xelegyx : elegy

Voici les paroles d’une chanson du groupe américain xElegyx, titré « Elegy » et résumant en quelque sorte l’approche culturelle choisie.

Les paroles sont exceptionnelles et nous espérons que cela motivera particulièrement pour aller de l’avant, tant pour être inspiré que pour fournir l’inspiration!

Il s’agit de la troisième chanson dans le lecteur ci-dessous.

[Extrait du discours de Severn Cullis-Suzuki, âgé de douze ans, au nom de l’Environmental Children’s Organisation lors du dernier jour du sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992.]

« I am here to speak for all generations to come.
I am here to speak on behalf of the starving children around the world whose cries go unheard.
I am here to speak for the countless animals dying across this planet because they have nowhere left to go. »
« Je suis ici pour parler au nom de toutes les générations à venir.
Je suis ici pour parler au nom des enfants affamés de partout dans le monde, dont les cris ne sont pas entendus.
Je suis ici pour parler au nom des innombrables animaux qui meurent parce qu’ils n’ont pas d’autre endroit où aller. »

« You don’t know how to fix the holes in our ozone layer.
You don’t know how to bring back an animal now extinct.
And you can’t bring back forests that once grew where there is now desert.
If you don’t know how to fix it, please stop breaking it! »
« Vous ne savez pas comment réparer la couche d’ozone
Vous ne savez pas comment ramener à la vie les animaux désormais éteints
et vous ne pouvez pas ramener les arbres des zones qui sont maintenant des déserts.

Si vous ne savez pas comment réparer tout ça,
S’il vous plaît, arrêtez la casse ! »

Mother
Defaced for the sake of your children spoiled by your forgiveness
This requiem will be heard
Mère
Effacée pour les intérêts de tes enfants gâtés par ton sens du pardon
Ce requiem sera entendu

Gracious bounty
Undeserving of you
For my repentance
I will emancipate you
Gracieuse bienfaisance
Ils ne méritent pas de toi
Pour ma repentance
Je vais t’émanciper

Mother
Slave no longer bound by human avarice
human avarice
Mère
Plus longtemps esclave emprisonné par l’avarice humaine
L’avarice humaine

But with our selfish improvidence humanity dirties our world, destroying this source of all life.
If we humans suffer for our actions
then maybe we’ll get what we deserve.
Mais avec notre imprévoyance égoïste l’humanité salit le monde, Détruisant cette source de toute la vie.
Si nous humains souffrons de nos actions,
Alors peut-être que nous aurons alors ce que nous méritons.

Unnecessary luxuries
have rendered my Mother defenseless
Unable to cleanse the leeches from Her back
I will take up the mantle
Des luxes non nécessaires
Ont rendu ma Mère sans défense

Incapable de nettoyer les sangsues de Son dos
Je vais assumer cette responsabilité

We are creating a world
in which innocent animals suffer as a result of our actions,
and that is something that I can’t forgive.
The foolish acts of our fellow humans,
the seas we have blighted, nature itself,
I will return everything to its unspoiled beginnings.
Nous créons un monde
Où souffrent des animaux innocents, comme résultat de nos actions, et c’est quelque chose que je ne peux pas oublier.
Les actes fous de nos compagnons humains,
les mers que nous avons ravagées, la nature elle-même,
je vais faire en sorte que tout retourne à ses commencements intacts.

Le lion du Buffalo Circus ne doit pas être « euthanasié »!

C’est un événement dramatique dont la base même tient à la nature de l’exploitation animale.

Un lion a, en effet, « agressé » un dompteur du Buffalo Circus se produisant à Doullens, dans la Somme. « Agresser » nécessite des guillemets, car un cirque n’est nullement un lieu où doit être présent un lion.

Un lion n’a pas à être présent sur un chapiteau d’un parking du Bricomarché… C’est évident si l’on reconnaît la Nature.

Un lion n’a pas à passer entre les jambes d’un dompteur… C’est une simple vérité pour qui admet la vie sauvage.

D’ailleurs, une anecdote racontée par quelqu’un interrogé par le Courrier Picard en dit long :

« Les animaux ont 6 ans. Il en prend un grand soin.

Ce matin encore il avait changé la sciure pour qu’ils aient une litière propre. Mais en ce moment, c’est la saison des amours, ils sont énervés. »

La sciure comme litière, voilà qui n’a rien de naturel. Pourtant, cela est présenté comme quelque chose à la décharge du dompteur. Et à quoi cette sciure est-elle opposée? Justement à quelque chose de vraiment naturel.

Voici comment les événements se sont déroulés, racontés par un membre du cirque au Courrier Picard :

« Un lion était déjà sorti et soudain, le second, Chirkane, un mâle de 220 kg qui devait passer entre les jambes du dompteur pour sortir à son tour, l’a attaqué.

Il lui a saisi et mordu la jambe, l’a fait tomber et a planté ses crocs dans sa tête et dans sa gorge, tout près de la carotide mais heureusement pas dedans.

Heureusement Kelly a eu la présence d’esprit, pour sauver son mari, de prendre un extincteur à poudre et d’arroser le lion, rendu fou par le goût du sang et qui a alors dû reculer.

