Rennes – jeudi 13 janvier 2011 – Procès de 7 grimpeurs du Ganva

Voici un appel à soutenir des activistes du GANVA, répriméEs pour leur action militante!

Le jeudi 13 janvier 2011 à 16h aura lieu, à Rennes, le procès de 7 militants du Ganva (Groupe d’Actions Non-violentes Antinucléaires).

Nous sommes convoqués pour nous justifier de l’occupation de pylônes d’une ligne Très-Haute-Tension (THT) effectuée en 2007 dans le pays de Fougères (35).

En effet, pendant 4 jours, entre le 29 mai et le 1er juin 2007, avait lieu une action de désobéissance civile pour dénoncer la relance du nucléaire en France avec la construction du réacteur EPR à Flamanville dans la Manche. Cette relance inutile et dangereuse, s’accompagne d’un nouveau projet de ligne THT Cotentin-Maine, de 160 km de long. Nous demandions alors, l’abrogation du décret permettant la construction du réacteur nucléaire EPR et la réalisation d’une étude sur les effets sanitaires des lignes THT. Plus largement, l’action a permis, à travers les média et les réseaux militants, de rappeler la nécessité de s’opposer au projet EPR, inutile, dangereux et coûteux.

Souhaitant s’opposer aux deux projets intimement liés, EPR et THT, nous avions installé un bivouac dans un pylône à Romagné, en Ille-et-Vilaine. Cette installation, réalisée en toute sécurité, avait durée 3 jours et demi, et avait été suivie d’une seconde occupation, d’une demi-journée, sur un pylône de Saint-Germain-en-Coglès. De nombreux amis et sympathisants s’étaient légitimement réappropriés l’action en campant aux pieds des pylônes, en apportant un soutien moral et matériel à l’occupation.

Où en est-on de l’EPR et de la THT ?

Trois ans et demi après cette action, le chantier de l’EPR cumule déjà deux ans de retard et deux milliards d’euros de surcoût. S’ajoutent des déboires techniques qui mettent en péril la sûreté, déjà contestée, du réacteur. Aucune étude épidémiologique sur l’effet des lignes THT n’a été menée, bafouant ainsi le principe de précaution et la santé des populations. Comme toujours, le nucléaire progresse au détriment de notre santé, de l’environnement et de la démocratie.

Que reproche-t-on aux grimpeurs du Ganva ?

C’est une plainte de RTE (réseau de transport de l’électricité) qui est à l’origine du procès. Mais un des chefs d’inculpation, “mise en danger de la vie d’autrui”, a été abandonné par le juge d’instruction après avis d’un expert. Ainsi, les militants n’ont jamais mis en danger leur propre personne, les personnes aux pieds du pylône, ni les agents de RTE.

Or, c’est bien RTE qui met en danger la vie des populations sous les lignes. La tentative de RTE de nous faire passer pour des inconscients et des irresponsables n’a pas réussi. Nous sommes donc poursuivis pour une simple infraction à une loi de 1906 qui, en résumé, interdit de monter dans un pylône. Quand toutes les voies légales ont été épuisées et que l’état persiste dans des choix aussi absurdes qu’irresponsables la résistance s’impose. Quitte à enfreindre la loi.

Comment nous défendrons-nous ?

Simplement en invoquant la légitimité de notre action. Comment interférer avec un déni de démocratie tel que celui qui a conduit à la construction de l’EPR ? Comment faire entendre la voix d’opposants nombreux mais difficilement audibles à cause de la force des lobbies nucléaires et industriels ? Nous n’avions comme dernier recours que cette possibilité d’occuper un pylône de ligne THT, symbole du nucléaire, de son centralisme, de ses nuisances…

Même si l’EPR continue à se construire, ce projet reste une absurdité. Les faits nous donnent raison à la vue de son coût démesuré, alors que le discours dominant martèle qu’il faut nous serrer la ceinture.

Le projet de la ligne THT Cotentin-Maine a subi de nombreux mois de retard grâce à une lutte tenace et populaire sur les enjeux sanitaires des lignes THT. Les travaux débutent actuellement, alors que pas moins de six recours en justice contre la ligne attendent d’être examinés. Ce procès doit donc nous inciter toutes et tous à continuer l’action, même si elle doit encore passer par la désobéissance civile.

La THT n’est pas encore construite et l’EPR n’est pas prêt d’être mis en service. Ensemble par notre mobilisation et notre détermination à travers toutes les actions à notre portée faisons plier EDF et RTE.

Enrayons la machine nucléaire, la lutte continue !

Rendez-vous le jeudi 13 janvier 2011 pour marquer votre soutien et votre solidarité.

Site de covoiturage pour venir au procès : http://covoiturage.action.free.fr/ganva/

Jouets de Noël, exploitation animale et Playmobil

Noël est passé, et il n’est pas étonnant que dans une fête de la consommation, on retrouve les valeurs qu’on a dans la production. Pour parler plus clairement: les jouets reflètent les valeurs dominantes. Faisons un tour dans une petite galerie des horreurs.

Tout d’abord, la technologie aidant, voici « duck hunter » (le chasseur de canards). Un canard mécanique – électronique vole et on tire dessus avec un pistolet muni d’un faisceau laser indiquant si on l’a touché, ou pas. On peut voir ici une vidéo de démonstration (en lien à côté on trouve de nombreuses autres vidéos).

Dans un même genre, voici des « rats » télécommandés, ayant comme but de faire peur. Dans la présentation on apprend qu’il « peut se déplacer rapidement dans toutes les directions comme un vrai »… et que « ses yeux deviennent rouges »…

Voici un autre « rat » télécommandé. Voici la description du « produit »:

Ce rat télécommandé est garantit de rendre vos animaux fous! Observez et regardez votre chat chasser et attaquer ce rongeur diabolique!

Les yeux de ce rat télécommandé s`allument pendant qu`il court et qu`il tourne avec la touche d`un bouton. Vous pouvez contrôler chacun de ses petits mouvements à distance avec la télécommande combiné. Ayez beaucoup d`amusement en regardant les gens sauter, crier, grimper sur leur bureau pendant que vous le faites courir dans les parages.

Caractéristiques : ? Parfait cadeau de gag pour faire peur a vos amis, Le rat RC a des yeux qui s`allument pendant qu`il court

Dans un registre plus simple sur le plan technique, et destiné à des enfants bien plus jeunes, voici… les fameuses « machines de mort jaunes » qu’une chanson d’Earth Crisis appelle à détruire.

Rappelons ici le passage de la chanson en parlant (le texte en entier étant là):

De nouveaux ponts, de nouvelles routes et de nouveaux barrages
pavent la voie pour le développement contre ce qui reste de la nature sauvage.
Tout cela doit être empêché à l’avance ou bien détruit pour que durent les terres sauvages.

Luttant pour sauver les animaux. Leur liberté est notre paix.
Pour la préservation de leurs habitats, pour que cesse la violence contre eux.
La libération de la Terre par l’écodéfense. Stopper cette folie consistant en l’avancée des machines de mort jaunes

Notons d’ailleurs que Playmobil n’est pas en reste…

Playmobil étant une marque très connue et ayant un grand succès, attardons nous sur leur production. Il est bien connu que les enfants aiment les animaux, n’étant pas encore contaminé par l’idéologie dominante. Cela se reflète justement dans la production de Playmobil.

Ainsi, dans la section « La vie dans la savane », on trouve un Centre de soins pour animaux sauvage, un poste d’observation avec des animaux de la savane… et il est vrai que les deux braconniers disponibles ont clairement une sale tête de « méchant. »

Mais on trouve également des pilotes à moto sur une piste de rallye… Dans les jouets Playmobil, les animaux sont là pour les enfants, mais s’insèrent en pratique dans un environnement totalement au service de l’humanité. On trouvera des animaux « sympathiques », mais choisis uniquement pour servir de décor (jusqu’au « pittoresque », avec des hyènes et un vautour autour d’un squelette).

Pour preuve, la grande présence du cirque et du zoo, dont voici des images parlant d’elles-mêmes.

