J.O. de Vancouver et massacre de huskys: la guerre contre Gaïa, avant, pendant et après

Nous avions évidemment critiqué les jeux olympiques de Vancouver, véritable insulte à la Terre (voir Les Jeux Olympiques de Vancouver: nous sommes maintenant dans la guerre contre la Terre elle-même; Les J.O. de Vancouver sont une insulte à Gaïa; Quand nous ne cessons pas d’empiéter encore et toujours sur le territoire des animaux, à Vancouver comme ailleurs).

Il n’est donc nullement étonnant d’apprendre une nouvelle aussi sordide et terrifiante que celle-là : une centaine de huskys, après avoir servi pour les promenades en traîneaux, ont été égorgés, « rentabilité » oblige!

Ces chiens « appartenaient » à la société Outdoor Adventures Whistler qui bien entendu nie avoir demandé une telle fin aux huskys, se cachant derrière le sous-traitant Howling Dog Tours.

Le massacre a duré deux jours et les chiens ont terminé dans une fosse commune ; cela s’est déroulé en avril (les J.O. ayant eu lieu en février).

Au Canada, « l’affaire » provoque évidemment un grande émotion, et le gouvernement de Colombie-Britannique (Ouest du Canada) s’est vu obligé de constituer une commission spéciale.

Le Premier ministre de cette province, Gordon Campbell, a expliqué que « Les détails tragiques et dérangeants qui ont été révélés sur la manière inhumaine avec laquelle ces chiens ont été traités sont inacceptables. » Ce qui évidemment ne veut rien dire du tout quand on sait justement comment les J.O. ont été organisés.

Nous en avions parlé : 100 000 arbres ont été tués, la dynamite et le béton ont régné en maître, le tout dans le dédain le plus total pour les autochtones, comme Harriet Nahanee, une Sḵwx̱wú7mesh de 72 ans décédée des suites de son arrestation de deux semaines.

Les J.O. ont provoqué une énorme pollution (328 500 tonnes de CO2) et contribué à une idéologie de domination, de concurrence.

Notons ici « l’admirable » information de l’AFP, dont voici une partie « exemplaire » (c’est nous soulignons) :

Les chiens, devenus chômeurs après la fin des Jeux de février dernier, auraient été tués les uns après les autres pendant deux jours, par un ouvrier utilisant un fusil et un couteau. Selon des témoignages, certains chiens qui n’étaient que blessés seraient parvenus à sortir d’une fosse commune.

La raison du massacre, mené dans la station de ski de Whistler, serait purement économique, selon les médias locaux. Deux sociétés ayant vendu des promenades en traîneaux à chiens, Outdoor Adventures et Howling Dogs, n’avaient plus besoin d’eux, la demande ayant chuté après les Jeux.

La révélation de cette affaire a suscité un certain émoi au Canada. Des menaces « très sérieuses » ont même été proférées par courriel à l’endroit des entreprises impliquées, obligeant la police canadienne à ouvrir une seconde enquête, ont rapporté les médias locaux.

C’est à coup de conditionnel sur l’origine économique, de remarques glauques balancées sans sentiments aucun, et de criminalisation de ceux et celles qui ont la rage que l’AFP tente de neutraliser la juste compréhension de cette honteuse réalité.