Steeve a pu en profiter pour sortir de la cage et j’ai appelé immédiatement les pompiers. »

Le dompteur s’en est sorti après avoir été héliporté à un hôpital, où l’opération a duré cinq heures.

Trois informations différentes existent quant au sort du lion.

La première, a priori typique de l’idéologie dominante, est celle de la mise à mort, qualifié honteusement d’euthanasie, ce qui n’est pas du tout le cas :

« Le lion qui a attaqué le dompteur devait être euthanasié ce soir par des services compétents. »

La dépêche précise même la date :

« L’animal doit être euthanasié dans les prochains jours. »

A cette version initiale du Courrier Picard s’oppose une information de France bleu, qui explique que rien ne changera :

« Même s’il va mieux, ce dompteur expérimenté reste en état de choc : il ne comprend pas ce qui est arrivé.

Ce lion, c’est son animal. Il l’a élevé et dressé lui-même. Il n’avait, jusqu’ici, jamais eu de problème avec lui.

Son entourage se dit aussi très étonné et ne pense pour l’instant qu’à la période des chaleurs du fauve pour expliquer sa réaction.

Mais les proches de la victime insistent sur une chose : « le jeune lion est bien traité, bien nourri et il n’est pas question de l’euthanasier ». Il va rester au cirque et reprendre ses numéros quand son dompteur sera remis de ses blessures. »

Pourtant, la Voix du Nord rapporte les propos suivants d’un membre du cirque :

« Il a attaqué. Il a montré qu’il nous dominait. On ne peut plus travailler avec lui. »

La troisième alternative dont il a été parlé, c’est celle du zoo :

« C’est difficile de comprendre pourquoi il a attaqué son dompteur alors qu’ils travaillent ensemble depuis des années, poursuivait-il, c’est peut-être dû à la saison des chaleurs, à l’odeur de l’herbe sur laquelle ils jouaient et sur laquelle un chien aurait pu uriner, à la météo changeante…

Ce qui est sûr, c’est que pour ce lion la piste, c’est fini. Il sera probablement placé dans un zoo ou ailleurs ».

Il faut autant que possible porter son attention sur cet événement, car dans la logique des choses, c’est-à-dire de l’idéologie dominante, le lion doit être tué, étant considéré comme « déréglé ».

C’est une vision mécaniste de la vie et cela témoigne d’un profond dédain pour la Nature.  Aussi il faut savoir y faire face et lutter !

La mobilisation en faveur de ce pauvre lion doit exister !

Et rappelons que s’il y a des informations contradictoires, c’est que cela fait aussi partie de la tactique de l’idéologie dominante d’empêcher de former une opinion publique, de mettre devant le fait accompli!

L’écologie, c’est maintenant ou jamais !

Mieux vaut Emmanuel Macron que Marine Le Pen, cela ne fait aucun doute : le nationalisme exacerbé empêcherait toute critique allant à l’encontre des « intérêts » de la France.

Mais il ne faut pas de voiler la face : l’écologie a connu avec les élections présidentielles une opération de liquidation. La question n’a d’ailleurs tout simplement pas existé entre le premier et le second tour!

« Présidentielle 2017: l’écologie, grande absente du second tour » disait RFI, « L’écologie, grande absente de la campagne d’entre-deux-tours » expliquait Le Monde, « Présidentielle: L’écologie, absente du débat entre Macron et Le Pen » expliquait BFMTV

« Présidentielle : l’écologie, grande perdante du second tour » affirme Europe 1, alors que même Capital s’étonnait (« L’écologie, la grande oubliée de Marine Le Pen et Emmanuel Macron »).

Il est intéressant de voir comment la chef du service politique de France 2 e Nathalie Saint-Cricq, qui avait coanimé le débat entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, explique l’absence de l’écologie comme thème :

« Le problème de l’écologie devait être traité en fin d’émission, c’est pour ça que nous n’avons pas pu l’aborder. »

En fin d’émission. L’écologie devait ainsi, au bout de deux heures, être abordé rapidement, juste pour la forme. Cela veut tout dire.

Mais était-ce bien différent au premier tour ? Jean-Luc Mélenchon a tenté de s’approprier l’écologie, n’hésitant pas à parler favorablement du véganisme, alors que son programme propose de généraliser l’aquaculture.

La vérité, c’est que les gens en France ne sont pas prêts à « casser la baraque ». Tant mieux, car si c’était pour aller en ce sens avec Marine Le Pen…

Cependant, en même temps, cela veut dire qu’il n’y a pas d’énergie, pas d’engouement, seulement des modes ou des initiatives personnelles selon des ressentis, des intuitions.

Ils ne sont pas prêts à changer de mode de vie. Ils considèrent que ce n’est pas raisonnable, qu’il ne faut pas être « excessif », mais se cantonner à sa propre vie immédiate.

Cela reste très égocentrique, sans doute justement à l’image d’une importante conseillère d’Emmanuel Macron, Axelle Tessandier.

