L’exploitation animale à la ZAD du Testet

Ah, les bonnes vieilles années 1930, avec ses paysans qui prenaient « soin » de leurs animaux en étant « proches » de la terre, « qui elle ne ment pas » ! Faut-il qu’on soit dans une ambiance terriblement sordide pour faire face à une telle idéologie !

C’est donc incroyable : même en 2014, on ne se refait pas, on en revient aux « fondamentaux » du pire de ce qu’a produit la France. Le culte du petit lopin de terre travaillé par une figure « authentique », en rapport « métaphysique » avec « ses bêtes », vivant en « autonomie » par rapport au monde moderne…

Non sérieusement, est-ce si difficile de comprendre que c’est un trip facho, classiquement facho, authentiquement facho ? Prôner la « traction animale », en 2014, cela peut être quoi d’autre que du pétainisme ?

Voici un petit compte-rendu ô combien révélateur fourni par les gens de la Zad du Testet (voir également à ce sujet De Femina à la ZAD du Testet, un même rapport aux animaux), racontant comment il est « festoyé » autour d’une omelette…

 » Sème ta ZAD: au jardin, la résistance prend racine

Toute la semaine, nous avons œuvré de manière conviviale – en esquivant les gouttes de pluie – pour ramener la beauté et la vie sur la ZAD. Chaque jour, une quinzaine de sympathisants, paysans, jardiniers amateurs, curieux, étudiants etc. ont échangé et expérimenté autour des pratiques biologiques au jardin potager, au verger, autour d’une parcelle de blés anciens en agroforesterie et au poulailler.

Nous avons travaillé sans pétrole au potager et semé des fèves, des pois, de l’ail, des oignons et même tenté… de planter des bulbes de safran déjà germés. Une butte de permaculture a été créée, ainsi qu’une mini-serre.

Pour la Sainte-Catherine au verger, « tout bois a pris racine » et nous avons planté des pruniers à cochon, pommiers, pêchers, pêchers de vigne, noisetiers, sureaux, figuiers, cerisiers locaux etc. Les arbres ont été donnés par des sympathisants de la lutte ou troqués via le Système d’Echange Local Libertaire de la forêt de Grésigne.
Le poulailler a été agrandi et amélioré pour accueillir dix nouvelles pensionnaires, depuis le coq parade de plus belle et nous avons festoyé autour de la première omelette.

Dans une démarche d’autonomie, nous avons voulu semer du blé pour alimenter le four à pain de la ZAD. Des paysans du coin ont fait don de semences de variétés « paysannes » et après un travail du sol au tracteur, nous avons semé le blé à la volée, de manière traditionnelle, avant qu’il soit enfoui en traction animale par deux jeunes vaches gasconnes.

Nous avons aussi semé au jardin des blés issus de la collection de l’association Pétanielle qui travaille à la conservation de blés anciens. Plus que jamais, nous avons mis en pratique nos convictions en vue de nous réapproprier les savoir-faire paysans dans une démarche d’autonomie et de tissage de liens à l’échelle du territoire. Et cela ne fait que commencer!

Bientôt sera lancée une coopérative d’entraide paysanne…
ZAD partout!!! « 

Familles d’accueil recherchées à Niort

C’est une info de France 3 région, concernant Niort: on a besoin de familles d’accueil!

Niort : des animaux en famille d’accueil

Etre famille d’accueil (FA) pour animaux, c’est un peu comme être famille d’accueil pour les enfants. On recueille un animal (un chien, un chat, un rongeur) qui a eu une vie difficile, qui a été abandonné, et qui cherche un nouveau foyer.

Pour devenir famille d’accueil, il faut se rapprocher d’une association de protection des animaux. Les refuges également préfèrent confier certains des animaux recueillis en famille d’accueil : les plus âgés ou malades, par exemple, qui ne supporteront pas de vivre en refuge.

Quelles responsabilités pour la famille d’accueil ?

Etre famille d’accueil pour animaux est un acte purement bénévole, il faut donner de son temps… et parfois de son argent. Si la plupart des associations s’engagent à couvrir les frais de vétérinaire et de nourriture, il arrive parfois que la famille d’accueil paye la nourriture du chien.

Dans l’exemple de Niort, la ville s’engage à fournir l’alimentation nécessaire, à prendre en charge les frais de vétérinaire.

Pour se porter candidat, il suffit de contacter la conseillère municipale déléguée à l’animal dans la ville et au refuge pour animaux.

Le braconnage des animaux par des émirs du Golfe dans le Sahara algérien

L’Algérie est un pays où les choses sont compliquées: depuis l’indépendance l’armée chapeaute la société brutalement, une grande partie de la population a moins de 20 ans et connaît le chômage, et on sait que le président, très âgé, est maintenu au pouvoir afin de garantir une certaine « stabilité »…

Pourtant, de plus en plus, on entend parler de la question écologiste, et cela est quelque chose de très positif, qui peut changer tellement de choses!