On pourra arguer qu’il s’agit là uniquement de phénomènes connus des enfants, par l’intermédiaire de leurs parents. Raisonner ainsi est faux, comme le montrent les images suivantes, présentant très clairement l’exploitation animale dans son sens industriel (mais, évidemment, sans les abattoirs, et toujours à « petite échelle »). Ajoutons y d’ailleurs l’exploitation de la forêt, qui va avec dans la logique de subordination de la nature.

Cette dernière image est censée être une ferme… On voit la propension à l’idéalisation.

Les enfants aimant les animaux, ces derniers sont présents, mais strictement encadrés par les activités humaines, et servant uniquement de décor. Même dans la série « clinique vétérinaire » les animaux sont clairement là pour les loisirs, alors que le vétérinaire roule… en 4×4.

On ne sera pas étonné donc, là où on a un 4×4 dominateur, d’avoir des chevaux…

Les jouets de Noël – les jouets en général même – reflètent les valeurs dominantes, mais ils contribuent également à ce que ces valeurs soient inculquées dès le plus jeune âge… C’est quelque chose dont il faut avoir conscience, afin de pouvoir critiquer dans son entourage ces vecteurs d’exploitation animale et de destruction de la nature!

Conseils pour aider les oiseaux en hiver

Cet hiver est particulièrement rude pour nous amis les oiseaux. Voici quelques conseils à ce sujet, fournis par l’association CORA Faune Sauvage, qui se consacre au « suivi de la petite faune des jardins. »

On peut s’inscrire et saisir ses propres observations, en profitant d’une présentation vraiment bien faite de très nombreux oiseaux, avec la possibilité également d’écouter leurs chants (cliquez sur le nom de chaque espèce d’oiseau, dans la colonne de droite). Tout simplement passionnant!

Evidemment, encore faut-il avoir un jardin. Mais même avec un simple (petit) balcon, on peut déjà agir. Il y a toujours quelque chose à faire!

A noter que l’association, présente dans le sud de la France (Isère, Rhône, Ardèche, Haute-Savoie, Loire…), permet de s’aprovisionner en tournesol bio, pour les mangeoires!

Hiver : les conseils du CORA pour aider les oiseaux

De nombreux oiseaux sont  présents pendant tout l’hiver dans les  villes et campagnes de Rhône-Alpes. Le CORA donne quelques conseils pour les aider à passer les périodes de grand froid en leur apportant de la nourriture.

Le besoin en nourriture est alors vital pour eux, alors que l’offre alimentaire de la végétation est réduite (plus beaucoup de fruits sur les arbres) alors que les insectes et autre invertébrés sont infiniment plus rares et plus difficiles à trouver sur un sol gelé ou couvert de neige.

Dans les jardins, publics ou privés, sur les balcons et terrasses il est possible d’aider les oiseaux à passer la mauvaise saison en mettant à leur disposition une  nourriture, facile à trouver et riche. Mais  attention, rappelle le CORA,  on ne nourrit les oiseaux que pendant les périodes de grand  froid, de gel ou de neige.

Il est important de ne pas donner d’aliments salés, ni de pain aux oiseaux. Les graines de tournesol  (en vente dans les jardineries, mais aussi dans de nombreux commerces d’alimentation) font le régal de la plupart des oiseaux hivernants. On peut rajouter des matières grasses type margarine.  Les grains de blé, de millet ou d’avoine conviennent aussi, ainsi que des  restes de pommes ou poires.

L’écureuil  pourra être attiré par des noix ou de noisettes aussi convoitées par les pics. L’eau est aussi importante car elle est rare en période de grand froid. Employez des baquets ou des assiettes peu profonds, dont le  rebord permet aux oiseaux de se poser. Pour empêcher que l’eau ne  gèle, rajouter un peu de sucre.

Il est préférable d’utiliser une mangeoire pour éviter les prédateurs, en particulier les chats à l’affut d’oiseaux qui s’approcheraient d’une mangeoire posée au sol. Les jardineries, mais aussi plusieurs associations comme la Ligue de protection des oiseaux (LPO) vendent des mangeoires adaptées à telle ou telle espèce.

La mangeoire sera disposée à plus d’un mètre de haut ( sur un arbre proche  ce qui permet l’observation) et à une bonne distance des  vitres afin d’éviter que les oiseaux ne viennent s’assommer sur celles-ci. L’ASPAS, association pour la protection des Animaux Sauvages, a expliqué il y a quelques mois que les vitres et autres façades miroirs pouvaient constituer de redoutables obstacles pour les oiseaux.

L’apport de nourriture à des oiseaux vous fera plaisir (comme aux enfants qui pourront les observer) et vous pourrez  les photographier pour  ensuite les identifier. Votre premier geste d’éco-citoyen pour la  préservation de la nature de proximité.

Parmi les espèces les plus communes, vous observerez  assez facilement d’abord les six espèces de mésanges : la charbonnière, la bleue et d’autres plus rares : la noire, la nonnette, la huppée et celle à longue  queue. Vous verrez aussi s’approcher des lieux de nourrissement, le rouge-gorge, reconnaissable au plumage rouge de sa gorge,  les pinsons des arbres et du nord, le gros-bec, (au bec raccourci et puissant)  le  Chardonneret, le moineau domestique, la sittelle Torchepot, le Verdier. D’autres les rejoindront : le tarin des aulnes, les pic vert et Épeiche, les bruants jaune, des roseaux, zizi ou fou, l’accenteur Mouchet.

Vous pourrez observer non seulement chaque espèce qui vit habituellement discrètement dans votre environnement, mais vous pourrez aussi observer les comportements des individus de chaque espèce par rapport aux représentants des autres espèces. Certains de ces oiseaux sont devenus rares et leur observation nous  intéresse : le moineau friquet et le bouvreuil pivoine. Pour reconnaitre les oiseaux, les guides sont nombreux.

Le CORA rappelle que vous pouvez transmettre vos observations sur www.corafaunesauvage.fr rubrique petite faune des jardins.
Pour en savoir plus www.corafaunesauvage.fr

Fossiles marins du triassique et extinction permienne

Dans le calendrier de Carl Sagan dont nous parlions hier, on pouvait voir notamment :

Permien. Premiers dinosaures………………………………………………24 décembre

Fin de l’ère paléozoïque. Ère mésozoïque…………………………………25 décembre

Triassique. Premiers mammifères………………………………………….26 décembre

Le permien est une période très importante, qui s’est étalée entre il y a 299 et 251 millions d’années. Durant cette période sont apparus les premiers arbres, des conifères… Et il y avait un seul continent, la pangée.

Mais cette période est également connue parce qu’elle se termine sur une extinction de masse, la plus grande que la Terre ait pour l’instant connue. 75 % des espèces de la terre ferme et 96 % des espèces marines ont disparu. Voici un tableau montrant les extinctions de masse qui ont lieu jusqu’à présent ; « End P » marque le moment de cette extinction, à la fin du « permien », et ainsi au début de la période appelée « trias. »

Les montagnes des dolomites sont très riches en affleurement de dépôts de la période du permien. Mais comment la vie sur Gaïa s’est-elle rétablie ?

Il existe justement un endroit en Chine, dans le Yunnan, où les chercheurs ont il y a quelques jours rendus public leurs découvertes.

Le site de Luoping, qui a demandé trois ans de fouilles, regroupe en effet un nombre très important de fossiles marins (20 000), au point que les chercheurs pensent qu’ils en ont pour dix ans à tout étudier. La moitié des fossiles est intacte et on a même retrouvé des muscles, conservés par une bactérie.

Or, le site date de 10 millions d’années après l’extinction (et non d’il y a 10 millions d’années comme l’explique Maxisciences dans ce qui est sans doute une mauvaise traduction de l’anglais). Vue la très riche diversité qui y existe, on sait donc que la vie sur Gaïa a pu se rétablir, de manière presque aussi riche qu’avant l’extinction, 10 millions d’années après la plus grande des extinctions en masse.

Ici, la dent d’un archosaure, ancêtre de nombreux dinosaures.

Ici, un ichtyosaure, un des reptiles géants marins.

Ici, un isopode.

