Roots of compassion Cycling

Voici une petite interview d’une personne qui fait partie de l’équipe cycliste de Roots of Compassion… Une initiative vraiment sympathique et constructive! (Comme d’habitude pour les interviews publiées, c’est nous qui en sommes à l’origine, sauf mention contraire.)

1. Il y a désormais une équipe cycliste Roots of Compassion. C’est quoi exactement ?

L’idée derrière l’équipe cycliste était de lier notre passion pour le cyclisme avec notre conviction végane. Voilà pourquoi nous avons monté notre équipe amateur, afin de montrer aux gens que les performances sportives de haut niveau vont sans problème avec l’alimentation végétalienne.

2. Êtes-vous pour ainsi dire des amateurs, ou bien des athlètes ?

Jusqu’ici nous n’avons pas d’athlète professionnel dans l’équipe, mais tous les membres de l’équipe pratiquent leur sport à côté de leur emploi. Pour l’instant, notre spectre de performance va du hobby jusqu’au niveau qui est comparable à celui de la classe amateurs.

L’équipe étant cependant encore très jeune, cela laisse certainement encore beaucoup de marge pour le futur.

3. Les membres de l’équipe cycliste sont vegans. Cela signifie quoi pratiquement, quand on est unE athlète?

Dans un sport d’endurance, il y a une exigence maximale pour le corps, il est donc important de connaître précisément les besoins du corps et d’adapter l’alimentation par rapport à cela, vu qu’un entraînement optimal et la régénération ne peuvent réussir qu’avec un régime alimentaire équilibré.

Que cela soit possible avec une alimentation végétalienne, cela est déjà montré par beaucoup d’athlètes dans des sports d’endurance, comme le triathlète Brendan Brazier, l’ultra-marathonien Scott Jurek, ou l’athlète Carl Lewis.

Nous espérons bien entendu que cette tendance se poursuive à l’avenir et que le nombre de sportifs végétaliens grandisse.

4. Vous avez désormais même un maillot d’équipe…

Tout à fait ! Et tout le monde peut le commander chez nous, afin de montrer également à vélo sa conviction végane. Je pense que c’est une bonne possibilité de promouvoir le véganisme et de dissiper les préjugés sur l’alimentation végane.

5. Est-il possible de participer ?

Oui, nous demandons à toutes les personnes qui commandent le maillot d’envoyer une photo les montrant à l’entraînement avec le maillot.

Par ailleurs, nous envisageons pour la saison 2012 la participation à plusieurs courses cyclistes en Allemagne, ainsi qu’une équipe végane !

Si vous avez des questions ou bien êtes intéressés, vous pouvez nous contacter sur notre page Facebook, ou bien sur notre site.

Voilà, vue l’importance du cyclisme en France, espérons que cette initiative permette une émulation dans cette perspective!

Livret de recettes véganes et fausses « viandes »

Voici un petit livret de recettes de cuisine végane. Le livret est gratuitement téléchargeable (cliquez en bas à droite sous la photo).

Les recettes sont simples et accessibles à tout le monde, par contre les appellations « steak » ou « gigot de seitan », « saucisson », « rôti », « bourguignon » sont, malheureusement, présentes !

Rappelons tout de même que tous ces mots qualifient des produits d’origine animale. Ces mots sont liés à une culture, ils ont une histoire. Les mots ont une signification, on ne peut pas les retourner dans tous les sens.

Ainsi, un steak « est une tranche d’un grand morceau de viande, typiquement du bœuf, mais aussi éventuellement de veau, de chevreuil ou de cheval. On parle aussi de steak pour des tranches de thon ou saumon, dont le mode de cuisson est similaire », nous dit Wikipedia. Le dictionnaire Sensagen dit « tranche de bœuf; bifteck » et c’est pareil pour les dictionnaires « classiques » du type Larousse.

Pareillement, le gigot est la cuisse ou la patte arrière d’un animal : l’agneau. Le saucisson est une préparation charcutière à base de chaire animale. Etc etc. Il y a toute une histoire de meurtres derrière cela.

Que ce genre de livret de cuisine soit gratuitement mis à disposition est une très bonne chose, c’est un aspect positif. Cependant, faut-il être unilatéral? Non, bien entendu, et il est, encore une fois, très regrettable que tous ces qualificatifs relatifs aux morceaux d’animaux morts servant de « viandes » se retrouvent dans un livret de recettes… végétales !

