l’hôpital n’est possible.

Seule exception : négocier avec la nutritionniste de l’hôpital, mais cela est très difficile et donc on ne peut compter que sur ses amiEs pour se ravitailler.

La situation ne change pas, voici ce que dit la circulaire :

« Certains hôpitaux ont cherché à tenir compte des interdits alimentaires découlant de certaines convictions religieuses. Là où de tels aménagements se sont révélés impossibles, des cantines parallèles ont pu se développer, parfois au mépris des règles sanitaires.

Pourtant, le respect des convictions religieuses et le droit de les exprimer doivent se concilier avec les nécessités relatives à l’hygiène, particulièrement importantes dans le service public hospitalier.

Tout comme dans les établissements pénitentiaires, les patients disposent de la possibilité de se procurer des repas respectant leurs prescriptions alimentaires auprès des cafétérias, ou en se coordonnant avec l’aumônier de leur culte.  »

Pour les vegans, ni aumônier, ni cafétéria ne sont possibles. La situation ne change pas, et donc ne nécessite pas une « plainte » à l’ONU tout à fait symbolique et même grand guignolesque.

Elle nécessite par contre un fort mouvement pour la libération animale.

Si une personne végane à l’hôpital ne peut recevoir de la nourriture végétalienne de l’extérieur parce que l’administration rechignerait pour une raison ou une autre, on y va à trente, on occupe et l’affaire est réglée.

Car tout est affaire de rapport de force.

Et le véganisme ne l’obtiendra pas en France en se vendant au végétarisme (comme avec les Cahiers anti-spécistes) ni aux entreprises et sa loi du marché (le « Paris Vegan Day », initiative totalement économique et mercantile).

Pour résumer : être vegan en France est bien plus difficile que dans de nombreux pays d’Europe.

Cela a amené d’ailleurs la première génération végane, née dans les squatts au début des années 1990, a voir beaucoup des leurs partir en Angleterre.

Mais c’est une bataille de positions et il faut savoir mener une telle guerre, en assumant ses principes. Et nous pouvons gagner, et nous allons gagner, avec de la motivation et de la discipline, et des principes stricts !

Pour finir donc, l’article « Manger les animaux sera une obligation légale » c’est du pipeau. C’est déjà une obligation, car l’exploitation animale fait partie de l’idéologie dominante, et est pratiquée par 99% des gens.

Et comme la loi n’est que le reflet du rapport de force entre la population et l’État… et que la population ne veut pas du véganisme…

Ce qu’il faut donc faire, c’est diffuser le véganisme en masse, et non pas attendre que les universitaires modifient les institutions par en haut, que les entreprises changent d’avis et permettent la naissance d’un « marché captif » pour les vegans.

Ce qu’il faut, c’est une révolution végané pour la libération de la Terre !

Le végétalisme empêcherait la pratique du sport?!

La propagande anti-végane continue. Cette fois, voici l’extrait d’un document intitulé « Végétarien, végétalien : du sport sans manger de viande ? » et publié par l’Institut régional du Bien être, de la Médecine et du Sport Santé (IRBMS) du Nord Pas de Calais.

Cet institut a une reconnaissance institutionnelle et selon lui, on ne peut pas être vegan et faire du sport! Voici le passage expliquant cela:

Si vous êtes végétalien. Cela signifie que vous excluez de votre assiette, tous les aliments d’origine animale . Cette exclusion volontaire peut être source de carences sérieuses, que vous soyez sportif ou non. Etant donné l’absence de protéines d’origine animale, ces carences concernent notamment les minéraux et les acides aminés, Sans oublier le manque de fer, de sélénium et de vitamine du groupe B.

Ce déséquilibre dans votre régime peut avoir de nombreuses conséquences, éventuellement graves. Votre capacité de récupération s’en trouvera réduite, vous serez plus fatigable et le taux de régénération de vos fibres musculaires sera également, altéré. Et naturellement puisque vous serez plus fatigable, votre tolérance à l’effort s’en trouvera réduite. Tout ceci au bout du compte, concourra à une augmentation du risque de blessure.

Pour toutes ces raisons, il vous sera donc vivement recommandé de consulter votre médecin avant de vous lancer dans une pratique sportive, quelle qu’elle soit.

Nous n’allons pas faire ici la liste de toutes les personnes pratiquant du sport de haut niveau, ou bien de scientifiques, et ayant une alimentation végétalienne. Contentons nous de dire que l’institut est bien parti ici pour concurrencer des positions, comme celles de la société de pédiatrie dont nous parlions récemment, dans la course à l’obscurantisme le plus ridicule qui soit.

