La barbarie est banale dans notre société

Quand les animaux sont considérés comme des marchandises, leur souffrance et leur exploitation n’ont alors plus de limites, surtout en période de crise, où les valeurs de la société montrent ce qu’elles sont. Individualisme, cruauté: lire les informations permet de découvrir la barbarie.

Ainsi, un premier article d’Angleterre nous informe d’un acte de cruauté dont l’origine était une bagarre entre frères. Un des garçons a mis le hamster d’un de ses frères dans le micro-ondes, tout en riant. Le rongeur qui a survécu à ses blessures a du être euthanasié le lendemain par un vétérinaire.

Les hamsters petits animaux attachants et « dociles » subissent régulièrement des actes de pure méchanceté, et le hamster dans le micro-ondes n’est malheureusement qu’un triste exemple parmi d’autres.

Ainsi, aux USA le (mauvais) bulletin de notes d’un garçon a déclenché chez sa mère une colère hystérique et sanglante : le garçon a dû, selon la volonté de sa mère tuer son propre hamster à coup de marteau !

Le garçon sera très certainement traumatisé à vie par cette folie meurtrière. La mère du garçon fait l’objet de poursuites pour maltraitance sur mineur, cruauté envers un animal et voie de faits.

Mais comprenons-nous bien: il ne s’agit pas de faits divers. La barbarie est banale dans notre société. Tous les animaux sont concernés.

Chiens, chats, rongeurs, chevaux…  tout comme les poissons. Il n’est que rarement question de nos amis poissons. Pourtant eux aussi sont maltraités : qu’on pense aux poissons rouges gagnés dans les fêtes foraines, notamment comme « lot » de la pêche aux canards en plastique.

Les barbares peuvent jeter les poissons dans les WC, comme un simple bout de papier toilette; les poissons peuvent même être empoisonnés à l’eau de javel comme on l’apprend dans un article anglais!

Une querelle de voisinage qui tourne mal, et trois poissons innocents qui subissent un acte meurtrier, qu’est-ce sinon une démonstration des valeurs dominantes?

Tellement dominantes que de tels événements sont justement classées comme « fait divers »: en l’occurrence cette sordide affaire devait se régler au tribunal.

Mais bien que 3 indices solides confirmaient la responsable de cet assassinat (témoin oculaire, empreintes sur l’aquarium et la bouteille d’eau de javel), l’affaire a été tout bonnement laissée tombée : la police n’a pas effectué de test en laboratoire pour analyser l’eau, car cela aurait coûté trop cher (alors que l’enquête avait déjà coûté 2.000 euros)!

Pour finir, donnons un autre exemple d’exploitation, à la cruauté moins visible. Au Japon, la pression sociale est énorme, comme d’ailleurs dans toute société de concurrence et d’individualisme. Les chats et les chiens sont alors à la fois des cibles et des victimes du malaise humain.

Il y a d’un côté des cafés comme le nekobukuro à Tokyo (neko signifiant chat en japonais, et le quartier est celui d’Ikebukuro), où pour 5 euros de l’heure on peut « s’amuser » avec une vingtaine de chats (voir des photos ici et ).

Ou encore des locations de chiens à promener, de lapins, de furets, de scarabées.

Et de l’autre, dans ce même Japon, entre 350 000 et 600 000 chiens et chats sont abandonnés chaque année, et mis à mort en très grande majorité.

Voilà la réalité: d’un côté une ouverture aux animaux dans la mesure où ils sont à notre service, et de l’autre la mort. Deux aspects d’un même cauchemar.

Les courses hippiques, les chiens au service de la police et de l’armée, les chats qui « doivent » être au service des humains sur le plan affectif… sont le pendant des abattoirs.

Dans cette société, les animaux doivent subir nos désirs, nos caprices et nos humeurs, être nos esclaves, ou bien mourir pour nous. S’ils ont le droit d’exister, ce n’est qu’à notre service, en tant que « biodiversité » (sous-entendu: pouvant être utile un jour).

C’est intolérable, c’est une négation non pas simplement de leurs « droits », mais de leur personnalité, de leur existence même.

Voilà ce qu’il faut combattre.

Une société comme la nôtre n’a pas à reconnaître de droits; elle doit se soumettre à ce qu’est Gaïa, et acquérir l’identité qui va avec. Alors l’humain cessera de vouloir tout anéantir pour le profit (en maquillant cela derrière de fausses « nécessités »).

Ce n’est pas une question de « droits » mais d’identité, ce n’est pas une question juridique mais culturelle! L’humanité doit se plier à la réalité de Gaïa: la Terre d’abord!

Et rappelons ici, en passant, qu’il existe sur LTD une petite section sur les animaux de compagnie: aidez-nous à l’agrandir, à développer la critique de chaque aspect de l’exploitation animale, pour prendre la défense de chaque animal!