Élisabeth de Fontenay, « philosophe » pas militante!

Le véganisme est une chose simple, et comme c’est simple, cela pose problème à certains. Car le problème des choses simples, c’est qu’on peut les faire.

Imaginons, en effet, que l’on défende une grande utopie. Avec de la mauvaise foi, on peut toujours prétendre que son propre mode de vie n’est pas en contradiction avec l’utopie. On peut affirmer n’être qu’en train d’aménager sa propre vie, comme on peut.

Avec le véganisme, c’est déjà beaucoup plus compliqué. La libération animale, ou bien l’ALF, etc. etc. tout cela a son charme et forme un certain romantisme. Le problème est par contre… qu’il faut être végan, et là ça coince pour les opportunistes.

En voici un témoignage assez incroyable avec l’interview d’Élisabeth de Fontenay dans le dernier « ELLE », consacrée aux animaux, c’est-à-dire à leur utilité (notamment les chats) pour la vie quotidienne (contre le stress, etc. etc.).

Élisabeth de Fontenay est en effet utilisée comme principale « philosophe » par les médias lorsqu’il s’agit de parler des animaux. On la présente comme une grande moraliste pour son Le Silence des bêtes paru chez Fayard en 1998 ; elle est mise en avant comme « conscience morale » aussi pour l’émission de radio Vivre avec les bêtes sur France Inter, avec Allain Bougrain-Dubourg.

Tout cela c’est du vent, c’est du cinéma, cela ne veut rien dire, c’est de la poudre aux yeux…. Comme le montrent les propos de la « philosophe » dans « ELLE. »

Élisabeth de Fontenay n’a rien à dire, elle ne prône rien, elle n’appelle à rien, elle ne veut surtout pas rompre avec le mode de vie bourgeois qui est le sien. Et elle ne fait même pas semblant d’être « végéta*ienne » ou quelque chose du genre puisqu’elle mange de la « viande », et même pas assez à son goût car « malheureusement » elle ne sait pas assez la cuisiner, cette « viande » !

Le rapport aux animaux d’Élisabeth de Fontenay est démasqué par la pratique elle-même. Si elle aimait véritablement les animaux, elle assumerait leur défense, face à un ennemi social. Or, elle refuse de combattre, elle refuse de critiquer la société, cela serait trop « radical. »

Ce à quoi sert Élisabeth de Fontenay, c’est à temporiser, à amener sur des voies de garage, à induire en erreur, à faire croire qu’on peut être « pour » les animaux et ne rien assumer dans la pratique, dans la vie quotidienne. C’est du mensonge, du discours « bio » au servide de l’industrie de la mort !