Un homme court sauver un chien sur une autoroute, un exemple de bravoure

Le véganisme doit devenir une nouvelle culture. Une nouvelle culture qui s’enracine dans un esprit positif, une nouvelle culture qui prend en considération tous les animaux et la Nature. Une nouvelle culture qui développe un autre axe que celui de la protestation où des corps d’animaux sans vie sont exhibés sans aucun respect ni aucune retenue.

Le véganisme doit devenir une nouvelle culture où l’implication personnelle, que ce soit en faveur de l’écologie ou des animaux prend une part conséquente et concrète, que cela se traduise par une aide aux animaux des refuges, une aide au nettoyage des sites naturels victimes de la pollution (comme le nettoyage des plages par exemple) ou que cela se traduise par un engagement fort et courageux.

Ce type d’engagement s’illustre, par exemple, avec les actions de l’organisation américaine de Hope for Paws, dont nous avons parlé il y a quelques jours, suite à leur sauvetage de 4 chiens dans le désert, pendant 3 jours sous 40°C, Hope for Paws nous offre toujours de très belles histoires, au dénouement heureux pour les chiens,

Mais lorsque la résignation n’a pas encore pris le dessus, lorsque le désir de sauver une vie est le plus fort, toute cette force amène au final de belles aventures qui pousse jusqu’au dévouement, tel ce geste d’un homme qui risque sa vie pour sauver un chien renversé sur une autoroute, Quand certaines personnes écrasent les animaux sans vergogne, d’autres « se jettent au feu » pour leur venir en aide :

Aaron Schneider, c’est le nom d’un jeune homme extrêmement courageux. Vétéran de la guerre d’Irak, cet amoureux des animaux n’a pas hésité à risquer sa vie pour sauver celle d’un chien qui venait d’être heurté par une voiture sur une autoroute très fréquentée du Missouri aux Etats-Unis.

Le conducteur qui a renversé l’animal ne s’est pas arrêté mais Aaron, lui, s’est précipité au milieu du trafic très dense, traversant trois voix de circulation pour secourir le chien blessé, un Beagle âgé de cinq ans environ.

3 longues heures sous la pluie

« Je me suis totalement concentré sur lui. Je n’ai même pas pensé à la circulation » confie le jeune homme à Fox 4 News. « Je me souviens seulement avoir regardé la route et vu toutes ces voitures venir vers moi, klaxonner, clignoter, faire des écarts » raconte-t-il.

Arrivé près du chien et tous deux en sécurité hors de l’autoroute, Aaron a immédiatement contacté le contrôle des animaux. Puis trois longues heures se sont écoulées. Trois heures passées sous la pluie, pendant lesquelles le jeune homme a prodigué les premiers soins au petit chien et gagné sa confiance.

Mais comme toujours personne n’était arrivé pour l’aider, il a appelé un ami en renfort et a décidé de s’occuper lui-même du chien, lui construisant un brancard de fortune pour pouvoir l’installer dans son camion et l’emmener chez le vétérinaire.

Aaron et Buster bientôt réunis… pour la vie ?

Bien que victime de graves blessures, le chien devrait se remettre totalement de cet accident. Conduit dans une clinique, il a été stabilisé avant d’être transféré vers un hôpital spécialisé dans les urgences vétérinaires, et malgré ses cinq côtes cassées, sa trachée déchirée et une importante hémorragie interne, les médecins qui s’occupent de lui se montrent très optimistes.

N’ayant pas pu retrouver son propriétaire, l’équipe de l’hôpital l’a baptisé Buster. Et lorsqu’il sera rétabli, c’est sans doute aux côtés de son ange gardien qu’il quittera les urgences. Aaron entend en effet adopter cette petite boule de poils à laquelle il s’est déjà beaucoup attaché.

L’association Friends of KC Animals, elle, a offert de payer les frais vétérinaires.

Outre le courage de cet homme, ce qu’il faut aussi noter, c’est qu’il est resté seul avec le chien, sur le bord de la route à tenter de le sauver. Personne n’est venu en aide, ni au chien, ni à cet homme qui tentait de le sauver. Comme à l’habitude, quand un animal est en danger, les autorités ne prennent pas la peine de se bouger, il faut alors tout faire soi-même.

D’où l’importance d’avoir une connaissance basique des premiers gestes de secours, qui devrait s’associer à une culture généraliste des mondes animaux et végétaux. L’on défend et protège mieux ce que l’on connaît !

Le véganisme n’est pas (qu’) un mode de vie, ni seulement un engagement pratique qui passe par le végétalisme, le refus des produits testés, du cuir etc. Le véganisme est un mode de pensée, un engagement moral qui refuse d’utiliser des expressions telles que « cervelle de moineau »…

Cette histoire peut sembler anecdotique, mais c’est bien souvent les personnes « lambda » (probablement même pas végétariennes) qui s’investissent corps et âme pour les animaux en détresse.

Aux vegans d’inverser cette tendance et d’imposer la libération animale!