Avoir des Nike vegan… ou pas

La question des chaussures est un détail important et lancinant quand on est une personne végane. Le problème est en effet que, contrairement au reste de l’habillement, il est paradoxalement plus difficile de s’y retrouver niveau chaussures.

Le cuir est en effet omniprésent, et malheureusement quand il n’y en a pas ce sont souvent des chaussures de mauvaise qualité (vendus dans des magasins du type « La halle aux chaussures »). Pourtant, paradoxalement il y a une marque à laquelle on ne pense pas, et qui pourtant propose des chaussures vegans… Nike.

Au sens strict, Nike n’est pas une marque végane (donc on trouvera des produits non vegans dans les ateliers, que ce soit pour la colle ou pour d’autres chaussures). Et il y a eu des grandes campagnes contre Nike, en raison de leurs usines basées dans des pays du tiers-monde, avec des salaires de misère, des conditions de travail terrible.

Malheureusement, c’est le cas de toutes les grandes marques, y compris pour les Converse. Qui plus est, dans le domaine sportif, il est incontournable d’avoir des chaussures de qualité. On ne peut donc pas faire l’impasse sur des marques spécialisées…

Et ces marques savent qu’il existe un « public » vegan. Voici par exemple une liste appelée « Vegan Items » (produits vegans) proposée par Nike l’année dernière lorsqu’on fait la demande s’il y a des chaussures vegans.

On peut voir qu’il y a de très nombreuses chaussures :

Running homme/femme : Air Max 360 / Air Max 180 / Air Vomero / Air Max 90 / Air Pegasus / Air Pegasus (4E) / Air Zoom Miler / Air Huarache Run / Air Structure Triax / Air Cesium / Air Max Moto / Air Zoom Elite (2) / Air Zoom Hayward / Air Coos / Air Max 30/40 / Nike Shox TL IV / Nike Shox Ride III / Nike Shox FSM / Nike Shox 2:40 / Nike Shox Turb OH / Nike Impax Revolution Trainer / Nike Free 5.0 v2 / Nike Free Trail 5.0 / Air Run Dual-D II / Air N’Sight / Air N’Sight (4E) / Air Validus / Dart IV Plus + Nike Shox Junga / Air Zoom Kyotee / Air Zoom Steens III / Air Max Assail III / Air Run Dual-D II / Air Alvord IV / Air N’Sight / Air Validus / D4C2 Strap Runner / Nike Recoupe / Dart IV Plus

Athlétisme : Zoom Forever / Kennedy XC / Zoom Miler XC / Zoom Waffle XC V / Zoom Waffle Racer IV / Zoom Streak XC / Air Zoom Marathoner / Air Zoom Katana Racer / Air Zoom Katana Cage II / Zoom Eldoret II / Zoom Lanang St / Zoom Miler / Rival D Plus II / PV Lite / Zoom Jav / Zoom HJ II / Zoom Long Jump III / Zoom Rotational III / Monsterfly / Zoom Powercat / Zoom Maxcat / Zoom Superfly G5 / Zoom Lisista / Zoom Rival S III

Training homme/femme: Zoom Vick IV / Nike Free Trainer 7.0 / Nike Shox Explodine / Air Trainer Huarache 2K6 / Air Dual-D TR / Air Max 360 Trainer / Zoom Haven II / Air Max 90 TR / Nike Impax Interine Ltr / Air Max Resolution II + Air Max 180 Trainer / Air Max 90 Trainer / Air Max Resolution II / Nike Free Trainer 7.0 / Nike Impax Interine / Nike Shox MC / Air Max Melodic / Air Mix Down / Nike Slat Trainer Pro / Air Max Agora Mid / Nike Incyc Trainer / D4C2 Trainer / Steady III

Tennis : Air Zoom Revive / Air Max Breathe 3 / Air Zoom Vapor 3 / Air Zoom Court 2 Court

Basketball : Air Zoom Huarache 64 / Air Finesse Uptempo / Nike Shox Bounce

Football : Zoom Total 90 Supremacy SG / Zoom Total 90 Supremacy FG / Zoom Total 90 Supreme SG / Zoom Total 90 Supreme FG / Zoom Total 90 Supreme TF / Total 90 Shift IC / Total 90 Shift FG / Total 90 Shift TF / Total 90 Shift MG / Nike Noventa VT / Nike Noventa TF / Nike Noventa IC / Nike Total 7 VT

Sandales : Air Deschutz CVT / Santiam 4 / Straprunner VI / Celso Thong Plus / Celso Thong NTS / Atee Thong / Air Moray Thong / Air Moray Slide / T90 Slide / Benassi Swoosh / Land Slide / Bati Slide