Voici par exemple un extrait d’un article de TSA-Tout sur l’Algérie, sur le braconnage qui existe depuis longtemps dans le Sahara Algérien et qui affronte désormais une contestation.

Les personnes parlant l’arabe peuvent aller voir le facebook de NatureAlgérie, qui documente d’ailleurs cela avec de nombreuses photos.

C’est une preuve de plus – s’il en fallait – que l’humanité doit prendre conscience de manière universelle de son rapport avec la Nature – et la destruction doit cesser – maintenant!

Des photos et des vidéos montrant des émirs du Golfe en train de pratiquer le braconnage dans le Sahara algérien, suscitent la colère et l’indignation sur les réseaux sociaux. Les internautes demandent aux autorités concernées de mettre fin à ce « massacre ».

Des pétitions pour dire « stop au braconnage »

Une pétition nommée « STOP au braconnage pratiqué par les émirs du Golfe dans le Sahara » a été signée, jusque-là, par 5 940 personnes.

La pétition est adressée au président de la République. « Monsieur le président, nous citoyens algériens et citoyens du monde, aimerions vous informer du massacre d’espèces animales (gazelles, outardes, fennecs…) protégées par les lois algériennes et internationales », lit-on sur la pétition.

Les signataires demandent au président « d’agir comme il se doit pour mettre fin à ces crimes commis par des individus qui bénéficient du support et de la complaisance des pouvoirs publics pour accomplir leurs forfaits !! ».

Une autre pétition « Arrêtez le braconnage des émirs dans le Sud algérien » , signée par 6 364 personnes rappelle que « la loi algérienne protège en tout 73 espèces, dont l’outarde et la gazelle. L’outarde est protégée par des conventions internationales et en Algérie par un décret d’août 1983 renforcé par un arrêté de janvier 1995 ».

« Des pratiques inhumaines »

Les internautes sont choqués et horrifiés de voir les images diffusées sur les réseaux sociaux montrant les émirs exhibant fièrement leurs proies. Certaines photos et vidéos sont difficiles à authentifier.

« C’est trop triste, comment pouvons-nous laisser ces brutes massacrer de si belles bêtes », écrit Mouna sur Facebook. « C’est horrible. Comment peuvent-ils faire ça à de pauvres bêtes ? », S’indigne Akram, sur le même réseau social.

« Vous devriez savoir que chez eux, tuer même accidentellement ou maltraiter un animal de la sorte est passible de prison suivi d’une sévère amende (ne s’applique qu’aux étrangers) », note Saïda. Inès considère que c’est « inhumain ».

« Meurtriers », lance Belkacem sur Facebook. Adel Lebza, écrit, sur le même réseau social : « Ils nous interdisent de rentrer chez eux et se permettent de venir exterminer nos animaux ! »

L’État algérien pointé du doigt !

Plusieurs internautes pointent du doigt le laxisme des autorités algériennes. « Il faut savoir que ce sont nos responsables qui leur donnent la bénédiction ! », clame Ayoub, sur Facebook. Souad, juge que l’État est « complice ».

« Ces images sont affreuses, notre patrimoine est devenu le jouet des émirs du Golfe avec la complicité de l’État », dénonce-t-elle. « Où sont les ministères de l’Environnement, de la Justice, de l’Agriculture, du Tourisme… », note sur sa page Facebook, l’Association de protection des consommateurs (Apoce) qui demande l’ouverture d’une enquête.

Morality dictates / Situation Degenerates (Earth crisis)

Voici les paroles de deux chansons se suivant sur l’album d’Earth Crisis intitulé « Gomorrah’s Season Ends », sorti en 1996. On ne peut qu’être, comme toujours, profondément marqué par leur exigence, leur authenticité, leur caractère juste.

Être vegan straight edge, c’est un point de départ essentiel dans sa vie, pour la vie!

Morality dictates (La moralité dicte)

Crowded against one another, or penned into an artifical environment.
Unbearable loneliness, separated from their fellow creatures contact.
Entassé les uns contre les autres, ou parqués dans un environnement artificiel.
Solitude insupportable, séparés du contact des créatures qui sont leurs congénères.

Individual innocent beings, each cow, sheep, pig, goat or chicken.
Viewed as a product to processed. Raised only to be slaughtered and consumed.
Des êtres innocents individuels, chaque vache, mouton, porc, chèvre ou poulet.
Considéré comme un produit à traiter. Élevé seulement pour être abattu et consommé.

Murdered victims enshrouded with false names that deny their suffering.
Beef, mutton, pork and poultry.
Victimes assassinées enveloppées avec de faux noms qui nient leur souffrance.
Boeuf, mouton, porc et volaille.