Pourtant, l’auteure du blog de cuisine et des recettes définit celui-ci comme « Cyber-carnet d’une végétalienne pour les animaux. » Ce qui nous amène à la question: comment peut-on se dire vegan pour les animaux et faire des recettes au nom assassin de « Bourguignon léger à la méridionale » ?!

Tout cela n’a pas de sens et c’est une grande contradiction culturelle, qui saute aux yeux de manière simplement logique. La nourriture vegane n’apparaît plus comme différente, mais comme un succédané, un équivalent, un ersatz: bref, une (pâle) copie.

Bien entendu, certaines personnes répondront avec mauvaise foi que ces recettes servent à montrer aux mangeurs de « viandes » que la nourriture végane est riche et variée, comme la leur basée sur la « viande » – sauf que justement la nourriture fondée sur la viande n’est pas « riche et variée » mais consiste en du « cadavre ».

Toute l’histoire du monde montre pourtant qu’on ne triomphe pas d’idées en les assumant, mais en les combattant sans rien céder. C’est culture contre culture. La révolution française a triomphé grâce aux Lumières inventant de nouveaux termes avec l’Encyclopédie, et pas parce que Rousseau et Voltaire ont réutilisé les termes de la monarchie absolue!

Une nouvelle éthique, c’est une nouvelle éthique, comment sinon convaincre de manière crédible, durable et sincère que les animaux ne doivent pas être exploités, ni tués, ni mangés?

Comme nous en avons déjà souligné l’importance, le véganisme impose une nouvelle culture dans laquelle il faut s’approprier, entre autres, un vocabulaire végan : galette au lieu de steak, boisson de soja au lieu de lait de soja…

Il faut montrer qu’il est possible et très facile de manger autre chose que des animaux (et pas de « poulet végétal » et autres subalternes hypocrites) et de porter autre chose que du cuir (ou du simili, encore !).

C’est à la Nature et aux animaux qu’il faut faire plaisir, et certainement pas au mode de vie passéiste non vegan.

Une colonie naturiste et végétalienne en Picardie

Voici un intéressant article tiré de l’Union, journal de Picardie et des Ardennes. Il traite, brièvement, d’une colonie naturiste et végétalienne en Picardie.

C’est à Vaux, commune d’Essômes-sur-Marne, qu’eut lieu la première expérience de vie communautaire anarchiste en France, de 1902 à 1909.Elle fut suivie, en 1911, par une autre tentative, à Bascon, à 800 mètres de Vaux.

L’orientation sera légèrement différente. Il s’agit cette fois d’une colonie naturiste et végétalienne. L’un des colons, Louis Rimbault, anarchiste végétalien, y invente un véritable aliment complet composé de 34 variétés potagères, une salade qu’il appelle «La Basconnaise».

C’est surtout de 1919 à 1926 que de nombreux adeptes, de différentes nationalités, affluent à Bascon : des écrivains comme Hélène Patou et Georges Navel, la danseuse Isadora Duncan, le philosophe Han Ryner…

La colonie cesse sa pleine activité en 1931, mais continue sous forme de colonie végétarienne de vacances, centre naturiste et auberge de jeunesse « La Basconnaise » jusqu’en 1951. Un colon original, Jean Labat dit Godec, a laissé des souvenirs dans le voisinage.

Il excitait la curiosité, sur le marché de Château-Thierry, avec ses théories sur le végétalisme et la nocivité du tabac et de l’alcool.

A cause de sa barbe hirsute et de sa longue chevelure, il était surnommé « Jésus-Christ ».
(Merci à notre historien local Tony Legendre pour ses recherches.)

En France, le naturisme, tout comme le végétarisme, n’ont pas été des valeurs assumées en masse par le mouvement ouvrier, contrairement à d’autres pays, comme l’Allemagne ou l’Autriche. Mais il y a eu néanmoins des expériences, qui ont toutes été anarchistes, dans une version individualiste et communautaire à la fois.

Bien entendu, toutes ces expériences et réflexions des années 1930 étaient utopistes, individualistes, et donc forcément limitées. Nous ne pensons pas que le naturisme soit une solution en soi (ni d’ailleurs le mouvement hippie en général).