Cette ancienne startupeuse adepte du yoga, originaire du 16ème arrondissement de Paris, végétarienne (Le Monde en fait de manière erronée une végane), exprime bien les choses quand elle dit dans Les Echos :

« J’ai vécu à Berlin, j’ai monté ma boîte à San Francisco et je suis végétarienne. Donc on dira que je suis un produit de la mondialisation heureuse…

Je déteste qu’on mette les gens dans des cases comme ça. Ce que j’aime chez Emmanuel, c’est justement qu’il parle tout le temps de la vérité de l’individu, qui est bien plus complexe. »

L’écologie, c’est donc maintenant ou jamais. Tout comme le véganisme. Car si jamais l’écologie et le véganisme deviennent des valeurs de la « mondialisation heureuse », les gens feront en France comme ils ont fait aux États-Unis avec Donald Trump : ils rejetteront le tout…

Si jamais le véganisme apparaît comme un aspect du mode de vie hipster, si jamais l’écologie n’apparaît que comme variable d’ajustement dans le cadre de l’économie, alors tout est perdu!

Les delphinariums n’ont plus le droit de se procurer de nouveaux animaux ni de pratiquer l’élevage

Le nouvel arrêté sur les delphinariums a connu  un ajout de dernière minute totalement imprévu, surprenant tant les associations que les delphinariums.

Toute reproduction est en effet désormais interdite ; voici ce qui est dit :

Cet arrêté abroge l’arrêté du 24 août 1981 relatif aux règles de fonctionnement, au contrôle et aux caractéristiques auxquels doivent satisfaire les installations abritant des cétacés vivants.

Il renforce les conditions d’hébergement, d’entretien et de présentation au public des orques et dauphins détenus en captivité exclusivement au sein d’établissements fixes.

La reproduction des orques et des dauphins actuellement détenus en France est désormais interdite. Ainsi, seuls les orques et les dauphins actuellement régulièrement détenus peuvent continuer à l’être, sans ouvrir à de nouvelles naissances.

Cela, les médias et les associations l’ont largement diffusé comme information, expliquant que c’était donc la fin des delphinariums.

Ce qui est vrai sauf  que cela ne suffit pas,  car les delphinariums pourraient se procurer d’autres animaux. Ce serait donc bien insuffisant et il est dommage qu’il y ait ici une fausse interprétation.

Il y a  cependant un article qui précise donc la chose suivante et qui, elle, affirme que la détention en captivité est désormais interdite, sauf pour les animaux détenus jusqu’à présent.

Pour assurer la protection des espèces, améliorer le bien-être et supprimer la souffrance animale, la détention en captivité de spécimens de cétacés est interdite, à l’exception des spécimens de l’espèce Orcinus orca et de l’espèce Tursiops truncatus régulièrement détenus à la date d’entrée en vigueur du présent arrêté au sein d’établissements dûment autorisés sur le territoire national.

C’est là, à moyen terme, effectivement, mettre fin aux delphinariums. Le collectif c’est assez résume de la manière suivante les autres  modifications du nouvel arrêté.

Sont en effet interdits désormais :

✔️ Les contacts directs avec les cétacés (caresses, baignades) – pouvant engendrer du stress chez les animaux.

✔️ L’usage de produits chlorés dans les bassins – les cétacés auront pourront enfin ouvrir les yeux et n’auront plus les poumons brûlés par le chlore. Pour rappel, de nombreux décès en captivité sont provoqués par des maladies pulmonaires.

✔️ Les échouages – qui exercent de fortes pressions sur les organes internes des cétacés et sont dangereux chez les femelles gestantes.

Toujours dans un délai de 6 mois, les parcs devront :
✔️ Instaurer des zones d’ombre – pour éviter que les dauphins aient la peau brûlée par le soleil

✔️ Dans un délai raccourci à 3 ans, les parcs devront procéder à des travaux d’agrandissement des bassins selon les nouvelles normes adoptées.

✔️Autre avancée majeure : la fin de la reproduction des orques. La France n’aura plus d’orques captives, une fois les 4 orques de Marineland disparues.

Rappelons que des rassemblements sont prévus le 13 mai devant tous les delphinariums de France à l’occasion de la journée mondiale « Empty The Tanks » (ainsi que chaque mois devant les delphinariums métropolitains).

Normalement, c’est une victoire, mais il y a toujours lieu d’être prudent. Car deux articles de l’arrêté sont assez étranges, au point de poser deux vrais problèmes.

Premier problème : il y a une mission envers le public ainsi qu’un rôle scientifique qui est attribué aux delphinariums. Étrange pour quelque chose censé fermer en raison de la « souffrance animale ».

Second problème : il est explicitement parlé de l’élevage et du caractère scientifique utile pour la biodiversité.

Or, cela rentre en contradiction avec la cessation de l’élevage du même arrêté…

Voici les deux articles.

Article 25

I. – Les établissements hébergeant des cétacés doivent promouvoir l’information et la sensibilisation du public et doivent disposer d’une stratégie éducative écrite, définissant leurs choix éducatifs en fonction du public accueilli. Ce document est validé par le comité scientifique et technique de l’établissement mis en place conformément à l’article 21 [c’est-à-dire des membres de l’entreprise ainsi que deux scientifiques extérieurs].

