Le Café Neko de Vienne en Autriche

La ville de Vienne en Autriche est connue pour ses cafés à l’ambiance intellectuelle, et un nouveau café a ouvert, avec une initiative qui a déjà des précédents au Japon : héberger des chats.

Il y a en effet 80 cafés avec des chats au Japon, et il en ouvre toujours plus. Cette fois l’initiative arrive en Europe, en Autriche donc, avec le café Neko, Neko signifiant chat en japonais.

Dans ce café, le principe est le suivant : 5 chats sont présents, ils vont et viennent comme ils l’entendent. On a pas le droit de les chercher, de les retenir, et de toutes manières les chats peuvent s’en aller dans une arrière-salle qui leur est réservée, ou bien en hauteur avec des panneaux installés pour eux.

Si au Japon les cafés s’orientent vers une spécialisation assez absurde – que des chats noirs, ou gros, ou bien tachetés – dans le café autrichien, les chats viennent de la SPA locale et restent leur « propriété. »

La SPA locale surveille cela de très près, et entend les récupérer au premier problème. On notera d’ailleurs que la responsable de la SPA est l’ancienne responsable des Verts Alternatifs d’Autriche. On voit mal les responsables d’EELV en France s’occuper des animaux !

Il faut cependant noter, pour bien comprendre le phénomène japonais, qu’au Japon les locations d’appartements vont le plus souvent de pair avec une interdiction d’animaux « de compagnie. »

Or, le besoin de liaison aux animaux et la Nature ne disparaît pas pour autant…

Le Café Neko n’est par contre pas vegan. Il propose des boissons avec du lait, ainsi qu’un plat avec du saumon (l’autre étant avec du tofu).

Par contre, la dimension adoption est mise en avant. Le menu du café présente les différents chats.

On apprend ainsi que Sonja n’est « pas pour les débutants » et que si quelque chose ne lui plaît pas, elle mord !

Thomas, lui, est un jeune chat très joueur, Momo une chatte timide, Luca un chat curieux et sportif, Moritz un chat plutôt tranquille (un sixième chat a quant à lui été adopté par la propriétaire du café, d’origine japonaise, comme on l’aura compris).

C’est intéressant, parce que les chats sont présentés comme ayant leur caractère, pouvant être compliqué. Il est même expliqué que le café dispose de sparadraps et de désinfectants !

Il est évident, que de ce fait, on voit mal l’expérience être reproductible en France. Les problèmes sont faciles à comprendre : question de propreté, rapport à l’administration, respect des clients vis-à-vis des chats… Sans parler des propriétaires des cafés !

Il faut tout un environnement culturel pour qu’une telle expérience soit possible et souhaitable. Car il faut que les chats disposent de beaucoup d’espace, qu’ils soient à l’aise et épanouis, qu’il y ait un vétérinaire s’en préoccupant régulièrement.

Si demain de tels café à chats devenaient une « mode », la situation serait catastrophique. Et les chats n’ont pas besoin de cela ! Ils ont besoin de refuges et de familles accueillantes !

La Sarthe, l’Aisne, la Chiers, la Hongrie… 48 heures de pollution!

Nous allons ici parler de toute une série de pollution frappant la France en simplement 48 heures ! Et encore nous n’avons pas pu tout répertorier!

Mais avant d’en parler précisément, nous voulons souligner le contexte. Et pour cela voici tout d’abord la publicité pour la dernière Volkswagen. Afin de montrer que la voiture peut parcourir 1200 km avec un seul plein, on a un singe qui… fait du stop, afin de quitter la ville pour rejoindre la jungle.

C’est une terrible démonstration de comment le fait que les animaux perdent leur environnement se banalise, devient une idée courante et reçue… L’idéologie comme quoi la Nature est en train de subir une défaite totale est en train de se diffuser !

C’est à la fois un constat mais surtout une manière de « faire passer la pilule. » Voici une série de faits qui se sont déroulés en 48 heures, et qui doivent nous révolter!

Voici d’abord une impressionnante photo, prise en Hongrie, dans le village de Kolontar dans l’est du pays. Une marée de boue rouge hautement toxique s’est déversée, dans une proportion de 1,1 million de mètres cubes !