Néanmoins, nous considérons qu’il faut connaître ces expériences et les considérer comme relevant de notre propre passé… A condition évidemment de considérer le véganisme comme quelque chose de forcément populaire.

Nous reparlerons d’ailleurs bientôt de « l’Union de lutte socialiste internationale », qui luttait en Allemagne durant les années 1930, assumant ouvertement le végétarisme et le refus de l’exploitation animale (ainsi que de l’alcool), et qui a été une forte structure de résistance sous la dictature nazie.

Soulignons également que ce n’est certainement pas pour rien que les personnes vegan straight edge en France viennent de milieux populaires, et qu’il n’y a que les personnes provenant de couches sociales aisées ou au moins disposant d’un certain confort matériel pour sauter au plafond dès qu’on parle de « Gaïa. »

Dans les milieux populaires, il est très net que le raisonnement suivant prédomine: ce que l’on fait à la planète, cela ne se fait pas!

Et il n’est pas un hasard non plus que le mouvement pour la libération animale est le seul où les femmes ont un rôle prédominant. Citons ici deux femmes témoignant de ce regard nouveau et nécessaire: Louise Michel (figure du mouvement anarchiste) et Rosa Luxemburg (figure du mouvement communiste)…

Deux passages magnifiques, démonstration à la fois de la sensibilité et du style de pensée qu’il faut vivre pour avancer dans la lutte pour la libération totale:

Au fond de ma révolte contre les forts, je trouve du plus loin qu’il me souvienne l’horreur des tortures infligées aux bêtes.

Depuis la grenouille que les paysans coupent en deux, laissant se traîner au soleil la moitié supérieure, les yeux horriblement sortis, les bras tremblants cherchant à s’enfouir sous la terre, jusqu’à l’oie dont on cloue les pattes, jusqu’au cheval qu’on fait épuiser par les sangsues ou fouiller par les cornes des taureaux, la bête subit, lamentable, le supplice infligé par l’homme.

Et plus l’homme est féroce envers la bête, plus il est rampant devant les hommes qui le dominent.

Louise MICHEL, Mémoires

Ah! ma petite Sonia, j’ai éprouvé ici une douleur aiguë.

Dans la cour où je me promène arrivent tous les jours des véhicules militaires bondés de sacs, de vielles vareuses de soldats et de chemises souvent tachées de sang…

On les décharge ici avant de les répartir dans les cellules où les prisonnières les raccommodent, puis on les recharge sur la voiture pour les livrer à l’armée.

Il y a quelques jours arriva un de ces véhicules tiré non par des chevaux, mais par des buffles.

C’était la première fois que je voyais ces animaux de près.

Leur carrure est plus puissante et plus large que celle de nos boeufs ; ils ont le crâne aplati et des cornes recourbées et basses ; ce qui fait ressembler leur tête toute noire avec deux grands yeux doux plutôt à celle des moutons de chez nous.

Il sont originaires de Roumanie et constituent un butin de guerre…

Les soldats qui conduisent l’attelage racontent qu’il a été très difficile de capturer ces animaux qui vivaient à l’état sauvage et plus difficile encore de les dresser à traîner des fardeaux.

Ces bêtes habituées à vivre en liberté, on les a terriblement maltraitées jusqu’à ce qu’elles comprennent qu’elles ont perdu la guerre : l’expression vae victis s’applique même à ces animaux… une centaine de ces bêtes se trouveraient en ce moment rien qu’à Breslau.

En plus des coups, eux qui étaient habitués aux grasses pâtures de Roumanie n’ ont pour nourriture que du fourrage de mauvaise qualité et en quantité tout à fait insuffisante.

On les fait travailler sans répit, on leur fait traîner toutes sortes de chariots et à ce régime ils ne font pas long feu.

Il y a quelques jours, donc, un de ces véhicules chargés de sacs entra dans la cour.

Le chargement était si lourd et il y avait tant de sacs empilés que les buffles n’arrivaient pas à franchir le seuil du porche.

Le soldat qui les accompagnait, un type brutal, se mit à les frapper si violemment du manche de son fouet que la gardienne de prison indignée lui demanda s’il n’avait pas pitié des bêtes.

