Mark Zuckerberg, le multimillionnaire qui joue les bouchers primitivistes

A LTD, nous n’utilisons pas Facebook, pour une raison facile à deviner : il n’y aucune sécurité, on balance sa vie privée n’importe comment, on perd ses droits au profit d’une entreprise, etc.

C’est donc une question de cohérence. Le jeune patron de Facebook, Mark Zuckerberg, est lui aussi très cohérent… Mais pas dans le même sens, et pour cause. Il est richissime, non vegan : tout le sens de la vie lui échappe. Son mode de vie est vide, alors il se lance des défis. En 2009, c’était de porter une cravate tous les jours.

Voici comment il présente son défi actuel :

« Cette année, mon défi personnel c’est d’être reconnaissant pour ce que je mange.

Je crois que beaucoup de gens oublient qu’un être vivant doit mourir pour que l’on mange, donc mon but est de ne pas me laisser l’oublier, et d’être reconnaissant de ce que j’ai ».

Et aussi:

« Quelques personnes m’ont it que même s’ils aimaient manger du porc, ils ne voulaient pas vraiment penser au fait que le cochon était vivant auparavant. Ils m’ont juste semblé irresponsables. Ce que les gens choisissent de manger ne me pose pas de problème, mais je crois qu’il faut qu’ils prennent leurs responsabilités et soit reconnaissants de la provenance de ce qu’ils mangent, au lieu d’essayer d’ignorer d’où cela vient. »

Il y a là une contradiction, c’est vrai, les gens sont hypocrites dans la mesure où ils acceptent ce que les entreprises leur donnent à manger, sans réflexion personnelle ni sens critique. Seulement il y a une logique perverse chez Zuckerberg…

Voici en effet quelle est sa vision des choses :

« Cette année je suis pratiquement devenu végétarien, car la seule viande que je mange vient d’animaux que j’ai tués moi-même. Jusqu’à présent, c’est une bonne expérience: je mange des aliments bien plus sains et j’ai beaucoup appris sur l’agriculture durable et l’élevage d’animaux ».

On pourrait expliquer ici qu’il ne dit pas autre chose que les « primitivistes », mais là n’est pas l’important : ce qui compte surtout c’est comment quelqu’un comme Mark Zuckerberg peut dénaturer une notion, un principe.

Car c’est absolument fou : Mark Zuckerberg vide de sens le végétarisme, au point d’en faire une sorte de démarche à mi-chemin entre l’apologie de la viande bio et le primitivisme. Déjà que le végétarisme n’a aujourd’hui plus aucun sens par rapport au véganisme, que dire alors ici !

Évidemment, il est assez logique quand il dit : « Beaucoup de gens oublient qu’un être vivant doit mourir pour que l’on mange. » Mais sa conclusion est de tuer par lui-même.

Là Zuckerberg n’a pas compris ce qu’il fallait faire… Et donc au lieu de devenir un partisan sans compromis de la libération animale, il retourne aux périodes barbares du passé.

Il se vante ainsi d’avoir ébouillanté un homard, d’avoir tué un cochon, une chèvre, un lapin… Les médias expliquent qu’il a reçu des conseils d’abattage de la part d’une « restauratrice en vogue dans la Silicon Valley », Jesse Cool.

Ce qui n’est pas étonnant : nous avons déjà expliqué que les gens très riches aux Etats-Unis se lançaient dans cette mode primitive, ce que Zuckerberg assume, expliquant au sujet de ses amis que:

« Beaucoup sont végétariens, certains aiment chasser et certains font même de l’agriculture ».

Si ça, ce n’est pas faire sauter toutes les définitions, au nom d’un mode de vie barbare… et moderne. Zuckerberg a par exemple pu envoyer sur son facebook, à ses 847 amis, un message comme :

« Je viens de tuer 20 cochons et 10 chèvres. »

Et il peut mettre des images, comme celle d’un poulet qu’il a tué et coupé en morceaux afin de le cuisiner !

Mais quand il va au restaurant, il prend des plats végétariens… Et il se considère en pratique comme un quasi végétarien…

Une bien triste barbarie « moderne. » Voilà bien une folie de riche qui ne peut pas vivre simplement, en accord avec Gaïa, qui transforme toutes les définitions afin de les vider de leur sens…