Mois : juin 2009
« Des animaux bons pour la santé »
Dans une société fondée sur le profit, les animaux ne peuvent exister que s’ils sont « utiles », « profitables », ils n’ont pas de valeur « en soi ». L’article d’e-santé.fr (première et seconde partie) est édifiant.
On peut y lire que « la fourrure du lapin et du cochon d’Inde est intéressante pour le toucher », que « le lapin peut faire ressurgir des souvenirs campagnards chez les personnes âgées »!! Le chien, ce bien connu « meilleur ami de l’homme », est présenté comme étant « très polyvalent » et « sera parfait pour les jeunes en difficulté sociale, les handicapés mentaux, les anxieux, les dépressifs, mais aussi les gens âgés. »
Le chat n’est pas en reste, lui aussi voit sa personnalité totalement niée et est ramené au statut de marchandise utile: « Le chat, moins facilement manipulable, apaisera en s’endormant sur les genoux avec des caresses qui feront baisser le rythme cardiaque et la tension artérielle. »
Pas moins! Mais la liste est longue: « L’âne, plus rustique et résistant, supportera bien les enfants et en particulier les petits handicapés mentaux grâce à son calme et sa docilité », « Le poney permettra aux handicapés physiques de s’épanouir. Attelé, on en confiera la conduite à des enfants qui se sentiront responsabilisés et valorisés ».
Dans le même genre: « Le cheval de trait, impressionnant par son gabarit, sera utilisé avec des personnes agressives ou à fort tempérament qui trouveront du répondant. »
L’un des exemples les plus terribles reste peut-être celui-là, qui montre que les animaux sont là pour faire ce que les humains ne font pas, que les animaux sont de simples « béquillesé » pour des humains individualistes, totalement orientés par rapport à leur pseudo propre « bonheur » et se donnant « bonne conscience » en résolvant les problèmes par l’exploitation: « La chèvre, familière, curieuse et rigolote fonctionne bien avec les jeunes autistes et trisomiques. »
Autistes, prisonniers, tous ceux et toutes celles que la société rejette, l’article ne les oublie pas: les animaux sont là pour eux, dans un rapport totalement faussé, totalement inauthentique, mais cela l’article ne s’y intéresse pas: seules les apparences comptent.
C’est dire à quel point le veganisme est quelque chose d’important pour comprendre le monde où nous vivons et qui nous sommes – et à quel point les personnes vegan qui ignorent les animaux vivent également abstraitement. On ne peut pas vivre à côté de Gaïa ! Etre vegan pour les animaux, c’est se confronter à leur réalité!
Les produits de la société « Omlet »
Avec la crise, les animaux sont des victimes de choix, non plus simplement du capitalisme à grande échelle, mais également de celui « local ». Le rêve petit-bourgeois du pavillon autogéré considère les animaux comme une marchandise essentielle, et on en a une expression exemplaire avec les « églus » produits par la société « Omlet », déclinaison française d’une version anglaise.
Il s’agit de mini poulaillers, pour 2-4 ou 10 poules, ou pour des lapins et cochons d’Inde « de compagnie », bref de moyens pour avoir une production « autosuffisante » voire les moyens de faire du petit commerce. Le site propose même un annuaire des « races »…. En prétendant que l’espace est suffisant pour les animaux! Tout simplement aberrant, et relevant de la pure et simple exploitation!
Michael Jackson et « Weird Al » Yankovic
Michael Jackson, profondément lié à la culture afro-américaine, était végétarien et préoccupé par la planète (on peut voir le clip de la chanson « Earth« , ode à la planète et aux animaux). Pourri par le profit, on est évidemment loin du véganisme, avec une situation dramatique pour les animaux qu’il a acquis pour vivre dans sa bulle.
Michael Jackson avait en effet un zoo privé composé notamment de girafes, de tigres, mais avec le manque d’argent, les animaux ont été dispachés. Deux orangs-outangs auraient été envoyés chez un particulier au Connecticut, et des reptiles se trouveraient dans un petit zoo en Oklahoma. Michael Jackson les considérait comme ses « propriétés » et après lui le déluge…
Même Bubbles, le chimpanzé avec lequel on voit souvent Michael Jackson en photo, a été abandonné du jour au lendemain en 2005, terminant dans un Centre pour grand singes en Floride dans que Michael Jackson ne fournisse aucune aide matérielle.
