Welfarisme, abolitionnisme, anti-spécisme, libération animale

Quand on a décidé d’assumer le véganisme, on doit choisir sa philosophie, sa sensibilité, car dans le véganisme il existe plusieurs courants, dont voici des définitions.

Ces définitions, nous les donnons ici à notre manière, mais c’est en ce sens que ces termes sont employés, partout dans le monde… même si en France, c’est bien entendu le grand n’importe quoi sur ce plan.

Ces définitions sont au nombre de quatre:

  • le « welfarisme »

  • l’abolitionnisme

  • l’anti-spécisme

  • la libération animale

Quatre définitions, pour des termes exprimant des sensibilités très différentes, voire antagoniques.

Le « welfarisme »

Le terme de « welfare » est le même que dans l’expression anglaise de « welfare state », « l’État – providence. » Il désigne donc le « bien-être » des animaux, ou si l’on veut, les droits des animaux.

Les « welfaristes » sont pour des réformes. Pour eux, la moindre petite réforme en faveur de la situation des animaux – ne serait-ce que des cages plus grandes – est un pas en avant. C’est par la multiplication des réformes que la situation des animaux ira vers une condition « idéale. »

Les +

Permet la multiplication des revendications

Permet d’avoir tout de suite une base plus grande, sans mettre la pression

Peut revendiquer des succès en quelques domaines

Les –

Illusions complètes sur la nature de l’État et sur une économie fondée sur le profit

Effacement de la distinction entre végétarisme, végétalisme et véganisme

Invention du concept élitiste de « végéphobie » pour justifier des limites sociales aux réformes

L’abolitionnisme

Les abolitionnistes ne sont pas d’accord avec les welfaristes, car à leurs yeux, l’oppression des animaux est du même type que l’esclavage. La seule revendication possible est donc l’abolition, car l’esclavage est inacceptable, à quelques degrés que ce soit.

Les abolitionnistes sont donc d’accord avec les welfaristes pour dire que nous vivons dans un Etat de droit, mais ils pensent que les réformes n’ont aucun sens par rapport au caractère esclavagiste du rapport qu’ont les humains avec les animaux.

Les +

Pas d’illusions sur la signification des réformes sur la base de la société

Mise en avant de valeurs morales et recherche d’une « nouvelle éthique »

Affirmation permanente du véganisme

Les –

Absence de perspective concrète à court et moyen termes

Focalisation sur le principal théoricien abolitionniste, l’américain Francione

Illusion sur le caractère démocratique de l’économie

L’anti-spécisme

Le terme d’anti-spécisme désigne en France les personnes s’opposant au « spécisme », désginant l’oppression des espèces non humaines. Cela a comme origine une définition des « Cahiers anti-spécistes », et cela a comme conséquence que n’importe qui, même une personne welfariste, pourrait se dire anti-spéciste.

Mais le terme « anti-spéciste » désigne en réalité bien autre chose. Le terme d’anti-spéciste provient d’Allemagne, où il est associé au mot « action »: de même manière qu’il y a l’action antifasciste comme union des antifasciste, il y a l’action anti-spéciste qui regroupe ceux et celles refusant le spécisme.

L’action antifasciste a comme symbole un drapeau noir et un drapeau rouge (union des anarchistes et des communistes contre les fascistes) et l’action anti-spéciste a comme symbole un drapeau noir et un drapeau vert.

Les anti-spécistes sont en effet uniquement anarchistes, le vert représentant le combat anti-spéciste (les « antispés » ne sont que modérément écologistes),

Les +

Constitution d’une véritable scène avec une vraie culture

Grande radicalité et capacité de propagande

Aucune illusion sur la nature de l’Etat ou de l’économie

Les –

Sectarisme « anti-social »

Pas d’esprit d’ouverture à la Nature, aux animaux

Pas de stratégie sur le long terme

La libération animale

La libération animale rejette tant le welfarisme que l’abolitionnisme, au nom du rejet de l’existence des classes sociales: attendre des réformes est illusoire, attendre une « révolution » pro animaux de la part de l’État ou du capitalisme est tout aussi illusoire.

Il s’agit donc d’une sensibilité proche de l’antispécisme (le logo du Front de Libération Animale – ou des animaux – est d’ailleurs un « A » cerclé, symbole de l’anarchisme). Les deux tendances refusent d’ailleurs de se dissocier de l’ALF, au minimum.

Cependant, la libération animale ne se focalise pas sur la dénonciation de l’État comme le fait l’anti-spécisme. Elle revendique une culture positive, ouverte aux animaux et est depuis quelques années quasi systématiquement associée à la libération de la Terre. Les démarches au sein de la libération animale sont beaucoup plus diverses que dans l’antispécisme (uniquement pratiques, uniquement théoriques, ou bien encore culturelles notamment avec la musique, etc.).

Voilà donc pour les définitions principales.

De fait, aujourd’hui, la quasi totalité des associations dans le mouvement pour les animaux suivent des principes « welfaristes », exigent des réformes, des « droits » pour les animaux. Ces associations sont « apolitiques » en théorie, mais en fait largement ouvertes au pessimisme, à la misanthropie et au racisme d’extrême-droite.

L’abolitionnisme dispose en France d’une structure qui relaie les positions de Francione (vegan.fr).

L’anti-spécisme n’existe plus de manière organisée, alors qu’il y a quelques années encore s’y rattachait une structure importante: les « Furieuses Carottes » (qui seront dénoncées comme « criminelles » notamment par le journal Le Monde).

La libération animale est quant à elle portée par LTD, par une partie significative de la scène historique anarcho-punk, par toute tradition dans les squatts.

Enfin, pour être juste, il faudrait rajouter à ces quatre sensibilités le « vegan business. » Organisé autour du « Paris Vegan Day », le principe est de faire du business avec le véganisme (recettes, alimentation, etc.) en considérant que cela fait avancer la cause.

Mais cela ne sert à rien d’en parler, car un tel phénomène ne saurait durer. La France est le bastion le plus puissant de l’anti-véganisme, et être vegan restera un antagonisme complet jusqu’à ce que les choses changent de fond en comble.

Un capitalisme vegan ne pourra jamais prendre comme il prend de manière significative en Angleterre, aux USA, en Allemagne ou en Autriche (pays où l’opinion publique était déjà à la base et est encore extrêmement sensibilisée à la question animale).

Le welfarisme ne réussira à rien exactement pour mes mêmes raisons: la seule chose que le welfarisme obtiendra, c’est d’accompagner les décisions de l’Union Européenne. Mais jamais elle ne touchera le coeur de la société française…

Car pour cela, il faut une révolution dans notre rapport avec la Nature, mettre un terme à la logique à la Descartes, pour qui les animaux sont des machines et la nature quelque chose de mauvais à dominer.

Et cette révolution ne pourra venir qu’avec les valeurs de la libération animale et de la libération de la Terre…

« Manger les animaux sera une obligation légale » ?!

Quand on lit LTD, on sait à quel point nous ne supportons pas les universitaires qui émettent des théories incompréhensibles sur le véganisme.

Pour nous, ces gens sont de simples bourgeois carriéristes, qui sont végétaliens et veulent grimper les échelons universitaires, en se proposant comme intermédiaires aux institutions (et comme garantie face aux « radicaux », c’est-à-dire la libération animale).

Ces universitaires jouent à faire peur à la base du mouvement pour les animaux, afin de paraître indispensables. Une telle démarche est mensongère et anti-démocratique, comme on peut le voir l’article « Manger les animaux sera une obligation légale. »

Cet article a été mis en ligne en ce mois de juillet sur le site de l’Initiative Citoyenne pour les Droits des Végétariens et sur le site Web des Cahiers antispécistes.