Football américain : Air Zoom Super Bad / Super Speed D ¾ / Super Speed D / Speed TD / Vapor Jet TD / Air Astrograbber ¾ / Air Astrograbber / Vick III D / Vick III Shark / Air Zoom Apocalypse IV / Air Zoom Blade II D / Air Zoom Blade II Turf

Air Max 360 / Air Max 180 / Air Max 36 / Air Max 90 / Air Max 30/40 II / Air Huarache Run / Air Structure Triax / Air Coos / Air Zoom Elite / Air Zoom Percept / Air Max Moto / Air Pegasus / Air Zoom Apace / Air Zoom Hayward / Nike Shox TL / Nike Shox Ride III / Nike Shox 2:40 / Nike Shox Now / Nike Shox Turb OH / Nike Impax Revolution Trainer / Nike Free 5.0 V2 / Nike Free Trail 5.0 / Nike Free 4.0

Air Max Total 365 / Mercurial Vapor III SG / Mercurial Vapor III FG / Mercurial Talaria III SG / Mercurial Talaria III FG / Steam FG / Nike Mercurial Vapor 365 / Nike Tiempo Natural TF / Nike Tiempo Natural IC / Nike Tiempo Natural VT / Air Zoom Control / Air Zoom Control FS / Nike First Touch Mesh / Nike First Touch FS

Blade II TD / Blade II Shark / Air Zoom Boss D / Air Zoom Boss Shark / Air Zoom Boss Turf
Open Field Boss ¾ (3E) / Strike Force ¾ / Strike Force / Land Shark Mid Plus / Land Shark Mid Plus Wide / Land Shark Mid / Land Shark

Que faire avec cela ? Disons que déjà il est bien de le savoir. Avoir des chaussures de sport peut être inévitable : il est utile de savoir qu’il existe de très nombreux modèles. Certains modèles sont d’ailleurs bien plus en mode « casual », urbain, que destinés au sport.

Après, quant au reste il existe de nombreuses petites entreprises proposant des chaussures véganes, notamment celles en version « bourgeoise », c’est-à-dire ayant la même forme et le même esprit (voire la même apparence) que les chaussures en cuir des beaux quartiers, bien loin de toute valeur alternative.

Le thé Lipton est testé sur les animaux

« Adopter un comportement respectueux et responsable envers les personnes avec lesquelles nous travaillons, les communautés que nous touchons et l’environnement dans lequel nous évoluons. »

Voici le discours que tient sur son site l’entreprise Unilever, qui est une des plus puissantes multinationales dans le monde.

Parmi les marques, on trouve les glaces Magnum et les soupes Knorr, le dentifrice Signal ou bien… les thés Lyons et Lipton.

En terme de vente de biens de ce genre (dit de consommation courante), Unilever est le numéro trois mondial. Un véritable monstre produisant des biens à une échelle industrielle, un de ces grands groupes capitalistes ultra-puissants et… ultra-morbides.

Car le thé, oui le thé, rien d’autre que le thé, oui le thé Lipton est testé sur les animaux. Il n’y a pas de quoi se dire : « impossible d’être vegan », mais bien au contraire : il faut être vegan et tout changer!

Les tests sur les animaux organisés pour le thé Lipton visent à permettre de se positionner comme étant « bon pour la santé. » Toute cette idéologie fausse et magouilleuse s’appuie sur des tests relevant du grand n’importe quoi – et du crime – qui permettent d’établir ce discours.

Ici, des lapins ont été nourris de manière très grasse, de manière à ce que leur taux de cholestérol soit trop haut, afin que leurs artères aient des dépôts de lipides. Puis, du thé est mis dans leur eau. Ensuite, on coupe la tête des lapins, et on étudie le cadavre pour voir le résultat…

Des souris transgéniques ont également été utilisées ; ces souris ont été manipulées génétiquement pour avoir des maladies inflammatoires chroniques intestinales. Elles aussi ont eu du thé à boire, puis ont été tuées.
Des rats ont été pareillement utilisés : ils ont du manger avec un taux élevé de fructose (le sucre des fruits) afin que leur cerveau soit endommagé, alors que d’autres avaient un tube allant à leur estomac pour leur fournir des ingrédients du thé modifiés par la radioactivité… Évidemment, tous ces animaux ont été tués eux aussi.

Enfin, des porcelets ont été également utilisés : on les a exposé à des toxines E coli afin qu’ils aient la diarrhée ; on leur a ensuite ôté les intestins alors qu’ils vivaient encore…

Ceci n’est pas de la science-fiction. Ceci est la réalité. Soit on comprend Gaïa et on met un terme à ces horreurs, soit on s’intègre à une machine de mort.

