Actions de l’ALF à Vaugneray

Entre le 29 juin et le 1er juillet 2018, cinq miradors (pour la chasse) ont été détruits à Vaugneray. Des inscriptions ont été laissées sur une cabine utilisée par un club de chasse : « chasseurs sadiques » et « ALF ».

Source : Bite back.

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Action de l’ALF à Vaugneray en Auvergne-Rhône-Alpes

L’ALF a mené une action à Vaugneray, dans  le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Cinq miradors ont été détruits, les morceaux de bois éparpillés, tandis qu’a été tagué la cabane de la société de chasse de Vaugneray, avec notamment « ALF » et « Chasseurs sadiques ».

Ce qui amène le média mlyon à se demander avec subtilité :

S’il est difficile d’attribuer avec certitude ces agissements, il se pourrait bien que le groupe d’activistes ALF en soit à l’origine.

On remarquera, dans Le progrès, cette remarque intéressante également :

« Le poste de tir, surélevé, permet que les balles soient fichantes, évitant ainsi les accidents », précise le secrétaire de la société Damien R. Plainte a été déposée auprès de la gendarmerie de Vaugneray.

L’ALF hacke le site du parc animalier de Branféré

L’ALF a hacké le site internet du parc de Branféré, qui combine un parc animalier, un parc botanique et un centre d’éducation à l’environnement, l’École Nicolas Hulot.

A noter que nous avions déjà parlé de ce parc en liaison avec une campagne de partenariat avec Duracell.

Parmi les deux images placées de manière illégale par l’ALF sur le site du parc, on peut reconnaître le girafon Marius du zoo de Copenhague, non pas euthanasié  mais tué en 2014, car considéré comme « en trop »  et disséqué en public, devant des enfants notamment.

S’il y a cinquante ans…

Nous sommes en 1984 et Ronnie Lee, le fondateur de l’ALF, répond à une interview donnée par les ALF Supporters Group (une présentation et des pdf sont disponibles ici).

Voici sa réponse à la question suivante : « Comment voyez-vous les organisations en faveur des droits des animaux qui sont plus traditionnelles ? ».

Ce qui est très intéressant, ce n’est pas simplement sa critique plus ou moins acerbe de l’inaction ou du caractère vain d’organisations qu’il critique. Ce n’est pas spécialement original.

Par contre, il fait une réflexion approfondie sur le fait qu’il aurait fallu faire cela bien plutôt, que l’exploitation animale prend une telle proportion que les interventions sont peut-être trop en retard historiquement.

C’est extrêmement intéressant, car il faut bien avoir en tête ici que l’ALF, à ce moment là, mène en Angleterre plusieurs actions par semaines, dont de très régulières libérations d’animaux de laboratoires, jusqu’à 60 000 par an.

L’ALF est, qui plus est, un front, c’est-à-dire l’union la plus générale pour l’action de libération concrète d’animaux ; tous ses membres sont issus de la protection animale décidant d’intervenir, afin de peser sur le cours des choses.

C’est, si l’on veut, un réformisme ultra-actif et d’interposition sur un mode révolutionnaire et c’est cela que la réponse met d’une certaine manière en exergue : la question animale, finalement, de par son ampleur historique, n’est-elle pas en fait liée à la nécessité de révolution ?

Voici donc la réponse de Ronnie Lee au sujet de ce qu’il pense des organisations « traditionnelles ».

« Cela dépend. Les organisations les plus radicales sont sympathisantes et même si elles ne font rien d’illégal, elle publient les rapports de nos activités dans leurs périodiques et s’expriment en soutien à ce que nous faisons.

D’autres organisations sont équitablement neutres et quelques autres sont contre nous, bien qu’il y a eu un déplacement de soutien en notre faveur.

Les associations qui condamnaient l’ALF il y a quatre-cinq ans ne nous condamnent plus. Elles ne vont sans doute pas publiquement célébrer l’ALF, mais elles ont cessé de nous condamner.

Je pense qu’elles ont vu que l’action directe a eu un effet très positif, donc elles n’ont plus vraiment de raisons de nous condamner.

Il y a certainement de la place pour les organisations traditionnelles des droits des animaux et les choses qu’elles font. Je pense qu’il est très important de distribuer des tracts et d’éduquer le public et je suis certain que presque tous ou tous les activistes de l’ALF défendraient également cela.

De par le passé, les associations traditionnelles ont joué le jeu des institutions et de ceux qui maltraitent les animaux en canalisant l’énergie des gens dans des méthodes de campagnes qui n’étaient pas efficaces.

Quelqu’un serait très en colère au sujet de la cruauté de la vivisection et écrirait à l’association anti-vivisection. L’association répondrait en disant que la vivisection pourrait connaître une fin en écrivant aux politiciens et en faisant faire des pétitions.

Cela n’avait tout simplement pas de succès et donc l’énergie et le temps des gens étaient gâchés.

Je pense que si l’action directe avait commencé il y a cinquante ans, la situation pour les animaux serait bien mieux, parce que la vraiment mauvaise exploitation technologique des animaux a grandi la dernière moitié de ce siècle – c’est-à-dire la vivisection et les élevages intensifs.

Parce que les méthodes de l’opposition n’ont pas été suffisamment efficaces, la maltraitance animale a grandi et c’est désormais quelque chose de bien plus difficile à détruire.

Je crois que les ressources du mouvement sont mal équilibrées. Les associations traditionnelles ont des centaines de milliers, peut-être des millions de livres [la monnaie anglaise] et si cet argent pouvait être dévié dans l’action directe, ce serait incroyable ce qui pourrait arriver, bien que bien entendu il ne s’agit pas simplement d’argent.

Les gens donnent désormais davantage d’argent à l’ALF après qu’ils aient vu ce qui a été fait et obtenu, cependant c’est un long et très lent processus. »

Si en 1984, Ronnie Lee voyait déjà un changement massif les cinquante dernières années, que devrait-on dire en 2017 ! Surtout que l’exploitation animale explose à l’échelle mondiale…

Mais la réponse est peut-être dans la question : avant, on ne pouvait pas encore arracher sa conscience à la réalité de l’exploitation animale. Aujourd’hui on le peut !

A condition de ne pas choisir un retour en arrière, comme avec Marine Le Pen, les zadistes, etc., mais de choisir le camp de l’utopie et de l’universalisme par la révolution !

« Direct Action Animal Rights », « Direct Action – Arkangel »

Voici en mp3 la mythique compilation de musique punk « Direct Action – Arkangel ». Elle a été produite en 2005 par le groupe de musique anglais Active Slaughter, particulièrement engagé dans la cause et jamais avare d’initiatives.

C’est d’ailleurs la suite directe d’une autre compilation, datant de 2001, intitulée « Direct Action Animal Rights », que nous proposons également en mp3.

La compilation de 2001 a été réalisée en soutien à SHAC – la campagne contre les laboratoires Huntingdon Life Sciences -, ainsi qu’à la Hunt Saboteurs Association, une structure de sabotage de la chasse.