Oui, on lit bien : il s’agit d’un communiqué « commun » de végétariens et d’antispécistes.

Ce qui est un scandale sur le plan moral et intellectuel, car quand on est anti-spéciste, on est contre toute exploitation. Donc quand on est anti-spéciste, on a pas les mêmes valeurs que les végétariens !

Mais nous sommes en France, pays du « à la carte. » Après tout, la Paris Vegan Day n’est-elle pas soutenue par de nombreuses associations végétariennes ?

Et le Collectif pour la Libération Animale de Montpellier (CLAM 34) n’est-il pas justement… pas du tout pour la libération animale, mais pour quelque chose entre « l’abolitionnisme » et le « welfarisme » (réformisme pour le « bien-être » des animaux) ?

Bref, on a encore là de la construction intellectuelle moralement sans principes, où les termes sont à la carte.

Mais ce n’est pas là l’aspect le plus choquant. Car l’article « Manger les animaux sera une obligation légale » est un énorme outil de propagande, une construction totale qui vise à faire peur.

L’article explique, en affirmant avoir envoyé sa plainte à l’ONU, que :

« Manger les animaux a en France le caractère d’une obligation sociale. Bientôt ce sera aussi, pour une large part de la population, une obligation légale.

En effet, la loi n°2010-874 du 27 juillet 2010 dite «loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche»[1] dispose que:

Les gestionnaires, publics et privés, des services de restauration scolaire et universitaire ainsi que des services de restauration des établissements d’accueil des enfants de moins de six ans, des établissements de santé, des établissements sociaux et médico-sociaux et des établissements pénitentiaires sont tenus de respecter des règles, déterminées par décret, relatives à la qualité nutritionnelle des repas qu’ils proposent (…).

Ce texte ne précise pas quelles seront ces règles, laissant au gouvernement le soin de les déterminer par des décrets. Ceux-ci sont actuellement (début juillet 2011) encore en préparation, mais leur parution semble imminente et devrait avoir lieu avant la rentrée. On en connaît déjà la teneur, à quelques éventuels détails près: ils reprendront les recommandations édictées en 2007 par le «Groupe d’Étude des Marchés de Restauration Collective et de Nutrition» (GEMRCN), comme l’indiquait la ministre de la santé dans sa réponse à une question du député Yves Cochet portant sur l’organisation de journées végétariennes dans les cantines scolaires[2]:

Il s’agit d’un document de 69 pages[3] approuvé officiellement le 4 mai 2007 en tant que simple recommandation. Il détaille méthodiquement les caractéristiques des repas qui doivent être servis dans l’ensemble de la restauration collective. Il ne mentionne nulle part le végétarisme[4], se contentant de rendre obligatoire la consommation de viande et de poisson.

Les règles édictées se basent principalement sur des séries de 20 repas servis. Chaque série doit comporter en particulier au moins 4 fois du poisson (§ 4.2.1.4.2), 4 fois de la viande (§ 4.2.1.4.3) et 18 fois du fromage et autres produits laitiers (§ 4.2.1.5.1, 4.2.1.5.2 et 4.2.1.5.3).

En général, chaque repas doit comporter un «plat protidique», ce qui signifie une source de protéines animales, et plus précisément de la viande, du poisson ou des œufs[5].

Il n’est pas prévu de dérogation, sauf dans le cas d’un Plan d’Accueil Individualisé (PAI), réservé aux cas médicaux (allergies, diabète…).

Il sera ainsi possible, comme l’indiquait la ministre de la santé dans la citation ci-dessus, d’organiser occasionnellement dans une cantine des repas végétariens – avec œufs et laitages obligatoires – mais il sera impossible pour les personnes y mangeant régulièrement d’être végétariennes, c’est-à-dire de l’être tous les jours. Quant à être végétalien, ce ne sera pas possible ne serait-ce que le temps d’un seul repas. Une cantine qui accepterait un enfant végétarien sans l’obliger à manger la viande serait dans l’illégalité et risquerait des sanctions.

L’obligation carnée pour une large part de la population

Le végétarisme et le végétalisme restent possibles en France pour qui est adulte, jeune, en bonne santé, économiquement indépendant, seul ou en couple avec une autre personne de mêmes convictions, mais sans enfants.

Le végétarisme et le végétalisme restent donc possibles pour une population limitée, pendant une période limitée de la vie. Par contre, les enfants scolarisés et qui n’ont matériellement d’autre solution que de manger à la cantine ne peuvent pas être végétariens, quelles que soient leurs convictions et sentiments à propos de la consommation des animaux. Il en va de même pour les personnes âgées en hospice, pour les personnes incarcérées, pour les personnes hospitalisées…

Certaines formes de restauration collective, comme la restauration d’entreprise ou les repas distribués aux démunis, semblent échapper à la loi, mais il est à craindre que de fait, elles s’aligneront. »

Ce qui est dit ici est faux, et représente la pensée typique d’universitaires libéraux en panique devant le « totalitarisme. » On est en plein fantasme.

En effet, prenons les adultes, qui seront donc dans un cadre universitaire, ou bien dans des établissements sociaux et médico-sociaux. La police sera-t-elle avec un pistolet pour forcer les adultes à manger de la viande ? Bien sûr que non !

Qui plus est, ces établissements ou les restaurants universitaires ne proposent pas de menus végétariens ou végétaliens. Il faut déjà bricoler, la loi ne fait qu’établir quelque chose qui existe déjà.

Pareil en prison. Dans les établissements pénitentiaires, c’est la même situation, ou plutôt c’était… Car justement la loi vient de changer… mais pas du tout pour les raisons évoquées par l’article. Ni dans le sens négatif tel que cela est expliqué.

L’article fantasme sur la toute-puissance de l’industrie de la viande, conformément à l’idéologie anti-spéciste des Cahiers anti-spécistes (« anti-spécisme » réformiste et intellectuel unique au monde par ailleurs, le terme désignant la frange radicale anarchiste).

Or, déjà l’industrie de la viande n’est pas toute puissante. L’article propose un schéma machiavélique organisé autour du Programme National Nutrition Santé (PNNS), qui relève du fantasme.

 

Pourquoi ? Parce que si les gens ne veulent pas, eh bien tous ces prétendus schémas « machiavéliques » s’effondrent. Il faut vraiment être universitaire pour prendre les gens pour des idiots qui font ce qu’on leur dit de faire.

Bien entendu, l’industrie de la viande fait de la propagande. Mais elle n’est pas toute puissante.  Et surtout parce que ce qui est mis en place ne dépend pas de l’industrie de la viande, mais… d’une circulaire sur la laïcité.

Les décrets dépendent d’une circulaire, elle-même coupée en deux, dont le contenu a été révélé début juillet par Le Figaro.

» DOCUMENT (pdf) – La circulaire sur la laïcité dans les cantines scolaires

» DOCUMENT (pdf) – La circulaire sur la laïcité à l’hôpital

Voici donc ce qu’on peut y lire sur les établissements pénitentiaires :

« En pratique, s’il est parfois délicat pour les établissements pénitentiaires d’offrir une grande diversité alimentaire, l’administration s’efforce néanmoins de proposer un choix entre plusieurs régimes alimentaires permettant de facto une prise en compte des croyances religieuses.

Cela passe également par des aménagements horaires en organisant, par exemple, la distribution d’un repas plus substantiel en fin de journée en période de jeûne.