II. – Chaque présentation au public doit inclure des messages pédagogiques oraux clairs et adaptés au public. Elle précise notamment l’origine des animaux présentés, la composition du groupe présenté, l’effectif de la population sauvage, la biologie, l’habitat naturel, la conservation de la diversité biologique, les actions de conservation et de recherche telles que précisées à l’article 26 et mises en œuvre par l’établissement pour cette espèce.
Chaque présentation au public a également un message de sensibilisation sur la promotion des valeurs environnementales, écologiques et culturelles de la biodiversité.

Elle informe notamment le public sur l’impact de nos habitudes quotidiennes sur le respect de l’environnement marin et sur la conservation de la biodiversité. Elle apporte des recommandations sur les comportements à respecter par toute personne pour ne pas nuire à l’espèce présentée et à son milieu et le renseigne sur les gestes du quotidien qui préservent l’environnement et contribuent à la conservation de la nature et au développement durable.

III. – Afin de s’assurer de la qualité du contenu des messages pédagogiques diffusés lors des présentations au public, ceux-ci seront au préalable validés par le comité scientifique et technique tel que défini à l’article 21 du présent arrêté .

IV. – Des installations dédiées sont disponibles dans l’établissement pour permettre la réalisation des activités éducatives.

V. – Lorsque l’établissement accueille des groupes scolaires, le responsable de l’établissement établit, le cas échéant en collaboration avec des enseignants, des programmes d’activité et des documents pédagogiques à l’intention des élèves, adaptés à leur niveau scolaire.

Article 26

I. – Au sens du présent arrêté, on entend par « conservation » toutes les mesures qui contribuent à la préservation des cétacés, aussi bien en milieu naturel qu’en parc zoologique.

II. – Les établissements hébergeant des cétacés doivent contribuer à la conservation des cétacés par la mise en œuvre de programmes de conservation mais également par leur participation à ceux gérés par d’autres institutions. Ils s’assurent de la qualité génétique des populations hébergées à travers des échanges d’animaux dans le cadre des programmes d’élevage auxquels ils participent. Le personnel participe aux séminaires et programmes de conservation des cétacés dans la nature.

III. – Les établissements hébergeant des cétacés doivent participer activement à des programmes de recherche dont les résultats contribuent à une meilleure connaissance de ces espèces. Ils accueillent autant que possible des chercheurs ou stagiaires au sein de leur établissement. La présence de cétacés en parcs zoologiques doit contribuer au développement de programmes de recherche essentiels pour l’acquisition de données et une meilleure connaissance de leur biologie, physiologie, éthologie et cognition.

IV. – Les établissements hébergeant des cétacés doivent participer à l’échange d’informations sur la conservation et la recherche sur les cétacés, à travers la participation à des colloques nationaux ou internationaux et la publication d’articles scientifiques ou de divulgation générale.

V. – Les établissements hébergeant des cétacés doivent annuellement quantifier les ressources qui sont allouées aux activités de conservation et de recherche et doivent notamment présenter au comité technique et scientifique de l’établissement mis en place conformément à l’article 21 :
– tout changement dans leur population de cétacés ;
– leur implication financière et technique dans les activités de conservation des cétacés en milieu naturel ;
– la liste des programmes de conservation en milieu naturel auxquels ils ont participé ou qu’ils ont dirigé ;
– la liste des programmes de recherche auxquels ils ont participé ou dirigé ;
– la liste des actions de formation sur la conservation et la recherche sur les cétacés, y compris le nombre d’ateliers organisés par l’établissement lui-même, le nombre de stagiaires reçus et la liste de colloques, conférences ou actions de formation auxquels le personnel a participé.

Espérons que les delphinariums fermeront réellement rapidement leurs portes. Mais ne nous étonnons pas s’il y a un revirement, surtout que là il y a un grand espace pour cela, l’arrêté soulignant leur prétendu caractère « scientifique » et de « sensibilisation »…

Discours de Severn Cullis-Suzuki au sommet de la Terre en 1992

Nous sommes en 1992, au sommet de la Terre à Rio de Janeiro, au Brésil. Le dernier jour, la parole est donnée de manière inopinée à une jeune fille de douze ans, Severn Cullis-Suzuki.

Elle tint alors un discours au nom de l’Environmental Children’s Organisation, que voici.

Je suis Severn Suzuki et je représente l’E.C.O ; L’organisation des Enfants en défense de l’Environnement.

Nous sommes un groupe d’enfants canadiens, de l’âge de 12 à 13 ans essayant de faire des efforts, Vanessa Suttie, Morgan Geisler, Michelle Quigg et moi.

Nous avons réunis tout l’argent pour venir par nous-mêmes pour faire 5000 miles afin de vous montrer que vous devez changer votre façon de faire. En venant ici aujourd’hui, je n’ai pas besoin de déguiser mon objectif.

Je me bats pour le futur. Perdre mon futur n’est pas pareil que de perdre des élections… ou quelques points de la Bourse.
Je suis ici pour parler au nom de toutes les générations à venir.
Je suis ici pour parler au nom des enfants affamés de partout dans le monde, dont les cris ne sont pas entendus.