La compilation de 2005 a été quant à elle réalisée en soutien à l’Animal Liberation Front Supporters Group (Groupes de soutien de l’ALF), SHAC, le Vegan Prisoner Support Group (Groupe de soutien aux prisonniers vegans), la revue Arkangel, la Hunt Saboteurs Association, la campagne SPEAK contre la vivisection dans les universités d’Oxford et de Cambridge.

Les bénéfices des deux compilations, sorties à respectivement 600 et 1000 exemplaires, allaient naturellement entièrement à ces structures de libération animale.

Il s’agit d’initiatives engagées, les chansons sont toutes d’orientation militantes, au sens bien entendu d’un militantisme qui n’est pas celui d’une participation aux institutions…

On est ici dans le mouvement pour la libération animale, au sens strict. L’iconographie, les photos et les explications dans les livrets des Cds étaient bien entendu aussi très claires à ce sujet.

« Direct Action Animal Rights » – l’album en mp3

« Direct Action – Arkangel » – l’album en mp3

Lyon : graffitis ALF sur des commerces dont une fromagerie

Le site Bite back s’est fait l’écho d’une opération de graffitis faite par l’ALF durant la nuit du 18 au 19 mars 2017. Plusieurs commerces ont été visés, dont une fromagerie. Le média 20minutes de Lyon raconte les faits ainsi :

Cinq commerçants du Vieux-Lyon ont eu la désagréable surprise de découvrir dimanche matin, leurs vitrines recouvertes de tags.

Pas de mystère. Les auteurs se sont fait connaître sans difficulté, revendiquant leur acte à la peinture noire ou blanche. Il s’agit de membre de l’ALF, front de libération des animaux, regroupant des activistes radicaux de la cause animale.

« Ils ont rayé tous les mots « soierie » à coups de pinceaux car nous tuons des vers à soie et des chenilles », explique à moitié agacé, à moitié railleur, Signorino Leonardi, qui gère la Maison Brochier, rue du Boeuf.

Mais l’homme n’est « pas le plus à plaindre ». « J’ai nettoyé ma vitrine et pris cela avec philosophie. Mais quand je vois les tags inscrits sur les autres vitrines, je me demande ce que sera la prochaine étape : se faire tabasser ? », s’interroge-t-il.

ALF : destruction de 19 miradors de chasse dans l’Oise

L’ALF a revendiqué une action dans l’Oise, dont Le Parisien s’est fait également l’écho.

Le quotidien y cite des propos étranges d’un membre de l’Office national des forêts, qui non seulement ne comprend rien à rien mais semble même être un simple fonctionnaire au service des chasseurs!

Avec une manière étrange de voir les choses : à le lire, on devrait quasiment remercier l’ONF d’aider les chasseurs à tirer ailleurs que là où passent les gens…

« C’est d’autant plus stupide de s’en prendre à ces équipements qu’il s’agit d’éléments de sécurité, soupire un membre de l’Office national des forêts (ONF).

Ils sont installés à proximité des lieux sensibles, comme les routes, pour obliger à tirer vers le bas. »

Structures renversées, pieds sciés, échelles mises en charpie… Les miradors ont été complètement détruits et gisent encore en forêt ce mardi. Deux biches broutent non loin de là.

D’après l’ONF, ce type de faits est régulier. « Mais là ce sont des antichasses durs qui ont fait ça, regrette un chasseur. Les plus gentils se contentent de les déplacer pour qu’on ait du mal à les retrouver. »

Voici le communiqué de l’ALF, qui a rappelons-le saccagé en 2015 le siège des chasseurs dans l’Oise.

Dans la nuit du 17 au 18 février 2017, 19 miradors de chasse ont été neutralisés en forêt de Compiègne, Oise (10 dans le lot 11, 9 dans le lot 6).

Les chasseurs à tir, à courre et l’ONF sont responsables ensemble de la destruction de la nature et du meurtre d’animaux en masse.

La « régulation de la nature » n’est qu’un leurre grossier pour masquer la barbarie d’un loisir et les intérêts purement mercantiles de l’ONF.

Certaines associations qui les défendent (comme localement
l’AFLOC et Oise Nature) se rendent ainsi complices des mêmes crimes.

C’est faire oeuvre de civilisation que de les arrêter. Retroussons-nous les manches.

ALF60

Actions de l’ALF dans le sud de la France

Dans la nuit du 29 au 30 décembre 2016, « ALF »  et « meurtriers » ont été tagués sur des boucheries place Canteloup et rue Gaspard-Philippe dans le quartier Saint-Michel, à Bordeaux.

Dans le sud de la France, sans précisions géographiques (on imagine par principe de sécurité), des miradors servant aux chasseurs ont été sabotés, avec le communiqué suivant en date du premier  janvier 2017 :

« Vive le vand’, vive le vand’, vive le vandalisme !

Bonne année! Bon sabotage!

01/01/2017 – South of France

VA. »

Actions de l’ALF à Castres et dans le sud

L’ALF a revendiqué deux actions dans le sud de la France.

Voici le communiqué de la première action :

Dans la nuit du 6 décembre des membres de l’ALF ont vandalisés une boucherie à Castres dans le sud de la France: colle dans la serrures, vitrine  brisée, coup de cutter dans le store et inscriptions ‘viande=meurtre’  ‘assassins’.

Tant qu’ils continueront à tuer impunément on sera là. A.L.F France

Voici un extrait de La Dépêche à ce sujet, qui utilise un ton mélodramatique avec un éloge du pauvre petit commerçant qui aurait tellement préféré mieux payer ses employés…

C’est un mélange de colère et d’incompréhension que ressentent Cécile et Christophe Foy les propriétaires d’une boucherie charcuterie située à l’espace Sidobre dans le quartier du Martinet à Castres. (…)

Les dégradations ne laissaient planer aucun doute : elles étaient bien dirigées contre la boucherie. Les vandales ont écrit en capitales et à l’aide d’un feutre noir «Assassins» sur la porte et «Viande = meurtre» sur la vitrine.

S’agit-il de l’œuvre d’activistes végétalien ? Ou simplement d’individus ivres ? (…)

« On n’est un commerce comme les autres. On paye nos charges. On s’efforce de faire un travail de qualité dans la pure tradition de la boucherie. On travaille dans les règles de l’art. (…)

On ne peut pas empêcher les boucheries d’exister», ajoute Cécile Foy qui aurait préféré donner une prime de fin d’année à ses salariés plutôt que de devoir payer la franchise de son assurance afin de réparer les dégâts.

En tout cas, la gérante a déposé plainte au commissariat hier matin. «Les policiers ont été très réactifs et très attentifs», précise la commerçante qui espère que les auteurs de ce vandalisme curieusement connoté pourront être identifiés.

Voici, sans date mais rendu public au même moment, des photos d’une action contre une palombière dans le sud de la France.

Lettre de Ronnie Lee de 1992 à sa libération

Après avoir fondé l’ALF en Angleterre en 1976, Ronnie Lee fut condamné en 1986 pour en être devenu son porte-parole. Voici sa lettre au mouvement au moment de sa sortie, en 1992.

Le 13 novembre, j’ai été libéré après avoir fait 6 ans, 8 mois d’une sentence d’emprisonnement de dix ans et j’écris cette lettre pour remercier tous les gens qui m’ont donné un merveilleux soutien durant mon temps en prison.