C’est l’usine de bauxite et d’aluminium MAL d’Ajka qui a vu son réservoir céder, la boue remplissant la rivière Torna et atteignant les communes de Devecser, de Somlovasarhely et de Kolontar.

Sur le plan humain, il y a quatre morts et 123 blessés, alors que six personnes sont toujours portées disparues. Du côté animal, aucune information, à part que des vaches, des chiens et des chats ont été emportés. Pas un mot sur les animaux sauvages bien entendu, notamment les poissons.

Niveau végétation, on sait par contre que la contamination s’étale sur plusieurs kilomètres, risquant par les vents de contaminer plus d’une dizaine de kilomètres. Le Danube risque lui-même d’être atteint.

Dans un même genre, en France le ministère de l’Ecologie reçoit aujourd’hui des activistes de l’association bretonne Roz glas et de la CRIIRAD au sujet des anciennes mines d’uranium de Rosglas, entre Meslan et Guilligomarc’h.

Une radioactivité 20 fois supérieure au niveau habituel a été remarquée…

Et hier, toujours en France, on s’est aperçu que… 7000 litres de fioul d’une entreprise alençonnaise située en zone industrielle d’Écouves ont été versés dans la Sarthe, en Basse Normandie…

Le préfet de l’Orne a interdit la pêche et le Canoë Kayak, alors que des barrages filtrants ont été placés afin d’empêcher la pollution de la zone de captage de la Lyonnaise des eaux pour l’eau potable.

La rivière Aisne a elle été frappée par un flot d’excréments et d’eaux souillées en provenance d’une canalisation…

Enfin, la Chiers qui est une rivière franco-belgo-luxembourgeoise, et un important affluent de la Meuse, est frappée par la pollution, avec une eau noire… dont l’origine est sans doute l’usine de pâte à papier d’Harnoncourt (en Belgique).

Soulignons ici que dans les derniers cas, ce sont les associations de pêcheurs qui se sont plaints… Ce qui est totalement fou : la Nature est coincée entre les pêcheurs et les pollueurs !

Cela ne peut que souligner l’urgence qu’il y a à construire un mouvement véritable pour Gaïa. Il faut construire un projet ! Un projet adapté à nos exigences…

Voici par exemple un modèle de supermarché correspondant au développement durable. Il s’agit bien entendu d’un projet commercial, cependant il faut bien voir qu’il existe en raison de la pression des gens, et ensuite ce genre de projets n’est pas généralisable dans une société fondée sur le profit.

Dans ce projet, les panneaux solaires permettent de chauffer l’eau, et il y a aussi si possible un petit parc au-dessus du supermarché… La consommation de CO2 est moitié moins grande que pour un supermarché traditionnel de même taille.

Deux viennent justement d’ouvrir, il y a quelques jours, en Autriche à Murau et Vienne. On notera que la chaîne qui en est responsable – Spar – installe systématiquement des appareils pour recharger (gratuitement) les vélos électriques.

Encore une fois, soulignons bien que ce modèle n’est pas généralisable. Il s’agit d’exemples à part, avec une visée promotionnelle. Le seul future est dans une gestion collective, dans une organisation véritable de nos relations entre humains et du rapport de l’humanité à la Nature !

D’ailleurs pour bien comprendre le caractère vraiment particulier de cet exemple de supermarché, voici le flyer de la dernière soirée des Verts en Autriche.

Il s’agit, pour la journée dédiée aux animaux, d’une fête vegan gratuite, avec la nourriture venant d’un grand traiteur, et ayant lieu dans l’auditorium du musée d’art moderne…

Avec évidemment en « guest star » le porte-parole de VGT, association dont les responsables affrontent en ce moment le procès fleuve pour « organisation mafieuse »…

Les situations particulières ne sont pas généralisables. Voici donc un point de vue très intéressant et juste quant aux les supermarchés, que l’on retrouve sur une banderole allemande qui nous parlera certainement:

Légumes de supermarché = tueurs du climat

c’est pourquoi : le luxe pour tous => le bio pour tout le monde!