Je suis ici pour parler au nom des innombrables animaux qui meurent parce qu’ils n’ont pas d’autre endroit où aller

J’ai peur d’aller au soleil dehors maintenant à cause du trou dans la couche d’ozone.

J’ai peur de respirer l’air car je ne sais pas quelle substance chimique il contient.

J’avais l’habitude d’aller pêcher à Vancouver, mon lieu de naissance, avec mon père, il y a juste quelques années en arrière jusqu’à ce qu’on trouve un poisson atteint du cancer

Et désormais nous entendons parler d’animaux et de plantes qui s’éteignent tous les jours, perdus à jamais.

Dans ma vie, j’ai rêvé de voir de grands troupeaux sauvages, des jungles, des forêts tropicales pleines d’oiseaux et de papillons.

Mais aujourd’hui je me demande si ces forêts existeront toujours pour que mes enfants puissent les voir. Vous préoccupiez-vous de ces choses lorsque vous aviez mon âge ?

Toutes ces choses passent devant nos yeux et pourtant nous continuons à agir comme si nous avions tout le temps souhaité et toutes les solutions.

Je suis seulement une enfant et je n’ai pas toutes les solutions mais j’aimerais que vous réalisiez que vous non plus !
Vous ne savez pas comment réparer la couche d’ozone
Vous ne savez pas comment ramener le saumon dans les eaux polluées.

Vous ne savez pas comment ramener à la vie les animaux désormais éteints et vous ne pouvez pas ramener les arbres des zones qui sont maintenant dans les déserts.

Si vous ne savez pas comment réparer tout ça, s’il vous plaît, arrêtez la casse !

Ici, il y a des délégués, des gouvernements, des businessmen, des PDG, des journalistes et des politiciens mais réellement, vous êtes pères et mères, frères et soeurs, oncles et tantes et vous êtes TOUS certainement des enfants.

Je suis seulement un enfant. Pourtant je sais que nous faisons tous partie d’une famille forte de 5 milliards de personnes, en fait 30 millions d’espèces… et les gouvernements ne changeront jamais cela.

Je suis seulement un enfant et pourtant je sais que le problème nous concerne tous, et nous devrions agir comme un seul monde vers un seul but.

Malgré ma colère, je ne suis pas aveugle. Et malgré ma peur, je n’ai pas peur de changer le monde comme je le sens.

Dans mon pays, nous faisons tant de gaspillage, achetant et jetant, achetant et jetant et pourtant les pays du Nord ne partagent pas.

Même quand nous avons plus que suffisamment, nous avons peur de partager, nous avons peur de perdre un petit peu de notre richesse.

Au Canada, nous menons une vie privilégiée avec de la nourriture, de l’eau et un abri. Nous avons des montres, des vélos, des ordinateurs et des télés.

Il y a deux jours, ici au Brésil, nous avons été choqués en passant du temps avec les enfants qui habitent dans la rue.

Voici ce qu’un de ces enfants nous a dit : J’aimerai être riche et si je l’étais, je donnerai à tous ces enfants de la nourriture, des vêtements, des médicaments, un abri, de l’amour et de l’affection.

Si un enfant dans la rue qui n’a rien est partant pour partager, pourquoi nous qui avons tout sommes si avares ?

Je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il est un enfant de mon âge et que ça fait une immense différence où on naît, que je pourrai être un de ces enfants vivant dans les favelas de Rio
Je pourrai être un enfant mourant de faim en Somalie ou victime de la guerre au Moyen-Orient ou un mendiant en Inde.

Je suis seulement un enfant, pourtant je sais… que si tout l’argent dépensé en guerres était utilisé pour trouver des réponses aux problèmes d’environnement, à en finir avec la pauvreté,

Quel endroit merveilleux cette Terre serait !

A l’école, même dans un jardin d’enfant, on apprend comment se comporter dans le monde, vous nous apprenez à ne pas nous battre entre nous, à travailler dur, à respecter les autres, à faire son lit, à ne pas blesser d’autres créatures, à partager sans avarice.

Alors, pourquoi sortez-vous et faites-vous les choses que vous nous dites de ne pas faire ? !

N’oubliez pas pourquoi vous assistez à ces conférences, pour qui vous le faites.

Nous sommes vos propres enfants.

Vous décidez dans quel genre de monde nous allons grandir.
Les parents doivent être capables de consoler leurs enfants en disant : « Tout ira bien », « Ce n’est pas la fin du monde, et nous faisons du mieux que nous pouvons ».

Mais je ne pense pas que vous pouvez encore nous dire ça.
Sommes-nous seulement dans vos listes de priorités ?

Mon père disait : « tu es ce que tu fais pas ce que tu dis »

Bien, ce que vous faites me fait pleurer la nuit. Vous continuez à nous dire que vous nous aimez

Mais je vous mets au défi, s’il vous plaît, Faites que vos actions reflètent vos mots. Merci

Le Monde fait l’éloge de l’expérimentation animale avec la « greffe de tête »

Le Monde est coutumier de la valorisation de l’expérimentation animale, de manière régulière d’ailleurs.

