Livret de recettes véganes et fausses « viandes »

Voici un petit livret de recettes de cuisine végane. Le livret est gratuitement téléchargeable (cliquez en bas à droite sous la photo).

Les recettes sont simples et accessibles à tout le monde, par contre les appellations « steak » ou « gigot de seitan », « saucisson », « rôti », « bourguignon » sont, malheureusement, présentes !

Rappelons tout de même que tous ces mots qualifient des produits d’origine animale. Ces mots sont liés à une culture, ils ont une histoire. Les mots ont une signification, on ne peut pas les retourner dans tous les sens.

Ainsi, un steak « est une tranche d’un grand morceau de viande, typiquement du bœuf, mais aussi éventuellement de veau, de chevreuil ou de cheval. On parle aussi de steak pour des tranches de thon ou saumon, dont le mode de cuisson est similaire », nous dit Wikipedia. Le dictionnaire Sensagen dit « tranche de bœuf; bifteck » et c’est pareil pour les dictionnaires « classiques » du type Larousse.

Pareillement, le gigot est la cuisse ou la patte arrière d’un animal : l’agneau. Le saucisson est une préparation charcutière à base de chaire animale. Etc etc. Il y a toute une histoire de meurtres derrière cela.

Que ce genre de livret de cuisine soit gratuitement mis à disposition est une très bonne chose, c’est un aspect positif. Cependant, faut-il être unilatéral? Non, bien entendu, et il est, encore une fois, très regrettable que tous ces qualificatifs relatifs aux morceaux d’animaux morts servant de « viandes » se retrouvent dans un livret de recettes… végétales !

Pourtant, l’auteure du blog de cuisine et des recettes définit celui-ci comme « Cyber-carnet d’une végétalienne pour les animaux. » Ce qui nous amène à la question: comment peut-on se dire vegan pour les animaux et faire des recettes au nom assassin de « Bourguignon léger à la méridionale » ?!

Tout cela n’a pas de sens et c’est une grande contradiction culturelle, qui saute aux yeux de manière simplement logique. La nourriture vegane n’apparaît plus comme différente, mais comme un succédané, un équivalent, un ersatz: bref, une (pâle) copie.

Bien entendu, certaines personnes répondront avec mauvaise foi que ces recettes servent à montrer aux mangeurs de « viandes » que la nourriture végane est riche et variée, comme la leur basée sur la « viande » – sauf que justement la nourriture fondée sur la viande n’est pas « riche et variée » mais consiste en du « cadavre ».

Toute l’histoire du monde montre pourtant qu’on ne triomphe pas d’idées en les assumant, mais en les combattant sans rien céder. C’est culture contre culture. La révolution française a triomphé grâce aux Lumières inventant de nouveaux termes avec l’Encyclopédie, et pas parce que Rousseau et Voltaire ont réutilisé les termes de la monarchie absolue!

Une nouvelle éthique, c’est une nouvelle éthique, comment sinon convaincre de manière crédible, durable et sincère que les animaux ne doivent pas être exploités, ni tués, ni mangés?

Comme nous en avons déjà souligné l’importance, le véganisme impose une nouvelle culture dans laquelle il faut s’approprier, entre autres, un vocabulaire végan : galette au lieu de steak, boisson de soja au lieu de lait de soja…

Il faut montrer qu’il est possible et très facile de manger autre chose que des animaux (et pas de « poulet végétal » et autres subalternes hypocrites) et de porter autre chose que du cuir (ou du simili, encore !).

C’est à la Nature et aux animaux qu’il faut faire plaisir, et certainement pas au mode de vie passéiste non vegan.

Léger aperçu des plantes carnivores

En tant que vegans, il est intéressant de se confronter aux plantes carnivores. En effet, ces plantes permettent de comprendre comment un équilibre s’est développé sur Gaïa.

Les plantes ne sont nullement « méchantes » ; comme tous les êtres vivants, elles veulent survivre. Leur problème est qu’elles existent dans des zones dont le substrat est pauvre. Elles sont donc en quête de substances nutritives et d’éléments minéraux.