D’autres fossiles:

Calendrier de Carl Sagan

Hier, nous parlions des Dolomites, et nous disions au sujet de ces montagnes que leur roche provient de récifs coralliens. Gaïa est en effet très âgée, et a connu de nombreux bouleversements…

L’humanité n’est arrivée que très tardivement, et c’est ainsi qu’il faut comprendre sa place. Ce n’est pas parler de Gaïa qui est « religieux », mais c’est justement de ne pas en parler… Si l’on dit que le big bang a eu lieu il y a une année, alors Gaïa est apparue en septembre, tandis que l’humanité n’existe que depuis 1h30…

Voici justement un calendrier très connu montrant cette perspective. C’est le chercheur américain Carl Sagan (1934-1996) qui en est à l’origine : il en entendait par là montrer que l’on doit se placer selon la bonne perspective… Il n’y a pas de place pour des considérations religieuses ou anthropocentriques.

Gaïa a existé avant nous… Elle saura exister sans nous, le cas échéant, si nous ne savons pas comment vivre de manière adéquate en elle…

Et ce sont précisément les valeurs de la libération animale et de la libération de la Terre qui nous permettront une vie harmonieuse! Pas de compromis dans la défense de notre mère la Terre!

Big Bang…………………………………………………………………………………………………………..1er janvier

Origine de la Voie Lactée…………………………………………………………………………………..2 mai

Origine du système solaire………………………………………………………………………………9 septembre

Formation de la terre…………………………………………………………………………………….14 septembre

Origine de la vie sur la terre………………………………………………………………………….25 septembre

Formation des plus vieilles roches……………………………………………………………..2 octobre

Date des plus anciens fossiles
(bactéries et algues bleues vertes)………………………………………………………………9 octobre

Invention de la sexualité par les micro-organismes…………………………………..1er novembre

Plus anciennes plantes photosynthétiques……………………………………………….12 novembre

Épanouissement des eucaryotes
(premières cellules pourvues d’un noyau)……………………………………………….15 novembre

Une atmosphère oxygénée commence
à se développer sur Terre…………………………………………………………………………1er décembre

Premiers vers………………………………………………………………………………………….16 décembre

Fin du Précambrien. Début de l’ère paléozoïque
du Cambrien. Invertébrés………………………………………………………………………..17 décembre

Premiers planctons océaniques. Trilobites……………………………………………..18 décembre

Ordovicien. Premiers poissons
et premiers vertébrés……………………………………………………………………………..19 décembre

Silurien. Premières plantes vasculaires
et colonisation du sol par les plantes……………………………………………………20 décembre

Début du Dévonien. Premiers insectes,
les animaux colonisent le sol…………………………………………………………………21 décembre

Premiers Amphibies et premiers insectes ailés……………………………………….22 décembre

Carbonifère. Premiers arbres, premiers reptiles…………………………………….23 décembre

Permien. Premiers dinosaures…………………………………………………………………24 décembre

Fin de l’ère paléozoïque. Ère mésozoïque…………………………………………………25 décembre

Triassique. Premiers mammifères………………………………………………………….26 décembre

Jurassique. Premiers oiseaux……………………………………………………………….27 décembre

Crétacé. Premières fleurs.
Extinction des dinosaures…………………………………………………………………….28 décembre

Fin de l’ère mésozoïque. Début de l’ère
Cénozoïque et du teritaire. Premiers cétacés.
Premiers primates…………………………………………………………………………………….29 décembre

Premiers Hominiens………………………………………………………………………………….30 décembre

Premiers Humains……………………………………………………………………………………31 décembre à 22 h30

Usage général des outils de pierre……………………………………………………………31 décembre à 23 h

Domestication du feu par l’Homme de Pékin…………………………………………..31 décembre à 23 h 46 min

Début de la plus récente période glaciaire……………………………………………….31 décembre à 23 h 56 min

Invention de l’agriculture…………………………………………………………..31 décembre à 23 h 59 min 20 sec

Néolithique : premières villes……………………………………………………..31 décembre à 23 h 59 min 35 sec

Invention de l’alphabet………………………………………………………………31 décembre à 23 h 59 min 51 sec

Âge du bronze……………………………………………………………………………..31 décembre à 23 h 59 min 53 sec

Âge du fer…………………………………………………………………………………..31 décembre à 23 h 59 min 54 sec

Inde d’Ashoka, dynastie Ch’in en Chine, Athènes
de Périclès, naissance du Boudha……………………………………………….31 décembre à 23 h 59 min 55 sec

Géométrie euclidienne, physique d’Archimède,
astronomie de Ptolémée, naissance du Christ……………………………31 décembre à 23 h 59 min 56 sec

Invention du zéro et des décimales
dans l’arithmétique indienne, chute de Rome, Mahomet…………..31 décembre à 23 h 59 min 57 sec

Civilisation maya, dynastie Song en Chine, empire
byzantin, invasion mongole, croisades……………………………………31 décembre à 23 h 59 min 58 sec

Renaissance en Europe, apparition de la méthode
expérimentale dans les sciences……………………………………………….31 décembre à 23 h 59 min 59 sec

Maintenant : première seconde de la nouvelle année.

Les Dolomites

Les Dolomites forment un massif montagneux à la frontière italo-autrichienne, ce qui amène d’ailleurs l’Italie à parler pour la région du « Haut-Adige » et l’Autriche du « Tyrol du Sud », alors qu’en même temps vit une minorité historique locale : les ladins.

Autrefois appelées les « montagnes pâles », on les appelle « dolomites » en référence à une roche calcaire, issue…. de récifs coralliens ! Et cette roche (double carbonate de calcium et de magnésium) a la particularité, au coucher et au lever du soleil, de virer au pourpre.

En juin 2009, l’UNESCO a inscrit une partie des Dolomites à son patrimoine. Voici la présentation qui en a alors été faite. Elle est parfois peu claire, en raison des nombreux termes scientifiques, toutefois il faut bien reconnaître que malheureusement, bien trop faibles encore sont les connaissances de la vie de notre planète: LTD essaiera de contribuer plus souvent en ce domaine.

La chaîne de montagnes des Dolomites, située dans le nord des Alpes italiennes, compte 18 sommets de plus de 3000 mètres. Le site couvre 141 903 ha et constitue un des plus beaux paysages de montagne du monde, caractérisé par des murailles verticales, des falaises abruptes et une forte densité de vallées très étroites, longues et profondes.

Le bien comprend neuf éléments représentatifs de la diversité de ces paysages spectaculaires – pics, pinacles, murailles – qui sont d’importance internationale pour la géomorphologie. On y trouve aussi des reliefs glaciaires et des systèmes karstiques.

Le tout est caractérisé par une nature dynamique avec de fréquents éboulements, inondations et avalanches. Le bien présente aussi un des meilleurs exemples de préservation de systèmes de plateformes carbonatées du Mésozoïque, incluant des registres fossilifères.

Les neuf éléments composant le Bien du patrimoine mondial

Les Dolomites protègent une série de paysages de montagne hautement distinctifs et de beauté naturelle exceptionnelle. Les pics verticaux spectaculaires de couleur claire qui présentent toute une diversité de formes sculpturales particulières sont extraordinaires à l’échelon mondial. Ce bien contient aussi une association de valeurs d’importance internationale pour les sciences de la terre.

La quantité et la concentration des formations calcaires extrêmement variées sont extraordinaires dans un contexte mondial tandis que la géologie superbement exposée offre un point de vue sur le renouveau de la vie marine au Trias, après la plus vaste extinction jamais enregistrée dans l’histoire de la vie sur Terre. Les paysages sublimes, monumentaux et colorés des Dolomites ont depuis toujours attiré de nombreux voyageurs et leurs valeurs font depuis longtemps l’objet d’interprétations scientifiques et artistiques.

Critère (vii) : Le paysage des Dolomites est généralement considéré comme l’un des plus beaux paysages de montagne du monde. Sa beauté intrinsèque provient d’une diversité de formes verticales spectaculaires telles que des pinacles, des tourelles et des pics, entrecoupées de surfaces planes contrastantes, en particulier des ressauts, des surplombs et des plateaux qui s’élèvent tous de manière abrupte au dessus de vastes dépôts d’éboulis et de collines basses plus douces.

Le contraste entre les surfaces rocheuses nues, de couleur claire, et les forêts et prairies au dessous offre toute une harmonie de couleurs. Les montagnes s’élèvent en pics séparés par des ravins, parfois isolés et parfois se déployant en d’immenses panoramas.