Creatures torn and butchered only for the pettiness of the flavour of their decaying flesh.
The carnage of the slaughterhouse is all completely unnecessary for sustenance of techonologically advanced mankind.
Des créatures déchirées et massacrées uniquement pour la mesquinerie de la saveur de leur chair en décomposition.
Le carnage de l’abattoir est tout à fait inutile pour la subsistance de l’humanité technologiquement avancée.

Constantly brainwashed from the beginning to believe the opposite of this truth.
The brutality is inacceptable. I strive to end the exploitation.
Dès le départ subissant constamment le lavage de cerveau pour croire le contraire de cette vérité.
La brutalité est inacceptable. Je m’efforce de mettre fin à l’exploitation.

Morality dictates. Morality dictates. Morality dictates. Morality dictates that I live vegan.
La morale dicte. La morale dicte. La morale dicte. La morale dicte que je vive vegan.


(La chanson est à 22:24)

Situation Degenerates (La situation dégénère)

The situation degenerates. Again alcohol hits the bloodstream.
Overwhelmed by the desire to feed the
desire. Inebriation numbs the brain. Nothing changes, nothing improves.
La situation dégénère. Encore une fois l’alcool frappe le cours du sang.
Accablé par le désir de nourrir le désir.
L’ivresse engourdit le cerveau. Rien ne change, rien ne s’améliore.

Empty bottles and empty days.
The captive is pulled deeper into an aimless maze.
Wasted time passes as the walls of the vice close in.
Des bouteilles vides et des jours vides.
Le captif est tiré plus profondément dans un labyrinthe sans but.
Le temps perdu passe alors que les murs du vice se rapprochent.

Dying internal organs no longer fuction.
Judgement impaired, direction lost.
Trapped in a repeating process.
Wasted time passes as the walls of the vice close in.
Des organes internes mourant ne fonctionnent plus.
Le jugement altéré, la direction perdue.
Piégé dans un processus répétitif.
Le temps perdu passe alors que les murs du vice se rapprochent.

Dying internal organs no longer fuction.
Judgement impaired, direction lost.
Trapped in a repeating process.
The painkiller takes a life. The painkiller takes a life.
The painkiller takes a life. The painkiller takes a life.
Des organes internes mourant ne fonctionnent plus.
Le jugement altéré, la direction perdue.
Piégé dans un processus répétitif.
L’analgésique prend une vie. L’analgésique prend une vie.
L’analgésique prend une vie. L’analgésique prend une vie.

Des animaux et des pharaons: expo au Louvre-Lens

« Des animaux et des pharaons. Le règne animal dans l’Egypte ancienne« : tel est le nom d’une exposition (temporaire) qui se tient à partir d’aujourd’hui et jusqu’à début mars 2015, au musée du Louvre-Lens. 430 oeuvres y sont présentées, et si évidemment on peut deviner que la présentation sera très éloignée de la démarche de la libération animale, elle n’en sera certainement pas moins fascinante, et utile pour comprendre notre rapport avec les animaux, tout au moins avec certains animaux en particulier.

Ainsi, le chat est devenu un animal très proche de la société humaine; on sait qu’il y a eu une sorte de partenariat entre les êtres humains voulant protéger leur récolte et le chat qui est devenu un allié objectif pour cela.

« En Égypte, la faune paraît omniprésente à celui qui découvre la civilisation pharaonique. Mais ce ne sont pas tant les défilés d’animaux visibles dans les mastabas et destinés à devenir nourriture pour le défunt qui ont pu surprendre, que les millions de momies animales occupant des nécropoles réparties dans tout le pays ou les figurations hybrides, mi-hommes, mi- bêtes des divinités du panthéon égyptien.

Ce phénomène était déjà, dès l’Antiquité, un motif d’étude. Après Hérodote, qui, le premier, décrivit son étonnement, Diodore de Sicile put écrire : « À propos des animaux sacrés en Égypte, ce qui a lieu paraît à beaucoup à juste titre extraordinaire et mériter une enquête. En effet, les Égyptiens vénèrent extrêmement quelques animaux, non pas seulement quand ils vivent mais quand ils sont morts aussi, tels les chats, les ichneumons, et les chiens, et encore les faucons et les animaux appelés chez eux ibis, et aussi les loups, les crocodiles et bien d’autres encore du même genre… » (Livre 1, 83, 1). (Alain Charron, Les animaux et le sacré dans l’Egypte tardive, fonctions et signification)

« Après un court chapitre sur la médecine locale, exclusivement attachée à des recettes traditionnelles dont il est interdit de s’écarter, notre auteur consacre plusieurs chapitres à un trait frappant des mœurs égyptiennes, le respect des animaux sacrés, dont Hérodote avait lui aussi parlé longuement.