Au sujet de Michael Jackson, il faut également mentionner les très connues parodies aux USA réalisées par le vegan « Weird Al » Yankovic. Michael Jackson en était lui-même un fan et avait autorisé ces parodies (préservant seulement la chanson « black & white », au contenu trop sérieux pour être parodié selon Jackson).
Yankovic a vendu 12 millions d’albums et fait plus de 1.000 concerts. Ici son site, et voilà les vidéos en ligne de ses parodies des chansons de Jackson: « Eat it« , parodie de « Beat it« , et le plus connu « Fat » parodie de « Bad » (dans le genre on pourra voir aussi la parodie de Nirvana).
La Terre et ses habitantEs d’abord
Les chauves-souris menacées par les réverbères
Selon une étude de l’université de Bristol en Grande-Bretagne, les éclairages publics et les lumières de sécurité des bâtiments peuvent être dangereux pour les chauves-souris.
Certaines chauves-souris quittent leur grange ou leur toit pour aller chasser dans les bois chaque nuit, comme le petit rhinolophe ou l’oreillard commun ; ces dernières seraient les plus menacées par la pollution lumineuse due aux éclairages publics. Le professeur Gareth Jones déclare : « Le petit rhinolophe va bien au Royaume-Uni, et sa population a légèrement augmenté ces temps-ci. Mais dans les dernières 50 années, il y a eu une tendance à la baisse ».
Selon lui les éclairages publics seraient responsables. Les chauves-souris ont un sonar stupéfiant qui leurs permet de repérer les insectes et d’éviter les immeubles, les arbres ou les passants. Cependant, elles distinguent mal les prédateurs tels que les oiseaux de proie si elles volent sous des lumières vives. « C’est probablement en raison de leurs difficultés à éviter les prédateurs que les chauves-souris sont des animaux nocturnes » explique le professeur Jones.
Les chercheurs ont installé des lumières artificielles le long de huit routes empruntées par des chauves-souris petit rhinolophe dans le sud-ouest du pays. Ces lampes à sodium imitent la luminosité et le spectre de lumière des éclairages publics. Selon le rapport des chercheurs paru dans la revue Curent Biology, quand les lumières étaient allumées, le nombre de chauve-souris empruntant ces routes baissait de plus de 75%. Le professeur Jones précise : « Les lumières peuvent empêcher les chauves-souris d’atteindre les meilleurs lieux pour se nourrir, ou leur font prendre des chemins plus longs ».
La France incapable de sauver le grand hamster
La Commission européenne vient de transmettre une plainte à la Cour européenne de justice contre la France pour non respect de ses engagements communautaires en faveur du grand hamster.
Depuis le début des années 80, les associations de protection de la nature alertent la France sur la situation critique du grand hamster, et malgré plusieurs injonctions de la commission, notre pays n’a pas su prendre toutes les mesures nécessaires à la sauvegarde de cette espèce et de ses habitats.
Notons d’ailleurs qu’au lendemain de cette saisine de la Cour de justice, le Conseil National de Protection de la Nature est saisi d’une demande d’autorisation de destruction du milieu particulier du grand hamster et de capture d’individus pour un projet d’aménagement.
Ce projet s’ajoute aux dizaines de dossiers d’aménagement concernant les dernières zones à hamster : Grand Contournement Ouest (CGCO), Rocade Sud, LGV 2nd phase, Eurostadium,… Autant de projets incompatibles avec les enjeux de protection du grand hamster et de la biodiversité alsacienne.
Un engagement
Pas: je ne peux pas, mais: je ne veux pas!
Parfois quand on est vegan, on entend une phrase qui nous est destinéE et qui dit: « Ah oui c’est vrai tu ne peux pas en prendre. » Phrase dite bien évidemment au sujet d’un aliment d’origine animale ou contenant des éléments d’origine animale.
Il y a alors un point qu’il faut tout de suite établir: il faut corriger le « je ne peux pas », en rétablissant les faits: « ce n’est pas je ne peux pas, c’est: je ne veux pas. »
En effet, pour les esprits soi-disant rationnels et en fait devenus totalement individualistes, toute discipline est celle d’une « secte ». Un choix ne saurait être personnel s’il est « négatif », pour les « gens » marqués par la société de la consommation, un choix est forcément « positif » (=un achat, une acquisition, bref la consommation de la marchandise).