Hier on a eu droit à un exemple particulièrement noble du genre, dans une sorte de mélange de racolage sordide et de scientisme : « Un pas de plus vers la greffe de tête« , publié sur le blog interne au Monde « Passeur de sciences ».

Rien que la photographie au coeur de l’article est inacceptable et ne peut que provoquer un terrible haut-le-coeur. Quelle barbarie!

L’auteur de l’article, Pierre Barthélémy, a une approche traditionnelle dans ce genre d’ignominie : la pseudo-objectivité.

Il s’agit seulement de « faire passer la science », alors que bien entendu il s’agit ici de barbarie pure et simple.

C’est comme si on donnait à un charcutier des moyens techniques élevés, afin qu’il fasse comme le professeur Frankenstein.

Mais c’est de la « science » et donc cela serait « acceptable », telle est la logique sans coeur, sans âme.

Voici même un passage où l’auteur essaie d’aborder la question de la morale, témoignant simplement de sa propre position pseudo-neutre, en réalité complice de la barbarie.

A aucun moment [le neurologue italien] Sergio Canavero et ses collègues n’abordent les préoccupations éthiques si ce n’est pour signaler que le protocole expérimental (et donc l’euthanasie de plusieurs dizaines de rats) a été approuvé par l’hôpital universitaire de Harbin.

On ignore pour l’instant quelle sera la prochaine grande étape mais la logique voudrait que l’on passe à la greffe véritable en remplaçant la tête du receveur – pour reprendre la terminologie utilisée dans l’étude – par celle du donneur sur des animaux de plus en plus proches d’Homo sapiens.

Non seulement la question morale n’est pas abordée – elle est simplement liquidée en disant que tout est légal – mais la future expérimentation animale est déjà justifiée.

Notons au passage que l’article parle d’euthanasie, ce qui est encore une fois pas du tout le cas : c’est un classique des barbares de maquiller le meurtre derrière le principe d’euthanasie, qui n’a strictement rien à voir.

Quand on torture et qu’on tue, on ne prétend pas « euthanasier » alors qu’on se comporte comme un boucher.

Le fait de valoriser une telle photographie horrible comme celle plus haut sous prétexte de « science » est le témoignage que rien ne change dans l’idéologie dominante.

Et pour cause : l’expérimentation animale ne peut pas être « réformée », seulement abolie. Il ne peut pas y avoir de hiérarchie dans ce qui relève de la barbarie, du massacre où des scientifiques bornés pratiquent la torture pour essayer de « découvrir » des choses.

On retombe même, avec les moyens techniques davantage perfectionnés, dans une logique toujours plus grande qui est celle du docteur Frankenstein!

Nouvel arrêté sur les delphinariums

Un nouvel arrêté a été mis en place par l’Etat concernant les delphinariums et c’est un exemple de modernisation effectuée dans le but de maintenir l’exploitation animale.

Accepter cet arrêté comme « garantissant le bien-être des dauphins » est inacceptable : même si l’on considère qu’il doit y avoir un progrès de manière réformiste (ce que nous ne faisons pas), rien que la formulation va déjà avec une acceptation de l’exploitation animale.

C’est évidemment un piège!

Ségolène Royal signe l’arrêté qui réglemente strictement les delphinariums et impose des règles garantissant le bien-être des dauphins

Publié le Mercredi 3 mai 2017

Ce nouvel arrêté abroge et remplace l’arrêté du 24 août 1981. Il a été mis au point avec les associations de protection de la nature et des animaux (Fondation Brigitte Bardot, Fondation 30 Millions d’Amis, Fondation Assistance aux Animaux, La Fondation Droit Animal, Ethique et Sciences, Robin des Bois, Réseau Cétacés, SPA, FNE, FNH, LPO), après une année de discussion et d’expertise associant le Muséum national d’Histoire naturelle.

Les nouvelles règles sont les suivantes :

1. Augmentation d’au moins 150 % de la surface des bassins afin de permettre aux animaux de se soustraire à la proximité des visiteurs et à celle des autres animaux ;

2. Interdiction du chlore dans le traitement de l’eau ;

3. Mise en place d’équipes de soigneurs spécialisés, dont le nombre est en proportion du nombre de dauphins ;

4. Interdiction des contacts directs entre le public et les animaux ainsi que les immersions du public dans les bassins hébergeant des cétacés ;

5. Contrôle étroit de la reproduction des dauphins, par un avis de la Commission nationale consultative pour la faune sauvage captive instituée à l’article R.413-2 de Code de l’Environnement. Cette reproduction ne devient possible que si la configuration et la taille des bassins le permettent.

Les établissements existants devront faire les travaux de mise en conformité des bassins dans un délai de 3 ans. Toutes les nouvelles règles s’appliquent dans un délai de 6 mois.

En clair : on supprime l’ignominie flagrante, on prétend ainsi avoir rétabli des choses « normales », et ainsi tout est censé devenir acceptable.

