25 dauphins sauvages capturés pour un hôtel de luxe

Nous avions déjà parlé d’un hôtel-casino à Las Vegas qui avait créé un ranch avec des lions, au nom de la préservation de l’espèce !

Maintenant c’est l’hôtel de luxe, et casino, Resorts World Sentosa à Singapour, qui s’octroie le droit de capturer des dauphins sauvages afin de les cloîtrer dans leur hôtel.

Encore une fois au nom de la préservation des océans et des dauphins…

On peut lire leur démarche honteusement mensongère sur la page d’accueil de leur site :

Research, public education and conservation efforts for marine life are the cornerstones of the Marine Life Park. Resorts World aims to educate and enrich the understanding and protection of the oceans, and the Marine Life Park will serve as a showcase for ocean science education, research and stewardship.

Ce qui signifie:

Recherche, éducation du public et les efforts de conservation de la vie marine sont les pierres angulaires du Parc de la Vie Marine. World Resorts vise à éduquer et à enrichir la compréhension et la protection des océans, et le Parc de la Vie Marine servira de vitrine pour les sciences de la mer d’éducation, de recherche et d’intendance.

Le monde du luxe n’échappe pas du tout à l’exploitation animale, comme en témoigne par exemple l’alimentation : foie gras, caviar d’escargots, homard. Là, le prétexte est la « science »…

Et donc, 25 dauphins ont été retiré de leur milieu naturel dans l’archipel des Salomon afin de compléter la « collection » d’animaux marins qui vont s’y entasser pour le petit plaisir de touristes fortunés.

En effet, cet aquarium sera d’une taille énorme à son ouverture en 2012, regroupant pas moins de 700 000 animaux marins prisonniers dans 55 millions de litres d’eau.

Il y a 2 ans, cet hôtel avait fait parler de lui à cause d’un projet de capture d’un requin-baleine (qui est le plus grand poisson du monde avec ses 18 mètres de long), qui a heureusement échoué grâce au diverses protestations émanant d’une pétition internationale et de groupes écologistes dont le Sea Shepherd.

Voici un site internet (en anglais) d’un groupe de militantEs de Singapour qui se bat pour ces dauphins et une pétition a été mise en place par « avaaz » qui est un « mouvement mondial en ligne qui donne aux citoyens les moyens de peser sur les décisions politiques mondiales » afin de libérer ces dauphins sauvages (la présentation de la pétition est lisible ci-dessous en citation).

Même si le principe peut être bien, il est regrettable qu’il ne soit question que de libérer uniquement les dauphins sauvages. L’aquarium comporte des raies, des poissons (100 000!!), des coraux qui eux aussi ont droit à la liberté. Et qui eux aussi ne supportent pas l’enfermement et se meurent d’ennui.

Chers amis,

Un banc de dauphins nageaient paisiblement à Samoa lorsque le filet s’est refermé sur eux par derrière — emprisonnant 25 dauphins sauvages destinés à la toute dernière attraction d’un hôtel de luxe. Ils sont en ce moment enfermés dans de petits bassins, affamés — mais nous pouvons les libérer.

Pour les dauphins sauvages, la captivité est une torture, leur puissant sonar rebondissant sur les murs et revenant sur eux — comme s’ils étaient enfermés dans une maison aux mirroirs infinis. La plupart meurt jeune de maladie provoquée par le stress, et certains vont même jusqu’à se laisser mourir.

Si le puissant complexe Resorts World Sentosa parvient à les maintenir en captivité, alors la moitié de ces dauphins décèdera durant les deux premières années — et cela légitimera la pratique, largement interdite, consistant à capturer des dauphins à l’état sauvage. Nous ne pouvons pas laisser cela se produire — utilisons nos voix pour les libérer.

Resorts World a été contraint d’abandonner son projet d’exposition de requin-baleine il y a deux ans à cause du gigantesque tollé qui menaçait sa réputation. Envoyons dès maintenant un appel massif pour libérer ces créatures magnifiques et intelligentes — et pour en faire un tournant dans le combat pour la fin du commerce mondial des dauphins sauvages. Lorsque nous atteindrons 500 000 signatures, notre pétition sera remise à Resorts World et aux médias. Signez maintenant et faites suivre ce message à tous:
http://www.avaaz.org/fr/saddest_dolphins_fr/?vl

Le commerce effroyablement cruel de dauphins sauvages a été interdit dans de nombreux pays, du Royaume-Uni au Costa Rica. Le terrifiant processus de capture comprend un transfert en eaux peu profondes où jusque la moitié des dauphins se noient ou meurrent de leurs blessures avant même d’avoir été pris.