Certaines des falaises rocheuses s’élèvent à plus de 1500 mètres d’altitude et comptent parmi les murailles calcaires les plus hautes du monde. Le paysage particulier des Dolomites est devenu l’archétype du paysage dit «dolomitique». Les géologues pionniers ont été les premiers à être captivés par la beauté des montagnes; leurs écrits puis les peintures et les photographies qui ont suivi soulignent l’attrait esthétique du bien.

Critère (viii) : Les Dolomites sont d’importance internationale pour la géomorphologie en tant que site classique pour l’orogenèse calcaire dolomitique. La région présente une grande diversité de reliefs fruits de l’érosion, de la tectonique et de la glaciation. La quantité et la concentration des formations calcaires extrêmement variées sont extraordinaires au plan mondial avec des pics, des tours, des pinacles et certaines des murailles rocheuses verticales les plus hautes du monde.

Les valeurs géologiques ont aussi une importance internationale, en particulier les vestiges de plates formes carbonatées du Mésozoïque ou « atolls fossilisés » qui illustrent, notamment, l’évolution des bioconstructeurs à la limite entre le Permien et le Trias, et la préservation des relations entre les récifs qu’ils ont construits et les bassins environnants.

Les Dolomites comprennent, en outre, plusieurs sections-types d’importance internationale de la stratigraphie du Trias. Les valeurs scientifiques du bien sont également renforcées par l’étude et la reconnaissance internationale dont les Dolomites sont depuis longtemps l’objet. Globalement, l’association entre les valeurs géomorphologiques et géologiques crée un bien d’importance mondiale.

Noël : tout ce qu’on aime pas!

Hier, c’était le réveillon, un événement hypocrite et commercial en tous points en conflit avec notre éthique.

Nous, nous voulons que l’humanité se replie et redonne de l’espace à la Nature ; le réveillon célèbre la victoire sur la Nature, par une flopée de cadeaux achetés dans une frénésie commerciale, et offert non pas parce qu’un objet précis fait plaisir, mais parce que c’est « comme cela. »

C’est « comme cela » qui puise sa tradition dans le père noël importé par Coca-Cola au début du siècle. Et au lieu d’être ouvertE à tout le monde, on est ouvert en petit cercle, prétendument « convivial » car familial, exactement la mauvaise volonté dont on a pas besoin.

Ajoutons à cela le bon « gueuleton » et l’alcool, sans parler de la religion, et cette fête n’a rien pour plaire. D’ailleurs, voici un « menu » du réveillon concocté par France Nature Environnement. Il s’agit d’une fédération d’associations (3.000 à peu près) qui existe depuis 1968 (elle avait avant 1990 le nom de Fédération française des sociétés de protection de la nature).

Menu A : le menu écolo

ENTREE

Duo de purées de saison

Tarama maison, huîtres et truite fumée

Accompagné de vin blanc bio

PLAT

Filet de bœuf en croûte, sauce forestière

Pommes sarladaises et sa fondue de poireaux

Accompagné de vin rouge bio

DESSERT

Charlotte aux poires

Champagne bio

Le bilan

0 pesticides

3 kg CO2 / personne

Circuit court

Produits de saison

Produits issus de l’agriculture biologique

Coût du menu par personne : 17,17 € (menu pour 8 personnes)

Pour rappel, le « tarama » consiste en des oeufs de poisson.

Ce « menu écolo » est censé s’opposer à un second menu, appelé « traditionnel » avec par exemple du foie gras, et qui a bien entendu des « Traces d’antibiotiques dans la viande  » tout en étant plus cher, etc.

Pourtant, il n’est pas difficile de voir qu’il n’est pas écologique : être écologique c’est établir un rapport différent avec les êtres vivants sur la planète. Là, ce menu est tout simplement un menu « bio », dans un sens qui est celui de la santé, et vaguement d’une critique de la pollution.

Voici d’ailleurs les arguments de France Nature Environnement :

Le saumon d’élevage est produit dans de grandes fermes aquacoles présentant des problèmes de pollution locale des eaux du fait de la sur-concentration des saumons (pollution par les fèces…). Il ne faut pas oublier la pêche intensive et indistincte, nécessaire à la production de farine de poisson utilisée dans l’alimentation des saumons.

La viande bovine est l’une des plus émettrices de CO2. Mais utiliser de la viande de vache de réforme, c’est-à-dire d’une vache laitière tarie, permet de valoriser doublement la vache : la production de lait tout au long de sa vie d’un côté et la production de viande de l’autre côté. Il est préférable de choisir la viande d’une vache ayant été nourrie principalement à l’herbe, sans OGM ni aliments importés (soja).

« Valoriser doublement la vache » : comme on le voit, rien ne distingue l’association France Nature Environnement des exploiteurs d’animaux les plus classiques. C’est la même philosophie. C’est la même vision du monde. C’est la même folie détruisant notre planète et dénaturant les humains.

Et on peut même aller plus loin, car voici ce qu’on lire en bas du communiqué de cette association :

1 kg de farine bio

2 gros pots de crème fraiche bio de 500 mL

12 œufs bio

1kg de sucre (betteraves)

250 g de beurre

1l de lait bio

1 filet de 1kg d’échalottes

1 bouteille de 50 cl de Madère

Sucre, beurre et lait : là aussi on a des produits mis en avant par l’industrie, et dont les effets sur la santé sont bien connus quand on s’y intéresse. Ce menu n’est en rien « alternatif » ni écologique : il est juste un choix vaguement différent.

Cela montre bien que quand on fait le choix de la libération animale, d’un autre rapport à la Nature, il faut être systématique et aller au bout de son raisonnement : savoir vivre l’alternative et la défendre, refuser les fausses initiatives comme celle de ce « menu écolo », se fonder sur une cohérence solide en adoptant des animaux, en s’intéressant chaque jour à la Nature!

Une lionne assassinée à Lyon

Ce qui s’est passé à Lyon montre de manière dramatique tant l’hypocrisie des zoos que le mépris qui existe dans le rapport avec les êtres vivants.

Une lionne âgée de deux ans est en effet morte dans le zoo. Morte ? Non, assassinée, voilà le mot qu’il faut employer. La manière dont les événements sont relatés le montre de manière évidente.

Déjà, on peut se douter de tout cela quand on voit le directeur du parc zoologique, David Gomis, parler d’un:

« enchaînement de mauvaises circonstances. »

Quand on parle du bien-être animal, il est impossible dans un zoo comme le bien-être humain est impossible dans une prison, bizarrement les zoos invoquent une gestion des plus méticuleuses.

Qu’il se passe quelque chose de « travers » et là ce sont les « mauvaises circonstances » qui sont invoquées. Mais quelles « mauvaises circonstances » ? Cela n’existe pas !

Car c’est le zoo de Lyon qui a décidé de faire venir la lionne âgée de 2 ans depuis… un autre zoo, celui de La Boissière du Doré, en Loire-Atlantique.

Il s’agissait de la faire rejoindre l’unique lion du zoo de Lyon, afin qu’il y ait reproduction, pour la « réintroduction » du lion en Asie. Ce genre d’initiatives irréaliste et absurde de par sa dimension dénaturée est très important pour les zoos, car elle est leur actuelle idéologie « justificatrice. »

Et soi-disant, la lionne serait sortie trop rapidement de sa loge intérieure, et serait… tombée dans l’eau, et se serait noyée.

Le directeur du parc zoologique, David Gomis, aggrave son cas en expliquant de manière faussement béate:

« Elle avait déjà dû boire la tasse. Contrairement aux tigres, les lions ne sont pas des très bons nageurs. »

Les lions ne sont de très bons nageurs : voilà une phrase bien ridicule. Car par définition, un animal jeté à l’eau fait tout pour s’en sortir, et d’ailleurs les lions savent nager…

La vérité, c’est que la lionne est tombée dans ce qui doit être considéré comme une sorte de fossé rempli d’eau, du même type que ces douves entourant les châteaux du moyen-âge.

Le zoo, son administration et ses employés sont ainsi clairement responsables de la mort de la lionne. La preuve en est d’ailleurs que le zoo a promis d’installer un système de grillage en janvier.

