Face au scepticisme et aux sceptiques

Être vegan, c’est faire face au scepticisme. Pour beaucoup de gens, on ne peut rien changer aux choses en général, et on peut encore moins changer la société. Dans cette capitulation générale, les animaux passent à la trappe. « C’est comme ça », « ça a toujours été comme ça », voilà le genre de phrases qu’on peut entendre de gens trop marqués par leur ego et leur égoïsme.

Être sceptique, c’est donc trahir les autres, les animaux, la nature. Et c’est se trahir soi-même aussi, car quel individu peut-on être quand on a trahi? Comment peut-on prétendre être là pour soi-même quand on est pas capable d’être là pour les autres?

Il faut savoir trancher, et il est logique que le veganisme soit associé au mode de vie straight edge. Être straight edge, ce n’est pas que vivre sans l’utilisation de drogues, quelles que soient leurs formes (alcools, substances chimiques ou soi-disant naturelles, etc.). Être straight edge, c’est être franc et savoir trancher; être straight, c’est être strict.

Les animaux n’ont pas besoin de gens qui ne sont pas capables de prendre des décisions, les animaux ont besoin de gens stricts, capables d’assumer des décisions, des décisions strictes. Ce qui paralyse le mouvement de la libération animale, c’est un veganisme tourné sur soi-même, au lieu d’être orienté par et pour les animaux.

Et cela signifie s’orienter par rapport à la planète toute entière. Il ne s’agit pas de conquérir abstraitement des « droits » pour les animaux, de se préoccuper des « droits des animaux », il s’agit d’acquérir une nouvelle éthique, de vivre différemment nos relations sur la planète. Sur la planète, tout est relié, et il faut savoir cramer son égoïsme, pour protéger et servir.

La réserve biologique des Monts d’Azur

Dans les conditions actuelles, le rapport aux animaux est caractérisé par l’absence de toute cohérence. Si l’on prend la réserve biologique des Monts d’Azur située dans le Haut-Thorenc sur près de 700 hectares, près de Grasse, on voit que le mauvais temps a tourné à la catastrophe. « Sur 50 cerfs, nous constatons deux décès accidentels dus à des chutes. Les chevreuils ont été également touchés. Mais l’espèce qui a vraiment souffert, c’est bel est bien le sanglier » constate le vétérinaire et responsable du parc de sélection naturelle, qui voit qu’il n’y a plus que 15 sangliers au lieu de 35.

« Les chevreuils, bisons etc. ont pu manger les écorces et épines sur les arbres, pas le sanglier ! Avec les 1,50 m de neige, impossible pour eux de trouver de quoi se nourrir. Leur mort a été provoqué par le climat ! » Sans blagues! Mais à qui la faute? A la nature, ou bien aux animaux placés dans cette situation?

Le pire est que cette réserve, à caractère privé, est gérée par des sommités, un « comité scientifique de haut niveau » soi-disant : le responsable des programmes de La Fondation Nicolas Hulot, le président de l’Association européenne des Zoo et des Aquarium… Beau résultat!

« Des bêtes crèvent de faim » expliquait-il dans Nice-Matin le 21 janvier, réalisant par la suite un héliportage de nourriture. Aujourd’hui il dit « À l’époque, quand j’ai pris la décision de louer un hélicoptère, on s’était bien foutu de ma gueule ! Aujourd’hui ce n’est plus le cas ». Et d’ajouter « L’aménagement du territoire fait que les animaux ne trouvent plus de zones de refuge. Dans les pays de l’est, chaque village met à disposition des points de fourrage pour les bêtes… »

Telles sont les limites de la compassion non vegane: constater la catastrophe, essayer d’y résoudre individuellement, selon ses moyens, sans jamais comprendre l’ensemble et la question de la nouvelle éthique.

A la réserve biologique des Monts d’Azur, il y a un restaurant (certainement pas vegan) et des promenades en calèche, et le site titre « glorieusement »: « L’animal en liberté c’est le plus beau spectacle du monde », « Sauvages et libres »!!!!!

District 9

A l’occasion de la sortie du film de science-fiction District 9 a été lancé une campagne de « marketing viral ». Un nom pompeux pour dire que la campagne de pub prend des tours censés surprendre, comme une campagne d’affichage appelant à l »‘équité entre « humains et non humains », avec le lien du site anti-mnu.org. On y voit également un main serrer ce qui pourrait être une patte.