Les associations qui participent à cette mascarade se trompent totalement et d’ailleurs leur positionnement est tellement absurde qu’on voit que la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) fait partie de la liste largement mise en avant par le ministère de l’Environnement pour valider son positionnement.

Mais quel rapport y a-t-il entre la LPO et les delphinariums? Aucun, bien sûr. Il s’agit simplement d’une opération de communication réciproque, chacun se voyant valorisé dans la démarche.

C’est à un tel détail qu’on voit bien qu’il y a un gros souci avec les associations institutionnelles, qui cherchent à s’inscrire dans les institutions pour bien faire, mais ne s’appuient pas sur des principes.

Au lieu de se préoccuper d’un delphinarium qui sort de son projet initial – même si c’est une cause juste que de les combattre totalement – la LPO ferait bien de comprendre sa propre matrice et de se remettre en cause sur le fait de ne pas défendre les pigeons.

Au lieu de déborder dans un autre domaine, que le domaine choisi soit déjà correctement pris en compte.

Toutefois, cela veut dire chercher à avoir un point de vue universel, ce que les associations institutionnelles ne veulent pas. Elles ne veulent pas de la libération animale, alors elles sont obligées de se serrer les coudes et de s’auto-valoriser les unes les autres, afin d’échapper à la critique de ne pas être systématique.

Et c’est à cause de cela qu’un arrêté comme celui sur les delphinariums est valorisé, alors qu’il est inique : les delphinariums doivent fermer et aucun compromis n’est acceptable!

Brigitte Bardot : « Si Macron passe, les animaux trépassent! »

Marine Le Pen, dont nous présentions hier l’hypocrisie concernant l’écologie, peut se frotter les mains.

Elle qui veut qu’on vote pour elle, elle peut profiter des anarchistes antispécistes qui font campagne contre Emmanuel Macron, ce qui est anecdotique, mais surtout de Brigitte Bardot.

C’est une alliée de poids dans la bataille électorale et cela n’a aucune originalité, puisqu’on connaît bien les opinions de Brigitte Bardot. Cependant, cette fois il y a davantage de subtilité, puisqu’elle ne défend pas Marine Le Pen, mais dénonce Emmanuel Macron.

Cela revient au même, mais la méthode « indirecte » a fait ses preuves…

Il est vrai qu’Emmanuel Macron s’est sacrément lâché dans le genre (voir Emmanuel Macron : » je continuerai à manger l’agneau des Pyrénées » ainsi que Emmanuel Macron et l’éleveur « qui pleure quand un animal meurt »  et Emmanuel Macron veut développer le « tourisme cynégétique »).

Sauf qu’il ne fait qu’appuyer des choses qui sont portées par le Front National à la base : le culte du terroir, la soumission aux traditions passéistes, le soutien unilatéral aux éleveurs, etc.

Si l’on a des principes et qu’on regarde concrètement, Marine Le Pen n’est en rien favorable au véganisme…

Alors faire inversement d’Emmanuel Macron le grand ennemi des animaux, comme dans son communiqué, c’est plus que « forcé » comme tentative de surfer sur la « bonne image » que tente de s’approprier Marine Le Pen depuis quelques mois sur le plan de la question du rapport aux animaux…

Voici donc le message de Brigitte Bardot.

 

Quel lyrisme!

« Si Macron passe, les animaux trépassent! »

Et que dire devant les propos suivants :

« Le mépris qu’il affiche devant la souffrance animale résume son manque total d’empathie que prouve la froideur de son regard bleu acier. »

C’est là une dramatisation irrationnelle, comme malheureusement on les connaît si bien dans la protection animale en général.

Entre les photos chocs des uns, les rassemblements où des gens tiennent des animaux morts dans les mains (comme L214), les brûlures au fer rouge de l’association 269, on est sacrément servi.

Et le résultat est un décalage complet par rapport à la réalité de l’exploitation animale, des postures moralistes individuelles faisant office de témoignage, un infantilisme sur le plan des idées dont tentent de profiter les pires démagogues.

L’écologie « véritable » de Marine Le Pen

« Une grande absente de cette campagne, c’est l’écologie » : c’est tout à fait vrai, ces élections sont en total décalage avec ce qui est nécessaire. Le paradoxe, c’est que c’est Marine Le Pen qui le dit, dans un long article intitulé « Pour une véritable écologie« , alors qu’elle-même a une démarche étroite d’esprit opposé à l’écologie.

Car l’écologie véritable, ce n’est pas retourner en arrière, idéaliser le terroir comme c’était largement le cas dans les années 1930, avec sa horde de penseurs et de philosophes exprimant une nostalgie pour un passé supposé merveilleux.

Marine Le Pen se rattache de manière résolue à cet esprit des années 1930, quand elle affirme :

« Face à moi, le banquier Macron se désintéresse totalement de l’environnement, lui pour qui la nature est un outil au service de la production mondialisée.

Pour lui, l’animal n’est qu’un instrument à exploiter. La terre n’est qu’une matière première qui doit cracher du profit. »

Avant, tout était différent ! Soit disant différent, bien sûr, parce que là on a le même discours que celui des zadistes, ou même que Jean-Luc Mélenchon.