Les informations à ce sujet sont à la fois nombreuses et très faibles. Le monde végétal (pour ne pas parler des champignons et des bactéries!) est très peu connu, et les connaissances des plantes carnivores sont très peu avancées (on ne sait pas si telle ou telle plante a des enzymes digestives ou pas, etc.).

Mais ce que l’on sait, c’est que c’est bien sûr cette quête de substances nutritives et d’éléments minéraux qui poussent les plantes en ce sens.

Ce qu’elles recherchent chez les insectes, ce sont notamment six substances, dont la proportion dans un insecte (desséché) sont les suivantes : l’azote (10,5%), le potassium (3,2%), le calcium (2,3%), le phosphore (0,6%), le magnésium (0,09%), le fer (0,02%).

La totalité de ces éléments n’est pas assimilée, toutefois cela suffit à la survie des plantes en question. De la même manière, la proportion des substances d’origine animale change selon les plantes carnivores. La part d’azote d’origine animale dans une plante carnivore peut être de 25% comme de 75%, selon les plantes.

Certaines plantes sont totalement carnivores, comme les différentes Genlisea. Ses pièges sont souterrains et n’ont pas de chlorophylle ! C’est dire la foisonnement de leurs différents genres.

Quand on pense aux plantes carnivores, on pense également souvent aux feuilles en forme de mâchoire. En fait, la nature a multiplié les méthodes. Elles sont diverses : soit passives (pièges glissants, à nasse, adhésifs), soit actives (pièges à mâchoires et à succion), soit un peu des deux (certains pièges adhésifs).

Dans le cas de la Sarracenia flava par exemple, l’insecte est attiré par le nectar, mais la surface interne de la feuille en cornet est glissante. L’insecte dérape et va mourir au fond.

Même la digestion est variée : elle peut être permanente, par cycle, partielle (adaptée à la taille de l’insecte capturé)… La Drosophyllum lusitanicum met 24 heures à digérer une mouche, par exemple.

Les plantes carnivores vivent bien entendu en symbiose avec leur environnement. Les Nepenthes voient ainsi environ 150 espèces animales séjourner dans le liquide de leurs « urnes »… Sans parler des bactéries, des champignons, des micro-organismes…

On appelle « phytotelme » le bassin fourni par les plantes. Ici une photo d’un tel bassin chez la Nepenthes rajah.

On notera que certaines plantes ne font que capturer momentanément un insecte, qui fait office de pollinisateur. C’est même le cas chez certaines orchidées, comme ici avec la Caleana.

Concluons cette courte présentation en rappelant que l’écocide concerne également les plantes carnivores, notamment les Nepenthes. Avec la colonisation, elles ont été à la mode en raison de la « fascination » morbide qu’elles ont exercé, et elles ont presque été totalement anéanties dans leur milieu naturel.

Les plantes carnivores soulignent également pourquoi le véganisme présuppose la reconnaissance de Gaïa. Si l’on prend le raccourci comme quoi les plantes ne souffrent pas, et si l’on considère que tuer des animaux est une chose erronée, alors la conclusion faussement logique serait qu’il faut se débarrasser des plantes carnivores, « meurtières » qui seraient « inutiles » et dont la disparition ne causerait pas de « souffrance »!

Il va de soi qu’un tel raisonnement est absurde de par sa dimension totalement déconnectée de la nature. C’est dire ici combien les plantes carnivores ont une existence exigeant de notre part une réflexion profonde, et une connaissance approfondie de Gaïa!

Le mur végétal: une simple illusion

Aujourd’hui, il est aisé de voir à quel point les êtres humains sont dénaturés. La Nature est considérée comme étant quelque chose d’extérieur aux êtres humains, et n’existerait qu’afin de satisfaire nos besoins.

Une telle conception est bien entendu absurde, car les êtres humains appartiennent à la Nature… Et d’ailleurs, inévitablement il y a le besoin de se reconnecter, de se ressourcer. On ne peut pas vivre ailleurs qu’au sein de Mère Nature!

Ce besoin étant de plus en plus partagé et compris avec la crise écologique et l’urbanisation exponentielle, il y a des projets qui naissent par rapport à cela. Malheureusement, ils ne sont conçus que dans une triste optique, et le cas des murs végétaux est très parlant.