En remettant les choses à l’endroit, en réaffirmant que nous ne voulons pas, nous réaffirmons en même notre personnalité et surtout notre conscience. Et c’est une bonne chose car le veganisme n’est pas qu’une bataille pour la compassion et la juste compréhension de la sensibilité: c’est aussi une bataille pour les consciences….
Freya
La sortie du nouvel album d’Earth Crisis ne doit pas faire oublier un side-project comme Freya, qu’on peut découvrir ici ou bien voir un clip là. La scène vegan straight edge ne cesse d’évoluer, même si évidemment certains auraient préféré qu’elle en reste à l’esprit pavillons de banlieue middle-class – végétarien – hardcore old school… La Terre d’Abord supporte le style Linha de Frente!
Vegan Mania en Autriche
L’Autriche est un pays où le véganisme est très présent et très actif, et chaque année a lieu également une veganmania, une sorte de mini festival dans quasiment toutes les principales villes (Vienne, Linz, Salzbourg, Innsbruck, Wiener Neustadt, Graz, Klagenfurt, St Pölten). Ici des photos de Vienne pour avoir un aperçu des vegans là-bas, en comptant que la pluie était torrentielle.
A noter également le site http://www.austriasolidarity.com/, car une grande répression a frappé le mouvement de libération animale en mai 2008, avec une criminalisation massive et brutale.
Reconnaître Gaïa et vivre de manière organisée
Un TER percute un chameau
Dans un monde où tout est profit, tout est folie, jusqu’à avoir un TER de la Seine et Marne percutant…. un chameau.
Un chameau a-t-il sa place dans son milieu naturel, ou bien sur des rails pour se faire percuter par un train et mourir sur le coup? Voilà une question complètement folle et pourtant terriblement réelle. Nous ne vivons pas dans un « monde de fous » mais dans la réalité, et la fiction est rattrapée par la réalité…
Le chameau s’était échappé d’un cirque dans la commune de la Ferté-sous-Jouarre, ce qui est en tout cas encore une démonstration de la nécessité d’abolir l’exploitation des animaux par les cirques (et quand on parle d’exploitation, soyons clairs, cela signifie toute utilisation, même soi-disant « correcte »).
En tout cas, cet accident qui s’est déroulé jeudi dernier à 21 heures est très représentatif du monde où nous vivons, du caractère étrange du quotidien, des « chiens écrasés » comme le dit de manière tellement anti-vegane la tradition journalistique. Nous vivons totalement coupés de Gaïa, l’humanité ne gère rien, c’est le profit qui gère tout. Faisant de cette phrase une phrase correcte au niveau de son « sens »: « désolé je n’ai pas pu venir le train a percuté un chameau. »
Du grand n’importe quoi, du grand n’importe quoi criminel, aux dépens des animaux, aux dépens de Gaïa!
La planète des singes
Sur le câble en ce moment repasse la série des films « La planète des singes ». A l’opposé du remake misérable et en rien du tout vegane, la première série de films est très intéressante et pose de nombreuses problématiques veganes (les êtres humains sont soumis et on comprend bien ce qu’est l’exploitation des autres espèces, la question de la légitimité de la vivisection est posée, etc.).
On peut trouver sur La Terre d’abord tout un article de présentation des films et de la nouvelle.
Un tiers des requins vivant dans l’océan sont menacés d’extinction
D’après une étude de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature et de ses ressources), un tiers des espèces de requins vivant dans la zone pélagique des océans sont en danger d’extinction, ou menacées ou proches de la menace, notamment à cause de la pêche excessive.
La première étude à déterminer le statut de 64 espèces de raies et de requins vivant dans la zone pélagique des océans révèle que 32% de ces espèces sont menacées d’extinction, principalement à cause de la pêche excessive, d’après le Groupe spécialiste des requins de l’UICN.
La proportion des espèces de requins vivant dans la zone pélagique des océans (c’est-à-dire les parties des océans autres que les côtes ou le fond marin) et menacées d’extinction est plus importante pour les requins pêchés dans les pêcheries de haute mer (52%) que pour l’ensemble des espèces.
« Malgré l’augmentation des menaces, les requins restent pratiquement non protégés dans les océans » indique Sonja Fordham, Président du Groupe Spécialiste des Requins de l’UICN, et directeur de politique pour l’Alliance des Requins (Shark Alliance).
« La vulnérabilité et les lentes migrations de la plupart des requins vivant en haute mer impliquent qu’ils ont besoin de mesures de conservation coordonnées et internationales. Notre étude indique qu’il y a une grave pêche excessive de ces espèces, dans les eaux nationales et internationales, et démontre un besoin clair pour une action immédiate à échelle mondiale ».