Une mort sans limites. Que des produits tels que de la lessive soient testés, est « compréhensible » dans la logique des capitalistes qui exploitent des animaux rabaissés au rang de testeurs forcés.

Mais que des produits banals comme le thé, soit testé est logique aussi, c’est juste la continuité d’une logique assassine!

L’humanité pourrait être végane. Mais ceux qui exploitent, oppriment, dominent, n’y ont aucun intérêt. Leur intérêt est d’aller plus loin dans la destruction… et il faut s’y opposer!

« Vandalisme » à Trausse

Voici une information très intéressante du Midi Libre : l’article parle de ce qui est pour ce journal un « fait divers » qui s’est passé à Trausse, un village d’un peu plus de 400 habitants, dans l’Aude (situé dans le Languedoc Roussillon).

Le fait divers en question consiste en la destruction d’une cabane de chasseur comme on peut en trouver en forêt ; l’action n’a pas été signé et il n’y a pas eu de communiqué mais le site Bite Back mentionne tout de même cette action.

Mais plus que la critique de l’action faite par le journal, ce qui est ici vraiment très intéressant est la démarche de l’article. Le ton est badin, jouant sur la corde du copinage, de la tradition bon enfant.

A lire cet article, on croirait que les chasseurs sont des bisounours, que leur regroupement est une communauté parfaite devant servir de modèle de société.

Voici donc cet édifiant article du 19 août 2010:

FAITS DIVERS Trausse : acte de vandalisme à « l’Oustal des casaïres »

Quelle ne fut pas la consternation des chasseurs, en arrivant pour préparer leur cabane, de la voir vandalisée avec des graffitis précisant « Tu ne tueras point ». Même les non chasseurs sont atterrés et scandalisés.

On peut être « anti » sans pour cela tout saccager pour le plaisir de détruire. Edifié sur un morceau de terrain communal, ce refuge était ouvert à tous ; de nombreux randonneurs s’y arrêtaient et mangeaient sur les tables en granit.

Les vitres, la gazinière, le petit frigo, tout a été cassé, le récipient qui récupérait les eaux de pluie a été détruit. Cet acte, qui s’est déroulé en pleine nuit, est d’une bêtise sans pareil. Cette petite équipe de chasseurs comprend une quinzaine de bons copains qui chasse le matin, qui entretient les chemins, débroussaille et prend soin du cheptel.

Le (ou les) bon(s) samaritain(s) auteur(s) des dégâts aura oublié un des commandements : « Tu ne convoiteras pas le bien du voisin et surtout tu ne détruiras pas le bien de la communauté ».

Il va de soi que la pirouette de citer un des commandements pour contrer l’autre commandement est ridicule, mais malheureusement elle est correcte : la bible n’est nullement favorable aux animaux et le « Tu ne tuera pas » n’est aucunement censé être généralisé à tous les êtres vivants.

Il ne s’agit pas ici de critiquer pour critiquer, mais de faire la distinction entre la culture et la morale.

Par exemple, le récipient récupérant l’eau de pluie a été détruit: moralement on comprend, c’est l’idée de saboter le local des chasseurs. Mais inversement, culturellement, ce n’est pas participer à l’écologie, c’est contre-productif car cela va à contre-courant des exigences que l’on doit avoir: ne pas gâcher l’eau.

De même, citer un des commandements fait à Moïse, ou soit disant fait plus exactement à une personne qui se serait appelée Moïse, c’est en appeler à la morale. Une sorte de morale universelle, mais également abstraite.

Or, pour nous à LTD la morale n’est pas derrière nous, ou abstraite ou suspendue on ne sait trop où (voire dans les facultés, dans les cerveaux des professeurs membres honorables des institutions).

Non, la morale est devant nous… en tant que produit de la culture végane se généralisant, repoussant les valeurs d’exploitation et d’oppression. Une culture végane produite et vécue par des gens réels, vivant de manière végane au quotidien, sur le long terme, généralisant leurs expériences… et faisant vivre la libération animale.

Il faut arrêter les postures morales, qui n’ont pas prise sur la réalité matérielle. Il faut que la morale ait comme socle la culture, qui donne naissance à des pratiques bouleversant la réalité!

Parole sordide: « Des animaux ne pouvaient même pas faire de la pâtée pour chiens »

L’exploitation animale est synonyme de schizophrénie.

Bien souvent, les gens fuient les vegans non pas en raison de critiques, mais justement en raison de l’absence de critique. La simple idée de fréquenter une personne végane atteint parfois chez ces gens une dimension insupportable.