Pendant ma sentence, j’ai reçu plusieurs milliers de lettres d’amis et de sympathisants, ce qui m’a vraiment aidé pour mon moral à travers les années passées à l’intérieur.

En raison du volume de lettres, je n’ai malheureusement pas été en mesure de répondre à chaque personne m’ayant écrit, aussi j’espère que ceux qui n’ont rien eu de moi accepteront cette lettre de gratitude pour leur gentillesse.

De mon point de vue, il est totalement erroné que quiconque soit envoyé en prison pour des activités de libération animale et la longue sentence qui m’a été imposée a été particulièrement outrageuse, mais dès le départ j’étais déterminé à ne pas m’effondrer et à utiliser au mieux mon temps en prison.

J’avais aussi à l’esprit de faire tout mon possible pour ne pas devenir déprimé ou négatif dans mon attitude, étant donné que cela donnerait aux personnes abusant les animaux et leurs amis au pouvoir une autre victoire sur moi.

Tout d’abord, j’avais décidé d’être vraiment en forme et de le rester, ayant saisi que si ceux au pouvoir allaient me voler quelques années de ma vie au moyen de la sentence d’emprisonnement, j’avais à rattraper ces années en maintenant un niveau de forme qui renforcerait mes chances de vivre plus longtemps.

C’est pourquoi durant mon temps en prison, j’ai fait en sorte d’avoir un exercice rapide chaque jour, consistant notamment au badminton, tennis ou footing.

Pendant plusieurs années avant d’aller en prison, j’avais un intérêt pour les langues étrangères, mais il n’a jamais été possible que j’ai le temps d’en apprendre aucune. Cependant, avec le temps disponible pour moi en prison, j’ai été en mesure de le faire et à la fin de ma sentence, j’avais obtenu le niveau « A » en français, en allemand, en italien et en espagnol.

J’ai maintenant l’attention d’utiliser cette connaissance pour aider le mouvement pour les droits des animaux dans d’autres pays et j’ai établi beaucoup de contacts à l’étranger.

En prison, j’ai également été un des fondateurs de la revue pour la libération animale Arkangel.

Maintenant que je suis libéré, j’ai l’intention d’aider à l’expansion d’Arkangel dans une série de projets, pour fournir une aide au mouvement pour les droits des animaux et en particulier pour les groupes locaux des droits des animaux.

Adopter une attitude positive m’a certainement aidé au cours de ma sentence d’emprisonnement, mais je crois aussi qu’une telle attitude est vitale pour le mouvement de libération animale en tant que tel.

Il y a bien entendu encore un long chemin à parcourir, mais nous sommes graduellement en train de gagner la guerre contre la persécution des animaux et je suis convaincu que beaucoup d’autres victoires nous attendent.

Merci encore à tout ceux qui m’ont donné leur bienveillance et leur soutien. Si quelqu’un souhaite me contacter, il est possible de le faire par l’intermédiaire de l’adresse de la revue Arkangel.

Bien à vous, pour la libération animale

Ronnie

La Revue Arkangel

Les couvertures d’arkangel

La couverture d’Arkangel numéro 12

Le naturalisme d’Arkangel dénoncé à la française

 

ALF en Alsace-Lorraine : de nouveau des miradors de chasse détruits

L’ALF a de nouveau revendiqué une série d’actions en Alsace-Lorraine. Voici le communiqué.

« Dans le nord-est de la France, en région Alsace Lorraine, 4 nouveaux miradors de chasse ont été détruits portant le total de miradors détruits à 12 cet été. Des graffitis ALF signent ces actions.

Rejoignez-nous pour sauver quelques animaux de la chasse. »

ALF en Alsace-Lorraine : 4 miradors de chasse détruits

L’ALF a revendiqué une action fin juillet, dont voici le communiqué.

« Dans le nord-est de la France, en région Alsace Lorraine, 4 nouveaux miradors de chasse ont été détruits portant le total de miradors détruits à 8 ce mois-ci.

Des graffitis ALF signent ces actions.

Rejoignez-nous maintenant dans l’action individuelle ou collective pour sauver quelques animaux de la chasse. »

Action de l’ALF en Alsace Lorraine

L’ALF a revendiqué une action en Alsace-Lorraine, voici le communiqué et des photos qui vont avec. Comme d’habitude, c’est le site Bite back! qui l’a rendu public (notons en passant que nous ne comprenons pas l’idée d’un incendie dans un tel endroit).

« Dans le nord-est de la France, en région Alsace Lorraine [en fait désormais Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine et bientôt Grand Est], 4 miradors de chasse ont été détruits par des activistes ALF.

Des graffitis siglant ALF et le message « Stop chasse » en français et en allemand ont été inscrits.

Nous sommes excités. Ce n’est qu’un début. L’été sera actif. Rejoignez-nous dans l’action. »

Action de l’ALF à Céret

L’ALF a revendiqué une action à Céret dans les Pyrénées-Orientales.

« La ville de Céret (France) organise des corridas : torture et meurtre d’animaux.

Nous avons mis le feu à la voiture de l’épouse du Maire de Céret pour que ce massacre cesse.

Le portail blanc en plastique et la lumière allumée dans la maison, cette nuit-là, ne nous ont pas empêché d’agir.

Nous voulons la justice pour les animaux et nous l’obtiendrons.

ALF »

Voici un communiqué de partisans de la corrida à la suite de cette action.

Communiqué :
L’Observatoire National des Cultures Taurines condamne avec la plus grande fermeté le nouvel attentat commis (ndlr : nuit du 26 au 27 mai 2015)  par la mouvance animaliste radicale dont des éléments ont revendiqué l’incendie volontaire d’une voiture appartenant à l’épouse du maire de Céret, justifiant leur acte par le fait que cette ville organise des corridas. Cette radicalisation d’éléments extrémistes s’explique par les échecs répétés des manifestations organisées depuis un an et dont l’affluence a considérablement baissé.
Considérant que ces manifestations n’en constituent pas moins le bouillon de culture du terrorisme animaliste en France, nous demandons à Monsieur le Ministre de l’Intérieur de les interdire, dans la mesure où, toutes, dernièrement, ont donné lieu à des troubles à l’ordre public, des agressions contre les biens et les personnes, des vols, du vandalisme et de la mise en danger d’autrui, à Arles, Palavas et Nîmes notamment.
Nous assurons le maire et la Ville de Céret du soutien unanime du monde taurin français.

Action de l’ALF en Seine-et-Marne

Le site Bite bacl! a diffusé l’information, et voici la version du Parisien.

Le siège de la fédération départementale des chasseurs de Seine-et-Marne (FDC 77) a été la cible d’un groupe d’activistes de la cause animale baptisé Alf, dans la nuit de samedi [11 avril] à dimanche, à Bréau. Ses locaux ont été tagués.

« Ils ont aussi tenté de s’introduire dans le bâtiment principal, indique Gilles Billault, responsable du service communication de la FDC 77.

Mais les alarmes ont très bien fonctionné et ils se sont enfuis. On a eu cette chance, parce que sinon, ils faisaient la même chose que dans l’Oise. »

Au mois de février, le siège de la FDC de l’Oise a été saccagé par ce groupe. Une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie. La brigade de Mormant est chargée de l’enquête.