Et nous autres, qui donc a pitié de nous? répondit-il, un sourire mauvais aux lèvres, sur quoi il se remit à taper de plus belle…

Enfin les bêtes donnèrent un coup de collier et réussirent à franchir l’obstacle, mais l’une d’elle saignait… Sonitchka, chez le buffle l’épaisseur du cuir est devenue proverbiale, et pourtant la peau avait éclaté. Pendant qu’on déchargeait la voiture, les bêtes restaient immobiles, totalement épuisées, et l’un des buffles, celui qui saignait, regardait droit devant lui avec, sur son visage sombre et ses yeux noirs et doux, un air d’enfant en pleurs.

C’était exactement l’expression d’un enfant qu’on vient de punir durement et qui ne sait pour quel motif et pourquoi, qui ne sait comment échapper à la souffrance et à cette force brutale…

J’étais devant lui, l’animal me regardait, les larmes coulaient de mes yeux, c’étaient ses larmes.

Il n’est pas possible, devant la douleur d’un frère chéri, d’être secouée de sanglots plus douloureux que je ne l’étais dans mon impuissance devant cette souffrance muette.

Qu’ils étaient loin les pâturages de Roumanie, ces pâturages verts, gras et libres, qu’ils étaient inaccessibles, perdus à jamais.

Comme là-bas tout – le soleil levant, les beaux cris des oiseaux ou l’appel mélodieux des pâtres – comme tout était différent.

Et ici cette ville étrangère, horrible, l’étable étouffante, le foin écoeurant et moisi mélangé de paille pourrie, ces hommes inconnus et terribles et les coups, le sang ruisselant de la plaie ouverte…

Oh mon pauvre buffle, mon pauvre frère bien-aimé, nous sommes là tous deux aussi impuissants, aussi hébétés l’un que l’autre, et notre peine, notre impuissance, notre nostalgie font de nous un seul être.

Pendant ce temps, les prisonniers s’affairaient autour du chariot, déchargeant de lourds ballots et les portant dans le bâtiment.

Quant au soldat, il enfonça les deux mains dans les poches de son pantalon, se mit à arpenter la cour à grandes enjambées, un sourire aux lèvres, en sifflotant une rengaine qui traîne les rues.

Et devant mes yeux je vis passer la guerre dans toute sa splendeur…

Rosa LUXEMBOURG, Écrits de prison

Loving hut… ou bien plus logiquement: les Food not Bombs!

L’idée de proposer de la nourriture végane à très bas prix ou gratuitement existe depuis longtemps. Le camion végétarien dont nous parlions hier est en fait une initiative parmi de nombreuses autres.

La plus connue est bien entendu le « Food Not Bombs », qui se relance sur Paris après une petite période de sommeil. Dans un genre similaire mais éloigné sur le plan qualitatif, on a « loving hut », une chaîne de restaurant vegan mis en avant par une sorte de secte.

Parlons d’abord de Food Not Bombs, bien plus intéressant. Né au début des années 1980 aux USA, il s’agit de proposer gratuitement de la nourriture végane, afin à la fois de servir les personnes défavorisées et de promouvoir le véganisme, tout en critiquant le capitalisme car la nourriture est constituée de récupération d’invendus.

Le nom est bien entendu un appel à une alimentation pacifique, à l’opposé de la fabrication de bombes. A chaque distribution de nourriture, le collectif FNB doit faire une table de presse et avoir une banderole.

On notera que tout comme Earth First ! (ou bien l’ALF, l’ELF), la structure est décentralisée : n’importe qui pouvant former son groupe Food Not Bombs.

Aux USA, Food not bombs a été un élément important de la contestation à la guerre contre l’Irak au début des années 1990, et il s’en est suivi une criminalisation par le FBI.

Ce qui n’a pas empêché son succès grâce à la pugnacité des activistes. Il existe aujourd’hui à peu près 200 collectifs FNB aux USA, et autant dans le reste du monde. Une pensée spéciale va ici à Timur, activiste vegan des FNB assassiné par les nazis en Russie.

Nous avons mis dans notre section activisme un document consistant en un ouvrage consacré au FNB (l’histoire, le principe, les recettes, les conseils, etc.).

Voici l’appel du collectif FNB de Paris :

Réunion de rentrée le 10/09/10

La réunion de rentrée du Food Not Bombs Paris aura lieu le Vendredi 10 Septembre à 18h30 à l’Ecobox, 37 rue Pajol dans le 18é.