Submergés de culpabilité, ils prennent un prétexte et fuient! Toute personne végane connaît ce processus, où l’hypocrisie se mêle souvent à la mauvaise foi. Et paradoxalement, il n’est pas rare que plus une personne est culturellement proche du véganisme, plus l’idée de faire « un saut » la paralyse.

Comme quoi il faut toujours se souvenir que ce qui compte ce n’est pas son « choix », mais les animaux. Si on a cela en tête, on est prêt à s’améliorer.

Evidemment, pas quand on est une présidente de tribunal. Là on est dans une schizophrénie totale: on met les pauvres en prison car ils ne respectent pas la loi, mais inversement on voit bien que la loi est faite pour les riches…

Pareil pour les animaux. Voici un article de Ouest-France très parlant. Très parlant de la réalité de l’exploitation animale.

Car il ne s’agit pas de quelques personnes ayant mal agi, en l’occurence dans une petite entreprise en Bretagne, à Saint-Gonnery: dans les structures géantes de l’agro-business la mort est tout aussi horrible, et l’exploitation animale existe à tous les niveaux, jusqu’à « l’animal de compagnie » où les besoins et les droits de l’animal restent incompris, ou méprisés.

Très parlant donc sur cette réalité, mais aussi sur la schizophrénie. La présidente du tribunal arrive en même temps à dire:

« Nous avons été très éprouvées par ces photos »

ainsi que:

« Des animaux ne pouvaient même pas faire de la pâtée pour chiens »

Cette dernière phrase est particulièrement révélatrice de l’ordre qui règne… Un ordre fondé sur l’exploitation des animaux et la destruction de la planète!

Comment peut-on parler d’êtres vivant de cette manière? Et c’est de ces gens-là que les partisans des « droits » des animaux attendent des lois, des interdictions?

Non, il n’y a rien à attendre de ces gens-là et de la « loi »: c’est sur la culture végane que nous devons compter, c’est la culture végane qui doit prédominer, avec ses exigences!

Pour la seconde fois, deux éleveurs de Saint-Gonnery ont été jugés lundi au tribunal correctionnel de Lorient pour sévices graves sur leur cheptel. Sur les 195 animaux de l’exploitation, 117 avaient dû être euthanasiées, ou abattues.

Tout commence en 2005 quand la direction des services vétérinaires (DSV) émet des conseils, puis des avertissements à deux éleveurs, le père, 61 ans et le fils, 34 ans, associés dans un Gaec.

Des mises en demeure, puis des procès-verbaux suivront. Au final, les éleveurs sont convoqués devant le tribunal correctionnel en février 2009 où ils sont condamnés à trois mois de prison avec sursis.

Lundi, les deux éleveurs étaient à nouveau convoqués devant la justice, pour répondre encore une fois de mauvais traitements à animaux.

« Situation extrême »

Le 16 mars dernier, les services vétérinaires inspectent une nouvelle fois cet élevage de 195 bovins. Ils découvrent, comme le témoigne à la barre du tribunal une vétérinaire du service, « une situation extrême ».

Les animaux vivent dans l’obscurité, pataugeant dans le fumier. Trois cadavres seront répertoriés. « Ils sont morts durant la nuit » affirme l’éleveur. Les animaux sont peu ou pas nourris, et ne peuvent se désaltérer, en raison de l’état des installations. Le préfet prend un arrêté et le 26 mars, l’ensemble du cheptel est évacué.

117 animaux euthanasiés

Sur le cheptel emporté, vingt animaux sont vendus, 58 sont confiés à des éleveurs finistériens, par l’oeuvre d’assistance aux bêtes d’abattoir, les 117 autres seront euthanasiées ou menées à l’abattoir. « Des animaux ne pouvaient même pas faire de la pâtée pour chiens », déclare Katherine Le Port, la présidente du tribunal, avant d’ajouter : « Nous avons été très éprouvées par ces photos ».

Le jeune cultivateur reconnaît que l’élevage était trop important, même si le père, retraité, lui donnait la main.

Philippe Coindeau, le vice-procureur de la République, se déchaîne dans ses réquisitions : « On a atteint un degré d’irresponsabilité qui m’effraie », annonce-t-il, très en colère. « En 2008, j’ai eu de la peine pour vous, une certaine compréhension. Vous avez affiché un mépris total envers les animaux, votre profession et les services de l’État »

Il requiert à l’encontre des deux prévenus 90 jours amendes à 100 €, et l’interdiction de détenir des animaux pendant trois ans. Dans son plaidoyer, Me Degiovanni, l’avocat angevin des éleveurs, tente de minimiser leur responsabilité avant de reconnaître « l’état assez pitoyable du cheptel ».

L’affaire est mise en délibéré au 5 juillet prochain.