Action de l’ALF en Picardie

Voici un communiqué publié sur Bite back! au sujet d’une action de l’ALF en Picardie.

« Bonjour

Nous avons cette nuit (dans la nuit du 5 au 6 mars) détruit une cage a corbeau. Cette cage, appartient a un piégeur. Il ne pourra plus jamais s’en servir.

France, Picardie A.L.F France. »

Action de l’ALF en Gironde

Une action de l’ALF a été menée en Gironde, consistant en la destruction de palombières, petites cabanes camouflées servant à la capture des palombes (qu’on appelle également pigeons ramiers).

Voici le compte-rendu pathétique de mauvaise foi réalisé par Sud Ouest, ainsi que de France 3 Aquitaine dans la même lignée. Tradition bafouée dit-on, « incompréhension » prétend-on, etc.

Actes de militants de la cause animale ou de vandales qui ont trouvé leur signature sur le Web ?

La question n’est pas encore tranchée, mais l’affaire est prise au sérieux. Tant par la compagnie de gendarmerie de Langon, qui a ouvert une enquête et où l’on reconnaît n’avoir jamais vu cela, que par la Fédération des chasseurs de Gironde, la plus importante de France avec 43 000 adhérents.

Les faits sont les suivants : mardi, deux palombières situées à Auros, village du Sud-Gironde, sont découvertes saccagées.

Ce qui intrigue tout le monde, voire inquiète, c’est que le ou les auteurs ont laissé derrière eux une signature : « Hunt Sab ». Ces mots, qui renvoient à un mouvement international anti-chasse et de défense de la cause animale, les « Hunt saboteurs », né en Angleterre au début des années 1960 avant d’essaimer en Europe, aux États-Unis, et qui ont fait du sabotage de la chasse à courre l’une de leurs spécialités, ont été tagués à la peinture un peu partout.

Dans les palombières, mais aussi devant le cimetière, d’où part un chemin qui conduit jusqu’aux deux installations de chasse perdues au milieu des bois. Un message accompagne le paraphe : « Chasseur = meurtre ».

« Lundi, tout était normal. On pense qu’ils ont agi mardi matin. Je suis écœuré », confie, dépité, Christophe Belloc, un employé agricole qui est l’un des chasseurs visés. Sa palombière, la fierté de la famille, construite par son père voilà quarante ans, est en lambeaux. Les couloirs ont été lacérés au cutter ; les fougères arrachées. Même traitement pour les grillages, cages, la porte du pigeonnier ou encore les mécanismes sur lesquels sont attachés les appeaux.

Dans la cabane, les tags recouvrent les murs et le mobilier. « ça m’a coupé le souffle. ça fait mal. Mon petit-fils en a pleuré », témoigne Olive, le patriarche. Chez les Belloc comme chez les Malandit, les deuxièmes victimes, rien n’a été volé. « Tout casser, tel était leur unique but. Ça me donne la haine. Ce sont des actes gratuits minables ! » réagit Jean-Luc Malandit, qui va, lui aussi, porter plainte aujourd’hui.

Action de l’ALF à Rodilhan

Voici le communiqué d’une action revendiquée par l’ALF; (selon le Midi libre) elle s’est déroulée à la mi-mars 2014 et aurait visé la société de nettoyage appartenant au maire de Rodilhan, qui se situe dans le Gard.

« Notre cellule a incendié 1 camionnette et 1 voiture du Maire de la ville de Rodilhan (France) : Serge Reder est un grand défenseur de la barbarie tauromachique.

Vous pouvez casser toutes les associations pour les droits des animaux que vous voulez, mais vous ne détruirez jamais une idée.

A tous les fanatiques pro corrida : nous continuerons jusqu’à l’abolition pure et simple des corridas sur tout le territoire.

Le sang arrêtera de couler !

ALF France »

Actions de l’ALF à Paris contre Air France

Voici un communiqué de l’ALF pour une série d’actions menée à Paris. Le communiqué est bien entendu trouvé sur le site Bite back!

Si nous ne commentons jamais, par définition, ce genre d’actions, nous tenons à souligner que nous la trouvons relativement erronée en raison d’une incompréhension du principe de convergence des luttes. Il y a en effet l’existence de la campagne légale Air Souffrance, et il y a ici par conséquent un mélange des genres inutile voire ouvertement contre-productif.

Le ton nous semble d’ailleurs pour le moins assez particulier et l’affirmation selon laquelle HLS n’aurait « plus besoin d’être présenté » nous laisse plus que perplexe, dans la mesure où un tel communiqué est censé s’adresser à l’opinion publique…

La nuit du 8 au 9 décembre, à Paris (FRANCE), trois agences de la compagnie aérienne ont reçu de la visite.

Les serrures ont été remplies de colle, du faux sang et des messages décorent désormais les vitrines mais aussi le trottoir.

Ces actions ont été entreprises dans le cadre de la semaine mondiale d’actions contre Air France.

En effet, Air France-KLM est le premier transporteur d’animaux à destination des laboratoires de torture, notamment vers HLS, le plus gros labo d’Europe qui n’a plus besoin d’être présenté.

Nous avons par ces actions voulu marquer notre soutien à la campagne Air Souffrance/Gateway To Hell mais aussi envoyer un message clair à la société de merde qu’est Air France, qu’il est grand temps pour eux d’arrêter de convoyer des animaux vers l’enfer.

Il y a beaucoup de raisons de détester cette société obsédée par le profit :

– – Le transport d’animaux non-humains à des fins de torture

– – Les expulsions de personnes sans papiers

– – Le désastre écologique que représente le transport aérien

– – Le traitement des salariés (racisme, plans sociaux…)

Retirez-vous du commerce d’animaux pour les labos ou sinon, on reviendra.

Libération animale !

Encore une mythomanie ALF !?

Sur le site Bite back !, on trouve les communiqués du Front de Libération Animale (ALF) concernant des actions dans de très nombreux pays du monde.

Si l’on cherche des actions en France, on pouvait en trouver quelques unes il y a quelques années, mais il n’y a désormais plus rien à part quelques posters de cirque déchirés ou quelques graffitis sur une boucherie, comme fin novembre. D’une certaine manière, en fait, l’ALF n’a même jamais existé au sens strict en France en tant que mouvement.

Par contre, et il y a là quelque chose d’à la fois totalement fou et en même temps typiquement français, il y a une mode ALF, il y a une mythomanie ALF.

On a ainsi eu « ALF le film » réalisé dans une optique glauque et romantique, très poreuse aux fachos par ailleurs.

On a maintenant en ce début décembre des photographies mythomanes et pathétiques, une véritable insulte à la libération animale et à l’ALF.

Sous prétexte de féminisme, on a droit à des photos pseudos sexys, quant aux animaux ils peuvent toujours attendre que soient utilisés ces chaînes, battes de base-ball, marteaux et autres cisailles, coupe-câbles, etc.

Pourtant, le principe de l’ALF a toujours été très clair : l’ALF n’est composé de « personne » et personne ne peut se revendiquer de l’ALF. La libération animale a les animaux au cœur de son projet, c’est leur libération qui est le but de la démarche….