Pourquoi ? Parce que le zoo avait mis en place un « guidage électrique » pour guider la lionne…

Un guidage électrique ! En clair : la lionne se prend du courant électrique si elle touche le fil, et est donc censée suivre le chemin balisé…

1. Déjà cela présuppose qu’elle le touche au moins une fois pour savoir qu’il ne faut plus le toucher.

2. Ensuite, cela présuppose, pour qu’elle tombe quand même dans l’eau, qu’elle l’a touché au moins une fois !

Et ce second point, aucun des très rares médias relatant la mort de la lionne n’en parle, bien évidemment…

Notons d’ailleurs au passage que même le site du zoo de Lyon ne relate pas l’incident…

Citons d’ailleurs ici le journal Le progrès qui, dans une sorte de délire absolument démonstratif et très parlant, explique que la mort de lionne… est une preuve que les zoos sont utiles !

Un accident qui souligne toute l’importance de la préservation des espèces animales et le rôle majeur joué les jardins zoologiques pour la pédagogie et la préservation de la faune à l’échelle planétaire.

En clair, il y a négligence criminelle du zoo, et donc cela soulignerait l’importance mondiale des zoos ?!

Voilà une bien folle logique, qui va avec le fait que l’article dit, sans même voir la contradiction:

Cette lionne d’Asie provenait du zoo de la Boissière du Doré.

Non, le zoo de la Boissière du Doré n’est pas en Asie. On nage ici en plein délire, la contradiction saute aux yeux. En voici d’ailleurs encore un autre exemple. Le zoo de Lyon dispose d’un « centre de récupération des tortues de Floride. »

Voici ce qu’on peut lire dans la longue page de présentation :

Elle vient d’Amérique du Nord, et est transportée par l’homme un peu partout sur la planète.

SON TERRITOIRE D’ORIGINE EST A 10 000Km D’ICI !

On peut dire la même chose de la lionne d’Asie, tout comme de beaucoup d’animaux des zoos, et dans tous les cas les zoos sont comme des prisons.

Et une société qui justifie les zoos (comme les prisons), c’est une société qui n’a rien à proposer à part la répression, l’oppression, l’exploitation, la mort !

Aucun compromis n’est à faire avec les zoos, lieu symbolique de domination, lieu de souffrance très concrète, lieu issu d’une logique criminelle!

Les macaques se baignent dans des sources d’eau chaude

L’humanité doit se replier, pour que la planète redevienne bleue et verte ; sans espace, comment les animaux pourraient-ils sinon exister ? L’humanité doit être capable d’établir de nouveaux rapports avec la Nature!

On a un exemple écologique très intéressant avec les macaques présents au Japon et leurs baignades dans des sources d’eau chaude. Des humains ont vu en effet, au milieu des années 1960, des macaques se baigner dans des sources de ce type, et 300 mètres plus loin ils ont créé un bassin.

Il faut savoir que les macaques présents au Japon vivent en forêts, mais que celles-ci peuvent être subtropicales ou subalpines, et les macaques ont ainsi la particularité d’être parfois présents dans une zone où il peut faire très froid, jusqu’à moins 15°, à hauteur de jusqu’à 3000 mètres !

Les macaques profitent donc de la chaleur des sources d’eau chaude. Et leurs activités sont très connues au Japon, où l’on a également reconnu leur capacité à faire des batailles de boule de neige, à laver leurs aliments, à les saler en les mettant dans de l’eau de mer, à utiliser des cailloux… Avec chaque expérience assimilée et retransmise aux plus jeunes. Sans parler de l’existence de dialectes selon les régions.

Et depuis les années 1960 donc, les images des macaques dans ce bassin sont très connues…. Et malheureusement également, il s’agit désormais d’un véritable parc d’attraction, avec billets d’entrée, restaurants et hôtels non loin, ainsi d’ailleurs qu’une station de ski, etc.

Toutefois, les choses sont heureusement un peu plus compliquées. En effet, cet endroit est difficile d’accès, car en bas d’un parc naturel. Le « parc d’attraction » s’appelle d’ailleurs le « Jigokudani Monkey Park », Jigokudani voulant dire la « vallée de l’enfer » : en plus de l’eau des sources bouillantes, les falaises très rudes et les forêts très difficiles d’accès.

Durant l’été les macaques vivent ainsi ailleurs, et descendent dans la vallée durant l’hiver. Leur nombre dans le bassin varie donc. La taille moyenne d’un groupe est de 40 macaques, et plusieurs groupes peuvent être présents (en ce moment par exemple, 140 macaques sont présents).

Il y a par conséquent  une sorte de rapport pacifique entre les macaques et les humains. Il est certainement plus sympathique de voir des humains nourrir les macaques qui viennent librement se baigner (malgré les touristes) que de les voir les enfermer pour pratiquer la vivisection…

Sans que cela soit forcément un modèle, cela peut être un exemple de quelque chose de constructif!

La conception dénaturée de l’animal-machine

Voici un extrait du livre de Charles Patterson, Un éternel Treblinka.

La question abordée est très importante pour nous en France: c’est celle de l’animal-machine. Cette conception dénaturée au possible vient surtout de Descartes, et elle est extrêmement présente dans la pensée des gens en France.

Par conséquent, si on ne la renverse pas, alors on ne peut pas faire triompher la libération animale… Mais cela veut dire forcément alors qu’on doit assumer la libération de la Terre, parce que considérer l’animal comme une machine est précisément une conception dénaturée…

Impossible de faire avancer le véganisme en France sans voir cela: la France anti-écologiste et la France anti-vegan, c’est une seule et même France, c’est celle de Descartes…

Au début de l’ère moderne, l’idée de l’homme au sommet de la création était le point de vue dominant. « L’homme, si nous cherchons les causes finales, peut être considéré comme le centre du monde, attendu que si l’homme était retiré du monde, le reste semblerait à l’abandon, sans but ni projet » écrivait Francis Bacon (1561-1629).

Dans cette vision humano-centrique, les animaux étaient faits pour l’homme, chacun créé spécifiquement pour servir un but humain. Les singes et les perroquets étaient « destinés à faire rire les hommes » alors que les oiseaux chanteurs étaient créés « exprès pour divertir et charmer l’humanité. »

La tentative la plus téméraire pour élargir le fossé entre humains et animaux fut une doctrine mise en avant à l’origine en 1554 par un médecin espagnol, mais formulée indépendamment et rendue célèbre à partir de 1630 par le philosophe et homme de science français René Descartes.

Cette doctrine, développée et élaborée davantage par ses successeurs, déclarait que les animaux n’étaient que de purs et simples machines ou automates, pareils à des horloges, capables d’avoir un comportement complexe, mais totalement incapables de parler, de raisonner ou même, selon certaines interprétations, d’avoir des sensations.

Les successeurs de Descartes soutenaient que les animaux n’éprouvaient pas de douleur et que leurs cris, leurs hurlements, leurs contorsions n’étaient que des réflexes externes, sans lien avec une sensation interne.

Élargir à ce point le fossé entre l’homme et l’animal fournissait de loin la meilleure rationalisation jamais entendue en faveur de l’exploitation humaine des animaux.

Non seulement le cartésianisme absolvait Dieu de l’accusation de l’accusation de causer injustement de la douleur à des animaux innocents en autorisant les hommes à les maltraiter, mais il justifiait aussi l’ascendant des hommes sur eux et les libérait, comme dit Descartes, « de tout soupçon de crime, si souvent qu’ils mangeassent de la viande ou tuassent des animaux. »

« Laisse-moi être transi, laisse-moi mourir à nouveau de froid ! »

L’hiver est là ! Mais qu’est-ce que l’hiver ? C’est le contraire de l’automne, et le contraire du printemps. C’est un grand engourdissement… Dont l’une des plus grandes représentation culturelle est le « cold song » de Klaus Nomi.

Le « cold song » (chanson froide en anglais) est en fait l’acte III scène 2 d’un opéra : King Arthur (Le Roi Arthur), sur un livret de John Dryden et une musique d’Henry Purcell. Cet opéra est rempli d’esprit pré-romantique à l’anglaise, avec des références aux dieux nordiques.