On vous attend nombreux pour débattre des projets à venir et nous organiser pour l’année qui arrive !

La réunion débutera par une présentation du Food Not Bombs en général et du FNB Paris en particulier, c’est donc le bon moment pour franchir le pas et venir nous rencontrer.

N’hésitez pas à ramener de bonnes choses à boire et à manger (véganes bien sûr) :D

Dans un genre totalement différent, on a « loving hut. » Là aussi, la nourriture végétalienne est mise en avant.

Mais là il ne s’agit pas d’un projet sans hiérarchie et ne visant pas le profit. Il s’agit d’une chaîne de restaurants dépendant d’une religion ou plus exactement d’une secte vénérant une femme née en 1950 et appelée « Supreme Master Ching Hai. »

Ching Hai signifie « pur océan » en mandarin, la femme en question étant originaire du Vietnam mais ayant vécu à Taiwan.

Chaque loving hut a donc un écran diffusant la chaîne de télévision « Supreme Master TV », parlant de protéger les animaux et les planètes, avec un texte écrit en plusieurs langues. Les restaurants servent de moyen de diffusion du matériel de la secte, dont le mot d’ordre est « Be Green, Go Veg, Save the Planet. »

Le site de la secte est ici (il s’appelle « contact direct avec Dieu »), le site de la télévision sur satellite est , et le « magasin céleste » avec les produits de la « supreme master » est (avec notamment des chapeaux… pour chiens).

D’où vient l’argent de tout ce système restaurants – multiples entreprises – chaînes de télévision ? Mystère et boule de gomme.

Et nous n’avons pas besoin de préciser ce que nous pensons d’une personne s’affirmant moine bouddhiste et s’imaginant que Dieu lui ordonne de s’habiller avec des robes royales, alors que ses partisans l’appellent « Sa majesté royale. »

LTD ne s’intéresse pas à la religion, sauf comme témoignage d’une certaine pensée écologiste… dans les temps anciens. Le culte du « Supreme Master » est une caricature de culte de la déesse mère (voir notre article Pachamama, Kali, la Vierge Marie: les figures des fausses déesses-mères).

Quand nous parlons de Gaïa, il n’y a rien de religieux : Gaïa est un terme qui symbolise pour nous notre planète en tant que lieu de la vie, des volcans aux oiseaux dans le ciel. Gaïa est un terme parlant, qui montre bien que la Terre n’est pas la lune ou Mars !

Et nous n’avons pas besoin de méditation, mais de la libération animale, de la libération de la Terre ! Rien à voir avec les restaurants loving hut, qui sont bien placés et vont dans une perspective de promotion du culte de Ching Hai.

L’emplacement des deux restaurants français sont éloquents : un est à Menton, une station sur la côte d’azur ultra célèbre dans le genre situé juste à côté de Monaco. Le restaurant est bien entendu sur la « promenade du soleil. »

L’autre restaurant, situé sur un grand boulevard parisien, a des prix allant avec la capitale : 10,50 euros la part de quiche, 5 euros la part de gâteau, 2 euros le supplément de chantilly… De quoi faire le bonheur des dandys végétaliens de la capitale, qui en font l’apologie, expliquant même que c’est pas cher !

Heureusement donc qu’à Paris il y a le Food Not Bombs : démocratique pour les gens pauvres, et pas des bourgeois se pavanant dans un restaurant totalement bobo tenu par une secte!

Pour mémoire: Communiqué concernant l’action antispéciste menée contre le KFC et le Mac Donald à la fontaine des innocents à Paris le Samedi 17 Mai 2008

A la fin de la traditionnelle Veggie Pride, manifestation de la « fierté végétarienne et végétalienne », une tentative d’occupation spontanée s’est produite tout d’abord devant et dans le restaurant « fast-food » KFC se trouvant sur le trajet du défilé, puis au MacDonald quelques mètres plus loin.

En tant qu’antispécistes et anticapitalistes, nous revendiquons l’entière responsabilité des faits précités qui se sont déroulés ce jour. Nous voulions affirmer notre volonté politique d’en finir avec l’hypocrisie de ces entreprises : reflets d’un système qui suppose l’exploitation humaine toujours renouvelée et le massacre organisé de millions d’animaux élevés dans des conditions insupportables.

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