Voici le ridicule justificatif, typiquement dans l’esprit L214 et autres : l’humain est glauque, mais je retrouve « l’espoir » dans une sorte de « témoignage ». Il est difficile de faire plus chrétien.

Merry Photography
Ethique – Hommage à L’A.L.F – Partie 1 (18 photos)
L’ALF ou Front de Libération Animale est un groupe d’activistes masqués qui libère des animaux d’exploitations comme les laboratoires, les élevages et autres.
J’ai souhaité rendre hommage à ce groupe que j’admire profondément et qui me redonne foi en l’être humain dans les pires moments.

J’ai souhaité représenter l’ALF au féminin car la cause animale est un milieu mixte et les femmes les plus motivées sont elles aussi prêtes à se salir les mains quand il s’agit d’affronter la torture animale !

A savoir : les modèles recrutées sont toutes impliquées dans la cause animale !

La dernière phrase dit tout. Normalement, cela devrait être : ces gens anonymes sont impliqués dans l’ALF.

Là cela donne un projet « artistique » jouant sur l’esthétique de la libération animale, sauf que normalement les photographies de l’ALF montrent des animaux libérés…

On retrouve d’ailleurs un graffiti faisant allusion au mouvement dit 269, qui consiste à se faire marquer ce chiffre au fer rouge, prétendument pour aider les animaux (voir Se marquer au fer rouge pour aider les animaux?!).

Et posons la question : à quoi est-ce que cela rime de prendre des photographies dans cette sorte d’endroit désaffecté pour donner une ambiance caricaturale gang new yorkais post-urbain ?

Et répondons : les bobos veulent assassiner la libération animale. Et ils y parviennent, dans une certaine mesure.

Le porte parole de la Fondation Brigitte Bardot et l’ALF

Depuis le départ, nous ne publions rien de la « Fondation Brigitte Bardot », en raison de sa porosité avec l’extrême-droite, et nous boycottons de la même manière toute initiative qui lui est liée. C’est une question de cohérence et inversement comme cette « fondation » ne l’est pas, voici un article écrit par Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.

Si nous publions cet article, paru dans le Nouvel Observateur en ligne, c’est pour son dernier paragraphe…

Serge le lama, une star ? Il faut interdire l’exploitation d’animaux dans les cirques

LE PLUS. Après sa virée dans le tramway, Serge le lama est devenu la nouvelle mascotte de la cité bordelaise. Et le cirque propriétaire de l’animal a décidé de profiter de ce succès inopiné. En effet, le camélidé a donné le coup d’envoi dimanche 10 novembre du match Bordeaux-FC Nantes. Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, s’insurge d’une telle provocation.

On pensait à une blague de potaches mais l’escapade, bien involontaire, de Serge le lama dans le tramway bordelais a eu pour conséquence un regain d’intérêt pour le cirque franco-italien qui affiche désormais complet et loue les services (bien involontaires eux-aussi) du camélidé.

Que le cirque tire profit de la situation c’est assez logique et prévisible, mais de là à utiliser cette notoriété fulgurante pour rendre « sympathique » une activité basée sur l’exploitation d’animaux captifs, c’est aller un peu loin dans la provocation.

Interdire l’exploitation d’animaux dans les cirques

Trimbalés dans des camions-cages, qui ne répondent nullement à leurs besoins les plus élémentaires, contraints d’exécuter des numéros contre-nature, ces animaux-esclaves ont une existence qui n’a rien d’amusante, bien au contraire…

Il y a un peu plus d’un an, la Fondation Brigitte Bardot a pris en charge un alpaga trouvé errant près de Nîmes… L’animal aveugle provenait de toute évidence d’un cirque, mais son handicap l’a condamné à l’abandon.

Outre Serge le lama, le cirque franco-italien présente des fauves, malheureux félins condamnés à perpétuité. Nous avons procédé à de nombreuses saisies de lions détenus sans autorisation, mais c’est un combat sans fin, et la France doit absolument légiférer à son tour, comme d’autres pays l’ont déjà fait, pour interdire l’exploitation d’animaux dans les cirques.

Considérer l’animal comme un individu

Serge le lama est devenu un produit publicitaire, nous le déplorons, mais peut-être deviendra-t-il un symbole de l’animal objet, et qu’à travers lui l’homme apprendra enfin à considérer l’animal comme individu ayant des droits, à commencer par celui de vivre dans un environnement adapté à ses besoins.

Enfin, c’est peut-être anecdotique mais c’est très révélateur, il est curieux et assez affligeant de constater l’élan de sympathie dont bénéficient ces jeunes bordelais éméchés, qui ont voulu s’amuser avec un animal, lorsque dans le même temps ceux qui prennent des risques pour libérer des animaux exploités (dans des élevages pour la fourrure, des laboratoires d’expérimentation, etc.) sont traités comme des terroristes…

Christophe Marie a ouvert ici la boîte de Pandore. Depuis la sortie de « ALF le film », tout un pan institutionnel de la protection animale a décidé de jouer sur l’image radicale de l’ALF. Une chose d’autant plus facile qu’en France, l’ALF n’existe pratiquement pas ou pour des actions de très faible envergure.

On a donc un romantisme de la « libération animale » qui n’existe pas, d’où le boulevard populiste pour Christophe Marie, qu’on voit mal diffuser manuels et communiqués de l’ALF…

Action de l’ALF à Paris

Voici un communiqué de l’ALF pour une action en France, à Paris; le communiqué est, comme toujours, diffusé par Bite back!

Deux poissons rouges étaient maintenus dans un bocal d’eau sale dans une école d’art parisienne.

Le bocal était utilisé comme un élément de décor dans une pièce de théâtre étudiante. Le reste du temps il était dans un espace commun de l’école.

Les poissons rouges sont des cousins des carpes, et deviennent aussi grands.

Ils sont censés vivre autour de 25 ans quand ils ont l’espace et l’oxygène nécessaire, et pourtant ils sont probablement l’animal « de compagnie » le plus torturé, parce qu’ils sont résistants et capables de survivre parfois plusieurs années dans d’horribles conditions.

Comme il était facile de « voler » le bocal et de trouver un bon endroit pour vivre à ces poissons, c’est devenu notre devoir de nous en charger.

Ils vivent maintenant dans un grand bassin de jardin avec d’autres poissons rouges.

À chaque occasion que nous aurons, nous referons la même chose.

Nous vous encourageons à faire de même, et aussi à envisager de « voler » et libérer les animaux marins vivants sur les marchés (homards, crabes etc).

C’est aussi indispensable d’informer les gens à propos des poissons rouges, ils ont une mémoire, ils ressentent la douleur, ils ont un besoin absolu d’espace, et d’autres poissons avec lesquels vivre.

ALF

ALF Supporters Group Newsletter

La ALF Supporters Group Newsletter était le bulletin du groupe de soutien à l’ALF, en Angleterre, de 1982 à 1986. En réalité, de par une faille légale existant alors, l’ALF Supporters Group a été très clairement la vitrine légale de l’ALF, exprimant directement ses opinions, sa culture, ses besoins.