Pour le reste, les détenus souhaitant se conformer à un régime alimentaire particulièrement contraignant ont la possibilité de le faire en effectuant des achats auprès de la « cantine », ou encore en se coordonnant avec l’aumônier de leur culte sous réserve des autorisations délivrées à ces derniers et des dispositions relatives à la sécurité et au bon ordre des établissements pénitentiaires.  »

Ce qui veut dire qu’on pourra passer en commande en prison, ce qui s’appelle « cantiner », des produits alimentaires que la prison ne propose pas.

Le prix de ces produits est normalement du racket, et on peut se douter également de la non-connaissance des produits végétaliens par les organismes des prisons. Néanmoins, comme on le voit, on ne sera pas obligé de manger de la viande en prison…

Et désormais on pourra même acheter des produits végétaliens. C’est le contraire de ce que dit l’article.

Et dans les hôpitaux ?

La situation ne change pas. Dans les menus végétariens, il est souvent déjà amené du poisson ! Et de toutes manières nous sommes vegans : aucune alimentation fournie par la cantine de l’hôpital n’est possible.

Seule exception : négocier avec la nutritionniste de l’hôpital, mais cela est très difficile et donc on ne peut compter que sur ses amiEs pour se ravitailler.

La situation ne change pas, voici ce que dit la circulaire :

« Certains hôpitaux ont cherché à tenir compte des interdits alimentaires découlant de certaines convictions religieuses. Là où de tels aménagements se sont révélés impossibles, des cantines parallèles ont pu se développer, parfois au mépris des règles sanitaires.

Pourtant, le respect des convictions religieuses et le droit de les exprimer doivent se concilier avec les nécessités relatives à l’hygiène, particulièrement importantes dans le service public hospitalier.

Tout comme dans les établissements pénitentiaires, les patients disposent de la possibilité de se procurer des repas respectant leurs prescriptions alimentaires auprès des cafétérias, ou en se coordonnant avec l’aumônier de leur culte.  »

Pour les vegans, ni aumônier, ni cafétéria ne sont possibles. La situation ne change pas, et donc ne nécessite pas une « plainte » à l’ONU tout à fait symbolique et même grand guignolesque.

Elle nécessite par contre un fort mouvement pour la libération animale.

Si une personne végane à l’hôpital ne peut recevoir de la nourriture végétalienne de l’extérieur parce que l’administration rechignerait pour une raison ou une autre, on y va à trente, on occupe et l’affaire est réglée.

Car tout est affaire de rapport de force.

Et le véganisme ne l’obtiendra pas en France en se vendant au végétarisme (comme avec les Cahiers anti-spécistes) ni aux entreprises et sa loi du marché (le « Paris Vegan Day », initiative totalement économique et mercantile).

Pour résumer : être vegan en France est bien plus difficile que dans de nombreux pays d’Europe.

Cela a amené d’ailleurs la première génération végane, née dans les squatts au début des années 1990, a voir beaucoup des leurs partir en Angleterre.

Mais c’est une bataille de positions et il faut savoir mener une telle guerre, en assumant ses principes. Et nous pouvons gagner, et nous allons gagner, avec de la motivation et de la discipline, et des principes stricts !

Pour finir donc, l’article « Manger les animaux sera une obligation légale » c’est du pipeau. C’est déjà une obligation, car l’exploitation animale fait partie de l’idéologie dominante, et est pratiquée par 99% des gens.

Et comme la loi n’est que le reflet du rapport de force entre la population et l’État… et que la population ne veut pas du véganisme…

Ce qu’il faut donc faire, c’est diffuser le véganisme en masse, et non pas attendre que les universitaires modifient les institutions par en haut, que les entreprises changent d’avis et permettent la naissance d’un « marché captif » pour les vegans.

Ce qu’il faut, c’est une révolution végané pour la libération de la Terre !

« Faut-il manger les animaux ? » de Jonathan Safran Foer : ouvertement contre le véganisme et la libération animale

La libération animale est un objectif qui demande une certaine ténacité, car l’ennemi est puissant. Et intelligent : il ne se contente pas de décrier le véganisme, il fait également en sorte de l’admettre dans une certaine mesure, pour l’intégrer.

C’est le principe de la mise en avant du « végéta*isme », une absurdité qui vise à effacer les définitions, la distinction entre végétarisme, végétalisme et véganisme, pour mettre en avant l’illusion d’un progrès abstrait, non quantifiable, non vérifiable. Une absurdité d’ailleurs mise en avant notamment par la « veggie pride. »

C’est cela qui explique la mise en avant absolument massive par les médias de l’américain Jonathan Safran Foer et de son ouvrage « Faut-il manger les animaux ? »

Et il y a lieu de critiquer vigoureusement cela, tout comme la naïveté ou le désespoir de ceux et celles qui penseraient que les choses avancent avec ce genre de fumisterie organisée à grand échelle….

Car rappelons que l’éditeur aux USA est tout de même Hachette (deuxième éditeur mondial, chiffre d’affaires annuel de 2 milliards d’euros!).

En France, l’éditeur s’appelle l’Olivier, qui en réalité fait partie du Seuil… maison d’édition faisant elle-même partie du groupe La Martinière, troisième plus puissante maison d’éditions en France, avec 260 millions d’euros de chiffre d’affaires…

Enfin rappelons que Jonathan Safran Foer n’est pas vegan, très loin de là. Il avoue même sans honte que plus jeune, il se revendiquait végétarien, mais sans l’être : il était végétarien uniquement en public et agitait le drapeau du végétarisme, « pour la forme. »

Tout son ouvrage est à l’avenant. Il se promène dans l’univers des fermes-usines, donnant des chiffres et une sorte de point de vue de romancier un peu philosophe. Ce qui est le cas: son livre n’est sorti que comme prolongement d’un best-seller précèdent…

Jonathan Safran Foer est ainsi une sorte d’humaniste bon teint, après « Alice au pays des merveilles » on a ici « Jonathan au pays du désenchantement. » Il a compris que tout cela allait très mal tourner – et cela à LTD nous l’avons compris aussi. Sauf que lui a peur de la colère des gens face à la destruction de Gaïa.

Alors que Jonathan Safran Foer veut retourner dans le passé…

Voici par exemple ce qu’il dit dans une interview au journal Le Point, paru il y a quelques jours :

« Ce qui me fait le plus plaisir, c’est que les réactions les plus favorables à mon livre sont venues de fermiers. Ils aiment les animaux et s’en tiennent aux techniques ancestrales. »

Dire qu’un fermer « aime » les animaux, c’est l’exact contraire de la position de la libération animale. Évidemment, une personne défendant les droits des animaux peut vaguement affirmer une chose pareille, et penser que sur le plan subjectif les fermiers « aiment » les animaux (mais mal).

Mais nous qui sommes pour la libération animale, nous n’y croyons pas une seconde : on ne peut pas « aimer » et avoir un rapport d’exploitation ; on ne peut pas aimer les animaux sans être vegan…

Remarquons justement que dans « Faut-il manger les animaux ? » il est donné la parole, de manière on ne peut plus délirante, à une personne qui serait vegan (depuis la moitié de sa vie) et dont l’activité est de construire des… abattoirs (voir ici son projet de « fermes-usines » de type « innovative »).