L’étude de l’UICN intervient plusieurs jours après la tenue d’un sommet international en Espagne pour les gérants de pêcheries responsables des pêcheries en haute mer de thon dans lesquelles les requins sont pêchés sans aucune limite.
La publication de l’étude coïncide également avec la rencontre d’un groupe de scientifiques internationaux au Danemark visant à formuler des conseils de gestions pour le requin taupe commun de l’Atlantique.
Les experts de l’UICN classent le Grand Requin Marteau et la Mobula Mobular (l’espèce de raie la plus grande au monde) dans la catégorie des espèces mondialement menacées.
Le requin marteau lisse, le Grand Requin blanc, le requin pèlerin et le requin longimane sont considérés comme des espèces vulnérables à l’extinction au niveau mondial, ainsi que deux espèces de requins mako.
Les requins taupes communs sont classés dans la catégorie des espèces vulnérables au niveau mondial, mais ceux vivant au nord-est Atlantique sont classés dans la catégorie des espèces en danger de disparition, tandis que ceux vivant dans le nord-ouest Atlantique sont menacés.
Le Requin bleu, le requin le plus pêché au monde, est dans la catégorie des espèces proches de la menace.
De nombreux requins des océans sont pêchés dans les pêcheries en haute mer de thon et d’espadon. Autrefois considérés comme des prises accidentelles, ces espèces sont de plus en plus visées par les pêcheurs du fait des nouveaux marchés qui se développent dans le monde pour la viande de requins, notamment utilisée dans la soupe d’ailerons de requins.
Souvent, les ailerons sont coupés et le reste du corps du requin est rejeté à la mer, même si ce procédé est interdit.
Les requins sont particulièrement sensibles à la pêche excessive du fait de la lenteur de leur croissance (ils mettent plusieurs années à atteindre la maturité) et du fait qu’ils ont relativement peu de progéniture. Dans la plupart des cas les prises de requins dans la zone pélagique des océans ne sont pas régulées ou non durables.
Vingt-quatre pour cent des espèces qui ont fait l’objet de l’étude de l’UICN sont classées dans la catégorie des espèces proches de la menace, tandis que les informations étaient insuffisantes pour évaluer le statut de 25% des espèces étudiées.
L’étude est principalement basée sur le travail réalisé par le Groupe Spécialiste des Requins de l’UICN. Quinze experts des agences du gouvernement, des universités, d’organisations non gouvernementales, et d’institutions dans le monde y ont participé.
« La réalisation de cette évaluation mondiale des requins et des raies pélagiques fournira une base de données importante pour surveiller le statut de ces espèces essentielles dans nos océans » a déclaré Roger McManus, Vice-Président des Programmes Marins pour le groupe Conservation International.
Ecologie radicale et libération animale
L’expérience racontée d’un étudiante BTSA
Une étudiante en BTSA (brevet de technicien supérieur agricole) Productions Animales qui raconte son expérience, cela donne quelque chose de terrible… Un site avec des compte-rendus détaillés, avec des photos le plus souvent, divisés en sections:
-les moutons,
-les vaches,
-les cochons,
-les lapins,
-les volailles,
-l’abattoir,
-le centre d’insémination équine.
On regrettera le ton général, qui loin d’être combattif, se complait dans une critique de l’humanité, comme si l’humanité elle-même ne vivait pas en très grande majorité dans la misère, la guerre, bref la barbarie. Les fermes-usines et la torture des animaux sont le reflet d’une société qu’il faut changer; le rapport aux animaux ne tombe pas du ciel. Et les gens de la classe de cette étudiante ne sont eux-même pas « fous, arriérés, sans aucune sensibilité », mais eux-mêmes des produits d’un système… qu’eux-seuls peuvent changer – c’est tout le principe de la bataille pour une culture fondée sur l’éthique vegane!
Au Spa des 4 Pattes
Au spa des 4 pattes est un centre d’hydrothérapie et de remise en forme consacré au confort et au bien-être des chiens.
Situé dans le 15ème arrondissement de Paris, ce centre propose ainsi dans ses différents espaces (espace bien-être, forme, beauté et santé) des massages, un tapis de marche, une piscine et un tapis de marche aquatique dont les séances auront été prescrites par le vétérinaire. L’hydrothérapie est une méthode thérapeutique naturelle qui consiste à traiter, soigner et prévenir par l’usage de l’eau. Par ailleurs, l’espace bien-être du centre propose des consultations en « Fleurs de Bach » pour les chiens stressés.