Nous sommes au début des années 1980 et le journal était tapé à la machine, ses exemplaires étaient ronéotypés. Il y avait des articles d’opinion, des explications de la situation et enfin des listes d’action.

Le point d’orgue consistait en des appels à rejoindre l’ALF, une présentation de sa stratégie, et des appels aux soutiens techniques, principalement pour placer les animaux libérés. La place accordée aux animaux libérés est vraiment très grande et va de pair avec l’identité de l’ALF des débuts.

L’extrait du bulletin ci-dessous appelle à donner des fonds pour les transports, les véhicules, les outils, l’entraînement, la propagande (qui a comme effet la libération animale dans d’autres pays), mais aussi l’alimentation et les frais vétérinaires des animaux sauvés, surtout que leur santé était très mauvaise au moment de leur libération.

Les premiers numéros sont, en quelque sorte, très optimistes quant à la perspective d’une vague d’action directe contre l’exploitation animale, forçant celle-ci à s’effondrer économiquement.

Cet optimisme surfe sur un écho massif alors dans la société anglaise, avec des centaines d’actions de l’ALF parfois chaque semaine, avec un soutien très important. Pas moins de 1500 personnes firent, à leur pic, partie de l’ALF SG, ce qui signifie que 1500 personnes étaient organisées directement dans le soutien matériel à l’ALF. A cela s’ajoute les différents cercles de personnes sympathisantes, etc.

Le bulletin a ici comme sous-titre: « Votre soutien est urgemment nécessaire. »

Ici, on lit « L’aube d’une nouvelle époque – la libération animale internationale.« 

Cependant, on peut lire dans le bulletin que le prix à payer sera forcément l’emprisonnement de centaines, voire de milliers de personnes pour leur activisme.

Il est également souligné que les activistes viennent, pour la plupart de milieux populaires, sans grands moyens financiers donc. De plus, les activistes conçoivent leur action sur un mode professionnel, comme leur identité la plus complète.

Il est très frappant justement quand on regarde ces bulletins de voir une naïveté politique extrême dans ce qui est exprimé. Les activistes venaient tous de la protection animale et entendaient dépasser des luttes qui ne permettaient pas la victoire.

Ils n’avaient pas d’horizon bien posé sur le plan politique ou culturel, et en fait ils n’avaient pas conscience de comment ils allaient ébranler la société et affronter la répression. C’était un mouvement activiste issu de la protection animale, sans réflexion stratégique au préalable à part l’affrontement sur la base de l’expérience faite dans la protection animale.

Naturellement, cela ne veut pas dire qu’il ne s’agissait pas de gens ouvertement progressistes; contrairement à ce que racontent les « Cahiers Antispécistes » au début des années 1990 (nous en parlions ici), l’extrême-droite est explicitement refusée. Le grand ennemi, c’est cependant la social-démocratie et tous les réformistes de la protection animale, systématiquement critiqués.

Ce qui compte, c’est le mouvement, qui doit faire boule de neige.

Le problème a, par conséquent, été que l’ALF SG s’est faite débordée. Par le succès de l’ALF tout d’abord, massif en Angleterre, mais ayant également immédiatement un écho international (aux États-Unis notamment).

En deux semaines, l’ALF SG a rassemblé autant de personnes autour d’elle qu’elle n’en avait prévu sur le très long terme. L’impact de l’ALF était énorme et avait un énorme écho, demandant une énorme capacité d’organisation, le bulletin étant en fait le fruit, assez en catastrophe, du besoin d’organiser.

Par la répression ensuite. En tant que structure, l’ALF SG et ses membres ont été la cible d’une multitude de raids policiers, avec le bulletin régulièrement confisqué. De plus, une énorme campagne médiatique fut lancée contre l’ALF, pour ridiculiser le principe des libérations.

La question de l’activisme a alors été au cœur des débats au sein même du bulletin, qui accordait également ses colonnes aux communiqués de l’Animal Rights Militia (ARM), qui évidemment n’était pas rejetée en tant qu’organisation. La réaction générale était en effet de répondre par davantage d’actions à la contre-propagande.

Mais le bulletin devint alors vraiment la clef du mouvement et le point faible…

L’Etat anglais a dû réagir promptement, avec en 1986, la fin de la possibilité d’avoir une façade légale à l’ALF, le bulletin cessant obligatoirement sous sa forme première. Une seconde version fut lancée, sans appels militants « ouverts », mais cela n’empêcha pas l’écrasement par la police, qui entendait à tout prix écraser la diffusion des listes d’action, se montant à des dizaines de milliers par an.

On notera que dans le bulletin, on trouve à un moment une interview de l’ALF France; la boîte postale de l’ALF SG fonctionna même comme moyen de leur écrire. Nous savons qu’il existe une version française de cette interview, mais nous n’en disposons pas.

On notera qu’il est parlé de « Front de Libération de l’Animal », soit la traduction directe d’Animal Liberation Front. En France, depuis, on utilise plus couramment « Front de Libération des Animaux », ou bien encore « Front de libération animale. »

Parmi les réponses, il y a celle-ci qui est très intéressante: « Les végétariens en France sont considérés comme une sorte de secte, comme des gens vivant dans les nuages, des gens étranges si je peux dire. » Toute la mentalité française, qui n’a pas changé, est ici exposée. On notera que le bulletin utilise au début le terme de végétarisme, pour assez vite passer à celui de véganisme.

Il n’est guère étonnant que vues les conditions françaises, l’ALF française se soit vite faite asphyxiée, ce qu’elle expliquera dans un autre texte. Ni les gens en général ni les gens pour la protection animale en particulier ne soutenaient une telle initiative, et l’ALF française explique qu’elle se voyait dans l’impossibilité complète de dépasser le nombre de quelques personnes (notamment à Paris et Toulouse).

On notera au passage ce communiqué d’un raid de libération d’animaux dans un laboratoire d’une faculté parisienne, au milieu des années 1980.

Tout cela remonte à très loin, pratiquement 30 ans, cela donne un aperçu très intéressant sur la libération animale en Angleterre à ses débuts. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts!

Le bulletin de l’ALF SG existe encore et se charge du soutient aux personnes emprisonnées pour des actions illégales au nom de l’ALF.

Pour les personnes voulant consulter ce bulletin et de nombreux autres documents en anglais, ils sont sur le site The Talon Conspiracy (il faut se loguer à une interface pour pouvoir télécharger); d’autres sont disponibles sur ce site allemand, qui proposent également des documents dans cette langue. Bien entendu, ces deux archives proposent à la fois des documents sur la libération animale et sur la libération de la Terre.

Voici téléchargeable de nombreux numéros au format pdf :

numéro 1

numéro 2

numéro 3

numéro 4

numéro 5

numéro 6

numéro 7

numéro 8

numéro 9

numéro 10

numéro 11

numéro 12

numéro 13

numéro 14

numéro 15

numéro 16

numéro 17

numéro 18

numéro 19

ALF dans le Nord et peintures anti-vivisection à Genève

Le site Bite Back! fait part d’une action de l’ALF en France:

« Nord de la France:

14 avril 2013: destruction d’un agrainoire à gibier appartenant à des chasseurs. Ils s’en servent pour « attirer » les animaux de la forêt et de ce fait sont plus faciles à chasser le moment venu.