L’allemand Klaus Nomi (1944-1983) était un chanteur d’opéra, mais également un artiste new wave ; il a repris l’acte III scène 2, intitulé what power art thou (quelle puissance es-tu?) pour le chanter d’une manière particulière, sous le titre de « cold song », à sa façon de contre-ténor.

On peut écouter ici cette version (et là une version traditionnelle), qui a eu un énorme succès au début des années 1980 en Europe et aux USA, et qui est une très belle image poétique de l’hiver, quand on connaît le texte (dans l’opéra celui qui parle ici est le Génie du froid, réveillé par l’amour) et qu’on comprend comment la manière de chanter représente le froid, le tremblement.

What power art thou, who from below
Hast made me rise unwillingly and slow
From beds of everlasting snow ?
See’st thou not how stiff and wondrous old
Far unfit to bear the bitter cold,
I can scarcely move or draw my breath ?
Let me, let me freeze again to death !

Quelle puissance es-tu, toi qui, du tréfonds,
M’as fait lever à regret et lentement
Du lit des neiges éternelles ?
Ne vois-tu pas combien, raidi par les ans,
Trop engourdi pour supporter le froid mordant,
Je puis à peine bouger ou exhaler mon haleine ?
Laisse-moi être transi, laisse-moi mourir à nouveau de froid !

Airsouffrance.fr

Un nouveau site a ouvert: airsouffrance.fr; il est vraiment très bien fait et reflète clairement un travail sérieux dédié au boycott des compagnies aériennes transportant des animaux pour les laboratoires! Un lien à faire tourner!

Voici leur lettre type à envoyer à la société H.I.G., actionnaire principal d’Amerijet.

Lettre type à envoyer aux dirigeants de H.I.G.

La compagnie Amerijet, appartenant majoritairement à H.I.G. Capital, est l’une des rares compagnies aériennes transportant encore des primates pour la vivisection. Les clients d’Amerijet sont des fournisseurs d’animaux de laboratoire comme Primate Products et Worldwide Primates.

Les animaux seront utilisés dans des expérimentations douloureuses au cours desquelles ils finiront par mourir. Les e-mails ci-dessous appartiennent aux dirigeants de H.I.G. Capital en France. Ces personnes pourront contacter leur siège social aux États Unis et lui demander de faire en sorte qu’Amerijet cesse de transporter des animaux de laboratoire.

Envoyez leur un petit mot courtois en leur demandant de mettre fin à ce trafic cruel et barbare. Un courrier personnalisé aura bien plus de valeur, mais si vous manquez d’inspiration, voici un courrier type à envoyer et à compléter avec votre nom. Faites circuler ce message à toutes vos connaissances et demandez-leur de faire la même chose !

Tous les e-mails: clepee@higcapital.com, oboyadjian@higcapital.com, tmitard@higcapital.com, fsontag@higcapital.com, tcaulier@higcapital.com

[LETTRE TYPE]

Messieurs,

J’ai appris que l’une de vos sociétés, Amerijet, transporte des primates pour des laboratoires.

Non seulement ces primates subissent-ils le stress et l’inconfort du voyage (d’après la USDA, Amerijet ne respecte pas toujours la Animal Welfare Act) mais ces animaux finissent par mourir dans de cruelles expérimentations.

Nous savons par exemple que des primates sont utilisés dans des tests de toxicologie. Ils sont forcés à avaler, par intubation, des médicaments ou des substances chimiques comme des désherbants ou des pesticides.

Il y a aussi des chercheurs qui prétendent pouvoir trouver des remèdes aux maladies d’Alzheimer ou Parkinson en endommageant le cerveau de ces primates. Il n’est pas rare aussi que des électrodes soient implantées dans leur cerveau afin d’en observer l’activité. Non seulement existe-t-il des moyens d’étudier le fonctionnement du cerveau de manière non invasive mais c’est avant tout le cerveau humain qu’il faut étudier.

Nul besoin d’être scientifique pour comprendre qu’une maladie neuro-dégénérative humaine, largement influencée par notre mode de vie et les centaines de substances toxiques présentes dans notre sang, ne peuvent pas être recréées sur une autre espèce.

Certaines expériences sont moins invasives mais tout aussi cruelles. Attachés dans leur siège de contention durant plusieurs jours, les primates sont privés d’eau et de nourriture pour être forcés à exécuter des procédures et des exercices.

L’expérimentation animale est une fraude scientifique rejetée par une communauté scientifique grandissante. Aucune espèce n’est un modèle biologique pour une autre (voir http://cav.asso.fr). Nous ne sommes pas contre la recherche, nous voulons simplement une science éthique, fiable et performante.

H.I.G. Capital a le pouvoir de mettre fin au trafic cruel et barbare auquel participe Amerijet.
Je vous demande donc de faire le nécessaire pour qu’Amerijet ne transporte plus d’animaux de laboratoire. De nombreuses compagnies aériennes se sont déjà engagées dans cette voie, j’espère que vous les imiterez.

Vous trouverez de plus amples informations sur cette nouvelle campagne contre Amerijet sur http://airsouffrance.fr

Cordialement,

[NOM]

Le manque de clarté des cosmétiques SUHADA NATURE chez LIDL

Les produits cosmétiques bio et non testés pourraient commencer à se démocratiser si on en croit la gamme commercialisée par LIDL. Sauf qu’évidemment, rien n’est clair, et impossible de s’y retrouver!

En effet, depuis quelques mois, LIDL vend la marque SUHADA NATURE qui affiche le logo BDIH sur ses emballages. Pour rappel, la charte du BDIH exclut les tests sur nos amis animaux, que se soit sur les ingrédients et sur les produits finis. Mais les produits venant d’animaux vivants – donc de l’exploitation animale, comme le miel – sont acceptés.

Donc d’un côté, la gamme SUHADA NATURE est financièrement très accessible (comptez 3,80 euros pour un shampooing) et très complète : shampooings, déodorants, laits corporels, savons, maquillage…

De l’autre, signalons tout de même que tous les produits ne sont pas systématiquement vegan…

Voici d’ailleurs un exemple de l’ambiguïté à ce sujet avec une définition censée être celle des produits de SUHADA NATURE, que l’on peut trouver en français sur le net:

– Des matières premières végétales, de préference issues de l’agriculture biologique
– Sans parfum et colorant de synthèse et sans composants d’origine animale
– Sans silicone, sans paraffine et sans autres produits pétrochimiques
– Tolérance cutanée testée sous controle dermatologique
– Les bagues de bois (inclus dans les couvercles) sont issus de fôrets gérées durablement

Mais en allemand, voici ce que l’on peut trouver sur le net:

Sans parfum et colorant de synthèse et sans composants d’origine animale (sauf les protéines de soie).

Dans tous les cas, cette définition est censée être de l’entreprise elle-même, et elle est répercutée. Mais on ne trouve rien nulle part, puisqu’en pratique c’est une sous-marque de Lidl.

Et ce n’est pas la seule, puisqu’on a une autre marque: Suhada, qui elle n’est pas certifiée BDIH!

Autre problème: il y a au moins plusieurs produits qui contiennent de l’huile de palme ou des ester d’acide citrique et glycérides d’huile de palme hydrogénées.

Nous ignorons si tous les produits contiennent des ingrédients issus du palmier à huile, alors lisez scrupuleusement les étiquettes avant d’éventuellement acheter (par contre, attention à ne pas confondre, la liste des ingrédients comporte parfois « ascorbyl palmitate » qui est une forme synthétique de la vitamine C).

Malgré l’apparente rigueur de la charte BDIH et même si ces produits sont financièrement accessibles, rappelons les effets dévastateurs de l’huile de palme sur l’environnement et les animaux, et en l’absence de transparence totale sur la provenance et l’exploitation de l’huile de palme, refusons de participer à l’achat de cette huile meurtrière.

Blocage en Allemagne d’un convoi de Castor en provenance de France

La neige n’empêche pas la mobilisation, et on peut voir ces photos courageuses qui viennent d’Allemagne. Un peu moins d’une centaine d’activistes ont en effet réussi à freiner voire bloquer le CASTOR alors qu’il rejoignait une station de transfert, à Lubmin.