Admirons Dame Nature
Barack « Macho Man » Obama
Lors d’une interview, Obama a montré l’importance de la culture vegane pour lutter pour les animaux. Car le veganisme passe également par de simples « détails » – soit on est vegan, soit on ne l’est pas!!
« Dérangé » par une mouche, Obama a porté plusieurs petits coups, finissant par la tuer. « Bien joué », a commenté le journaliste du New York Times et de CNBC, John Harwood, tandis que l’assistance applaudissait le geste. « Qu’est-ce t’en dis, Gibbs ? », s’est ensuite vanté Obama auprès de son porte-parole, Robert Gibbs.
Une vidéo édifiante de ce qu’est la vision du monde de « l’homme le plus puissant du monde ».
Loi de programmation militaire : Comment faire taire les militants
La ministre de l’Intérieur, sur suggestion de l’Élysée et de quelques parlementaires, prépare en secret un arrêté fondé sur un projet de loi signé du Premier ministre et du ministre de la Défense, prêt depuis le mois d’octobre 2008. Il s’agit de la loi 1216 de programmation militaire pour 2009-2014 : un texte plutôt banal s’il ne prévoyait, dans son article 5, de réorganiser et de redéfinir tout ce qui touche à la sécurité intérieure.
Ce qui, une fois la loi votée, autorisera la publication d’un ou plusieurs décrets permettant de poursuivre notamment les militants écologistes et associatifs lorsque, par leurs actions, écrits ou propos, ils mettront en cause « les intérêts de l’État ».
Dans ces « intérêts » seraient notamment inclus ce qui concerne les centrales, les transports nucléaires et le stockage des déchets, mais aussi ce qui touche aux installations industrielles et aux stockages classés « Seveso », qu’il s’agisse d’usines manipulant des substances dangereuses ou d’aires abritant des cuves de produits chimiques. Ce texte aurait aussi comme conséquence d’aggraver les peines encourues par les faucheurs d’OGM, car il permettrait de poursuivre les individus et les associations mettant en cause les intérêts économiques stratégiques de la France.
Dans l’exposé des motifs de la loi, on trouve en effet ce paragraphe : « Les attributions, déjà codifiées, des ministres de la Défense, de l’Intérieur, des Affaires étrangères, de l’Économie et du Budget sont redéfinies en fonction des différentes politiques qui entrent dans leur champ de compétence et concourent à la stratégie de sécurité nationale. Au-delà de ces modifications, et dans le prolongement des orientations du Livre blanc, des attributions particulières en matière de sécurité nationale du ministre de la justice et des ministres chargés de la Santé, de l’Environnement, des Transports, de l’Énergie et de l’Industrie sont codifiées. »
Au nom de la sécurité nationale, le décret en préparation permettrait donc de placer sous la protection de cette dernière toutes les actions et informations liées, par exemple, à l’environnement et aux infrastructures contestées par les associations de protecteurs de la nature et les organisations écologistes.
De la même façon, tout ce qui concerne le changement climatique pourra entrer dans les informations classifiées interdites de divulgation. Classification qui, d’une part, sera bien entendu à la discrétion souveraine du gouvernement en place et qui, d’autre part, sera opposable à la fois aux militants, aux associations et aux juges d’instruction. S’ils existent encore. Les écolos ne sont bien sûr pas les seuls visés : ce texte à tout faire permettrait de poursuivre tous les agissements « déviants ».
Il deviendrait donc plus difficile d’exercer une contestation écologique. Ce dispositif pourrait être complété dès l’automne par une circulaire ou un décret – ce n’est pas encore décidé – qui compliquerait la tâche des citoyens et des associations de protection de la nature voulant attaquer des décisions de l’État et des collectivités territoriales devant les tribunaux administratifs. Les élus se disent lassés des remises en cause de permis de construire ou des tracés de routes.
Depuis plusieurs années, les associations de maires demandent au gouvernement une restriction de la contestation «administrative» pour abus de pouvoir et non-respect des règles d’enquête publiques. En oubliant de rappeler que le recours aux tribunaux administratifs est souvent la seule arme des écologistes et des associations de protection de la nature.