GO VEGAN »

On notera que le communiqué vient d’être diffusé, il s’agit d’une action très expressive à Genève, en Suisse:

“La Semaine Mondiale pour la Libération des Animaux de Laboratoire se tient du 20 au 28 avril 2013. Puisqu’il n’est pas question de réduire cette occasion symbolique à de grandes marches pacifistes, nous faisons cet appel à l’action directe, diffuse et décentralisée contre l’industrie de l’expérimentation animale et ses agents en blouses blanches…”*

À Genève, nous avons répondu à cet appel en rendant une petite visite au Centre Médical Universitaire et au chantier de son expansion.

Sous couvert de progrès scientifique, l’enseignement et la recherche passent ici comme ailleurs par la perpétuation quotidienne de tortures infâmes infligées aux animaux non-humains que les raclures estiment inférieurs, méprisables, et surtout rentables.

Actuellement, des milliers d’entre elleux sont enfermées dans les sous-sols de la mort, sans espoir d’en sortir autrement que dans des sacs poubelles.

Le chantier que nous avons attaqué prévoit l’agrandissement des labos et des cachots de l’animalerie.

Depuis ce matin (vendredi 26 avril), la palissade du chantier parle d’elle-même :
“Incendions l’expérimentation animale”, “Sous les classes de cours, les cages”…

De l’autre côté du bâtiment, le masque n’est pas tombé très longtemps, mais suffisamment pour que nous immortalisions l’outrage. Le CMU n’assume visiblement pas que l’on sache dehors ce qui se passe dedans : une grande bâche censure l’inscription “ICI ON TORTURE”.

Le spécisme est à détruire avec le reste.

On reviendra, faites des fautes sur les murs et saccagez les cages.
Bisous

Des fachos italiens et l’ALF

C’est une information très particulière, mais qui finalement ne surprendra pas grand monde, puisqu’elle rentre totalement dans le contexte que nous connaissons ces derniers temps.

L’histoire commence avec une action de l’ALF en Italie, dont voici le communiqué :

« Le 31 décembre 2012 nous avons célébré la Nouvelle Année à notre manière à la compagnie laitière Centro Latticini à Montelupo Fiorentino.

Une entreprise qui tire ses profits de milliers de vies innocentes chaque année, parce que produire du lait et des produits laitiers c’est privé les animaux de même le moindre droit à la vie.

LE LAIT ET LES PRODUITS LAITIERS DÉGORGENT DE SANG.

Contre toutes les formes d’exploitation animale.

AGISSEZ MAINTENANT.

A.L.F. »

Cette action a détruit sept camions et en a endommagé un huitième. « ALF » a été inscrit sur le mur d’un bâtiment.

Il s’agissait alors de la quatrième action en Toscane pour la période récente, puisque à Colle Val d’Elsa début octobre des activistes étaient rentrés dans un abattoir pour saboter des machines et le système électrique, alors que fin octobre un camion d’une boucherie était incendiée à Troghi et que fin novembre le camion d’un abattoir était incendié à San Giovanni Valdarno.

Juste après, une répression a eu lieu. Deux personnes ont été arrêtées, une est en fuite et c’est là que le problème commence.

Une personne arrêtée est un activiste d’extrême-droite, Filippo Serlupi d’Ongran, « nationaliste autonome » de 22 ans lié à un « centre social », une sorte de squatt social et militant, dans sa version d’extrême-droite, dans la ville de Florence.

C’est dans ce centre social qu’a eu lieu la « fête » pour la sortie d’un ouvrage écrit justement par celui qui est désormais l’un de ses avocats ; le second avocat défend entre autres également des gens d’extrême-droite.

Filippo Serlupi d’Ongran a en effet directement maille avec la justice car il a immédiatement assumé les quatre actions de l’ALF.

En fait, les actions avaient été filmées par ces gens au moyen… de leur téléphone portable, mis en ligne sur youtube, le lien étant diffusé sur leurs propres facebook !

Ce n’est que depuis septembre 2012 que ces gens se sont d’ailleurs intéressés à la cause animale, avec apparemment la perspective d’intégrer sa « radicalité » à la leur.

La réaction a été immédiate en Italie à l’annonce de ces informations, avec un boycott très clair de ces gens ; pareillement, le site Bite Back (qui publie les communiqués de l’ALF) s’est distancé, au nom de l’antifascisme.

Si d’ailleurs nous parlons aussi simplement de cette affaire, c’est que les gens en Italie ont appelé à informer de cette histoire afin qu’une réflexion s’engage à ce sujet.

A vrai dire, une telle problématique n’a rien de nouveau, nous en avons souvent parlé ici. Il faut noter ici que c’est tout de même la première fois que des gens d’extrême-droite assument ouvertement et en pratique l’ALF, bien que cela fasse quelques temps déjà qu’en Italie sur des blogs (notamment sur les Tumblr) il y a des imageries pro-ALF au milieu de toute une propagande ouvertement nazie.

Des photos de gens de l’ALF avec des cagoules, au milieu de soldats de la Wehrmacht ou des SS en train de poser en souriant, on est là au cœur d’un « romantisme » d’un sordide !

Peut-on « soutenir » l’ALF?

Le film « ALF le film », en plus de tout ce qu’il a de critiquable, est d’autant plus ridicule de par son hypocrisie. L’ALF est en effet une structure de type actionniste. On ne peut pas « soutenir » l’ALF, on peut tout au mieux « être » l’ALF.

C’est un aspect selon nous très critiquable, mais cela a le mérite de ne pas avoir des gens « profitant » d’une sorte de « business » de la radicalité.

Le film « ALF le film » tape ici en plein dans le 1000. Déjà parce qu’aucun média végan, à part LTD, ne publie les communiqués de l’ALF, et que de toutes manières cela fait quelques temps désormais que l’ALF n’est plus active en France, ne l’ayant été de toutes façons que de manière épisodique si l’on regarde les trente dernières années.

Justement, sur son blog Animal Liberation Frontline, Peter Young publie à ce titre une lettre exactement à ce sujet.

La personne qui a écrit la lettre constate l’énorme décalage : il y a de nombreux « soutiens » à l’ALF, mais de moins en moins d’actions de l’ALF. De son point de vue,c’est très erroné.

Voici la lettre, avec au départ la présentation par Peter Young.

Message aux soutiens de l’ALF de la part d’une personne anonyme libératrice

Cette semaine, j’ai reçu un article anonyme, que je poste ci-dessous. Il est signé « un libérateur anonyme. ». Il n’existe aucun moyen de vérifier l’authenticité de l’auteur comme « libérateur » ou même ayant mené une action du Front de Libération animale.

Cependant, il y a une teneur dans cet article qui est difficile à contrefaire. 

Cet article dénonce une forme particulière de posture: ceux qui exploitent les risques et les sacrifices de l’ALF (et d’autres) pour améliorer leur statut social.

Plus précisément, une sous-culture de gangsters du clavier qui construisent une identité sociale autour d « soutien » à l’ALF – uniquement avec comme unique motivation l’image que cela construit et les avantages sociaux d’apparaître comme « radical. »

Cela prend plusieurs formes, du fait de poer un T-Shirt ALF par ceux qui n’ont jamais levé le petit doigt pour aider les animaux à des blogs « militants » écrits par ceux qui ne laissent leur ordinateur que pour aller aux restaurants ou à des réunions anarchistes.