Avant tout était mieux, les choses allaient moins vite… L’exploitation animale était « humaine », la paysannerie une force tranquille…

On remarquera que ce discours nostalgique peut aller de pair avec un esprit de modernisation forcenée. Jean-Luc Mélenchon veut ainsi développer l’aquaculture, et regardons ces quelques photos de Marine Le Pen ces derniers jours pour voir ce qu’il en est de son rapport à l’écologie…

C’est une écologie dans le sens d’une défense nationaliste de la France, l’écologie n’est ici qu’un prétexte et voici justement comment Marine Le Pen définit celle-ci :

« Je suis la candidate des circuits courts et de la relocalisation de la production. C’est cela la vraie écologie. »

Non, cela c’est du passéisme, tout comme le prétendu retour en arrière souhaité :

« Je veux soutenir les exploitations familiales plutôt que les usines à bestiaux. « 

Et, ultime précision, Marine Le Pen conclut son article en soulignant ce qu’elle ne veut pas, et que nous, précisément, nous voulons :

« Il est temps de mettre la protection de l’environnement et de notre santé au cœur de nos décisions politiques. Je ne suis pas la candidate de l’écologie intégriste, c’est à dire excessive et idéologique, mais de la véritable écologie, c’est-à-dire l’écologie complète et cohérente. »

Il faut bien reconnaître qu’aujourd’hui, malheureusement, la population française est d’ailleurs avec ce refus de « l’excessif », c’est-à-dire du systématique, du refus de la demi-mesure, tout comme de l’idéologique, c’est-à-dire de l’écologie autour de grands principes.

Toutefois, cela sera inévitable : l’anthropocentrisme devra s’effondrer, il faudra qu’il cède la place à la reconnaissance de la Nature. Il faudra considérer la Terre comme un équivalent de notre mère, comme un ensemble à préserver, dans le respect de toute vie.

Portes ouvertes des refuges SPA les 20 et 21 mai 2017

Rien n’est possible pour les refuges s’il n’y a pas un engagement local approfondi et de longue durée en leur faveur.

Aussi, il y a lieu de diffuser localement l’information de l’initiative suivante de la SPA de Paris (quoi qu’on puisse penser de celle-ci, cela étant entièrement secondaire ici).

Bien sûr, il faut le faire en général, mais d’autant plus lorsqu’il y a une petite campagne comme ici. De manière générale, il faut essayer de proposer des initiatives pour ramener des fonds, pour faire en sorte que des gens fiables donnent des coups de main.

Le moindre détail compte, la moindre aide est précieuse. Les refuges ne fonctionnent qu’avec l’abnégation de peu de personnes, faisant pratiquement don de leur vie, ayant conscience de la détresse qu’elles tentent de soulager.

Si on a conscience de la condition animale, alors on doit nécessairement encourager le soutien aux animaux, aider matériellement et moralement les refuges, participer autant qu’on le peut – la moindre minute a du sens, aussi infime que cela puisse paraître.

PORTES OUVERTES LES 20 ET 21 MAI DANS LES 63 REFUGES ET MAISONS SPA !

Comme les très célèbres Philaé, Sumo et Baltique, les animaux en attente d’adoption à la SPA ont toutes les qualités requises pour entrer à l’Elysée… ou, mieux, dans le foyer de français aimants et attentifs !

Pour permettre à tous de faire la rencontre de leur « élu », la Société Protectrice des Animaux (SPA) lance son opération Portes Ouvertes le week-end des 20 et 21 mai.

Au total, ce sont près de 9 000 animaux (chiens, chats, NAC – mais aussi chevaux, poneys et ânes) qui seront présentés à l’adoption dans les 63 refuges et Maisons SPA.

Pour Natacha Harry, Présidente bénévole de la SPA : «Nous continuons à rester vigilant sur les principes de l’adoption responsable : il est impératif de mener une réflexion approfondie avant d’intégrer un animal à sa vie quotidienne.

Cette responsabilité n’est pas une option, elle est une obligation pour tous ceux qui ont conscience de l’importance du bien-être animal ».

Cette opération du printemps, à la veille d’une période estivale qui apportera son lot d’abandons, est l’occasion pour les équipes de la SPA de se mobiliser sur toute la France pour sensibiliser le public à l’engagement que représente l’accueil d’un animal.

Pour trouver le refuge le plus proche : http://www.la-spa.fr/refuges

Les refuges, dispensaires, maisons ouverts se trouvent dans toute la France.

L’ALF hacke le site du parc animalier de Branféré

L’ALF a hacké le site internet du parc de Branféré, qui combine un parc animalier, un parc botanique et un centre d’éducation à l’environnement, l’École Nicolas Hulot.

A noter que nous avions déjà parlé de ce parc en liaison avec une campagne de partenariat avec Duracell.

Parmi les deux images placées de manière illégale par l’ALF sur le site du parc, on peut reconnaître le girafon Marius du zoo de Copenhague, non pas euthanasié  mais tué en 2014, car considéré comme « en trop »  et disséqué en public, devant des enfants notamment.