Le livre pour enfants « Vegan is love »

« Vegan is love » est un livre pour enfant qui vient de sortir aux Etats-Unis et qui explique le véganisme.

Voici un article publié à ce sujet par magicmaman.com et qui relate le débat suscité aux Etats-Unis par cette publication.

C’est quelque chose de très intéressant, parce qu’en France, dans l’état actuel des choses, une telle promotion du véganisme serait très rapidement criminalisée. On a là encore une expression du « retard » français qui est vraiment extrême concernant l’écologie et le véganisme.

Cela pose également la question de l’éducation. Enseigner le véganisme à des enfants, est-ce moralement correct, n’est-ce pas leur imposer un choix d’adulte ? Inversement, la société impose bien l’exploitation animale, elle !

Et on ne peut pas faire comme le protestantisme a fait avec le catholicisme, c’est-à-dire remettre à 18 ans le baptême. Le mode de vie vegan n’est pas un choix théorique, il a des conséquences pratiques.

Ce qui souligne à quel point il faut assumer que le véganisme est une nouvelle culture, en rupture avec le passé.

On peut avoir un petit aperçu du livre pour enfants en allant ici puis à gauche de la page, « search inside the book. » Le site du livre est wedonteatanimals.com.

 

Etats-Unis : un livre « végétalien » pour enfants fait scandale

Le livre de Ruby Roth a paraître la semaine prochaine aux États-Unis crée la polémique. En cause : le message de « Vegan Is Love », jugé trop violent par les parents. Explications.

Il n’a pas encore été publié et pourtant, le livre de l’Américaine Ruby Roth, « Vegan Is Love », crée déjà la controverse Outre-Atlantique. A destination des enfants de 6 ans et plus, cet opus est une apologie du régime végétalien et vise à initier les bambins au « végétalisme comme un style de vie de compassion et d’action », souligne l’auteur dans son avant-propos.  Si le message du livre n’est pas remis en cause, le ton de l’auteur a suscité une levée de bouclier chez les parents.

Des animaux torturés, des enfants effrayés

En cause : des images d’animaux enfermés les uns sur les autres dans des cages ou encore des illustration de l’expérimentation animale. Interrogée dans le cadre de la matinale télévisée Today et relayée par le HuffingtonPost, la psychologue pour enfants Jennifer Hart Steen s’insurge : « il y a beaucoup de peur présentée dans ce livre, et si vous le donnez à vos enfants comme un simple livre pour enfant, ils ne comprendront pas. Ils seront juste effrayés ».

Un point de vue partagé par Nicolas German, une nutritionniste, qui écrit sur son blog que ce livre peut décourager [erreur de traduction : en fait encourager] les enfants à devenir végétaliens. Et de préciser que le choix du végétalisme pour les enfants n’est pas judicieux : « sans un bon encadrement, l’enfant pourrait souffrir de malnutrition ».

Faire des enfants des militants de la cause animale

L’auteure, Ruby Roth – qui élève sa belle-fille de 7 ans suivant le précept de ce régime sans protéines animales -, a répondu à l’émission Today que son intention n’était pas d’instaurer la peur : « si il est trop effrayant d’en parler, la réalité sur la provenance des morceaux de viande est elle aussi trop effrayante pour pouvoir en manger ».

Selon elle, « Vegan Is Love » n’insiste pas particulièrement sur le fait de bannir la viande de son régime alimentaire mais encourage plutôt les enfants à boycotter les zoos, les cirques et les aquariums car « les animaux appartiennent à la Terre, autant que nous ».

Le Dr David Katz, blogueur au Huffington Post et directeur du Yale Prevention Center soutient les efforts de l’auteur et a déclaré à ABC que l’enfance est « le meilleur moment pour développer une conscience  et induire le changement en fonction de celle-ci ».

D’après le Docteur, les illustrations du livre permettent d’ouvrir les yeux sur une réalité car « la torture et la maltraitance des animaux est bien réelle. Donc qu’est-ce qui est pire ? Dire la vérité aux enfants sur ce qu’il se passe ? Ou les élever en leur cachant la réalité du monde dans lequel ils vont grandir et du coup, les en rendre complices ? ».