Carrefour et le « bien-être animal »

Le bien-être animal est une triple escroquerie : le concept ne veut rien dire, il permet de donner le change en faisant croire qu’il y a une évolution, il sert à élever le prix des produits.

En voici un nouvel exemple avec le label « bien-être animal » élaboré par Carrefour avec Welfam (l’ex-PMAF).

On sait que les grands distributeurs se font des marges énormes, ce sont des tyrans du capitalisme, et pourtant il faudrait encore leur permettre de se prétendre démocratique ?

Voici ce que raconte Carrefour, qu’il y a lieu d’étudier, parce que souvent, on se demande pourquoi les gens ne réagissent pas, pourquoi ils ne deviennent pas végans.

Mais comment le devenir alors qu’il y a de tels discours très élaborés pour endormir les esprits, pour masquer les faits ?

Meilleur chaque jour

Pour garantir le bien-être animal

C’est aussi bien pour des raisons éthiques, sanitaires et économiques que le bien-être animal est fondamental du champ à l’assiette.

Pourquoi le bien-être animal est-il fondamental dans les élevages ?

Dans une perspective de qualité des produits, et d’une meilleure valorisation, le bien-être animal est une préoccupation incontournable du métier d’éleveur.

Si les consommateurs sont aujourd’hui de plus en plus sensibilisés à la nécessité d’un traitement respectueux de l’animal d’élevage tout au long de sa vie, cette préoccupation est présente de longue date dans le métier d’éleveur.

Dès la fin du XIXe siècle, la loi sur la police rurale pose les premiers principes de meilleur traitement de l’animal, de bonnes conditions de transport, d’un suivi de l’hygiène et des équipements.

Récemment, le Parlement a adopté le projet de loi modernisant le statut juridique de l’animal en reconnaissant sa nature d’être vivant et sensible.

Enfin, plusieurs études sérieuses ont démontré le lien qui existe entre le bien-être animal et la qualité des produits d’origine animale.

C’est donc aussi bien pour des raisons éthiques, sanitaires et économiques que le bien-être animal est fondamental du champ à l’assiette

Comment s’assurer de la bonne prise en compte du bien-être animal ?

Lire les étiquettes et rechercher les informations sur le mode d’élevage de l’animal.

Les «  Cinq Libertés Fondamentales », principe posé par le Farm Animal Welfare Council (FAWC) en 1979, ont été reprises par l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) pour définir les conditions du bien-être animal :

liberté d’accès à de l’eau fraîche et à un régime alimentaire adapté pour être en pleine santé.

liberté d’accès à un environnement approprié, comportant des abris et des zones de repos confortables.

liberté de bénéficier d’un programme de prévention et d’accès à un traitement rapide et adapté contre les douleurs, les blessures et la maladie.

liberté d’exprimer des comportements normaux, au contact avec des animaux de la même espèce.

liberté d’accès à des conditions d’élevage et à un traitement évitant la souffrance mentale, pour être protégé de la peur et de la détresse.

Selon ce principe, quel que soit le mode d’élevage des animaux, en plein air ou en bâtiment (poulailler, bergerie, chèvrerie, étable…), il est possible de garantir un certain niveau de bien être animal.

En bâtiment, l’enrichissement de l’environnement (litière, lumière naturelle, perchoirs …) et des densités adaptées seront des paramètres déterminants  alors qu’en plein air les éleveurs seront plus vigilants vis-à-vis sur la rusticité des animaux, l’accès à de l’eau propre et la possibilité de s’abriter.

En plus de ces Cinq Liberté, la traçabilité est une attente forte des consommateurs qui aujourd’hui souhaitent connaître le pays d’origine, la région d’élevage, l’alimentation des animaux et ses conditions de vie.

Certaines informations volontaires sur les étiquettes permettent d’avoir des indices sur le mode d’élevage comme les signes officiels de qualité « Bio », « Label rouge », « Appellation d’Origine Protégée », la mention « Elevé en plein air » sur les œufs ou les volailles ou encore l’origine France ou locale.

Pour autant, aucune de ces informations n’apporte l’assurance d’une gestion intégrale du bien être animal.

Aujourd’hui, il semble pertinent d’engager une démarche de certification et d’information à grande échelle avec le développement de filières d’élevage pour toutes les espèces consommées.

Quelles solutions apporte Carrefour ?

La première démarche de certification sur le bien être animal cette année.

Cette prise de conscience, nous l’avons eu depuis longtemps : en 1992, nous mettions en place la traçabilité dans les premiers élevages de nos Filières Qualité Carrefour.

A l’époque, même si le bien être animal était déjà très présent, on parle plutôt de bonnes pratiques d’élevage.

Cette démarche insiste sur la qualité de l’alimentation et le soin apporté aux animaux par l’utilisation de méthode de soins naturels alternatifs aux traitements antibiotiques, tels que la phytothérapie : des conditions d’élevages uniques et novatrices dans la distribution.

Notre classement en progression et en bonne place  parmi les entreprises agro-alimentaire, pour la prise en compte du bien-être animal, établi par le BBFAW (Business Benchmark on Farm Animal Welfare ) nous encourage à poursuivre nos actions avec nos partenaires.

En 2017, nous renforçons notre engagement en lançant la 1ère démarche de certification sur le bien-être animal, en partenariat avec les éleveurs, l’ONG Welfarm (association pour la protection mondiale des animaux de ferme est une association française) et un organisme certificateur indépendant.

Pourquoi tout le monde ne fait pas ça ?

Quand tout le monde va dans le même sens, les résultats sont positifs
Cette prise de conscience n’est pas récente mais elle nécessite l’engagement de toutes les parties prenantes : des éleveurs, aux distributeurs, en passant par les organismes indépendants et la législation.

Chez Carrefour, nous vous informons sur le niveau de bien être animal quel que soit le mode d’élevage.

Nos engagements en termes de bien-être animal sont les suivants : arrêter la vente d’œufs issus de poules en cage d’ici 2020 pour les marques Carrefour ; 100% des mayonnaises Carrefour soient réalisées avec des œufs de poule élevées en plein air ; développement d’une filière de lapins en habitat alternatif plus adapté au bien être ; et des dindes élevées en plein air.

Dès avril, les consommateurs trouveront dans nos magasins Carrefour Market et nos enseignes de proximité (Carrefour City, Carrefour Contact, Carrefour Express), du porc élevé en plein air sous la marque Reflets de France, et nous garantissons déjà pour 50% de nos porcs FQC l’absence de castration.

En 2017, pour valoriser le travail effectué par les éleveurs et les abattoirs partenaires des filières, et dans un souci de transparence vis-à-vis du consommateur, nous poussons la traçabilité de nos filières animales plus loin grâce à la technologie blockchain.

C’est une première française pour un acteur de la grande distribution de proposer à chaque acteur de la filière d’inscrire dans un registre virtuel et infalsifiable les informations relatives à son produit quel que soit son degré d’intervention. Ainsi, le consommateur peut connaître tout l’historique de son produit, du champ à l’assiette.

Quand la qualité alimentaire progresse, le monde va mieux et vous aussi.

Petit à petit, on peut tout changer.

Ce dernier slogan résume tout. Et il faut être bien naïf pour y accorder une quelconque valeur !