Il y a trois jours à Lyon (rue de l’Annonciade), on a inauguré une fresque végétale de 650 m2. Le végétal ne fait que le tiers de la fresque, composée de trois peintures représentant… trois photographies de Yann Arthus-Bertrand. Le tout pour une somme de 200.000 euros payés par:

Roche et Cie, Seigneurie Groupe PPG, Groupe Amallia/Promélia, Banque Populaire Loire et Lyonnais, EDF Entreprises et  Collectivités, Vinci Construction France, Vinci Immobilier Promotion, La Foncière des Régions, Les Nouveaux Constructeurs, Nexity George V, Nexity Entreprises, AnaHome Immobilier, 6ème Sens Immobilier, Pitch Promotion et Eiffage Immobilier Centre Est.

On l’aura compris, c’est surtout un coup de publicité aux dépens de l’écologie.

Pareillement, vendredi dernier à Villeurbane a été inauguré un « mur végétal autoportant » de 17 mètres de haut et 14 de large. Il comporte 11.000 plantes (et est situé à l’angle du cours Émile-Zola et de la rue Francis-de-Pressensé) et est le plus haut de France.

On l’aura compris, derrière l’argument écologique (la régulation thermique) il y a une dimension bobo qui saute aux yeux, et il s’agit d’un vrai business (l’agence qui s’en est occupé est tournée vers ce genre de projets).

La Nature n’existe… que comme « décoration » ou comme « moyen » supervisé. On ne supprime pas le béton, on le repeint en vert, d’une peinture… vivante!

Car en bas de ce mur passent chaque jour… 22 000 véhicules!

C’est bien la preuve du caractère écologique inexistant de ce genre de projet, qui vise un peu d’utilité, un peu de décoration et un peu de « prestige. » Mais certainement pas un nouveau rapport avec Gaïa.

D’ailleurs, c’est une vraie tendance. Début octobre un projet similaire a été réalisé aux USA, dans le parc botanique de Longwood Gardens, non loin de New York. Dans ce parc botanique, qui est comme tous les parcs botaniques une sorte de parc d’attraction montrant la « supériorité » de l’humain sur la Nature (avec les inévitables terrifiants jardins à la française), on a un mur de 378m², avec 40.000 plantes.

Dans ce parc botanique, pour ce mur végétal, on a installé… 3 800 capteurs permettant un goutte à goutte continu.

L’humanité montre qu’elle fait « plus fort » que la Nature… Le mur végétal n’est qu’un prétexte à une affirmation comme quoi la nature, on s’en passe, car on lui est « supérieur. »

Logiquement, les murs végétaux sont donc toujours en rapport avec des bâtiments exprimant la « supériorité » de la culture sur la nature.

On les trouve par exemple sur des musées comme celuie des Arts Premiers du quai Branly à Paris (15000 plantes sur 800 m2),ou bien la Fondation Cartier à Paris, l’aquarium de Gênes en Italie… La Cité de l’Espace à Toulouse, la Cité des sciences et de l’industrie à Paris… ou bien des banques comme la PNC Bank à Pittsburgh aux USA.

Ici aussi l’agence d’architecte (A green roof) est spécialisée dans ce type de projet. Car c’est tout un travail, toute une idéologie que de montrer la « supériorité » sur Gaïa, sur des aquariums, des banques, des musées, des bâtiments administratifs…

Ces murs végétaux ont clairement comme fonction de « sacraliser » les productions humaines, rejetant la Nature à une fonction décoratrice. La Nature n’a ici de valeur que lorsque l’être humain l’a organisée…

C’est très français, que l’on pense à Descartes: « L’homme doit se rendre comme maître et possesseur de la nature » et c’est d’ailleurs un Français, Patrick Blanc, qui a théorisé le principe du mur végétal (voir son site murvegetalpatrickblanc.com).

Voici son explication:

« Sur un mur porteur ou une structure porteuse est placée une ossature métallique qui soutient une plaque de PVC expansé de 10 mm d’épaisseur, sur laquelle sont agrafées deux couches de feutre de polyamide de 3 mm d’épaisseur chacune. Ces couches de feutre miment en quelque sorte les mousses qui se développent sur les parois rocheuses et qui servent de support aux racines de nombreuses plantes.