Une telle chose est une provocation honteuse : des activistes vegans sont en prison pour leurs actions contre les abattoirs, et Jonathan Safran Foer ridiculise les définitions, estompant tout contenu au véganisme et le réduisant à une sorte de foklore, une sorte de cousine éloignée (et un peu cinglée) du végétarisme…

Cela souligne d’ailleurs le fait qu’ on ne peut pas être vegan sans assumer la libération de la Terre ; c’est même là la clef qui permet de démasquer Jonathan Safran Foer. Prenons par exemple ce qu’il dit encore dans l’interview à la revue Le Point:

« Il est vrai que les pauvres ne peuvent pas manger de la bonne viande élevée et abattue correctement, mais dans tous les menus de tous les restaurants il y a des plats végétariens qui sont toujours beaucoup moins chers que la mauvaise viande et aussi riches en protéines. »

Il ne s’agit pas uniquement du fait qu’il parle de « bonne viande » (sic) qui aurait été « élevée et abattue correctement. » Un animal « élevé » et « abattu »… correctement? C’est totalement à l’opposé de la libération animale, mais nous l’avons déjà dit alors voyons un point essentiel : Jonathan Safran Foer ne parle pas des animaux.

Comme certaines personnes véganes (malheureusement!), il se moque des animaux et ne s’intéresse qu’à sa propre personnalité, à sa propre morale.

Dans « Faut-il manger les animaux ? » les animaux n’existent jamais pour eux-mêmes. S’il faut cesser de pêcher, c’est parce que sinon il n’y aura plus de poissons, s’il faut arrêter de consommer de la « viande » c’est parce que cela provoque des dommages à la planète et que cela nous nuira à nous, humains.

Jonathan Safran Foer ne reconnaît jamais la nature, il ne lui reconnaît jamais un droit à exister ; son seul point de vue est que nous vivons sur cette planète et que donc il ne faut pas « déconner. »

La nature ? Les animaux ? Ce n’est pour lui pas la question. Nous, à LTD, disons que le véganisme est un tremplin pour dépasser son aliénation et reconnaître Gaïa, et donc pouvoir assumer le bonheur sur notre belle planète bleue et verte.

Par contre pour Jonathan Safran Foer, ce qu’il faut c’est assumer une posture morale, et « pratique » dans la mesure où on ne trouble pas l’ordre planétaire.

Conséquence inévitable : Jonathan Safran Foer ne parle absolument jamais du véganisme, et il est même ouvertement contre.

Dans une interview au Washington Post en date du 19 novembre 2009, il dit:

« C’est une erreur que de penser à ce sujet de manière binaire. Les mots « végétarien » et « végan » ont causé du tort aux conversations, parce que cela implique que l’une des deux personnes l’est ou ne l’est pas, alors que le fait est que presque tout le monde se situe entre ces deux extrêmes.

Nous ne devrions pas être intimidés par l’idéal de perfection de quelqu’un d’autre si cela nous empêche de faire des pas que nous voulons vraiment faire.

Plutôt que d’essayer d’être vegan demain, pourquoi ne pas arrêter de servir de la viande pendant une semaine (si tous les Américains faisaient cela, cela serait l’équivalent d’enlever des routes cinq millions de voitures!). Tu vois comment tu te sens ? Si tu te sens bien, et je parie que oui, continue. »

Non seulement l’objectif du véganisme est ouvertement rejeté, et même caricaturé comme un « idéal de perfection », mais en plus on passe des animaux aux… voitures. Les animaux ? Aucun intérêt à part comme prétexte pour une posture morale et une volonté de retourner il y a quarante ans.

Et si on pense que nous exagérons, voici une autre question à laquelle il répond, et où il assume ouvertement de ne pas vouloir supprimer l’exploitation animale.

La question est de savoir où mettre la frontière sur le plan éthique : les vaches, les poissons, les oeufs, les plantes ? Jonathan Safran Foer répond ainsi :

« Ce n’est pas vraiment mon argument. Mon argument est que nous ne devrions pas faire passer toute leur vie des choses vivantes dans des enceintes exiguës, sans exposition au soleil, tout en étant nourris par une alimentation extrêmement non naturel.

Je ne rentre pas dans l’argument philosophique si oui ou non il y a le « droit » de manger des animaux, parce que je ne pense pas que cela soit la question importante.

La question importante, c’est – et presque tout le monde est d’accord pour la réponse, quand on connaît les faits – « est-il juste de manger des animaux étant donné la manière avec laquelle on les élève et on les tue? »

Les choses sont ici très claires : on est ici dans la même logique que des associations du type L214, mais pas du tout dans la libération animale. On ne sera pas étonné donc que dans « Faut-il manger les animaux ? » on trouve une apologie en règle de PeTA.

Il salue même les négociations entre PeTA et l’industrie de la « viande » (visant à empêcher que PeTA ne critique par la suite tel ou tel industriel!)… Et appuie l’euthanasie des animaux dans les fourrières de PeTA (en ne les critiquant pas).

Chez Jonathan Safran Foer comme chez tous les partisans des « droits des animaux », les seuls animaux existant sont ainsi ceux des abattoirs et des fourrières, et dont la situation et la mort « perturbent » la « conscience morale. »

Alors que ce qu’il faut, c’est une conscience ouverte aux animaux sur toute la planète, un amour pour tous les êtres vivants (et non pas seulement une compassion pour l’animal opprimé). On ne peut pas être vegan sans aimer les animaux… et Jonathan Safran Foer n’aime pas les animaux!

Reportage sur les vegan de Londres

On peut voir ici un  court reportage sur  le végétarisme et le véganisme à Londres. Le reportage présente ce mode de pensée éthique comme étant quelque chose de « sexy » ! Selon la présentatrice les Anglais auraient rendus « l’ecologie sexy » !! Dans un pays où le véganisme est développé et est un acte militant, entendre ce genre de propos de bobo inculte est horripilant.

Bien que le reportage ait l’avantage de présenter la présence relativement imposante du véganisme à Londres (on notera que 1 Londonien sur 10 ne mange pas de « viande »), le reportage mélange à toutes les sauces végétarisme, végétalisme, le véganisme étant soit à part, soit inexistant, soit une sorte de suite « fashion » du végétalisme. « Fashion » car il n’est pas question de militantisme (sauf à travers les marchandises véganes militantes vendues dans les commerces présentés) ni d’activisme, mais le reportage s’intéresse surtout aux restaurants et boutiques de vêtements vegan…

Bien que le reportage soit très superficiel et assez péteux tout de même (« oui une chaussure vegan ça existe », « eh oui il y a une littérature végane »), il vaut le coup d’être regardé et de se dire que nous pouvons facilement inverser la tendance pour sauver les animaux et la planète…

A condition bien entendu d’avoir une vision claire de la libération animale, une vision absolument sans compromis, une vision qui n’amène pas à se cantonner dans une vie individuelle en faveur de « droits » pour les animaux, mais à s’engager radicalement dans la bataille pour notre planète!

Le « camion végétarien », vegan bio et I-tal

Voici une interview du Camion végétarien, un camion itinérant en fait végétalien et d’inspiration rastafarienne. Il fait le tour de France et propose de la nourriture vegan, bio et I-tal (il sera par exemple à la fête de l’humanité à Paris).

De par la culture rasta, on retrouve donc dans cette interview des propos très religieux et totalement mystiques auxquels nos lecteurs et lectrices ne sont évidemment pas du tout habituéEs… Ni nous-mêmes, d’ailleurs!

Il n’y a pas ici de perspective comme la nôtre (libération animale + libération de la Terre, stratégie de libération totale contre l’exploitation), mais une perspective idéaliste, essentiellement fondée sur la santé, la mystique (les univers parallèles, le complot des dominants etc.).

