Le sucre (blanc, ultra raffiné) : une drogue

Le sucre pourrait créer une dépendance. Selon Bart Hoebel, professeur de psychologie à l’Université de Princeton, "manger du sucre à l’excès peut agir sur le cerveau d’une façon similaire à l’usage des stupéfiants comme la cocaïne et la héroïne".

L’étude a été présentée mercredi 10 décembre lors de la réunion annuelle du Collège Américain de Neuropsychopharmacologie, à Nashville aux Etats-Unis.

Non seulement on le savait déjà, mais en plus l’étude se fonde sur… l’expérimentation sur les animaux!!

Vivisection = fraude, Vivisection = torture !

"Boire des quantités excessives d’eau sucrée quand on a faim peut occasionner des changements comportementaux et même neurochimiques dans le cerveau, qui ressemblent aux changements causés chez les personnes et les animaux par l’usage des stupéfiants. Les rats qui faisaient l’objet de l’étude ont montré les mêmes symptômes de manque et même des effets durables qui pourraient ressembler au besoin de drogue", dit Bart Hoebel.

Les rats ont subi un programme alimentaire consistant en la privation de nourriture et ensuite un accès au sucre en alternance.

La consommation excessive de sucre, en combinaison avec le programme alternant la privation et la consommation excessive, a déclenché chaque fois chez les rats une montée de la dopamine neurotransmettrice dans la partie du cerveau engagée dans la récompense, le nucléus accumbens. L’abus des stupéfiants entraîne le même effet. Au bout de trois semaines, les rats ont montré les symptômes de manque similaires à ceux chez les personnes qui ont arrêté de fumer, de boire de l’alcool ou d’utiliser de la morphine.

Les chercheurs ont ensuite empêché les endorphines dans le cerveau des rats, et les symptômes de manque, l’anxiété, la dépression et la baisse des niveaux de dopamine ont bien vérifié le lien neurochimique à leur comportement.

Mêmes les périodes plus longues d’abstinence n’ont pas guéri les rats, et les chercheurs ont noté certains effets plus durables : ils ont consommé plus de sucre qu’avant, comme s’ils en avaient besoin, et une fois privés du sucre, ils buvaient plus d’alcool.

Les chercheurs supposent que ces changements du cerveau pourraient arriver aussi chez les personnes atteintes de désordres alimentaires, comme la boulimie et l’anorexie.

"Depuis longtemps, personne ne sait s’il s’agit d’un phénomène de comportement ou d’un phénomène métabolique chimique. Mais cette découverte soutient l’idée que quelque chose se passe sur un niveau chimique", ajoute le Dr. Louis Aronne, directeur du Programme du Contrôle du Poids à l’Hôpital de New York-Presbyterian et au Centre Médical de Weill Cornell à New York.

Une dépendance au sucre pourrait même déboucher sur un abus plus tard de stupéfiants, comme l’alcool, explique Bart Hoebel. D’après l’Association Américaine de Psychiatrie, les étapes de la dépendance incluent la consommation excessive, l’état de manque et le besoin.

Plus de recherches doivent être entreprises pour vérifier les effets chez les êtres humains.

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