Mais en fait, il ne s’agit pas d’animaux, mais d’extra-terrestres, ou bien si quand même: la vraie thèse matérialiste est que tout le blabla sur les extra-terrestres, sur la recherche d’une autre « espèce intelligente » , d’une autre planète, n’est que l’expression de la quête de compréhension de notre propre planète, et des autres animaux qui y habitent avec nous!

Le film sortira en août 2009, et sera peut-être intéressant dans la mesure où les extra-terrestres sont présentés comme pacifiques et comme étant réduit en esclavage par les humains (voir quelques photos ici), par l’intermédiaire d’une multinationale (possédant même un site à l’occasion de la sortie du film). On voit bien que l’idée travaille l’humanité – la rencontre des non humains qui comme nous ont le droit à la vie, la dignité, la liberté!

Expertise médico-légale animale

« La résolution de crimes contre les animaux se fonde sur des preuves. Les victimes ne peuvent pas témoigner, donc je dois leur servir de porte-parole », résume Melinda Merck, la directrice du service vétérinaire médico-légal de l’ASPCA qui va enseigner dans une nouvelle formation: l’expertise médico-légale animale.

Un projet issu de la collaboration de l’Université de Floride et l’Association américaine de prévention de la cruauté contre les animaux (ASPCA) – on imagine mal en France une faculté se préoccuper de cela…

Melinda Merck a notamment conduit l’enquête visant le joueur de football américain Michael Vick qui purge actuellement une peine de 23 mois de prison pour avoir organisé des combats de chiens. Lors de son procès, il avait admis avoir aidé à tuer des pitbulls par électrocution, noyade ou pendaison après que l’experte de l’ASPCA l’eut prouvé grâce à l’analyse des cadavres des chiens.

Outre son expérience, Melinda Merck amène avec elle l’unité d’enquête médico-légale des crimes animaliers de l’ASPCA qui comprend des équipements scientifiques et un dispositif médical de prise en charge des animaux blessés.

« L’idée, c’est de réunir toutes les pièces du puzzle pour donner une vue d’ensemble au juge et aux jurés. Il n’y a pas une preuve qui fait tout basculer comme à la télévision. Il s’agit plutôt de multiples petits indices qui permettent de construire un dossier d’accusation écrasant et d’aboutir à des aveux », résume John Byrd, un expert en entomologie médico-légale.

Laisser tranquille les ennemis des animaux?!

Il faut toujours s’intéresser au point de vue anti-vegan, afin de mieux connaître le veganisme (puisque c’est la même chose sauf que c’est le contraire) et pour bien être capable de briser les arguments de l’ennemi.

L’article québecois « Laissez les chasseurs de phoques tranquilles » est ainsi un modèle du genre.

Et pas seulement parce qu’on y lit des modèles de mauvaise foi du type: « Il a d’ailleurs été prouvé par plusieurs vétérinaires que la façon avec laquelle les phoques sont chassés est la plus digne possible, car ils ne ressentent aucune douleur ».

Ben voyons.

Non, ce qu’il y a de plus intéressant, c’est que l’auteur prend à contre-pied les réformistes en prenant l’exemple des chevreuils et des oies gavées en Europe. Et il dit: si on pousse le raisonnement jusqu’au bout, alors pourquoi faire une différence entre tel et tel animal?

Une logique implacable. Sauf que le type en question ne compte pas devenir vegan, car il préfère son égoïsme:

« C’est pourquoi quelques amoureux des animaux scandent: «Devenons tous végétariens!» Ce à quoi je réponds «non» encore une fois.

Pourquoi? Eh bien, d’une part parce que j’adore manger du smoked meat, et d’autre part, parce que si la population terrienne se tournait vers le végétarisme, cela ne ferait qu’engendrer d’autres problèmes.

L’agriculture a certes beaucoup de qualités, mais il a été prouvé que si l’on devait augmenter son utilisation, cela aurait des effets néfastes. Les champs devraient être plus grands, l’eau pour les arroser devrait être utilisée en plus grande quantité, il en est de même pour l’engrais et les pesticides, et il y aurait un désordre monstre dans le règne animal. »

C’est évidemment totalement n’importe quoi, et cela montre bien que face à la mauvaise foi, il n’y a pas lieu de transiger, et que le réformisme, appelé welfarisme dans le monde de la protection animale, est totalement à côté de la plaque.

Face à l’ennemi, face à l’égoïsme, il n’y a culturellement pas à transiger!

Le collier de perles

Puisque nous parlons des animaux noirs et des chats noirs, ces perles noires, rappelons qu’un site leur consacre une campagne d’adoption, et Le Collier de Perle leur consacre également une page.