C’est l’occasion pour Diodore de rapporter un incident dont il fut témoin pendant son séjour dans le pays : un Romain qui avait involontairement tué un chat fut lynché par la populace sans que ni l’autorité du roi lagide, ni la crainte des armes romaines aient pu le sauver. Les renseignements que l’historien nous donne sur la zoolâtrie, objectifs et bien classés, sont d’un vif intérêt pour l’étude de la religion égyptienne, et les réflexions auxquelles il se livre sur l’origine de ces cultes et sur leur diversité à travers les provinces témoignent d’un esprit curieux et avisé. » (L’Égypte d’après Diodore de Sicile)

« Dans l’ancienne Egypte, le chat se nommait maaou ; et ta-maaou, la chatte, était un nom fréquemment porté par les femmes. Les Égyptiens habitant l’Italie voulurent sans doute conserver cet usage et traduisirent en latin la dénomination égyptienne.

Bien qu’aucun texte n’en fasse mention, nous pouvons, je crois, affirmer que la déesse Bast avait aussi un sanctuaire à Pompei, et le plus ancien, vraisemblablement, de tous ceux qu’on lui connaît en Europe. D’après un critique allemand, l’Isium primitif de Pompei remonterait au deuxième siècle avant notre ère; détruit en 63 par un tremblement de terre, les Égyptiens le reconstruisirent; mais, étant fort traditionalistes, ils ne changèrent rien à la forme extérieure du culte, et tout fut rétabli comme par le passé.

Or une peinture du Musée de Naples, provenant de l’Isium de Pompei, nous fait assister à une cérémonie religieuse en l’honneur de Bast. Cette composition, moins importante que celles d’Herculanum décrites plus haut, se réduit à un personnage unique, mais elle offre un élément d’un intérêt exceptionnel, qu’on chercherait vainement ailleurs.

La tête rasée et accotée de deux plumes, un prêtre égyptien, vêtu d’une blanche tunique de lin à franges, chante un hymne écrit sur un rouleau de papyrus à moitié déroulé. Il est debout, face au spectateur, devant un haut piédestal en forme de stèle avec trois marches à sa base, et sur lequel se trouve un chat passant à droite (fig. 2).

Non une statue à tête de chat, mais bien un chat à quatre pattes.

Dans cette image, la tête est surmontée de Yatew, ornement symbolique, placé d’habitude sur le chef des divinités égyptiennes, pour en marquer le caractère sacré. Nous ajouterons qu’ici cet atew est figuré par une interprétation défectueuse du signe meh, emblème de la basse Egypte. Notre quadrupède, qui alors serait une chatte, représente donc, à n’en pouvoir douter, la déesse Bast dans sa forme primitive. » (Le culte de la déesse Bast dans l’Italie méridionale et particulièrement à Pompéi)

« Dieu, cet asile de l’ignorance »

« Les hommes supposent communément que toutes les choses de la nature agissent, comme eux-mêmes, en vue d’une fin.

Si, par exemple, une pierre est tombée d’un toit sur la tête de quelqu’un et l’a tué, ils démontreront de la manière suivante que la pierre est tombée pour tuer cet homme.

Si elle n’est pas tombée à cette fin par la volonté de Dieu, comment tant de circonstances (et en effet il y en a souvent un grand concours) ont-elles pu se trouver par chance réunies ? Peut-être direz-vous cela est arrivé parce que le vent soufflait et que l’homme passait par là.

Mais, insisteront-ils, pourquoi le vent soufflait-il à ce moment ? pourquoi l’homme passait-il par là à ce même instant ?

Si vous répondez alors : le vent s’est levé parce que la mer, le jour avant, par un temps encore calme, avait commencé à s’agiter ; l’homme avait été invité par un ami ; ils insisteront de nouveau, car ils n’en finissent pas de poser des questions : pourquoi la mer était-elle agitée ? pourquoi l’homme a-t-il été invité pour tel moment ? et ils continueront ainsi de vous interroger sans relâche sur les causes des événements, jusqu’à de que vous vous soyez réfugié dans la volonté de Dieu, cet asile de l’ignorance.

De même, quand ils voient la structure du corps humain, ils sont frappés d’un étonnement imbécile et, de ce qu’ils ignorent les causes d’un si bel arrangement, concluent qu’il n’est point formé mécaniquement, mais par un art divin ou surnaturel, et en telle façon qu’aucune partie ne nuise à l’autre.

Et ainsi arrive-t-il que quiconque cherche les vraies causes des prodiges et s’applique à connaître en savant les choses de la nature, au lieu de s’en émerveiller comme un sot, est souvent tenu pour hérétique et impie et proclamé tel par ceux que le vulgaire adore comme des interprètes de la Nature et des Dieux.

Ils savent bien que détruire l’ignorance, c’est détruire l’étonnement imbécile, c’est-à-dire leur unique moyen de raisonner et de sauvegarder leur autorité. » (Spinoza, L’éthique)

Pour mieux connaître le gui dans la région Nord-Pas-de-Calais

Voici un nouvel exemple de quelque chose d’utile et de local, qui est précisément ce qu’il faut faire pour transformer l’opinion publique.

