Chantal Goya : un lapin

Cette chanson est un admirable classique, à la mélodie simple et accrocheuse, avec des paroles assumant de manière innocente et juste le fait d’oser affronter les chasseurs…

On y revient immanquablement! Pour l’anecdote, la chanson a été écrite après l’irruption de chasseurs près de l’habitation de Chantal Goya. Ceux-ci cherchaient des enfants ayant crevé les pneus de leurs voitures.

Chantal Goya constata par la suite que ses enfants avaient participé à cela.


Dans la forêt de l’automne

Ce matin est arrivée
Une chose que personne
N’aurai pu imaginer
Au bois de Morte-Fontaine
Où vont à morte saison
Tous les chasseurs de la plaine
C’est une révolution
Car :

Ce matin un lapin a tué un chasseur
C’était un lapin qui…
C’était un lapin qui…
Ce matin un lapin a tué un chasseur
C’était un lapin qui avait un fusil

Ils crièrent à l’injustice
Ils crièrent à l’assassin
Comme si c’était justice
Quand ils tuaient les lapins
Et puis devant la mitraille
Venant de tous les fourrés
Abandonnant la bataille
Les chasseurs se sont sauvés
Car :
Ce matin un lapin a tué un chasseur
C’était un lapin qui…
C’était un lapin qui…
Ce matin un lapin a tué un chasseur
C’était un lapin qui avait un fusil

Bien sûr ce n’est qu’une histoire
Inventée pour la chanson
Mais chantons-leur cette histoire
Quand les chasseurs reviendront
Et s’ils se mettent en colère
Appuyés sur leurs fusils
Tout ce que nous pouvons faire
C’est de s’en moquer ainsi :

Ce matin un lapin a tué un chasseur
C’était un lapin qui…
C’était un lapin qui…
Ce matin un lapin a tué un chasseur
C’était un lapin qui avait un fusil

Ce matin un lapin a tué un chasseur
C’était un lapin qui avait un fusil