« Bébés, pandas, unis par la vie »

Une manifestation contre le PACS et le droit des femmes à avorter, de l’écologie?

C’est la conception de l’association Life Parade, qui tente de donner un masque d’écologie à sa manifestation annuelle. Il y a même tout un discours sur « l’écologie au service de l’homme » de la part de gens venus des riches quartiers de Paris, avec lunettes Ray Ban, mèches blondes et sacs Burberry.

On a même eu droit au slogan racoleur « Bébés, pandas, unis par la vie » ! 

Attention article tendancieux!!!

 

« Une écologie au service de l’homme ». C’est sur ce thème que le rassemblement annuel de la Life Parade s’est tenu samedi dans les rues parisiennes. A l’approche du premier anniversaire du Grenelle de l’environnement, les organisateurs de l’évènement ont tenu à rappeler la place primordiale de l’homme dans ce débat.

« Il s’agit de revenir à une certaine simplicité pour que l’homme se respecte lui-même » explique Pierre Balincour, porte parole de la Life Parade. Ardent défenseur d’un « retour à l’essentiel », le jeune homme rejette l’« écologie bonne conscience ». Cherchant à mobiliser une classe politique qui fait selon eux fausse route, les membres de Life Parade ont récemment publié la « Charte Ecolovie ». Celle-ci rappelle les points essentiels à l’élaboration d’une « société durable [qui] ne pourra jamais se construire sans une prise en compte réelle du respect de toute vie humaine ». L’association demande ainsi au gouvernement de s’engager dans une politique familiale audacieuse. Une politique respectant l’ordre de la « famille naturelle » et la "culture de vie".

« L’écologie, c’est la vie »

Les pancartes « Bébés, pandas, unis par la vie », soulevées par la majorité des jeunes gens présents, rappelaient le lien entre vie et écologie. Cette étonnante déclinaison du concept de développement durable s’accorde naturellement avec le principe de lutte contre l’avortement ou encore contre le mariage homosexuel.  Pierre Balincour revendique de fait une véritable écologie qui commence par « l’arrêt du détricotage de la famille, que ce soit en facilitant le divorce ou le PACS ou en demandant un droit à l’avortement ».

Côté manifestants, sur les chars diffusant une puissante musique de boîte branchée, lunettes Ray Ban, mèches blondes et sacs Burberry étaient de sortie. Une manifestation très "bourgeaois du XVIème" admet Emile Duport, fondateur de la Life Parade. Il entend vouloir "décomplexer" les esprits, grâce au "marketting politique". Quitte à puiser dans les revendications écologistes :

Comme Céline, ils étaient près de 1 500 à être venus défendre prioritairement le respect « de la vie de ces enfants dont on ne peut disposer ». Cette jeune mère de famille dénonce ce qu’elle nomme « les avortements de conforts ». « Il existe d’autres alternatives à l’IVG » explique t-elle. Et de conclure « quand on sème l’avortement on récolte l’euthanasie ».

Car l’écologie version pro-life, c’est aussi la lutte contre l’euthanasie. Selon Marie-Edith, présente pour défendre le début et la fin de vie, la demande égoïste d’un droit à mourir c’est « nier les volontés du malade pour lequel il existe autre chose que l’enveloppe charnelle ». Cette écologie de l’homme conduirait ainsi à une société solidaire. Les malades en fin de vie mais également les personnes âgées, les exclus doivent bénéficier de l’attention du plus grand nombre. « C’est en respectant l’Homme que l’on respectera la planète » clamait l’un des responsables en tête du cortège. Une revendication allant de pair avec la volonté de mettre fin à l’« égosystème ».

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