Entre les possibilités de criminalisation de la contestation écologique et les restrictions aux recours administratifs, si ces deux réformes entrent en vigueur, l’écologie devrait peu à peu cesser de gêner le pouvoir. Pour l’instant, il est encore, au moins, possible de l’écrire sans encourir le risque d’être poursuivi… pour outrage au gouvernement.
Claude-Marie Vadrot
Sources :
http://www.legrandsoir.info/Loi-de-programmation-militaire-Comment-faire-taire-les.html
http://www.politis.fr/article7307.html
USA : l’armée s’exerce encore sur les animaux
Suite à la récente publication de vidéos, des questions ont été soulevées quant à l’utilisation, toujours d’actualité, d’animaux vivants par les forces armées américaines pour la formation à la chirurgie de campagne.
Ces vidéos de formation ont été obtenues par l’association Physician’s Committee for Responsable Medecine (PCRM) dans le cadre de la loi sur la liberté d’information.
PCRM affirme que ces vidéos montrant des primates et des chèvres lors d’exercices de chirurgie de campagne apportent la preuve que l’armée américaine viole sa propre réglementation en matière de bien-être des animaux.
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Un peu de naturel pour soigner nos amiEs
La médecine allopathique n’est souvent pas convaincante et ne soigne pas tout le temps nos maux. Ce qui n’est pas très étonnant quand on voit que pour les labos c’est surtout une source de profit. Sans parler des tests sur les animaux!
La situation est encore plus dure pour les animaux « de compagnie ». Une sérieuse réflexion s’impose donc à ce sujet! En attendant, si votre amiE poiluE a un petit souci de santé et que vous souhaitez le soulager de manière naturelle, voici quelques références.
Les médecines naturelles sont malheureusement le parent pauvre de ces références, et c’est surtout l’homéopathie, plus que sujette à caution, qui prime. Pour autant, tout cela forme un problème sérieux et être vegan exige qu’on s’intéresse à tout cela de manière sérieuse :
S.O.S Véto Homéo, L’homéopathie qoutidienne pour nos petits animaux familiers par le Dr Anaïs Le Treguilly
Le docteur vétérinaire Jacqueline Peker est l’auteur de nombreux ouvrages à ce sujet :
Soignez votre chat par les médecines naturelles
Dictionnaire des Médecines douces pour chiens et chats
Soignez votre chien par les Médecines naturelles
Homéopathie en médecine vétérinaire – les animaux de compagnie
Homéopathie et Cheval
Elle collabore aussi beaucoup pour la revue de santé allternative Santé Pratique Animaux
Dictionnaire D’homéopathie Pour Nos Animaux De Compagnie par Philippe De Wailly
Quelques solutions pour les rats http://www.geocities.com/Petsburgh/Farm/6197/homeofile.htm
Par ailleurs nombreux sont les sites web de VPC proposant ces solutions douces et naturelles :
http://www.homeoanimo.com/
http://www.albertlechien.fr/ qui propose beaucoup de produits phytothérapeutiques et naturels pour chiens et chats
L’encyclopédie du rat domestique y consacre un article très complet : http://www.ratoupedia.org/wiki/Hom%C3%A9opathie
Dans tous les cas l’avis d’un vétérinaire est indispensable et la médication sans avis d’un scientifique reste à proscrire car les solutions naturelles ne sont pas sans danger.
Admirons Dame Nature
Votre enfant est trop gros : adoptez un chien!
Voici un texte d’une bêtise affligeante où l’on valorise l’utilisation d’un « toutou » pour faire faire de l’exercice aux enfants en surpoids. Encore une fois, après le « travail » des chiens sauveteurs, chercheurs de drogues ou encore les chiens de gardes de sécurité, l’exploitation des chiens n’a pas de limite et sert toujours sytématiquement une « bonne cause » ! La « bonne aubaine » pour ces braves chiens toujours prêts à nous rendre service et à « travailler » pour nous ! Les abandons sont directement issus de cette mentalité où les animaux sont des « jouets » dont on se lasse!
En France, 12% des enfants souffrent d’obésité. Et ce chiffre augmente régulièrement. Les causes, on les connaît : mauvaises habitudes alimentaires, grignotage et sédentarité. Les “kids” gavés de soda, hamburgers, pizzas, sucreries passent trop de temps devant la télévision ou leur console vidéo.
