Pas de libération animale sans antifascisme

Il existe en ce moment en France une grande campagne de l'extrême-droite en direction du mouvement de défense et de libération animale.

Il ne s'agit pas seulement du fait que les fascistes n'hésitent pas à emprunter des articles de Vegan Revolution, comme ici.



Non, il s'agit d'un projet global, comme lorsque le Front National intégre dans son programme une "campagne contre l'abandon d'animaux", ou comme la campagne se lançant en mars 2007, bien entendu juste avant les élections, depuis tous les sites d'extrême-droite pour défendre Brigitte Bardot qui serait injustement attaquée par le MRAP alors qu'elle ne veut que défendre les animaux.



Une tactique qui n'a rien de nouveau : les nazis avaient fait la même chose dans l'Allemagne des années 30 (voir l'article Non Hitler n'était pas végétarien!).

Et là c'est la déferlante inévitable. Car beaucoup de personnes défendant les animaux sont tellement dégoutées de la situation qu'elles en arrivent au nihilisme et sautent donc à pieds joints dans les pièges démagogiques de l'extrême-droite.

Des gens se revendiquant de PETA n'hésitent pas à mettre en avant un site soit disant franchouillard et en fait totalement d'extrême-droite comme France-Echos, sur le forum protection des animaux, pour soutenir Bardot.



Sur le topic consacré au procès voulu par le MRAP (leur communiqué ici), pas une personne ne cite Bardot alors que celle-ci ose affirmer :
« Il y en a marre d'être menés par le bout du nez par toute cette population qui nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes. »

Le rapport avec les animaux on le cherche encore, mais peu importe pour ceux qui sombrent dans le nihilisme ou ceux, ouvertement racistes, ayant gangrené le mouvement: Bardot = bon, le MRAP = mauvais.

Le fait que tout cela se passe en France, dans le cadre d'une offensive politique d'extrême-droite, que tout cela n'a rien à voir avec la libération animale? Oublié, zappé, passé à la trappe.

Tout comme pour avoir des signatures au parlement européen, on en arrive à courtiser l'extrême-droite.

Faut-il accuser et attaquer l'industrie qui fait ses bénéfices sur la mort des animaux, ou bien se focaliser sur les 'moeurs barbares des gens pas de chez nous"?

A cela il faut répondre fermement : il n'y a pas de place pour le racisme dans le mouvement de libération animale.

Vouloir la libération animale, c'est s'opposer à toute forme d'exploitation et de discrimination.

Fascistes, nous ne sommes pas dupes, nous savons ce que vous êtes en train de faire, et nous allons vous dégommer, parce vous n'avez aucune place dans la libération animale, ni nulle part d'ailleurs!