Si nous forçons Resorts World à libérer ces dauphins sauvages dès maintenant, un message fort sera ainsi envoyé aux autres complexes hôteliers, ce qui contribuera à remettre en cause toute l’industrie de la capture. Nous pouvons aussi donner une seconde vie à ces dauphins — Ric O’Barry, expert réputé des dauphins, a proposé de les réhabiliter dans leur milieu naturel.

Resorts World prétend que leur « programme de spa interactif » participera à la guérison d’enfants malades ou handicapés — mais il n’y a aucune preuve scientifique démontrant l’effet de cette technique, pour laquelle des parents désespérés payent des milliers, en quête d’un traitement imaginaire.

Ils affirment également que leurs programmes favorisent la protection des espèces — mais les campagnes de capture de dauphins sont aussi des expéditions de chasse. Les dauphins « dignes d’être exposés » sont épargnés tandis que les autres sont abattus. En commandant des dauphins capturés à l’état sauvage, Resorts World fait grimper la demande pour ces chasses barbares.

Le commerce de dauphins capturés doit prendre fin. Le monde avance doucement mais sûrement dans cette direction, et notre intervention pourrait créer un précédent important.

Resorts World a déjà cédé à la pression par le passé, et il ne pourra pas laisser son image prendre un nouveau coup. Unissons nos voix au plus vite pour libérer les dauphins les plus tristes au monde et pour remporter une bataille déterminante dans la lutte pour la libération des dauphins menacés de connaître une vie courte et malheureuse en captivité.

Signez maintenant et faites suivre ce message à vos amis et à vos proches :  http://www.avaaz.org/fr/saddest_dolphins_fr/?cl=1110826301&v=9362

Les dauphins sauvages sont incroyablement joueurs, amicaux et attentionnés, mais aussi extrêmement intelligents — des créatures absolument fascinantes.

Dans le monde que nous voulons tous, les dauphins ne sont pas chassés, enfermés ni abattus — ils sont traités avec le respect que mérite chaque vie. Aujourd’hui, en agissant pour leur liberté, nous faisons un pas, certes petit mais important, vers la réalisation de ce monde.

Avec espoir,
Ricken, Ben, Morgan, Alice, Shibayan et toute l’équipe d’Avaaz – jeudi 9 juin 2011

 

Le mur végétal: une simple illusion

Aujourd’hui, il est aisé de voir à quel point les êtres humains sont dénaturés. La Nature est considérée comme étant quelque chose d’extérieur aux êtres humains, et n’existerait qu’afin de satisfaire nos besoins.

Une telle conception est bien entendu absurde, car les êtres humains appartiennent à la Nature… Et d’ailleurs, inévitablement il y a le besoin de se reconnecter, de se ressourcer. On ne peut pas vivre ailleurs qu’au sein de Mère Nature!

Ce besoin étant de plus en plus partagé et compris avec la crise écologique et l’urbanisation exponentielle, il y a des projets qui naissent par rapport à cela. Malheureusement, ils ne sont conçus que dans une triste optique, et le cas des murs végétaux est très parlant.

Il y a trois jours à Lyon (rue de l’Annonciade), on a inauguré une fresque végétale de 650 m2. Le végétal ne fait que le tiers de la fresque, composée de trois peintures représentant… trois photographies de Yann Arthus-Bertrand. Le tout pour une somme de 200.000 euros payés par:

Roche et Cie, Seigneurie Groupe PPG, Groupe Amallia/Promélia, Banque Populaire Loire et Lyonnais, EDF Entreprises et  Collectivités, Vinci Construction France, Vinci Immobilier Promotion, La Foncière des Régions, Les Nouveaux Constructeurs, Nexity George V, Nexity Entreprises, AnaHome Immobilier, 6ème Sens Immobilier, Pitch Promotion et Eiffage Immobilier Centre Est.

On l’aura compris, c’est surtout un coup de publicité aux dépens de l’écologie.