Un réseau de tuyaux commandés par des électrovannes apporte une solution nutritive contenant les éléments minéraux dissous nécessaires à la croissance des plantes. Le feutre s’imprègne par capillarité de cette solution nutritive, laquelle descend le long du mur par gravité.

Les racines des plantes y prélèvent les éléments nutritifs dont elles ont besoin, et l’eau en excès est recueillie en bas du mur par une gouttière, avant d’être réinjectée dans le réseau de tuyaux : le système fonctionne en circuit fermé. Les plantes sont choisies pour leur capacité à croître sur ce type de milieu et en fonction de la lumière disponible. »

Un langage purement technique, purement dominateur sur la nature. « Les plantes sont choisies » est une expression qui résume bien l’esprit de ces initiatives de murs végétaux.

Au lieu de permettre à la végétation de s’affirmer, et de faire en sorte que les villes s’abolissent, on a droit à une nature encadrée et se limitant à quelques fonctions (esthétique, pollution, prestige…).

Toute entreprise un tant soit peu moderne installe désormais un petit mur végétal, tout bobo qui le peut le fait, chez lui, afin de se « rassurer » et d’être faussement « reposé »…

Tout cela est sinistre et vain. Mère Nature reprendra forcément ses droits… La planète redeviendra bleue et verte!

Non, les « Knacker (goût cervelas) » ne sont pas vegan !

Nous avons déjà parlé des substituts de viande a base de soja. A LTD, nous estimons qu’une idéologie végane ne doit pas se pratiquer avec de telles envies (de faux sang). Ainsi, si l’on va dans des restaurants se disant végétalien et que l’on trouve au menu du faux poulet, il y a comme quelque chose qui cloche…

Pourtant, bon nombre de vegan se tournent et apprécient ce genre de nourriture non éthiquement correcte. En effet, se revendiquer vegan et manger des faux morceaux d’animaux n’est pas logique, et décrédibilisant aux yeux du camp adverse. Et l’ennemi aura bien raison de critiquer des personnes mangeant des substituts végétaux de viande.

Comme nous l’avons mentionné dans notre article précédent, ces faux morceaux de carnés ressemblent à s’y méprendre à de la viande: on a la forme identique des saucisses, le faux gras des tranches de jambon, la fausse viande hâchée récemment commercialisée par Sojasun etc.

Tout est ainsi mis en oeuvre (l’apparence visuelle, les textures des aliments, les arômes etc) pour que l’alimentation des végans ressemble à de la viande!

Prétendre le contraire serait de la pure mauvaise foi.

La marque allemande Vegusto commercialise ainsi tout un tas d’aliments vegan imitant la « viande » allant des burgers, en passant par des rôtis et en finissant par les saucisses…

Les images des produits qu’ils vendent sont à ce propos on ne peut plus explicites et reflètent bien la mentalité dominante, que se soit chez les industriels ou chez certains vegans qui manquent apparemment de confiance en le véganisme.

L’exploitation des animaux est partout. Se dire que ce ne sont que des substituts est faux, car meme si ces produits sont d’origine végétale, ils se basent sur le meurtre des animaux en prenant exemple des plats a base de « viande » pour faire leur business.

En achetant, on entretient cette mentalité axée sur les plats à base de « viande ».

Sans compter qu’il y a forcément des tests de goût qui sont faits (pour obtenir le même goût, la même texture…), utilisant nécessairement des produits à la base de cadavres…

A quoi sert donc d’etre vegan pour manger des fausses saucisses et du faux salami ?

Etre vegan est une lutte altruiste pour les animaux et la nature, prétendre refuser la consommation de viande de vaches tout en consommant des imitations végétales de burgers…. est-ce bien sérieux ?

Alors que le véganisme doit permettre un nouvel horizon du goût, détaché de celui du sang, et expression de rapports harmonieux avec Gaïa!

La vie trépidante du monde végétal

Le site la Terre d’abord a pour principe qu’on ne peut se dire vegan sans considérer à sa juste valeur le monde végétal. Le monde végétal doit exister pour lui et non seulement parce qu’il sert de refuge/ressource au monde animal.