Toutefois cette initiative est très sympathique et mérite d’être connue, car elle reflète une réalité certaine. Elle montre bien qu’il est faux de voir tout en noir: il y a de nombreuses initiatives qui existent, qui se montent…

C’est en ce sens qu’il faut comprendre le sens positif du Camion végétarien.

Bonjour,

Le Camion végétarien est un restaurant ambulant. Pouvez-vous nous en parler ?

Le Camion Végétarien fait partie de Vie! pour Végétaliens Itinérants Éducatifs, notre entreprise citoyenne d’initiation aux conduites éco-responsables et citoyenne, aux gestes de santé naturelle et à une alimentation intuitive.

Nous fêtons aujourd’hui notre premier anniversaire. Notre idée germa quand des amis nous proposèrent de cuisiner sur le stand de thé qu’ils trimballaient sur les festivals de musique.

Nous rassemblâmes 40m² de tables et tapis en tout genres et partions à CissacMédoc ReggaeSunSka2009. Végétaliens depuis plusieurs années, nous pensions juste faire à manger, mais les relais furent tels que le stand devint immense et la participation des gens, vitale.

Il nous fallut cuisiner les grandes quantités d’invendus que la grande distribution mit à notre disposition et avant d’avoir à les jeter nous-même les distribuer au plus grand nombre. Quand un fruit n’est plus vendable, il est toujours consommables en salade d’abricots aux endives fruits rouges et spiruline, alors nous nous retroussèrent les manches. Quitte à manger autant que ca soit bon oui!

Quantité égale Qualité! Pour apprendre aux gens et diffuser au plus grand nombre, rien de tel que l’expérience de chacun et le fait que les invendus nous soient offerts nous permettaient d’organiser des journées ou nous servions à manger, des repas complets sains, bons et créatifs pour 1,50€ et ca a continué de festivals en festivals.

Définition de faste en français: Magnificence qui se déploie et qui s’étale. Gardons. Bio Local Vegan I-tal Faste Food!

Notre initiative s’articule autour trois piliers: MangéMissiéLa!, du créole  »il faut manger maintenant », notre Rire pour Restaurant Interactif Relationnel et Éducatif, d’ateliers Santé pour Source d’Acquisition des Nouvelles Théories de l’Équilibre, enfin, de diffusion avec Le Journal d’Abord.

Nous travaillons lors de concerts, manifestations associatives comme Vive la Crise avec Pas à Pas à Villeneuve sur Lot et publiques. Nous participâmes même à la Braderie de Lille où au milieu de trois millions de personnes, les gens jouaient le jeu de se faire à manger. Cela nous valu peu de temps après de rencontrer Martine Aubry.

Nous revenons du festival de Luzy qui nous invita, tout comme le Garorock et, nous fumes présents à nos premiers salons bio. Nous offrons par foi nos prestations, notamment au concert pour Eddie à Pompogne et nous avons rassasié en Bio Local Végétarien une colonie de personnes handicapées lors d’un séjour vacances à Sauméjan et une maison de retraite pour ses journées portes ouvertes.

Pour ca, grand merci à Benoit de la Ligue pour l’Enseignement et à Tchoomin, chanteur local du Crew engagé S.O.Unity, dispo en téléchargement, pour son taf avec la maison de retraite.

Les gens sont enchantés de recevoir des infos brutes mais justes, ils les attendent depuis longtemps, alors nous donnons des vérités, des gestes et des habitudes. Nous apprenons aux gens la vaisselle au sable pour montrer que tout est possible.

Les alimentations I-tal et Vivante nous guident et nous revendiquons le Bio, le Local et le Végétalisme total (prouvé par l’AAD comme sain et sans carences, préventif et guérisseur de nombreuses maladies) comme moyens simples d’accéder à une santé durable et peu onéreuse. Nous préconisons le jeûne thérapeutique comme moyen universel de guérison comme montré par Bernard Clavière, Dr Tal Schaller et les Universités allemandes.

Qu’entendez-vous Alimentation I-tal? Quelle est votre vision monde ?

I-tal, c’est Positiver! À la base c’est manger selon RasTafarI, qui est très spirituel, en respectant la Terre.

Un rasta lit les textes sacrés de la Bible chaque matin et travaille la Terre chaque jour. Pour son alimentation c’est Fruits, légumes, céréales complètes, refus de l’industriel du mort et du raffiné et à chaque instant, prières et pensées positives.

Comme dans la médecine indienne de l’Ayurvéda, la puissance des pensées créatrices est source de vie. Les hindous disent d’éviter de cuisiner si nous sommes en colère car cette dernière se transmettrait aux convives. Ces idéaux nous mènent, nous aiment et AIMER pour nous: une Alimentation Intuitive un Mieux-Être Rayonnant.

Nous débattons et nous relayons que se changer soi-même c’est changer le monde dans son entier, fut-ce de 0,001% ! Nous inculquons les gestes de santé naturelle car elle est accessible et suffisamment documentée pour être établie à grande échelle, dès que les tenants polis tiqueront suffisamment et c’est bien cela que nous voulons pour notre société.

Protection des animaux, respect de l’avenir et des libertés fondamentales et surtout, vérités sur nos potentiels d’êtres de lumière, nos capacités en énergies propres et nos contacts avec d’autres univers.

Sur ce sujet, les gouvernements ont l’obligation d’ouvrir leurs archives après une prescription de 25 années et épais est le dossier en matière de visite extra-terrestre. Surprenant! Entrer en matière? Déclassification sur DailyMotion.

Dans ces ordres d’idées, nous diffusons: thérapies non-brevetables (qu’on ne peut breveter et s’enrichir avec) néanmoins reconnues comme les travaux à base de vitamines du Dr Rath (notamment une politique anti-sida développée avec le gouvernement d’Afrique du Sud et qui donne de très bons résultats) qui ont contraint les autorités sanitaires à déclarer il y a 20 ans déjà que oui, le cancer peut être guéri par les vitamines, tandis que les composants des chimiothérapies sont eux-même cancérigènes et profitent au Cartel pétrochimique.

Nous parlons aussi des thérapies énergétiques et globales que sont la gymnastique QiGong, les soins esséniens, la méditation, reconnue par l’OMS comme participative à un bon système immunitaire et le Reïki, Énergie Universelle de Vie, médecine japonaise traditionnelle, mal jugée en France mais remboursée par la Sécu en Allemagne et en Suisse. Nous réalisons des découvertes aux Corps subtils avec ces soins.

Nos notions d’alimentation intuitive comprennent les préceptes de l’alimentation naturelle tels qu’énoncés par Raymond Dextreit.

Nous boycottons donc le café, le sucre et l’alcool, substances dites à double solubilité (poisons overtoniens, dans lesquels nous pouvons ranger aussi les éthers, la morphine et la cocaïne) qui, par cette caractéristique peuvent détruire l’enveloppe des cellules et y occasionner d’irrémédiables dégâts.

Cela nous ramène à l’alimentation vivante, qui privilégie le cru, (bioactif, qui active la vie) et les graines germées, jus d’herbes, algues et autres super-aliments, (biogéniques, qui donnent la vie), par opposition aux aliments cuits (aliments biostatiques, qui ralentissent la vie) et les produits alimentaires (différent de aliment) morts, raffinés, industriels ou pleins d’additifs. (biocidiques, qui détruisent la vie).