Pareillement, vendredi dernier à Villeurbane a été inauguré un « mur végétal autoportant » de 17 mètres de haut et 14 de large. Il comporte 11.000 plantes (et est situé à l’angle du cours Émile-Zola et de la rue Francis-de-Pressensé) et est le plus haut de France.

On l’aura compris, derrière l’argument écologique (la régulation thermique) il y a une dimension bobo qui saute aux yeux, et il s’agit d’un vrai business (l’agence qui s’en est occupé est tournée vers ce genre de projets).

La Nature n’existe… que comme « décoration » ou comme « moyen » supervisé. On ne supprime pas le béton, on le repeint en vert, d’une peinture… vivante!

Car en bas de ce mur passent chaque jour… 22 000 véhicules!

C’est bien la preuve du caractère écologique inexistant de ce genre de projet, qui vise un peu d’utilité, un peu de décoration et un peu de « prestige. » Mais certainement pas un nouveau rapport avec Gaïa.

D’ailleurs, c’est une vraie tendance. Début octobre un projet similaire a été réalisé aux USA, dans le parc botanique de Longwood Gardens, non loin de New York. Dans ce parc botanique, qui est comme tous les parcs botaniques une sorte de parc d’attraction montrant la « supériorité » de l’humain sur la Nature (avec les inévitables terrifiants jardins à la française), on a un mur de 378m², avec 40.000 plantes.

Dans ce parc botanique, pour ce mur végétal, on a installé… 3 800 capteurs permettant un goutte à goutte continu.

L’humanité montre qu’elle fait « plus fort » que la Nature… Le mur végétal n’est qu’un prétexte à une affirmation comme quoi la nature, on s’en passe, car on lui est « supérieur. »

Logiquement, les murs végétaux sont donc toujours en rapport avec des bâtiments exprimant la « supériorité » de la culture sur la nature.

On les trouve par exemple sur des musées comme celuie des Arts Premiers du quai Branly à Paris (15000 plantes sur 800 m2),ou bien la Fondation Cartier à Paris, l’aquarium de Gênes en Italie… La Cité de l’Espace à Toulouse, la Cité des sciences et de l’industrie à Paris… ou bien des banques comme la PNC Bank à Pittsburgh aux USA.

Ici aussi l’agence d’architecte (A green roof) est spécialisée dans ce type de projet. Car c’est tout un travail, toute une idéologie que de montrer la « supériorité » sur Gaïa, sur des aquariums, des banques, des musées, des bâtiments administratifs…

Ces murs végétaux ont clairement comme fonction de « sacraliser » les productions humaines, rejetant la Nature à une fonction décoratrice. La Nature n’a ici de valeur que lorsque l’être humain l’a organisée…

C’est très français, que l’on pense à Descartes: « L’homme doit se rendre comme maître et possesseur de la nature » et c’est d’ailleurs un Français, Patrick Blanc, qui a théorisé le principe du mur végétal (voir son site murvegetalpatrickblanc.com).

Voici son explication:

« Sur un mur porteur ou une structure porteuse est placée une ossature métallique qui soutient une plaque de PVC expansé de 10 mm d’épaisseur, sur laquelle sont agrafées deux couches de feutre de polyamide de 3 mm d’épaisseur chacune. Ces couches de feutre miment en quelque sorte les mousses qui se développent sur les parois rocheuses et qui servent de support aux racines de nombreuses plantes.

Un réseau de tuyaux commandés par des électrovannes apporte une solution nutritive contenant les éléments minéraux dissous nécessaires à la croissance des plantes. Le feutre s’imprègne par capillarité de cette solution nutritive, laquelle descend le long du mur par gravité.

Les racines des plantes y prélèvent les éléments nutritifs dont elles ont besoin, et l’eau en excès est recueillie en bas du mur par une gouttière, avant d’être réinjectée dans le réseau de tuyaux : le système fonctionne en circuit fermé. Les plantes sont choisies pour leur capacité à croître sur ce type de milieu et en fonction de la lumière disponible. »

Un langage purement technique, purement dominateur sur la nature. « Les plantes sont choisies » est une expression qui résume bien l’esprit de ces initiatives de murs végétaux.

Au lieu de permettre à la végétation de s’affirmer, et de faire en sorte que les villes s’abolissent, on a droit à une nature encadrée et se limitant à quelques fonctions (esthétique, pollution, prestige…).

