En cet automne, voici un poème de Goethe, datant de 1775, et s’intitulant justement Automne.
Vert qui est dense, toi feuillage
Sur des vignes dans les vallons,
Ici en hauteur depuis ma fenêtre
jaillissez en poussée,
baies jumelles, et mûrissez
plus rapidement et brillez davantage pleinement.
Vous couve, de la Mère Soleil,
le regard de la séparation, de bruissements vous entourent
du ciel aimable,
l’abondance fruitée.
Vous rafraîchit, de la Lune,
l’amical souffle magique.
Et vous êtes embués, ah,
de ces yeux,
de l’éternel amour ranimant,
De pleines larmes s’élançant.