Les messages du présent article sont depuis longtemps connus:
1) Ceux qui exploitent le mouvement de libération animale pour avoir l’air cool ont besoin de commencer à aider les animaux.
2) Il n’existe pas une telle chose comme « soutenir l’ALF. » L’ALF n’a pas besoin de « soutien » – il a besoin de participation.
Voici l’article, dans son intégralité:

Ne soutenez pas le Front de Libération Animale

par un libérateur anonyme

Le Front de libération des animaux a désespérément besoin de moins de supporters. Il en a beaucoup trop, et la folie doit s’arrêter quelque part.
Les supporters sont légion dans leurs t-shirts noirs – tapant sur les ordinateurs portables, pratiquant le surf crowding dans les concerts, faisant des tables d’information au restaurant végétalien local, distribuant des magazines.

Des milliers d’entre eux partagent leur soutien chaque jour sur Facebook et Tumblr. Ils postent et repostent, font des like et des commentaires. Ils prolifèrent de plus en plus.

Mais, malheureusement, alors que tout cela atteint de nouveaux sommets dans la frénésie de l’Internet, la clandestinité est en grande partie à l’arrêt dans le monde réel.

Le soutien à l’ALF, qui était à un moment donné un mécanisme subordonné au recrutement à l’action qu’il contribuait à pousser, est devenu l’aspect principal.

Donc, étant donné que cela ne sert plus à son but, il est gentiment mais fermement demandé que vous abandonniez votre soutien.

Enlevez vos t-shirts – voici le réveil. Si vous êtes aptes à agir et que vous avez construit une identité sociale tout entière autour du « soutien » au sabotage et à la libération, vous devez maintenant sortir et faire ces choses.

Votre soutien sera pas manqué. Vous ne serez plus en mesure de tenir à la confortable fiction que cela comptait en premier. Et vous ne serez pas en mesure de parler de vos activités nocturnes, de sorte que vous allez passer à côté des points gagnés pour briller dans la scène.

Mais vous pourrez savourer des réalisations beaucoup plus significatives que tout ce que vous pourriez jamais faire sur Instagram ou à un concert. Lorsque vous serez vieux et que vos tatouages auront disparu, ces souvenirs seront toujours clairs.

Vous serez en mesure d’avoir un impact réel et direct au milieu d’un système froid et vaste. Et vous serez en mesure de regarder une créature dans les yeux et de lui sauver la vie.

Pour ceux qui croient vraiment, ce ne sera pas un sacrifice de changer de rôle et de prendre des risques afin de maintenir en vie cette chose qui leur est chère. Cela ne nécessite pas de compétences spécialisées, seulement du bon sens et du courage.

Peut-être, en tant que communauté, il est temps pour nous de commencer à changer nos modes de vie à travers un nouveau paradigme collectif. Si vous êtes un auto-identifié radical » qui passe sa vie va à travailler et à regarder des films avec des amis, la seule chose qui vous sépare actuellement de l’Américain moyen, ce sont les idées.

Ce ne doit plus être acceptable.
Nous ne pouvons pas parler explicitement, et ainsi on ne peut renforcer socialement une culture de l’activité clandestine.

Cependant, nous ne pouvons certainement bâtir une « culture de la criminalité », par laquelle nous encourageons non seulement un manque de respect (facile et troublant le fonctionnement), mais aussi le mépris de la loi.

Traverser la rue hors des clous, vol à l’étalage, intrusion, quoi que ce soit – familiarisez-vous avec le fait d’ignorer les règles comme mode de vie. Commencez dans une zone où vous vous sentez à l’aise, faites en sorte que vos amis le fassent, et ensuite mettez ce que vous avez appris en pratique dans le milieu de la nuit.

Accompagner cela avec une culture de la vie privée institutionnelle – le cryptage pour une conversation habituelle, surfer sur le web au moyen de proxys, nous libérant de la nécessité de partager tout mouvement que nous faisons avec les médias sociaux.

Bien qu’il soit plus important que les individus rentrent en action, ces mesures collectives pourraient être utile.

Quant à ceux qui ne changent pas, qui continuent à publier sur leurs blogs ou à écrire leurs chansons, ils ne doivent pas être traités avec le respect ou la reconnaissance qu’ils recherchent.

Ce n’est pas respectable de s’aligner en mots sur un phénomène fondé sur l’action.

Et quand on gagne en influence sociale en faisant cela, cela est parasitaire, ou au moins lâche. Cela contribue à une culture militante où une telle inaction est en quelque sorte un comportement raisonnable, voire honorable.

Tandis que d’autres offrent la libération et risquent une peine de prison, ces individus offrent leur « soutien » et ne risquent que de se faire bien voir. Mais ceux dont le soutien est seulement aussi bon que leur propre confort peuvent garder les deux.

Les attachés de presse, les gens en opération condamnés, et les personnes handicapées peuvent continuer à parler de l’ALF.

S’il y a une nouvelle flambée des actions à un niveau record de tous les temps, mais personne ne partageant les nouvelles sur Facebook, les animaux ne feront pas de reproches. Ils ne se soucient pas de nos théories, des idées, des croyances ou de nos drames. Ils ont désespérément besoin de moins de supporters et de plus d’acteurs.

Si votre soutien au Front de Libération Animale est authentique, il se terminera ce soir.

De notre point de vue, nous ne sommes pas d’accord pour opposer la théorie et la pratique, l’un n’empêche pas l’autre. Cela dépend évidemment de quelle théorie et de quelle action on parle.

Profitons-en ici pour faire une petite précision de notre côté en ce qui concerne l’emploi de l’expression « Earth first ! », un choix qui nous a été très rarement reproché, par de rares esprits chagrins.

Tout d’abord, nous ne profitons en rien du choix de cette expression, puisque Earth First ! était pratiquement inconnu. On peut même dire qu’en fait cela rendait les choses plus compliquées, de par la mentalité dominante totalement anti-écologiste.

En ce qui concerne les idées, nous avons en effet la même base qui est la reconnaissance de la Nature comme ayant une valeur en soi (ce qu’en France on appelle parfois « l’écologie profonde »), et on ne peut pas dire qu’en affirmant cela en France, on puisse profiter d’une grande « aura » et d’un grand succès !

Enfin, rappelons que nous ne nous mettons pas en avant de manière personnelle, que nous ne profitons matériellement en rien de l’utilisation de l’expression « Earth first ! », ou encore de la publication des communiqués des actions de l’ALF en France, quand il y en a.

En fait, tous les problèmes nous sont épargnés sur ce plan, puisqu’en France il n’y a pas de « mouvement » ni de « scène » significative, et que dans notre pays, il suffit simplement de dire « la forêt a une valeur en soi » pour apparaître comme un dangereux subversif illuminé !

La Terre d’abord est donc un média utile, forçant un bloc d’idées et de culture, diffusant également des expériences pour venir en aide aux animaux en détresse et pour se forger des valeurs de réelle libération !