Les végétaux sont des êtres vivants, tout comme les animaux. Que les végétaux ne se comportent pas de la même manière que les animaux face au danger, à la maladie etc. ne signifie pas qu’ils ne sont pas sensibles et qu’ils n’ont pas une certaine perception de leur environnement. Qu’ils ne peuvent fuir ou crier ne signifient pas que les végétaux ne peuvent interagir entre eux. Que cette « communication » ne produise pas de sons n’est pas à balayer d’un revers de la main.

Il est connu que certains végétaux se protègent contre les animaux herbivores en sécrétant des substances qui rendent leurs feuilles repoussantes ou en produisant des épines autour des feuilles. Le cas le plus manifeste est celui de l’acacia dont le pouvoir défensif s’adapte à un environnement peuplé d’herbivores ou non. Voilà une vidéo (partie 1, partie 2, partie 3) qui explique très bien ce phénomène.

Tout comme il commence à être connu que les végétaux échangent entre eux de manière chimique par des hormones.

Cet article très intéressant nous en apprend encore un peu plus sur la vie végétale et son interaction avec son environnement proche.

Pas de véganisme sans considération du monde végétal, mondes végétaux et animaux forment un ensemble, qu’il faut comprendre dans la lutte pour le respect et la libération de Gaïa.

Les faux végans regrettent la viande

« Sojasun » nous avait habitué à de délicieuses préparations comme des yaourts au soja ou des galettes végétales.

Une nouveauté vient pourtant de débarquer au rayon frais : du hâché de soja qui ressemble trait pour trait à…  de la viande hâchée ! Nous savons toutes et tous que le soja est de couleur blanche et ne ressemble en rien à la couleur sanguinaire de la viande. Alors pour parfaire cette ressemblance, bon nombre de colorants et épices ont été ajoutés, afin de parvenir à ce résultat horriblement réaliste !

Comme nous en avions déjà parlé dans l’article Le faux jambon pour les faux vegans, il est tout à fait illogique de se dire vegan pour les animaux et d’aller chercher de la nourriture végétale identique (au visuel et à la texture) à la viande. Tout cela est incohérent, mais fait manifestement le bonheur de certainEs végétalienNEs, peut-être trop frustréEs de se passer de viande au final, et qui recherchent absolument un substitut végétal ayant cette affreuse apparence de carné.

Même les termes de « poulet végétal » sont régulièrement employés avec satisfaction (pour leurs papilles) par ces mordus d’alimentation végétale ! Le vice allant même jusqu’à créer un foie gras végétal !

Et ça les industriels l’ont bien compris, car ces produits pullulent dans les rayons frais des magasins bio. Même les recettes du peu de restaurants vegan qui existent arborent des plats aux noms et apparence plus que douteux : on y trouve du « poulet », du « jambon » , des « crevettes », du « poisson » etc.

Tout cela relève bien d’un cruel manque de respect absolument honteux envers nos amiEs les exploitéEs.

Et pourquoi vouloir absolument faire des recettes vegan imitant la nourriture carnée ? Pour se cacher derrière le fait que les invités carnivores vont être bluffés par cette « viande vegan » ???

Et ne perdons surtout pas de vue, que chaque terme employé à son importance. Ainsi utilisons le mot galette au lieu de « steack ».

Et abandonnons les expressions comme « propriétaire » d’un animal, et les expressions desservant nos amiEs comme « ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué », « arrêtes tes âneries », « tête de mule », « tête de linotte » « y’a pas de quoi fouetter un chat », « avoir le cafard », « à défaut de grives on mange des merles », « PD comme un phoque » etc etc.

Découvrons les étonnantes vies des fonds marins

Les crinoïdes sont des animaux marins, malgré leur morphologie rappelant celle d’un végétal et leur nom commun de « Lis de mer ». Les crinoïdes (du grec krinon, lis, et eidos, forme) possédent une « racine » et une « tige » terminée par un calice muni de longs bras segmentés et flexibles, leur permettant de filtrer dans l’eau les particules nutritives dont ils se nourrissent. Leurs plus proches parents dans le monde vivant sont les oursins, les étoiles de mer. Les premiers crinoïdes apparurent il y a 490 millions d’années environ et vivent dans les mers tropicales.