Les plantes sont belles et intelligentes !

Les plantes sont intelligentes, car la vie est intelligente. A LTD nous avons un profond respect pour les végétaux, qui sont une composante de la vie en général. Si nous ne les mettons pas sur le même plan que les animaux, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas lieu de les respecter.

Récemment une personne végane est décédée d’un cancer en Angleterre: à son enterrement il a été demandé de ne pas amener de bouquets de fleurs, c’est un point de vue tout à fait logique, lorsqu’on respecte la vie on la respecte au maximum.

Et que les plantes vivent, c’est un fait, même si ce fait perturbe encore largement une humanité pour qui à part l’humanité, tout revient au minéral, et est utilisable à volonté.

Le chercheur canadien James Cahill vient précisément de publier une recherche à ce sujet. Ce chercheur en biologie de l’université d’Alberta dans la ville d’Edmonton dirige une équipe qui s’intéresse aux plantes, à leur comportement, leur évolution…

Que dit cette recherche? Voici un résumé de cela:

À l’aide d’une caméra miniature, l’écologiste James Cahill et son équipe ont observé la croissance du système racinaire de l’abutilon, un petit arbuste des zones tropicales.

Lorsque la plante est seule dans un pot, ses racines occupent toute la place disponible dans la terre, que les nutriments soient distribués uniformément ou non.

Si deux plantes sont dans un même pot où la distribution des nutriments est uniforme, les racines occupent beaucoup moins d’espace horizontal. Les deux plantes évitent de se toucher, en gardant une séparation complète de leurs systèmes racinaires.

Les chercheurs expliquent que le risque d’entrer en compétition est trop grand par rapport à la récompense d’obtenir des nutriments.

Toutefois, si les nutriments sont concentrés entre les deux plantes, leurs racines s’étendent beaucoup plus, se touchant presque. Les plantes prennent le risque d’entrer en compétition parce que les nutriments sont plus difficiles à atteindre.

L’écologiste James Cahill affirme que la stratégie des plantes est à l’image des prises de risques et de la recherche de récompense des animaux en quête de nourriture.

Selon les chercheurs, la plante intègre en même temps l’information sur la localisation des ressources et sur l’emplacement des compétiteurs. James Cahill affirme que ce niveau de complexité du comportement chez les plantes n’avait jamais été observé auparavant.

La vie appelle la vie: c’est une réalité très simple, que l’humanité doit comprendre, au lieu de saccager!

Apéro « saucisson-pinard », pique-nique « en blanc », halal…

La question végane est une question actuelle, elle a commencé à se poser il y a 20 ans véritablement, et chaque jour qui passe, le véganisme gagne en contenu et se pose comme une alternative nécessaire, tant sur le matériel que celui de la morale.

Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que la question de l’alimentation soit mise en avant de manière « radicale », « révolutionnaire »… mais pas forcément dans le bon sens.

Les gens qui ne veulent pas du véganisme tentent inévitablement de contourner la question, comme l’extrême-droite qui attaque le halal afin de ne pas critiquer l’industrie.

Nous en avons déjà parlé avec l’affaire de l’occupation d’un Quick « Halal » à Lyon, ou encore avec la vidéo lilloise du « Front de Libération des Cochons. »

Cette fois encore, on a eu droit à quelque chose du genre. L’apéro parisien « saucisson pinard » a en effet finalement eu lieu, sur le haut des Champs-Elysées plutôt que dans le quartier populaire de la la Goutte d’Or.

Se sont rassemblées… au moins 1.000 personnes, avec comme seule obsession commune l’alcool et la viande, dans un rassemblement au-delà de certains clivages (extrême-droite, associations « de gauche » comme « Riposte laïque » ou certains milieux féministes…).

Et cet apéro fait des émules, avec des initiatives à Douai, Amiens, Lyon…

Tout sauf végan ! Voilà le mot d’ordre de ces gens, qui critiquent le présent non pas en regardant l’avenir, mais en s’attachant au passé, un passé idéalisé, comme en témoigne l’affiche de l’appel à l’apéro.

Mais tout cela est-il bien étonnant ? Non, bien entendu, car sur le plan de la vie quotidienne, les « traditions » l’emportent, et qui représente mieux les « traditions » que l’extrême-droite ?

Cela montre bien à quel point le véganisme doit rompre avec les traditions, et se fonder non pas sur une vision nationale, mais bien une vision planétaire.

L’extrême-droite veut « sauver » la nation et ses traditions, alors que nous voulons la libération des animaux et que Gaïa ne soit pas anéantie par une folle course au profit.