On a besoin d’un journalisme local, avec des billets et articles parlant de la Nature, faisant apprendre des choses, développant la sensibilité, permettant de ne pas se comporter comme un sorte de « colon » occupant un territoire face à la Nature.

Pour mieux connaître le gui dans la région

Après un été qui paraissait sans  fin, l’automne s’installe depuis quelques semaines. Les températures sont encore assez hautes pour la saison, mais il y a des signes qui ne trompent pas : les champignons se montrent, les oiseaux sédentaires cherchent un abri et, bien sur, les feuilles rousses tombent des arbres. Ce phénomène naturel qui touche les arbres à feuilles caduques fait apparaître le gui.

Le gui est une plante que l’on trouve de manière exceptionnelle sur le chêne, l’aubépine et le hêtre, mais principalement dans les vieux pommiers et les peupliers. Le gui est une plante qui ne s’enracine pas dans le sol.

Une fois la graine germée, la jeune pousse s’accroche à la branche de l’arbre hôte grâce à un organe spécial. Au fur et à mesure que son hôte grandit, le pied du gui pénètre plus profondément dans l’arbre, grâce auquel elle s’épanouit.

Comme tous les être vivants, le gui est dépendant de son milieu. La particularité du gui est que sa vie dépend de la présence d’arbres susceptibles de l’accueillir et sur lequel il pourra prélever de l’eau et des sels minéraux.

Mais ce n’est pas tout, car pour que l’espèce se répande, le gui a besoin d’animaux. Il est indispensable que des fauvettes à tête noire ou des grives mangent ses fruits. Ces oiseaux ne digèrent pas complètement le fruit, laissant intacte la graine qui une fois rejetée par l’animal peut germer sur son hôte, parfois loin du gui qui a donné le fruit…

Le gui est fréquent dans l’Avesnois et le Boulonnais. Faute de données précises, les scientifiques ignorent pourquoi le gui est quasiment absent des autres secteurs du Nord-Pas de Calais.

Afin de réaliser un recensement précis, la Région et le Conservatoire Botanique National de Bailleul lancent le programme intitulé «Gui est là».

Observer le gui pour mieux le connaître, c’est aussi évaluer les populations d’arbres et d’oiseaux indispensables à sa vie. C’est une tâche très importante pour la défense de la Nature dans la région, dans sa beauté et sa complexité.
Toutes les informations ici

Chambaran (38): naissance d’une nouvelle zone à défendre

Une nouvelle ZAD est ouverte, aux Chambarans, en voici les documents pour en cerner l’identité, qui se profile comme à mi-chemin entre celle de Notre-Dame-des-Landes et celle du Testet.

On trouvera les infos d’actualité de la ZAD des Chambarans sur le site zadroybon.wordpress.com.

Après des semaines de mobilisations de plus en plus massives et d’actions régulières sur le chantier, une nouvelle ZAD (zone à défendre) est née dimanche 30 novembre dans les Chambarans face au projet de Center Parcs. Cette occupation a été révélée à l’issue d’une balade sur la zone forte avec plus d’un millier de personnes.

Il est possible de rejoindre cette ZAD ou de se préparer à réagir et mobiliser immédiatement si la Préfecture décidait de passer en force et d’expulser la maison nouvellement occupée sans s’embarrasser de procédures. (Pierre et vacances, promoteurs du Center parc, possèdent dans toute la France et en Europe de nombreuses structures de loisirs et chaînes d’hôtel comme Adaggio Appart Hotel.)

Samedi prochain une marche au flambeau sur site est prévue.

Ci-dessous, un communiqué sur la journée du 30 nov. 2014 :

Communiqué « La forêt de Chambaran est à tou-te-s »

Dimanche 30 novembre, nous nous sommes retrouvé-e-s à plus d’un millier de personnes à Roybon (Isère) pour nous opposer au projet de Center Parcs et nous réapproprier la forêt des Chambaran, volée par Pierre & Vacances (30 ct / m2). En traversant le site du chantier, nous avons montré que cette forêt est à tou-te-s, et nous avons constaté qu’elle est aujourd’hui détruite à toute vitesse pour un projet qui, en plus d’être inutile, se réalise sur argent public dans un déni démocratique ahurissant (cf. résultats de l’enquête publique).

Notre promenade s’est achevée à la maison forestière de « la Marquise », propriété abandonnée de l’ONF, que nous occupons massivement à partir d’aujourd’hui et jusqu’à l’abandon définitif du projet de Center Parcs.

Cette maison nous servira de base arrière pour organiser notre lutte pour une forêt sans Center Parcs. Cette lutte est la sœur d’autres mobilisations et l’occasion de montrer que d’autres mondes sont possibles et existent déjà.

Nous appelons toutes celles et ceux qui le souhaitent à nous rejoindre : pour une nuit ou pour la vie, une lutte sur place ou à emporter, chacun selon ses moyens.