L’action s’est passée mercredi dernier et était organisée par différents groupes autonomes de la région de la Thuringe. On peut voir ici une vidéo.

Le convoi provenait du centre français de Cadarache, dans le sud de la France et consistait en quatre de ces fameux Castor, les wagons-containers. Trois wagons de « protection » les accompagnait.

Les déchets, qui ont été vitrifiés, venait initialement d’Allemagne, du surgénérateur de recherche de Karlsruhe KNK-IIe et de l’ancien cargo spécialisé dans la recherche (et à propulsion nucléaire) le NS Otto Hahn (Otto Hahn a été prix Nobel de chimie, était spécialisé dans le nucléaire mais s’est très largement engagé contre les armes atomiques).

A la base donc, 0,5 tonnes de combustible MOX ont parcouru Karlsruhe – Marcoule – Cardarache – Lubmin sans avoir été traité!

Projet de loi sur l’abattage rituel et préjugés

Lorsque Brigitte Bardot a lancé sa campagne contre l’abattage rituel, nous avons dit que c’était absurde, car il fallait mener campagne contre l’abattage en général, alors que là en ciblant deux religions, cela ne pouvait que contribuer au racisme.

Voici, à titre illustratif, une interview de Nicolas Dhuicq, parue dans le magazine Valeurs Actuelles (du 2-9/12/2010).

Valeurs actuelles, qui tire à 90.000 exemplaires, est un magazine ultra conservateur, grosso modo entre Sarkozy et Le Pen, et est destiné à un public « ciblé » et très grand bourgeois (le taux d’abonnement est de plus de 90%!).

Nicolas Dhuicq, lui, est un député UMP qui s’est occupé de la proposition de loi pour que soit indiqué à l’achat les « viandes » en provenance d’abattoirs pratiquant l’abattage rituel.

Et l’on voit très bien ici comment la campagne contre l’abattage halal a comme arrière-plan nullement la question des animaux, mais celle de « l’immigration » pris au sens très large et de manière démagogique.

On voit tout de suite que Nicolas Dhuicq ne s’intéresse pas du tout aux animaux ; il parle même de « l’abattage de la viande » (sic!).

A la suite de cette interview nous publions d’ailleurs un extrait d’une interview de Nicolas Dhuicq au journal d’extrême-droite « Minute », montrant bien comment il y a ici une véritable idéologie… sur le dos de la question de la souffrance animale.

Vous venez de déposer une proposition de loi visant à informer le consommateur en cas d’abattage rituel des viandes. Pourquoi ?

Il y a plusieurs axes de réflexion. Tout d’abord, le droit français et européen demande que l’animal soit étourdi. Il y a une dérogation pour la pratique religieuse, mais elle ne doit pas devenir la règle. Ensuite, le niveau d’animaux abattus est beaucoup plus élevé que le niveau de consommateurs.

La liberté de conscience et l’information du consommateur imposent donc une nouvelle réglementation car il y a forcément des morceaux qui se retrouvent dans l’assiette de personnes agnostiques, athées, pratiquant une autre religion et qui ne souhaitent pas consommer une viande abattue de façon rituelle.

Concrètement, comment imaginez-vous l’application de ce principe ?

Les viandes ont déjà une traçabilité car nos abattoirs suivent des règles d’hygiène très strictes. Il suffira donc d’ajouter la mention « abattage rituel » ou « viande abattue rituellement. » Chacun doit pouvoir faire son choix en connaissance de cause.

Cet état de fait pose d’ailleurs un problème par rapport à la séparation de l’Eglise et de l’Etat, étant donné la rémunération de l’imam pour effectuer la prière rituelle lors de l’abattage de la viande.

Voici maintenant la réponse de Nicolas Dhuicq à une question du journal d’extrême-droite « Minute », suite à l’affaire des prières dans les rues parisiennes « dénoncées » par Marine Le Pen.

« Le phénomène s’étend car notre appareil législatif et notre système de pensée gréco-latine et de culture judéo-chrétienne se trouvent confrontés à un système englobant, qui est l’islam. Le grand défi, c’est de savoir si nous serons en mesure de laïciser l’islam et les musulmans de France.

L’ennui, c’est qu’avec la manie de la repentance, l’effondrement du système scolaire – notamment dans l’enseignement, fondamental, de l’histoire de France – et l’affaiblissement du cadre républicain, nous faisons face à des populations que nous avons laissées se replier sur des pratiques communautaires.

Ajoutez à cela des flux migratoires très importants, et notre appareil d’Etat se retrouve défié par un islam politique conquérant, que l’on retrouve dans les prisons, dans l’espace public avec les interdits alimentaires et la pratique aussi ostentatoire qu’illégale de la pratique d’un culte en pleine rue. »

Comme on le voit, la question de l’abattage est considérée comme une question « alimentaire » et surtout idéologique par la droite et l’extrême-droite. Ce qui est visé, c’est ce qui est censé être une « invasion » religieuse musulmane.

Rien à voir avec la question de la souffrance animale…

Des chats noirs

Nous parlions il y a un 15 jours de la BD Simon’s cat se fait la belle !, voici ici une autre petite BD en ligne qui se veut marrante, au premier abord du moins. On y voit un chat utiliser des moyens plus ou moins réalistes afin d’attirer l’attention d’une personne scotchée sur son ordinateur.

Mais en y réfléchissant un peu, on constate de suite que les chats (et autres animaux vivant à nos côtés) souffrent de la solitude et/ou de l’ennui. Le thème du chat (évidemment noir) comme expression de l’ennui est d’ailleurs un classique de la BD, dont l’un des exemples connus est le suédois Klas Katt, de Gunner Lundkvist.

Dans cette bande dessinée, on a une sorte de philosophie suédoise dépressive (telle qu’elle peut exister solidement là-bas). Dans la BD suivante par exemple, Klas Katt découvre le monde, mais ne sait pas quelle route prendre. Suis ton nez lui dit-on. Puis il dit finalement: « attends un peu… », « mais mon nez est rond! »

Le chat noir, prétexte à étaler la dépression, est un « classique » du genre. En France, on connaissait déjà Hercule, l’ami de Pif mais surtout la figure de l’intriguant déprimant et déprimé!

N’oublions dans un même genre le « vilain » gros minet!

Et vient également de sortir une mini BD pour les « smartphones » (les téléphones portables mini ordinateurs): Bludzee. Son auteur, Lewis Trondheim, vient initialement de la maison d’édition alternative, l’Association (la même qui a publié en français Klas Katt); il n’en fait plus partie et là avec Bludzee on a droit à une opération commerciale de grande envergure.

Cette mini BD (dont on peut voir l’exemple pour le mois d’août) coûte 0,79€ chaque mois ou 7,49€ pour l’année complète, et est disponible 19 langues… C’est dire la reconnaissance internationale de la figure culturelle du vilain chat noir.

Char noir qui semble en l’occurence être initialement avec Lewis Trondheim.

Et voici quelques exemples de cette bande dessinée, des exemples consistant malheureusement à montrer la « bêtise » du chat. Mais remarquez d’ailleurs bien les yeux du chat (totalement) noir : ils sont bleus.

Or, pour ce que nous en savons, c’est rarissime pour un chat (totalement) noir, pour ne pas dire impossible…En effet, dans le cas d’un chat (totalement) noir, seuls les chatons ont les yeux bleus, à part la famille de chats des Ojos Azules, produite par la manipulation génétique par les humains et qui n’existe pratiquement plus car le gène permettant les yeux bleus amène de graves malformations craniennes…

Comme on le voit donc, cette bande dessinée met un animal qui, théoriquement, n’existe pas… C’est très révélateur.

Tout comme le scénario: le « maître » est en prison et le chat survit en faisant des « bêtises » avec une philosophie de la vie du type désabusé.

Pourtant, pourquoi dit-on que les chats (ou les animaux) font des bêtises? Tout simplement en raison d’un point de vue dénaturé! Dans la BD dont nous avons parlé en premier, on voit bien que le chat s’ennuie, a besoin qu’on lui porte de l’attention. Seulement voilà, son « maître » est trop occupé à faire autre chose que de s’occuper de son compagnon poilu et ne le remarque même pas malgré les tentatives du matou…

Et au final, le chat, ou n’importe quel autre animal partageant notre quotidien, est malheureusement trop souvent obligé de faire une « bêtise » afin qu’on lui accorde un peu d’attention, tellement l’idéologie dénaturée a triomphé.