La planète est assassinée, les animaux toujours plus placés dans des conditions d’esclavage… et on trouve des gens désireux de continuer « comme avant » à boire leur petit pinard en mangeant de la « cochonaille » ?

Cet alcool et ces cadavres qui sont consommés seraient l’aboutissement de l’humanité ? Le point culminant de centaines d’années d’évolution culturelle, le fruit de l’avancée de la civilisation ?

Nous le disons clairement : non ! Les innocents ont besoin de nous !

Il va de soi ici que l’extrême-droite n’est que l’avant-garde, ou plutôt l’arrière-garde des valeurs dominantes.

Voici par exemple le point de vue de Périco Légasse, rédacteur en chef de la rubrique « art de vivre » à l’hebdomadaire Marianne et animateur sur la Chaîne parlementaire (LCP) de l’émission mensuelle « Toques et politique. »

Ce point de vue est édifiant et résume tout ce qu’il faut combattre. Justement, avant de voir son point de vue sur cette histoire d’apéro, voyons d’abord ce qu’il a comme conception du monde :

« BIENVENUE A MA TABLE

Ce blog prétend défendre une certaine idée du goût de la France. Notre patrimoine gastronomique, qu’il soit agricole, maritime, viticole ou culinaire, n’est en aucun cas la propriété exclusive des Français, mais celui de l’humanité toute entière. (…)

Reflets de nos diversités régionales, expression des particularismes qui façonnent notre physiologie gustative, le vin de France, la cuisine française, les produits de nos terroirs ne sont pas les meilleurs, d’autres endroits du monde en proposent d’aussi bons, ils sont tout simplement uniques, donc irremplaçables. Les voici aujourd’hui menacés par la globalisation.

C’est cette spécificité là qu’il convient de protéger, de perpétuer et de partager, afin que les saveurs d’en France continuent à réjouir celles et ceux qui aiment célébrer le mariage des plats et des vins.

Chers lecteurs, ce blog se veut un espace de dégustation, de réflexions sensorielles, de débats alimentaires, de joutes bachiques, de convivialité gourmande, un repère de coups de gueule, de fins palais, de francs gosiers et de dents dures. Tel un festin, il est destiné au partage et à l’échange, dans l’espoir d’accueillir le plus possible de convives autour de la table. »

La mort faite culture, l’abandon de la pensée dans le vin faite civilisation. Au lieu d’une ouverture à Gaïa, voici l’idéologie de l’ouverture à l’égoïsme et à l’égocentrisme.

Quelle hypocrisie que de parler d’éveil des sens alors qu’il ne s’agit que de l’endormissement de tous nos sens par rapport à la vie, par rapport à Gaïa.

Pour ce type de gens, rien ne doit changer, l’esclavage des animaux doit se perpétuer. Voici justement comment ce « gastronome » analyse la question de l’apéro parisien « saucisson pinard »:

« Il est scandaleux que, faute de lieux privés où observer leur culte, des hommes soient contraints de prier sur la voie publique, qui plus est sans autorisation du ministère de l’intérieur (et des cultes), mais il est encore plus scandaleux que l’on s’en prenne au vin et au saucisson sous prétexte qu’ils sont instrumentalisés par un groupuscule fasciste et raciste.

Depuis quand colle-t-on des estampilles politiques sur des aliments aussi ordinaires que le vin et le saucisson dans une capitale où foisonnent en parfaite coexistence toutes les cuisines du monde ? Qui cherche à casser le consensus ? A qui profite l’anathème ?

En fait, dès lors qu’une communauté, qu’elle quelle soit, a privatisé un tronçon de l’espace public, cela devient un acquis auquel on ne peut plus toucher. Dire non, pas ça et pas comme ça, relève aussitôt de la provocation. Il faut se taire, s’écraser, la boucler. Il n’est que de voir les réactions d’hystéries, dans les deux camps, pour s’en inquiéter.

Jusqu’à nouvel ordre, le vin rouge et le saucisson sont des emblèmes inaliénables de la laïcité républicaine.

Cela peut paraître ridicule et dérisoire à première vue, mais ces valeurs-là ne sont pas négociables, car si nous cédons sur celles-là, demain, nous serons peut-être amenés à céder sur d’autres et à effacer des frontons de la République les trois mots qui n’auront plus l’heur de plaire à des citoyens s’étant un jour estimés victime de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité pour lesquelles sont tombés, non seulement nos pères, mais aussi ceux de ceux qui prient dans les rues de Paris et de Marseille. »

Pour ce gastronome, ses valeurs ne sont pas négociables. Les nôtres non plus. Et il s’imagine que la question « alimentaire » n’est pas question politique.