Ce n’est que le début.

ZAD partout !

Pierre, les vacances sont finies !

Un manifeste d’opposant-e-s publié il y a déjà quelques années et toujours d’actualité:

Nous nous opposons au projet de Center Parcs dans les Chambarans

Parce que nous refusons non seulement la destruction d’une zone humide, le ravage de l’environnement et de sa biodiversité, la mise en danger d’une nappe phréatique et le gaspillage d’eau et d’énergie, mais aussi …

Parce que nous refusons de voir les territoires continuellement transformés et détruits par cette fuite en avant imposée par les besoins de la société marchande. Parce que nous refusons d’être condamnés à déambuler de clôtures en barbelés.

Parce que nous refusons l’idée même de ces parcs à nature aseptisée où se joue une représentation caricaturale et folklorisée de vie que le touriste est venu consommer.

Parce que les forêts n’ont pas à être livrées au tourisme de masse ou même à l’écotourisme, dans le seul intérêt de faire tourner la société industrielle.

Parce que la liberté, la gratuité, la flânerie sont des valeurs que nous considérons comme fondamentales.

Parce que nous refusons les loisirs marchands imposés par une légion de communicants.

Parce que les forêts ont aussi été des espaces de vie, de subsistance, de retraite ou des refuges pour les en-dehors et les «indésirables».

La destruction méthodique de ces espaces en dit long sur l’esprit et les perspectives totalitaires de nos décideurs.

Parce que nous refusons que la notion d’espace sauvage ne soit plus qu’un vague souvenir dont seuls des écrits préservés dans nos bibliothèques permettraient de garder la mémoire.

Parce que tout lieu de vie non encore détruit et pollué par l’industrie et le commerce doit être défendu avec détermination.

Parce que le tourisme présenté comme un remplaçant écologique des usines délocalisées, induit autant de nuisances et de misère que ces dernières. Parce qu’aucune promesse d’emploi ne pourra jamais justifier la privatisation, l’aliénation et les destructions irréversibles de nos territoires.

Parce que le «sauvetage» des villages par la création d’emplois et de richesses est un leurre et un mensonge. Pierre & Vacances et ses amis politiques alliés et serviteurs s’unissent dans ce consensus du partenariat public-privé qui ne profite qu’à eux et à cette idéologie de la croissance capitaliste ravageuse qu’ils défendent ensemble.

Pour toutes ces raisons, nous continuons à lutter contre ce projet et nous vous invitons à le combattre et à prendre en main votre territoire et votre avenir.

Les Chambarans doivent rester ce qu’ils ont été durant toute leur histoire: une simple forêt !

« Je me rends compte à quel point les drogues m’ont démonté »

Voici un très intéressant article (des Inrocks) sur Pete Doherty, avec de nombreuses citations de lui au sujet des drogues, tiré d’une longue explication qu’il a faite dans un article (en anglais) pour The Independent.

C’est un article d’importance, parce que Pete Doherty, chanteur des Libertines et des Babyshambles, a été présenté pendant de nombreuses années comme le dandy type, accro aux drogues, artiste tourmenté mais créatif grâce aux paradis artificiels.

Il a désormais un regard critique et lucide sur cela, alors qu’il lutte pour décrocher (et l’on sait à quel point c’est difficile). S’il y parvient, il compte aider d’autres à faire de même.

Le titre de son article est justement : « A quiconque luttant contre son addiction, tiens bon – pour plus de dix ans j’ai été impuissant, mais il y a une porte de sortie ».

Pete Doherty raconte son passé de drogué

Ce n’est un secret pour personne: Pete Doherty consomme de l’héroïne depuis des années. Alors qu’il suit actuellement une rehab’ en Thaïlande, le chanteur des Libertines et des Babyshambles a accepté de retracer son passé de drogué au journal britannique The Independent.

Tout commence à l’âge de seize ans lorsqu’on lui offre un joint. “C’était du cannabis et ça m’a rendu un peu malade. A 17 ou 18 ans, j’ai déménagé à Londres. J’étais comme un lévrier hors de sa niche, projeté dans ce merveilleux et mystérieux monde des drogues”. Très vite, Doherty commence à fantasmer sur l’opium.

“A mes yeux, ce n’était pas une drogue sale de la rue, c’était une potion magique au sujet de laquelle on avait écrit. C’était Kubla Khan, Thomas DeQuincy [LTD: auteur des Confessions d’un mangeur d’opium], Oscar Wilde. C’était un aspect de leur monde qui m’attirait, le monde imaginaire des opiacés.”

Il en prend pour la première fois à l’âge de 22 ans. Mais il s’agit en réalité d’héroïne. “Je l’ai mise dans un joint et je l’ai fumée. Je me suis couché en espérant avoir tous ces rêves incroyables”. Si, au départ, l’Anglais est plus penché sur l’alcool que sur la drogue, la signature des Libertines sur un label va changer la donner:

“On a soudain eu des tonnes d’argent. Je me suis dit “ok, dorénavant je vais faire tout ce que j’ai toujours voulu faire”. Donc je me suis acheté un scooter et un appart. C’était la première fois que je ne créchais pas par terre chez des gens.