Tout est sur internet, Ann WigMore, institut Hippocrate et www.santéglobale.net le site du Dr Tal Schaller. Enfin quant à l’usage des additifs dans l’alimentation, Corinne Gouget, santeendanger.net, vous dira pourquoi l’aspartame et le G.M.S., présents dans des milliers de produits sont reconnus comme excitotoxines, comment ils éprouvent notre corps jusqu’à provoquer les centaines de symptômes parfois mortels que les différents procès leur imputèrent et qui sont maintenant reconnus par les autorités sanitaires et quelles sont les améliorations de nos vies que nous supprimons ces poisons. Corinne a vu la garde de ses enfants lui être retirée, pourtant elle continue le combat pour la santé des nôtres. À soutenir donc.

Nous sommes également partenaires de mouvements tels que le Boycott des produits américains et plus encore de ceux d’Israël. Lingettes, oranges etc, tout cela finance les balles, tout comme le néfaste-food Quick qui est depuis peu, propriété de l’état d’Israël et participe donc à mettre de l’essence dans les chars de guerre et les engins de démolition, les deux principaux piliers de la politique de cet état. A l’heure ou nous écrivons ces lignes, la bande de Gaza, constitue le plus camp de concentration jamais établi, et un génocide s’y déroule chaque jour à coup de bombes au phosphore. J’ai bien sur tout le respect pour l’être humain et peu m’importe sa race ou sa couleur.

Nous prônons les valeurs humanistes et fondamentales que sont le respect de la Vie! Ainsi nous diffusons le Mouvement du Dr Rath pour la vie, qui avec les survivants d’Auschwitz a établi une constitution pour l’Europe. Malheureusement depuis décembre 2009, le traité de Lisbonne (dont 96% est une copie du texte de 2005 que les français et les hollandais ont refusé par référendum) est en vigueur et prend rôle de constitution.

En communauté européenne, les pays avaient leur identité, maintenant que nous sommes en Union Européenne, la constitution de l’Europe remplace les constitutions nationales. Plus de libertés civiles, pas de possibilité de destituer la Commission européenne ou de choisir notre président et même le parlement européen, que nous élisons, n’a aucun pouvoir sur les décisions de la commission.

Nous sommes devenus les États-Unis d’Europe, un état fasciste, dictatorial et cynique. Pour savoir plus, nous vous conseillons The Nazi Roots of the Brussels EU, le nouveau livre Dr Rath, disponible gratuitement sur le net, pour le moment uniquement en anglais mais l’équipe de traduction dont nous faisons partie avance bien.

Vous y lirez que les élites secrètes ont mis Hitler au pouvoir et financé la 2nde Guerre Mondiale et sont les mêmes que celles qui ont installé Sarkozy en France ou créé les dettes des États. A ce sujet nous vous recommandons également les films et le mouvement du Zeitgeist, bras de diffusion du Venus Project. Ces deux films en deux heures chacun font le an de tout les mensonges et les alternatives pour en sortir.

Le Venus Project est un modèle de société ou nous collaborons tous ensemble à la mise en place d’une société réellement durable. Pour ca il faut donc faire fi de l’argent ou des nationalités et se donner les moyens de développer les énergies renouvelables, les constructions écologiques et le respect de la biodiversité. Tout cela est réalisable par une économie à base de ressources par opposition à économie basée sur le capital et nous devons pour ca, déclarer la Terre comme héritage commun à tout les êtres vivants. Nous aimons la spiritualité, synthèse de la religion et de la science et aimons les médecines douces et leur cortèges, il faut donner pour recevoir.

Qu’est ce qui vous a motivé à réaliser ce projet? Comment le vivez-vous personnellement?

Nous partons d’un raisonnement simple, si nous voulons que les gens mangent végé ou vivant, c’est à nous de leur montrer en quoi c’est bien plus que de la salade et nous avons promis de laver autant d’assiettes que nécessaire. Nous avons déjà servi 1500 repas!

La responsabilité que nous avons pour une santé universelle nous guide, pour les animaux, les hommes, la Terre et l’Amour Universel. Nous nous promenons avec une expo qui rapporte tout ces points. Alimentation Vivante, Anatomie herbivore de l’humain, recettes créatives et bienfaits des plantes. Nous expliquons qu’il en faut peu, très peu, pour être heureux et que tout s’apprend.

Il n’y a pas de dons, il n’y a que des portes ouvertes ou à ouvrir et l’alimentation joue pour beaucoup dans notre quotidien. Par elle, nous avons un fabuleux moyen d’agir sur nos sociétés et nos organismes, puisqu’en mangeant sain ou en sautant des repas, nous retrouvons le contrôle sur nous-même.

En supprimant la digestion, nous récupérons de l’énergie. Les briseurs de fatigue (café, thé, tabac, alcool, viandes…) sont excitants et empêchent notre corps de se relaxer et se ressourcer à chaque instant de notre vie.

D’où colères et frustrations. La merveille de la Vie fait que chacune de nos abstinences résonne en nous, gardant à 100% notre énergie sur ce nous faisons. Nous pouvons alors aller sereinement dans notre vie et celle des nôtres. Gandhi, végétarien et heureux, disait:  »un seul citoyen informé vaut 10 000 citoyens endormis. »

Les causes sont nombreuses ou nous nous investissons: pour le bio, le végétarien, en faveur des thérapies de santé naturelle, en soutien aux faucheurs volontaires d’OGM (procès de 87 personnes chez nous à Marmande 47 début octobre 2010, contactez-nous pour nous aider) et pour la politique et l’associatif local. A nous d’imposer l’évolution que nous souhaitons.

Dans votre vie privée, avez-vos également une alimentation végétalienne, refusez-vous tout produit d’origine animale ?

À 100%, nous refusons les produits d’origine animale comme le miel ou la propolis, le cuir, et la fourrure et nous refusons plus largement tout ce qui est agressif pour le corps: vinaigre (précepte d’alimentation naturelle) et produits chimiques.

Nous refusons le dentifrice et privilégions l’argile verte (seul le brossage compte, le dentifrice lui est dangereux), le shampooing et le savon puisque la peau met des semaines a se refaire de cette agressions et à ré-sécréter ses protections naturelles et les produits ménagers dangereux pour l’environnement et le vivant (nous nettoyons au vinaigre et à l’alcool, c’est à cela qu’ils servent et rajoutons des huiles essentielles)

Nous tenons toutefois à insister sur le fait que peu importe son alimentation, le sentiment de culpabilité est bien plus nocif à la santé que tout ce que nous pourrions avaler. Toujours privilégier le bien-être, c’est ce que nous diffusons. A chaque jour sa benne et les moutons seront libérés.

Nous sommes en parfaite santé. Par un peu d’exercice, quelques techniques (comme se racler la langue dès le réveil pour ôter toutes les toxines que cette salive macérée contient, geste du yoga avant de se mouiller tout le haut du corps et s’étirer pour bien se réveiller) et un mode de vie sain, nous gardons notre corps propre de l’intérieur, ce qu’il secrète est alors facilement lavable par un coup de gant matin et soir.

Nous mangeons beaucoup de Salades composées et de graines germées, beaucoup de cru et trouvons toujours de nouvelles idées pour nous régaler, mais pas à heure dite, seulement quand nous avons faim, c’est le secret du bien-être. Les maladies cardio-vasculaires (1ère cause mondiale de mortalité) tout comme le cancer, se servent de notre sur-alimentation. Tout que nous mangeons et qui n’est pas digéré, ira boucher les artères et nourrir les cellules cancéreuses.

Nous enrichissons nos plats en Goji, Spiruline et autres super-aliments (certains disent que c’est cher mais une cure d’un mois coute le prix d’un kilo de viande, de deux pots de nutella ou de trois paquets de cigarettes), de levure de bière (rien de plus économique, le rapport prix/nutriments de la levure est ahurissant) de fleurs et fruits sauvages, de fruits secs, d’huiles de pression à froid.