Toute entreprise un tant soit peu moderne installe désormais un petit mur végétal, tout bobo qui le peut le fait, chez lui, afin de se « rassurer » et d’être faussement « reposé »…

Tout cela est sinistre et vain. Mère Nature reprendra forcément ses droits… La planète redeviendra bleue et verte!

Volonté de liberté au Japon

Il y a quelques jours nous parlions de la conception de l’animal-machine et de la nécessité de la combattre, en prenant l’exemple des cochonnes d’Inde appréciant une bouteille d’eau glacée pour se reposer dessus.

Voici deux exemples tout neufs illustrant bien cette réalité. Tout d’abord une vidéo terrible, d’un dauphin cherchant il y a quelques jours littéralement à se suicider dans le Churaumi Aquarium d’Okinawa, au Japon. On le voit sortir du bassin, après plusieurs tentatives.

Un désir de liberté, ou bien d’en finir, qui est très clair. Il a fallu une grue pour pouvoir le récupérer (voir la vidéo).

Le second exemple date de quelques jours aussi, et lui aussi du Japon. Le fait s’est passé au Primate Research Institute, Kyoto University.

Cet institut de recherche sur les primates dispose d’un enclos relativement grand afin d’étudier les comportements des primates.

Mais ces chercheurs – les plus grands scientifiques du monde à ce niveau, de véritables experts triés sur le volet, de renommée mondiale – ont sous-estimé les grands singes.

Ceux-ci ont utilisé les branches pour se catapulter dehors ! Une quinzaine de ces grands singes se sont ainsi enfuis, mais ne sont pas allés loin, selon les chercheurs car ils voulaient rester en contact avec les autres singes.

Sans nul doute aussi ont-ils été désemparé par l’environnement hostile qui les attendait hors des murs, des murs qu’ils cherchaient à fuir, bien qu’évidemment les chercheurs pensent qu’il s’agissait d’une dispute entre grands singes qui a poussé à cela.

Il faut également penser que les repères des animaux enfermés sont écrasés depuis des générations en raison de l’emprisonnement, et ceci est très certainement valable pour tout autre animal devant passer une sombre vie cloîtré dans une cage de laboratoire.

Cela souligne le fait que dans les cas où l’on a la possibilité d’adopter un animal étant passé par une telle expérience traumatisante, il faut énormément d’attention et de respect.

En l’occurrence, appâtés avec des cacahuètes, les singes ne connaissant que le laboratoire, ils ont été contraints de se laisser attrapés et enfermés de nouveau. Pour qu’une telle initiative ne se reproduise pas, les scientifiques ont coupés les arbres grâce auxquels les singes avaient profité d’un petit moment de liberté.

Il est significatif que même les plus grands chercheurs soient débordés par les animaux, en raison de leur vision du monde. D’ailleurs au Primate Research Institute, Kyoto University (KUPRI) les contradictions sont patentes.

En effet, d’un côté il y a la recherche se présentant comme étant « humaniste. » Cette recherche se veut proche des animaux, comme on peut le voir avec par exemple la photo des «  membres  » ou bien les peintures réalisées par les grands singes (parfois on peut voir des vidéos).

Parallèlement à cela, on trouve également un projet comme SAGA (Support for African/Asian Great Apes), qui s’occupe depuis 1998 de la préservation des grands singes et tente de s’opposer à la vivisection, montant des sanctuaires pour les 79 chimpanzés rescapés.

Ces chercheurs montent des projets en Afrique, pour la préservation de l’environnement des grands singes, ils critiquent la situation des grands singes dans les zoos.

Ces chercheurs qui travaillent avec les grands singes découvrent un nouvel horizon devant une réalité simple : 98,77% des gênes des humains et des chimpanzés sont identiques!

Mais de l’autre côté… dans la même université, les chercheurs torturent les animaux avec la vivisection la plus barbare, afin de davantage connaître le fonctionnement du cerveau…

Et d’ailleurs, les conditions de recherche sur les animaux qui se sont enfuis ne son certainement pas idéales, si jamais elles peuvent l’être: en tant que vegans nous considérons comme inacceptable de séparer un animal de son habitat naturel!

La seule solution, d’ailleurs pratiquée parfois, est l’immersion dans le milieu en question. Cela est difficile, et il ne faut perturber cet environnement et ses habitants, mais c’est moralement la seule démarche correcte.