Et si elle l’est ; elle est une question politique par excellence, c’est-à-dire s’élevant jusqu’à la morale. Qu’est-ce que la politique en effet si ce n’est la question du choix de la morale ?

C’est donc une question de priorité, et notre priorité s’appelle : libération animale et libération de la Terre. Ce sont les critères pour comprendre le monde, pour savoir ce qui va dans le bon sens, et ce qui va dans le mauvais.

Inversement, voici comment le rédacteur en chef de « Riposte laïque » explique sa ligne, dans une interview à Marianne. Il parle justement de l’occupation du Quick Halal… Et évidemment il le fait dans une perspective totalement opposée à la nôtre…

Pourquoi avoir accepté d’organiser cela conjointement avec le Bloc identitaire, une organisation d’extrême droite à la réputation sulfureuse qui semble très éloignée des valeurs que vous défendiez jusqu’ici ?

L’islamisation de la France progresse. Et nous sommes consternés par la passivité des acteurs politiques, par la façon dont ils minimisent le phénomène. Dans la gauche, qui est notre camp, les laïcs et les féministes sont aux abonnés absents. Sur la burqa, ils n’ont pas bougé !

Si les socialistes étaient encore au pouvoir, il n’y aurait pas de loi sur le voile à l’école, et toujours pas de débat sur la burqa. C’est un constat désespérant : sur le sujet de la montée de l’islam et ses enjeux, la gauche est en faillite idéologique.
Alors une fois qu’on a dit ça, qu’est-ce qu’on fait ? On reste dans un splendide isolement et on demeure pur ? Ou on commence à agir ?

Donc, vous avez choisi de perdre votre pureté en vous associant au Bloc identitaire ?

On est obligés de regarder quelles sont les forces qui sont prêtes à faire quelque chose pour alerter les citoyens sur les enjeux de la montée de l’islam. Il n’y a pas grand monde qui soit prêt à le faire, ni à gauche, ni à droite.

Le bloc identitaire a mené quelques actions qui nous ont interpellés, par exemple sur l’histoire des Quick Halal [invasion d’un Quick halal par 70 personnes affublées de masques de cochons, ndlr] ou de la mosquée de Bordeaux [diffusion d’un bruyant appel à la prière dans les rues du quartier bastide à 6 heures du matin, ndlr].

On ne se reconnaît certes pas dans leur régionalisme et leur conception ethnique. Mais on a senti chez eux une volonté de se défaire de leur côté sulfureux et de se rapprocher d’une droite populiste à l’image de l’UDC suisse [parti ultraconservateur à l’origine de la votation suisse sur l’interdiction des minarets, ndlr].

Ce n’est pas sans rappeler la logique de la fondation Brigitte Bardot, qui ne cesse elle aussi de critiquer le halal en oubliant d’attaquer l’industrie…

La logique des anti-vegans, c’est : « tout doit changer pour que rien ne change. » Et pour finir justement notre propos, voici un article d’hier, au sujet d’un autre pique-nique.

Ce pique-nique là s’est déroulé également à Paris, la veille de l’apéro « saucisson-pinard. » Il est son contraire… Mais justement pas pour nous, en tant que vegans!

Des milliers de Parisiens au «pique-nique en blanc»

La seule condition pour participer était d’être habillé de blanc. Des milliers de Parisiens ont participé jeudi soir au pique-nique géant organisé dans le jardin du Carrousel à Paris. Le must de l’élégance et de la fête chic.  Pendant que d’autres regardaient le match de football, des centaines de personnes ont convergé entre 20 heures et 21 heures en un même endroit tenu secret jusqu’au dernier moment.

Le décor : tables de bridge, nappes blanches, chandeliers en argent, bouteilles de champagne et repas soigné. Depuis vingt ans, cet événement surprise remporte un succès croissant. Hier soir, plusieurs milliers de personnes ont fait bombance… avec l’autorisation implicite de la préfecture de police.

Apéro « saucisson-pinard », pique-nique « en blanc », halal… Aucune différence à nos yeux!

C’est notre culture

Timur Kacharava ( 21 août 1985 – 13 Novembre 2005) est un russe d’origine géorgienne qui a été assassiné en plein centre-ville de Saint-Petersbourg. Une dizaine de fascistes l’ont attaqué aux cris de « anti-antifa » et l’ont poignardé.

Timur revenait alors d’une distribution de nourriture végane avec le collectif local des Food Not Bombs, à la station de métro Vladimirskaya. Lui-même était actif dans l’antifascisme et jouait dans le groupe de musique anarcho-punk Sandinista!

Souvenons-nous de Timur pour rester ferme face aux tentatives d’extrême-droite de transformer le véganisme en gadget de son idéologie!