Avec les plantes telles que l’ortie, le thym, la verveine, ou le tilleul, les aliments-miracles comme l’ail, l’oignon, la carotte ou le persil (plus riche en Vit. C que l’orange) et des exercices comme la méthode Durville, la respiration ou le TaïChi, nous avons tout a portée pour une santé globale.

Consommer Bio et local a également l’avantage de réduire le pétrole et redynamiser l’économie locale, souvent lésée par la fuite de nos capitaux privés vers les grandes entreprises. Selon un rapport UMP, depuis 1960, les grandes surfaces détruisent cinq emplois durables pour un seul précaire qu’elles créent.

Nous combattons bien sûr toute forme d’exploitation du vivant, ainsi nous sommes pour l’interdiction des corridas, chasse, zoos, cirques, laines, soies et bien sûr, tests sur animaux. En plus d’être cruels et ingrats, ils sont inefficaces et inadaptés.

Dans  »Rétablir l’harmonie avec le peuple animal », le Dr Tal Schaller explique l’erreur vivisectionniste:

1Le persil tue le perroquet mais est anti-cancérigène pour l’homme.

2les amandes sont toxiques pour les chiens et les lapins mais ils peuvent ingérer des quantités de belladone qui tuerait un être humain

3la pénicilline est mortelle pour le cobaye ( hamster) alors qu’il peut avaler sans risque de la strychnine

4 la morphine est surexcitante pour la souris et antalgique pour l’homme

etc etc etc

 »En fait la vivisection, est l’un des moyens utilisés par l’industrie pharmaceutique pour maintenir son pouvoir sur la société car les médicaments non testés sur les animaux n’obtiennent pas l’autorisation de mise sur le marché. Or ces tests coutent si cher que seules les grandes multinationales peuvent se le payer, maintenant loin les petites compagnies et leur médicaments naturels et suppléments alimentaires » Dr Tal Schaller.

Ajoutons que les médicaments correctement prescrits et utilisés normalement sont la 4ème cause de décès aux USA. Pas d’effets secondaires, juste des effets. Les chimiques ont pour particularité caractéristique de détruire le système immunitaire.

Nous vivons avec trois chiens et deux chats que nous nourrissons avec nos restes et les bases de l’alimentation vivante pour éviter que les croquettes, réservoirs d’ogm et d’additifs en tout genres, n’atteignent trop leur santé.

De plus, être végétarien veut dire trouver d’autres solutions pour nos animaux que des croquettes au… bœuf ou au poulet! Des croquettes vegeta*iennes existent sur internet et ils s’en portent mieux.  »En nourrissant un chien de viande exclusivement, il meurt en 4 semaines. » Raymond Dextreit,

Vivre sain, guide de l’alimentation naturelle. Quant au fait de manger de la viande, citons Anne Meurois et Daniel Givaudan dans  »Le Peuple Animal »:  »La souffrance d’un animal, son stress, s’imprègnent naturellement sur son organisme éthérique, appelé aussi âme-vitale. Lorsque nous absorbons une chair animale, nous faisons nôtre, inconsciemment, la mémoire du stress et la souffrance en question. »

Quelle est votre perspective à long-terme? Quels conseils donneriez-vous a ceux d’entre nous qui veulent aider ?

Nous souhaitons réussir et développer notre entreprise comme il se doit. Bientôt LeCamionVegetarien.com deviendra le BusBio.fr et nous ouvrons ChezFou! Pour Cantine Humaniste, Éducation au Zen et Formation à l’Omniscience Utile !

Le but est de voir des camions végétaliens partout en France et dans le Monde pour qu’a chaque fois que nous ayons faim de tout, nous ayons de quoi nous remplir la panse et l’esprit de nourriture saine et de vibrations positives. Le format de la franchise nous intéresse afin de diffuser notre concept clés-en-mains, protocoles, et recettes inclus, toutefois, nous donnons déjà l’intégralité a qui veut bien le recevoir.

Tout ceci s’enclenchera quand nous aurons fini les dossiers de financement et dès que l’interdit bancaire généré par un an d’activité sera levé, le Bus Bio sillonnera les roots de transes et de navet [jeu de mot : comprendre « les routes de France et de Navarre – NDLR] afin de sensibiliser toujours plus a la condition animale, à l’éco-citoyenneté et à la spiritualité totale. En cela, l’alimentation Intuitive est une clé phénoménale.

Pour nous aider, nous avons besoin de dons, de matériels, d’un rétro-projecteur et d’un nouveau camion, mais tout ce que nous avons à donner est le bienvenu. Nous en ferons usage. Du temps, des moyens et de l’énergie pour construire ce monde aussi vrai qu’il est beau.

Porter notre bonne parole toujours plus haut. Quand nous avons le savoir-faire, il faut le faire savoir, et nous végétariens, végétaliens, vegan, avons le savoir-faire et donc, une mission sacrée. Toujours plus fort. Nos gens attendent, nos frères qui seront vegan quand nous leur auront dis tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons entendu comme mensonges à la télé ou dans les journaux..

Tout ce que nous avons est ce que nous sommes et notre unité est notre seule force ! C’est un des piliers du Venus Project que nous aimons, relayons et diffusons. Rendez-vous sur mouvement-zeitgeist.fr.

Le mot de la fin:

A Nous tous, grand Merci pour les moments vécus et partagés! Nous grandissons chaque fois que nous apprenons à aimer. Notre unité est notre seule force, et nous sommes nombreux! À Nous! Nous rêvons de diffuser de partager de donner à tout un chacun, nous serons disponibles en fin d’année, merci de nous contacter pour toute idée, partage, suggestion.

Soyons ce changement que nous voulons voire dans le monde! Pour l’alimentation:Vivant Végétal Varié comme dit TalSchaller. Nous espérons nous voir tous bientôt dans des évènements citoyens éco-responsables et durables. L’unité est remerciement pour Lui qui entend. Puisse nos paroles nous faire grand bien et nous apporter le courage l’Amour et la Joie que nous méritons tous!

Nous sommes créateurs et êtres de Lumière, puisse l’Énergie nous bénir dans tout l’Univers!

Préceptes du Reïki: 1 Vis courageusement 2 vis en confiance 3 gagne ta vie honnêtement 4 respecte tes parents ainés et professeurs 5 Aie de la gratitude pour tout ce qui vit.

Le véganisme passe en procès, jugé par l’Etat français

Le véganisme passe en procès en France. Au sens strict, ce n’est pas le véganisme qui passe en procès, évidemment. Mais en pratique, on peut dire que ça l’est, au niveau médiatique et au niveau institutionnel.

Pour comprendre de quoi il s’agit, voici un message qu’on nous a fait parvenir:

aujourd’hui j’ai entendu a france inter que le vegetalisme pour les enfants s’assimiler a de la maltraitance car il ne pouvait pas se dévelloper cérébralement par manque de protéine je sais que cela n’est pas totalement vrai mais de quel maniére se nourrir sans viande sans danger?

C’est une question évidemment très pertinente, et en fait il y a un contexte: celui d’un procès dans la Somme, en Picardie. Voici un article, tiré de la version internet du magazine Elle, qui présente ce procès. Avec évidemment une démarche anti-végan assez évidente.