Car là à l’institut de recherche il y a de nombreuses activités dans les laboratoires, comme on peut le voir ici. Les grands singes doivent affronter des épreuves, et cela n’est pas correct. La base de cette attitude erronée est d’ailleurs que la finalité reste uniquement la progression des connaissances servant les humains…

Même quand les chercheurs veulent étudier l’archéologie des grands singes, ils le font parce que cela pourrait apporter des connaissances nouvelles aux humains, pour progresser techniquement.

On retrouve, quel que soit la position des chercheurs ici, la volonté de domination de l’espèce humaine sur les animaux et la nature. Mettre des animaux dans un enclos artificiel, ne pas comprendre qu’ils veulent être libres, couper des arbres pour les empêcher de s’enfuir…

Star Trek IV: The Voyage Home

La série de science-fiction Star Trek est une anticipation du futur, et elle est connue pour de nombreuses critiques de la société nord-américaine de l’époque du tournage.

Dans un des films produits, Star Trek IV: The Voyage Home, le scénario fait directement référence à l’extermination des baleines. Si le film a pris un certain coup de vieux, comme de nombreux films du genre, aborder un thème comme celui-là en 1986 a été un parti-pris courageux.

L’idée de base est d’ailleurs intéressante : une sonde extraterrestre semble menacer la planète Terre, et on s’aperçoit qu’elle émet des signaux semblant être ceux d’une baleine.

Mais rien que comprendre cela a été difficile : les baleines ont été exterminé à la fin du XXème siècle… C’est Spock, le Vulcain aux oreilles pointues, qui doit l’expliquer : « Docteur, il y a d’autres formes d’intelligence sur la Terre. Il n’y a que l’arrogance humaine pour présumer que le message doit être destiné à l’homme. »

L’équipage du vaisseau Enterprise va donc dans le passé, afin de ramener des baleines. Ce qui est une manière poétique d’en appeler à préserver les baleines et de remettre en place l’humanité…

Lors de leur périple dans le passé, l’équipage constate « une culture très primitive et paranoïaque », qui se comporte de manière destructrice : « C’est un miracle que ces gens soient arrivés à sortir du 20ème siècle! »

Toutefois, il y a alors la rencontre avec une femme, docteur en biologie marine, spécialiste de l’étude et la sauvegarde des baleines, qui raconte : « Il y avait jadis des centaines de milliers de baleines à bosse. Il y en a aujourd’hui moins de 10 000. »

Si elle aime les baleines, Spock arrive à communiquer avec elles et fait passer leur message à cette scientifique : « Ils vous aiment beaucoup, mais ils ne sont pas vos baleines, nom de dieu! » (« They like you very much, but they are not the hell your whales »).

Les baleines sont en effet étudiées dans un bassin à San Francisco, en l’occurence au Monterey Bay Aquarium. Il s’agit d’un édifice, qui a succédé à une usine de boîtes de sardines…, où sont regroupées 623 espèces, soit 35.000 plantes et animaux, dans 200 bassins.

Le docteur aide l’équipage à récupérer deux baleines au préalable libérées, et qui échappent à un baleinier prêt à les harponner. La présence des baleines dans la mer dans le futur, répondant à la sonde extra-terrestre, permet de sauver la Terre.

Une belle manière de souligner que l’être humain n’est ni seul sur Terre, ni l’espèce « dominante. » Que la Terre appartient également aux autres espèces!

Puis, le film se termine sur une citation d’une partie d’un poème du britannique David Herbert Richards Lawrence : « Les baleines ne pleurent pas » (« Whales Weep Not »), une sorte d’ode aux baleines… (« Ils disent que la mer est froide, mais elle contient le sang le plus chaud de tous »).

Le film a eu un succès important aux USA, se plaçant dans la liste des films les plus vus cette année-là. C’est le Star Trek qui a eu le plus succès, après celui de 2009.

Ce fut également le premier film de la série Star Trek vu en URSS, en 1987, montré par le WWF lors d’une conférence pour abolir la chasse à la baleine.

Une nouvelle tirée du film, écrite par Vonda N. McIntyre, a aussi un succès aux USA ; culturellement, ce film a eu un grand impact, non pas par sa réalisation assez classique pour de la science-fiction, mais bien sûr pour le thème, et son approche.