« A la SPA, on se goinfre sur la bête »

Nous avons déjà parlé de la situation dramatique de la SPA parisienne, confrontée à une situation marquée par la corruption et une vision du monde erronée car non végane (La SPA: une bureaucratie corrompue faisant des placements immobiliers?, Les errements de la SPA (de Paris) continuent, Réflexions sur un nouveau reportage sur la corruption à la SPA, La présidente de la SPA raconte tout et (surtout) n’importe quoi sur le veganisme, Encore un scandale à la SPA (parisienne)…).

L’un des effets de cela a été le renforcement de la grande dispersion des refuges, les différentes SPA étant indépendantes ce qui nuit bien entendu à un travail planifié et à l’union des moyens mis en oeuvre. Parallèlement, une association comme la « Fondation Brigitte Bardot » prend de plus en plus la place de la SPA historique en se posant comme « l’association pour les animaux » qui porte plainte.

Rappelons qu’en se portant partie civile, une victoire au procès amène un gain financier pour les associations parties civiles. Il y a là une dimension financière pour le moins opaque.

Voici justement un article tiré du dernier Canard Enchaîné. C’est un article difficile, car il montre que des gens gagnent encore des milliers et des milliers d’euros sur le dos des animaux. Et le pire, c’est que tout cela est censé être encadré par la Cour des comptes, l’État ayant décidé d’intervenir et de surveiller tout cela! Et qu’est-ce qu’on voit: la corruption, le copinage, le tout sur le dos de la souffrance animale…

C’est une preuve de l’importance des valeurs pour la lutte. Sans une morale stricte, le capitalisme est une gangrène organisant la corruption des esprits. Et on remarquera le dernier passage, sur les « pétitions bidon » qui ne visent qu’à récolter des fonds au moyen de campagnes « chocs »: c’est une preuve de plus des errements du pragmatisme soi-disant au service des animaux.