Je me souviens qu’après avoir signé pour notre premier album, on m’a offert une ligne de coke. J’ai rapidement commencé à me défoncer en fumant du crack. Carl [Barât, ndlr] n’aimait pas ça. Il ne supportait pas le crack ou l’héroïne, et il n’aimait pas les gens avec qui je traînais. Donc on s’est séparés.”

Très vite, la drogue lui fait vivre des “heures sombres“:

“Je prenais ma guitare et j’écrivais un morceau et je me disais que ouais, ça résolvait mes problèmes, personne ne pouvait rien me dire. Mais ça a cessé de fonctionner. Donner des concerts est devenu un cauchemar, et tous mes morceaux étaient si sombres, comment étais-je supposé les jouer si je n’étais pas défoncé? C’est là que j’ai su que j’avais besoin d’aide. Je suis allé aussi loin que je le pouvais.

La prochaine étape, si je ne me faisais pas aider, c’était de me suicider. J’en étais arrivé là. Quand tous les gens qui t’entourent, comme ta famille et une grande partie du monde, te disent que c’est de ta faute, te disent de te reprendre, de te faire couper les cheveux, etc… C’est plutôt dur d’envisager l’addiction comme une drogue”.

Quand il se penche aujourd’hui sur ces années d’addiction, Doherty explique saisir, enfin, à quel point il était “accro physiquement et mentalement“.

“Mais j’avais toujours cette impression ridicule que mon usage était “innocent”. Oui, j’étais allé en prison mais je n’étais pas arrêté tous les jours dans la rue en possession de drogues, donc je pensais que ça allait” confie-t-il, “Aujourd’hui, plus de dix ans plus tard, je me rends compte à quel point les drogues m’ont démonté.”

Doherty est donc actuellement en cure de désintoxication en Thaïlande, la première dit-il qu’il a décidée de suivre de lui-même et non contraint par son entourage. Il assure:

“Je crois que ma créativité va s’épanouir lorsque je serai clean. Il y a tellement de chansons que j’ai commencées et que je n’ai jamais finies et j’ai perdu tellement de temps avec les drogues.”

Son objectif principal une fois sorti du centre Hope où il passe ses journées: donner des concerts afin de récolter de l’argent pour aider des personnes droguées à se payer de bons traitements.

« Halte à la surpopulation – Oui à la préservation durable des ressources naturelles »

En Suisse, ce week-end, il y a eu un référendum organisé à la suite d’une campagne d’Écologie et population (Ecopop).

De quoi s’agit-il ? C’est ici assez particulier. En fait, au nom de l’écologie, Ecopop a mené campagne en faveur de ce qu’on appelle le malthusianisme, une idéologie qui considère que la source des problèmes est la surpopulation.

Ecopop demandait ainsi que la Suisse limite le solde migratoire annuel du pays à 0,2 % de la population : cela signifie que chaque année, 16 000 personnes au maximum auraient le droit de s’installer en Suisse.

A cela s’ajoute que la Suisse devrait, selon Ecopop, consacrer 10 % de ses fonds d’aides au développement au contrôle des naissance dans le tiers-monde.

Voici les arguments d’Ecopop:

La population mondiale connaît la plus forte croissance de son histoire: une menace pour la planète

De 1,6 milliard en 1900, la population mondiale a augmenté à 7 milliards aujourd’hui: elle a donc quadruplé. La capacité écologique de la planète est mise à rude épreuve, les ressources naturelles se font rares.

Les pays les plus pauvres sont le plus durement touchés

Dans les 50 pays les plus pauvres du monde, les femmes ont en moyenne 5 à 6 enfants, souvent dès l’âge de 15 ans. Un fait qui compromet la santé des mères et freine l’évolution économique et sociale de ces pays. Nombreuses sont les femmes qui aimeraient pratiquer la contraception, mais n’y ont pas accès. La pauvreté et le chômage poussent les habitants à émigrer en Europe ou aux Etats-Unis, la Suisse faisant partie des destinations les plus attrayantes.

Forte augmentation de la population en Suisse

Depuis que les dispositions régissant l’immigration de citoyens européens ont été levées en mai 2007, la croissance annuelle de la population est de 1,1% à 1,4% en Suisse. Il est possible d’en imputer près de 80% à l’immigration. Cela signifie que le nombre d’habitants augmente cinq fois plus vite environ que celui de l’Europe, un taux de croissance qui atteint des valeurs comparables à celle de nouveaux pays industrialisés comme l’Inde.

