L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a affirmé les choses officiellement: il y a bien une pandémie de la grippe A(H1N1). Il faut dire que 74 pays sont touchés, avec 29.000 personnes malades et 144 qui sont mortes. C’est donc la phase d’alerte maximale, et on pense que le virus va circuler 1 à 2 ans dans le monde.
Donc après les problèmes posés par les grands élevages, on va avoir droit aux solutions proposés par les mêmes organisateurs de ces élevages. Et quand on dit « proposé », on devrait dire « imposé. »
L’OMS s’occupe de la santé, mais d’une manière particulière, puisqu’elle explique que les groupes pharmaceutiques vont s’employer à « garantir le plus grand approvisionnement possible de vaccins contre la pandémie dans les mois à venir », invitant les laboratoires à commencer la fabrication.
Ou pour dire comme la professeure Van der Werf, directeur d’une unité de recherche à l’Institut Pasteur: « Nous allons être conduit à vacciner tout le monde, au Nord, comme au Sud, dans les pays riches comme dans ceux en voie de développement. »
Le médecin coordinateur national du réseau Grog (Groupes régionaux d’observation de la grippe), Jean-Marie Cohen, s’est déclaré sur LCI « tout à fait d’accord avec l’analyse du professeur van der Werf ».
Ben voyons! Pas moins que ça! Il fallait s’y attendre, à cette vaccination obligatoire qui nous guette. Rappelons que la France est le pays par excellence des vaccins obligatoires. Aucune critique n’est tolérée, tellement l’industrie pharmaceutique a un poids massif dans le capitalisme français.
Bien entendu, officiellement, : « Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». Mais la loi du profit l’emporte… Pour satisfaire cette loi économique, l’Etat n’a qu’à modifier le Code de santé publique.
Dans le Figaro, la professeure Van der Werf va même très loin: « Il va falloir faire des essais cliniques pour vérifier l’efficacité et l’absence d’effets secondaires. Il faudra sans doute deux doses contre ce nouveau virus. »
C’est très révélateur: d’un côté on prétend tout savoir, et de l’autre…
Rappelons par exemple qu’aujourd’hui, le ministère de la Santé a confirmé avoir préempté 50 millions de doses auprès du laboratoire GlaxoSmithKline, et a précisé que des discussions étaient en cours auprès de Sanofi et Novartis, après que le Journal du Dimanche ait affirmé que le gouvernement avait commandé 100 millions de doses du futur vaccin contre la grippe A/H1N1 et envisagerait une vaste campagne de vaccination après l’été (le coût serait d’un milliard d’euros).
Or, si l’on se souvient bien, les laboratoires « SmithKline Beecham » (aujourd’hui GlaxoSmithKline, GSK) et ceux de la société Pasteur Mérieux MSD – Aventis Pasteur (aujourd’hui Sanofi Pasteur MSD) étaient à l’origine du vaccin lors de la campagne nationale de vaccination contre l’hépatite B.
Lors de cette campagne, plus de vingt millions de personnes en France ont été vaccinés entre 1994 et 1998 contre le virus de l’hépatite B, maladie à l’origine de cirrhoses ou de cancer du foie, seulement voilà: 1.300 d’entre eux ont subi des effets secondaires neurologiques, dont un millier de scléroses en plaques, selon certaines estimations.
Voilà la réalité: les vaccins, leur faire confiance c’est faire confiance aux labos. On peut consulter ce site très intéressant à ce sujet.