MORT D’UN BÉBÉ : LES PARENTS VÉGÉTALIENS DEVANT LES ASSISES

La petite Louise, 11 mois, est morte emportée par une bronchite le 25 mars 2008. Ses parents ont été renvoyés aujourd’hui devant la cour d’assises de la Somme pour défaut de soins. Lorsqu’elle est tombée malade, la petite fille n’aurait en effet pas reçu les soins médicaux nécessaires.

Une situation aggravée par le régime alimentaire de la fillette. Sa mère, qui la nourrissait au sein, et son père étaient strictement végétaliens : ni viande, ni poisson, ni œufs. Louise aurait ainsi souffert de graves carences alimentaires. A 11 mois, elle ne pesait que 5,7 kilos, soit 3 kilos de moins que la normale.

Conditions d’hygiène déplorables

« Ils privilégiaient les plantes car ils pensaient profondément que c’était bien pour la santé. Ils ont été abusés par un discours bien pensant. Ils sont tout autant victimes », explique l’avocat de la mère au micro de France Info. Mais ce n’est pas le seul grief retenu contre les parents.

Car la famille vivait en outre dans une maison pas chauffée et mal entretenue, dans « des conditions d’hygiène déplorables ».

A la mort de la petite fille, le couple a été placé en détention provisoire et mis en examen pour « privation de soins ou d’aliments ayant entraîné la mort. » Libérés sous contrôle judiciaire, ils iront finalement aux Assises, mais pas avant la fin de l’année.

Amalgame justifié ?

L’annonce de ce procès relance en tout cas le débat sur le végétalisme. La Miviludes, l’organisme public de lutte contre les sectes, a récemment alerté la population sur les mouvements qui prônent le jeûne ou le strict végétalisme.

Ces approches « portées par la vague écologiste et la mouvance new age ont connu un réel succès ces dernières années attirant un nombre important d’adeptes, mais sont en revanche responsables de nombreuses victimes », selon l’organisme.

Les associations qui défendent ce régime alimentaire sont quant à elles montées au créneau, dénonçant « l’amalgame qui a été fait dans les médias entre le décès d’un nourrisson et l’alimentation végétalienne. » Ce sera à la justice de décider si cet amalgame avait tout lieu d’être.

La logique du procès présenté par les médias est la suivante: l’enfant était allaité, les parents étaient végétaliens, donc l’enfant était végétalien et est mort de ses carences.

Or, cela ne correspond pas à la réalité: le fond du problème est que la petite Louise, morte il y a deux ans, avait onze mois et était pourtant encore nourrie exclusivement au sein.

L’allaitement ne doit pourtant exister de manière exclusive que pendant six mois. Après, on peut continuer l’allaitement, mais il faut bien entendu une nourriture complémentaire.

Et des bébés, des enfants végétaliens, il y en a plein: on peut par exemple en voir sur cette page, en anglais. Sur cette page (et également ici) on a des guides informatifs pour une alimentation végane pour les femmes enceintes, les bébés, les enfants.

Evidemment, cela est malheureusement en anglais.

Car l’article du magazine « Elle » explique paradoxalement deux choses: d’un côté pourquoi la Veggie Pride n’a rassemblé que très peu de monde à Lyon (300 personnes), et pourquoi de notre côté, nous prônons un véganisme sans compromis.

En effet, de tous les pays européens, et peut-être même du monde, la France est le pays qui dispose des mentalités les plus anti-véganes, et également les plus anti-écolos.

Le véganisme est présenté comme une chose irrationnelle, qui conviendrait à la limite aux Anglais et aux Allemands et autres « anglo-saxons » puritains ou même nazis, mais certainement pas aux Français, qui seraient naturellement « jovial », aimant la bonne chère, et « rationnel. »

Le procès qui se déroule dans la Somme est donc tourné en procès du véganisme. Une telle chose est inévitable. Cela s’est passé à de nombreuses reprises aux USA, cela se produira forcément également en France, avec une « chasse aux sorcières » bien plus grande.

En France, et quoi qu’en pensent les associations en faveur des droits des animaux qui soutiennent dans certains cas le végétalisme, le véganisme est considéré comme intolérable et en rupture totale avec les traditions « françaises. »

Si on ne comprend pas cela, on ne peut pas lutter de manière adéquate pour faire avancer la libération animale…

La propagande du Centre d’information des viandes

Le « Centre d’information des viandes » (CIV) est une association loi 1901. Du moins sur le papier… En pratique, il s’agit d’un lobby de l’industrie de la viande, qui intervient dans les écoles, les collèges, les lycées, distribue sa propagande dans les hôpitaux, collaboration avec « L’Actu » (journal quotidien pour les adolescents, etc.).

Le CIV présente d’ailleurs ainsi ses activités: « édition de documents, actions de proximité, animations ludo-pédagogiques, organisation de conférences, participation à des salons, campagnes presse d’information, site Internet, service de presse, photothèque et vidéothèque. »

Cette « association » a de larges moyens et peut organiser des jeux concours, des promotions de la « viande » par l’intermédiaire de sites internet destinés à la jeunesse, avec des jeux, comme par exemple « Planet’Viandz. »

L’objectif idéologique du CIV: hors de la « viande » point de salut. L’être humain a besoin de protéines et bien entendu celles-ci ne pourraient venir que des cadavres d’animaux. Les brochures prétendent expliquer ce qui est bon pour la santé, de manière objective; il est toujours caché qu’il s’agit en fait du point de vue de l’industrie.

Les présentations sont toujours « neutres », en apparence. Ainsi concernant le fer, la « viande » est présentée comme le meilleur choix, le seul réellement valable, le plus sain, etc.

Cela veut dire aussi que le CIV prend les devants. Il n’attend pas la critique vegan, il l’a devance, il réagit de manière préventive, en en parlant en plein milieu d’une apologie de la « viande ».

Il présente donc le végétalisme, mais de manière à faire peur: les personnes végétaliennes sont forcément malades, carencées: elles doivent voir un médecin, prendre des compléments, car leur régime ne saurait être « naturel. »

De manière impressionnante dans l’hypocrisie, le CIV va jusqu’à expliquer que manger de la « viande » est une bonne chose car… on mange également des légumes ou des féculents avec! Même les légumes et les féculents deviennent un prétexte pour manger de la « viande »!

Dans ce genre de prise d’otage, pas étonnant de voir une brochure spécifique pour les femmes enceintes…

…Sans parler d’une brochure sur l’alimentation des enfants, avec bien entendu des enfants blonds aux yeux bleus…

Enfants qu’il s’agit naturellement d’éduquer, en les amenant chez le boucher par exemple…

…Ou bien en maquillant la « viande », comme il se doit, pour oublier l’animal assassiné!

Ce n’est pas un hasard si le CIV fait une brochure spécifique pour les femmes. Il ne s’agit pas tant de viser la « ménagère », mais d’influencer une partie de la population beaucoup plus ouverte à la compassion que les hommes qui sont eux bien souvent happés par le patriarcat.

Les animaux représentés perdent donc toute forme réelle…

Sauf bien entendu dans la brochure sur… le bien-être animal, qui est lénifiante au possible. Et qui prouve que la propagande du CIV est très bien compartimentée. Le discours s’adapte de manière opportuniste selon l’effet visé. En parlant du « bien-être animal » on montre des animaux réels, quand on parle de viande on ne les présente plus que comme formes fantomatiques.

Qu’en conclure? Que le CIV existe parce que l’industrie a peur. Elle a peur de la force de la compassion, de la formidable dimension du véganisme, en terme de valeurs, de mentalités, d’attitudes, de comportements. Le CIV est la démonstration que l’industrie connaît son identité criminelle… et qu’elle sait qu’elle est condamnée à disparaître!