“La seule façon qu’on a aujourd’hui pour faire maigrir un enfant qui devient gros, c’est de le faire manger moins et de le faire bouger plus”, rappelle le docteur Tounian. Pas si facile à faire! Un gamin “grassouillet” est souvent mal dans sa peau, complexé. Pour éviter le regard et les moqueries de ses petits camarades, il fuit les activités sportives. Une étude australienne, dont les résultats ont été publiés récemment, affirme que la compagnie d’un toutou réduit de moitié le risque d’obésité infantile chez les 5/6 ans. Et par la même occasion de toute la famille!“Notre recherche a montré que les petites filles qui ont un chien passent 29 minutes de plus par jour à des activités physiques que celles qui n’en ont pas.” En jouant avec leur petit compagnon ou bien en allant se promener avec lui, les enfants se dépensent et brûlent des calories tout en s’amusant. “Jouer avec son chien arrivait en deuxième place derrière le fait de jouer avec ses amis, a précisé le docteur Salmon, l’auteur de cette étude. A la lumière de ces résultats, il me semble que possèder un chien constitue peut-être une bonne stratégie pour les parents qui cherchent à faire éteindre l’ordinateur ou la télévision à leur enfant et à faire évoluer le mode de vie des petits comme des grands”. Eh oui, plutôt que de prendre la fameuse petite pillule miracle pour brûler les graisses (dont on ne connaît pas les effets à long terme!), rien ne vaut un toutou pour faire la demi heure de marche quotidienne recommandée. C’est sain, gratuit et c’est tout de même plus agréable que de sortir la poubelle!
Faire face au décès de nos compagnons et se séparer avec décence de leurs corps.
Le veganisme est une bataille pour la dignité, et il faut absolument affronter le thème de la mort. Ainsi, quand on partage notre quotidien avec unE amiE poiluE, il est dans la logique des choses de l’accompagner jusqu’à la fin de sa vie.
En cas de maladie grave ou de vieillesse, la dignité et le respect qu’on lui offre alors dans ce moment difficile ne pourra que le/la rassurer face à la mort imminente.
Lorsque celà est possible, l’euthanasie reste alors la solution idéale afin d’éviter toute souffrance inutile et tout stress à l’aanimal qui fait intégralement partie de la famille.
L’euthanasie à domicile est une pratique qui date du milieu du siècle dernier mais a par contre connu un engouement fulgurant depuis quelques années. Pour Jean Pfister, président de l’Association Suisse pour la Médecine des Petits Animaux (ASMPA), plus d’un tiers des « propriétaires » choisissent de faire mourir leur petit compagnon de tous les jours à leur domicile ; une proportion variant néanmoins d’un cabinet de vétérinaire à l’autre. Une telle pratique nécessite en effet un déplacement et donc une organisation bien structurée.
En France cette organisation est-elle bien structurée? Probablement pas. Le coût du déplacement et les nécessités techniques de l’euthanasie font qu’il est sans doute bien de se déplacer…
Mais malheureuseument pour les petits animaux, certains vétérinaires ne se déplacent souvent même pas! Pour les rongeurs cette situation est affreuseuement typique!
Sans compter que parfois les euthanasies sont honteusement mal faites (une piqûre pour endormir précède systématiquement la seconde piqûre fatale dans le coeur).
Vient également ensuite le moment difficile où il faut se séparer du corps de notre compagnon. Quand on n’a pas la possibilité de l’enterrer dans un jardin, il existe des solutions éthiques comme les cimetières ou les centres d’incinérations :
http://www.cremadog.com/
http://www.envole.com/
http://www.incineris.fr/presentation-presence.php
http://www.orsia.fr/accueil.html
Cimetière pour animaux
Route de Tremblay
93420 VILLEPINTE
Tél. : 01.43.83.76.33 – 01.43.83.47.86
Cimetière pour chiens
4 pont de Clichy
92600 ASNIERES
Tél. : 01.40.86.21.11
Il est important de savoir que les incinérations pratiquées de manière industrielle via les vétérinaires ont quelque chose d’assez flou; la tracabilité reste douteuse! Si l’on veut être certain que les cendres soient dignement dispersées et que les corps ne soient pas transformés en farines animales pour animaux végétariens, si l’on ne veut pas obtenir des cendres prises au hasard après que les animaux aient été déchargés au tractopelle dans des fours d’une capacité de 500 kilos de chairs… mieux vaut aller soi-même dans un centre d’incinération correct qui respectera le corps de l’animal.
Telle est la bataille pour la dignité, qui va jusqu’à affronter la question de la mort.