Et quand bien même cet animal ferait une « bêtise », il faut donc savoir l’accepter, car il s’approprie son environnement. Il est ridicule de voir des gens « possédant » un chat mais faisant tout pour préserver « leur » canapé ou « leurs » meubles de griffures…

Le fait est que, quand on s’occupe d’un animal, il s’agit de respecter ses besoins, sa personnalité et de lui accorder toute son attention et son égard!

L’animal est sous notre responsabilité matérielle (payer les frais vétérinaires en cas de besoin, voir notre article à ce propos) mais aussi affective. Il faut donc accorder du temps et partager ses sentiments de respect et d’amour avec l’animal avec qui on partage sa vie! Il faut l’accepter tel qu’il est!

Appel à rassemblement parisien contre H.I.G. Capital

Voici un appel à un rassemblement à Paris contre une entreprise transportant des animaux destinés à des laboratoires!

Bonjour à tous et à toutes !

Nous rejoignons la campagne internationale contre Amerijet ! Cette compagnie aérienne transporte des animaux de laboratoire pour HLS, Primate Products et Worldwide Primates.

Le vendredi 17 décembre, nous manifesterons devant le siège français de H.I.G. Capital, détenteur de 66% d’Amerijet. Nous leur demanderons de cesser le transport d’animaux de laboratoire car ils se rendent complices d’une extrême cruauté envers les animaux mais aussi d’une fraude scientifique en cautionnant l’expérimentation animale.

Vendredi 17 décembre de 14h30 à 16h30

H.I.G. Capital 44 avenue George V 75008 Paris (Métro George V, ligne 1)

Voir ici le plan. Pensez à vous habiller chaudement !

Plus d’infos:
http://forum.cav.asso.fr/viewtopic.php?f=8&t=251
http://www.antivivisection.info/dayofaction

Vélorution de noël à Nantes

Voici un appel à une initiative à Nantes, dont nous parlions il y a deux jours au sujet du futur aéroport.

offrez à vos enfants une ville moins polluée.

Venez pédaler le 18 décembre à Nantes !

Lutte contre la pollution, gain de temps pour aller au boulot, rejet de la reine-voiture dans la ville – et de ses dangers – , mobilisation contre l’obésité, ou encore amour de la bicyclette… Dans le vélo tout est beau !!

Le rendez-vous est fixé à 14h sur le parvis de la Cathédrale St Pierre, pour un parcours festif d’environ 7 km à allure lente. N’oublie pas ton déguisement ainsi que celui de ton vélo !
Et à l’arrivée, tu pourras profiter d’une crêpe, et d’un vin chaud pour les plus grands !

Action de l’ELF au Mexique à l’occasion du sommet de Cancun

Les médias n’en ont bien entendu pas parlé, mais une action de l’ELF a eu lieu parallèlement au sommet de Cancun au Mexique, dont nous parlions il y a trois jours. Voici le communiqué (on peut lire l’original ici).

Dans la nuit du 7 décembre, nous, le Front de Libération de la Terre, avons de nouveau attaqué l’ordre social esclavagiste et monotone.

Au moyen d’un engin explosif composé de deux bouteilles de gaz butane, une bouteille d’essence et un tuyau de métal galvanisé rempli de dynamite, nous avons répondu aux institutions détruisant la planète et les complices de la dévastation environnementale ; nous avons répondu à la manipulation de l’écosystème en criant encore une fois :

Nous sommes la rage incendiaire d’une planète mourante et nous continuons la guerre!

Une de ces institutions sont les banques qui, s’il est vrai que les entreprises multinationales ont de si larges accords avec elles, pensent qu’elles possèdent la Terre.

C’est pourquoi elles sont notre cible. Pour cette raison, nous avons placé notre bombe artisanale à l’intérieur de la zone des distributeurs automatiques de billets de la BBVA Bancomer, dans la municipalité de Tlalnepantla, dans l’Etat de Mexico, sur l’avenue Gustavo Baz.

L’action a été rapide, la silhouette d’un individu habillé en noir avec son visage rendu méconnaissable a de nouveau été enregistré par les caméras de sécurité de la banque, montrant que nous continuons, à l’extérieur, qu’ils ne nous ont pas arrêtéEs et qu’ils ne nous stopperont pas même s’ils mettent en place des inquisitions du type italien ou chilien.
Une nouvelle fois l’action a été censurée par la police et les médias locaux et nationaux ; notre engin a fonctionné ce qui a été prouvé par l’intense mobilisation des polices locale et d’Etat dans la municipalité, quelques minutes après l’attaque.

Serait-il possible que le salopard de gouverneur Peña Nieto essaie de faire croire que l’Etat de Mexico est un endroit où il ne se passe rien, alors qu’il est candidat pour l’élection présidentielle mexicaine de 2012?

Ou serait-il possible que les coups que nous avons porté aient été menés sous le nez de ses poupées subordonnées, et que la démoralisation d’une nouvelle attaque éco-anarchiste est humiliante pour les membres dirigeants de la police, et contredit leurs systèmes de haute sécurité qui ont coûté des millions de pesos à la municipalité de Tlalnepantla?

Il serait possible que ces affirmations soient vraies et que cela montre que les yeux sont maintenant encore plus tournés vers le Mexique après le COP16 [la conférence de l’ONU sur le changement climatique] et une altercation comme celle-ci discréditerait à la fois le gouvernement de l’Etat comme le gouvernement fédéral.

Cela ne fait rien qu’ils censurent nos actions, nous savons les communiquer et les rendre publiques, ce que la police ne connaît que trop bien les dommages que nous avons causés.

Pour la Liberté Absolue des éco-prisonniers Abraham López, Adrian Magdaleno and Braulio Duran !

Solidarité directe avec ceux et celles emprisonnéEs au Chili le 14 août et le 1er novembre en Grèce !

Pour la libération animale et de la Terre !

Actions incendiaires et insurectionnelles contre la civilisation !

Agitant contre le COP16 [la conférence de l’ONU sur le changement climatique] à Cancun, bien qu’ils nous censurent : Frente de Liberación de la Tierra!

Le mois de novembre 2010 le plus chaud jamais enregistré

Le réchauffement climatique est un fait. C’est une réalité niée par les « climato-sceptiques » et ceux qui veulent maintenir un système de profit fondé sur la destruction. Mais cette réalité est vraie pour autant, et elle devient chaque jour plus tangible.

Notre planète est en train de subir de plein fouet l’impact d’une activité humaine déraisonnée, d’une activité irrationnelle de destructions, d’une mystique « humaine » qui nie l’existence de Gaïa comme d’un tout, comme d’un lieu de la vie !

Le mois de novembre 2010 est ainsi le mois le plus chaud jamais enregistré par les services météorologiques. Voici une carte produite par la NASA, montrant les anomalies de température de ce mois par rapport à la moyenne 1951-1980.

Ces données s’appuient sur un relais de 7000 stations météorologiques.

Voici maintenant une série de cartes, montrant les anomalies de température pour les période janvier – novembre 2010 (la plus chaude jamais enregistrée!), la période janvier – novembre 2005 (la seconde plus chaude jamais enregistrée), la période janvier – novembre 1998 (la cinquième plus chaude jamais enregistrée), puis un graphique comparant ces périodes.

Cette tendance est encore plus visible si on regarde par décennie, depuis les années 1970.

Voici à quoi cela ressemble.

Enfin, pour finir, si on veut voir l’évolution sur cent années, et progressivement, on peut voir cette très intéressante vidéo… intéressante et terrifiante.

Elle dure une minute, et présente les anomalies de température depuis la période 1880-1884, en se fondant sur la moyenne de la période 1951-1980. On avance de deux années par seconde.

Au début, donc, les anomalies sont négatives (ce qui est logique par rapport à la période prise comme base). Puis… on peut voir que tout change de couleur, et la toute fin est particulièrement brutale.

Cela est très parlant. Notre planète est en train de subir une guerre ! Alors pas de compromis dans la défense de notre mère la Terre!