Le bétonnage de la Suisse fait surgir une nouvelle ville de la taille de Saint-Gall tous les ans. Dans 20 ans, nous nous retrouverons ainsi avec une vingtaine de Saint-Gall supplémentaires, c’est-à-dire une tous les 15 kilomètres entre Saint-Gall et Genève. Si on y ajoute l’habitat déjà existant, nous obtiendrons un couloir urbain continu dans le Mittelland. Densifier la construction peut, dans une certaine mesure, remédier à cette situation: cependant, c’est une façon de lutter contre les symptômes qui engendre de nouveaux problèmes.

Dégradation de la nature et de l’infrastructure en Suisse

Bouchons sur les routes, trains bondés, loyers en hausse, terres agricoles construites, disparition des espèces: la pression démographique réduit la qualité de vie et évince la nature.

Les limites d’immigration exigées sont compatibles avec celles de l’UE

En moyenne, le solde migratoire de l’UE entre 1997 et 2007 se situait à 0,26%; si on ne tient pas compte de l’Espagne, de l’Italie et de la Grande-Bretagne, il était même inférieur à 0,2%. La limite exigée de 0,2% est donc compatible avec celle de l’UE, l’immigration nette resterait plus élevée en Suisse que dans la plupart des pays européens.

Économiquement tolérable, assez de personnel qualifié

En moyenne, 1,1% de la population quitte la Suisse tous les ans. Avec une limite de 0,2% d’immigration nette, la population suisse pourrait se renouveler à raison de 1,3%. Ainsi, une proportion plus importante de personnel qualifié pourrait immigrer en Suisse que dans la plupart des pays européens.

Préparons notre avenir – consolidons les bases de notre existence!

Le planning familial volontaire dans les pays en voie de développement facilite leur évolution sanitaire, économique et sociale et ménage la nature. Limiter l’immigration en Suisse permet de conserver des terres agricoles et de laisser davantage de place à la nature et à l’homme.

Le référendum – les demandes d’Ecopop ayant été résumé sous la formule « Halte à la surpopulation – Oui à la préservation durable des ressources naturelles » – a abouti à un échec : 74 % ont voté non. 1,9 million on voté non, 671 000 oui, la participation a été d’un peu moins de 50 %.

Pourquoi ? Tout simplement, parce que les gens ont bien compris que l’idée derrière tout cela, ce n’est pas la défense de la Nature, mais simplement le souhait de faire de la Suisse une sorte de gros bunker.

La société humaine mondiale connaît de profonds déséquilibres, et ces gens voudraient que la Suisse se maintienne à l’écart… Sauf que ce n’est pas possible, ni souhaitable, et les gens n’ont pas été dupes de la manip d’Ecopop.

Les médias ont d’ailleurs largement et facilement critiqué Ecopop et ses souhaits de couper la Suisse du reste de l’Europe. Tout cela est juste une question de stratégie pour garder ses gros sous: la Suisse aura-t-elle de bons coffre-forts bien remplis en fermant ses frontières un peu, moyennement, beaucoup, pas du tout?

SI l’on regarde les choses sérieusement, cela ne signifie pas bien sûr que la question de la population humaine et de son habitat n’est pas cruciale.

Si la planète doit redevenir bleue et verte, alors cela veut dire généraliser les sanctuaires et donc priver l’humanité d’interférence avec d’importantes zones. L’Amazonie, par exemple, doit devenir un sanctuaire.

Il est évident également que le bétonnage des pays, que ce soit la France ou la Suisse, doit être stoppé, et que cela va forcément avec une organisation différente des habitations.

La conception libérale où quelqu’un achète et construit où il veut car il peut appartient au siècle précèdent. Désormais, tout doit être organisé pour être en harmonie avec la planète.

Mais il serait faux de penser que c’est la croissance démographique le problème, alors que celle-ci est une conséquence de l’organisation sociale, économique, qui présuppose un certain rapport à la Nature.

Ainsi, si la Suisse est bétonnée, ce n’est pas en raison de l’immigration, mais de l’économie qui place des gens comme bon lui semble, en fonction des profits.

Pareillement, si des gens viennent par exemple de villages du Bangladesh pour vendre des fruits dans le métro parisien, ce n’est pas en raison de la croissance démographique, mais d’une situation sociale n’obéissant qu’aux lois du profit et de la destruction de la Nature.

La base de l’émigration, de l’immigration, c’est l’urbanisation massive aux dépens de la planète, et en fonction des besoins économiques des pays riches. Les bouleversements que cela implique jettent les gens dans un mouvement de migrations planétaires.

C’est pareil pour l’organisation des routes, qui dépend des besoins des entreprises : il faut être bien naïf, ou faussement naïf, pour penser comme Ecopop que l’immigration est la cause des bouchons sur les routes et des trains bondés !

C’est une question générale de mode de vie, de rapport à la Nature, d’une attitude profondément non harmonieuse de la part de l’humanité, comme le film Koyaanisqatsi le souligne si bien.