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas, Collier de Perle est un refuge où nos amis les chats délaissés sont enfin considérés et traités comme des reines et des rois !

En effet, cette formidable association receuille les chats et chattes malades, handicapéEs, maltraitéEs, trop âgéEs ou pas assez « joliEs » pour être adoptés.

Tous les chats sont récupérés, soignés et respectés sans aucune distinction. Et contrairement aux refuges classiques, les chats ne sont pas enfermés dans des cages mais ils disposent d’une volière et d’une véranda riches en éléments confortables où ils vivent ainsi paisiblement leur vie.

Une intiative formidable, au service d’animaux ayant particulièrement soufferts.

De manière similaire, Grouin Grouin s’intéresse aux cochons nains, qui ont eux aussi la peau noire. Fondée en 2005, c’est une association – refuge, consacrée elle aux cochons nains, c’est-à-dire un cochon vietnamien récemment « à la mode ». Résultat 70% des familles ayant un cochon finissent par l’abandonner… Il y a des cochons nains à adopter dans toute la France !

Les compte-rendus des sauvetages sont émouvants, notamment ceux des cochons sauvés de l’abattoir… Le site présente également le cochon nain, sa santé, son adoption, bref tout ce qu’il faut savoir pour cet animal qui a besoin d’espace… et d’affection !

Les perles noires…

Le site d’adoptions inter-refuges Seconde chance lance une campagne appelée « Adoptez une perle noire » pendant le mois de mai. Il faut en effet savoir que depuis les campagnes féodales contre les chats noirs, la superstition est encore fortement ancrée. A cela se rajoute la peur insensée des rats, par exemple.

Résultat, les animaux noirs restent plus longtemps en refuges en raison de la couleur de leur pelage, ils ont moins de « valeur » pour le « consommateur ». C’est vrai pour les chats, mais aussi les chiens, les rats, les cochons d’Inde…

Rappelons qu’être vegan, c’est inévitablement affronter son égoïsme, et être au service des animaux!

La Veggie Pride, supercherie religieuse

Pas de Veggie Pride à Paris cette année! Elle se déplace à Lyon? N’y aurait-il donc plus de raisons de la faire à Paris? Si, mais la Veggie Pride c’est comme le pape, c’est comme l’Eglise, cela se déplace, cela s’internationalise (Milan et Prague en l’occurence).

Le contenu concret, local, la Veggie Pride n’en a pas et n’en veut pas. Les animaux restent une abstraction, et encore plus l’écologie. Paris, Lyon… Peu importe. Le bobo sait voyager.

Du moment qu’on est dans l’affirmation de soi et le refus de la violence – ou alors sur l’espace d’un T-shirt, et encore.

Car la Veggie Pride est un concept bobo, sans intelligence ni contenu. Ou alors plutôt si: un contenu ultra libéral. Pour les raisons suivantes:

a) Les animaux sont massacrés, la planète défigurée, mais plutôt que de comprendre l’ampleur du désastre et de la radicalité nécessaire, la Veggie Pride prône l’individualisme et la mentalité chrétienne du « je m’en lave les mains. »

Car parler de végéphobie, c’est exactement cela. Cela n’existe pas, la végéphobie. Il y a le capitalisme, l’industrie, le profit, et en face les animaux victimes. Placer l’être humain « idéal » comme une victime au milieu de tout cela n’a aucun sens, à part un sens chrétien.

Et c’est même le contraire de ce que la Veggie Pride est censée montrer! A la Veggie Pride, même quand on parle des animaux, c’est pour mettre en avant le caractère martyr du pauvre « végéta*ien »!

b) Justement, on est tellement chrétien et mystique à la Veggie Pride que celle-ci a inventé un nouveau concept: les « végéta*iens. » Vous savez ce qu’est un végéta*ien, vous?

Là est le summum de l’anti-matérialisme de la Veggie Pride: mettre sur le même plan, oui sur le même plan, les personnes végétariennes et les vegans.

Qu’on soit une personne végétarienne de manière temporaire, comme transition organisée au véganisme, soit. Mais que les deux identités se chevauchent, se galvaudent, se mélangent, là il faut dire: halte, là, c’est non.

Quand la Veggie Pride dit qu’on peut être une personne végétarienne et en même temps s’affirmer contre l’exploitation animale, il y a purement et simplement arnaque.

Là encore c’est du religieux, de l’anti-matérialiste, de l’opportunisme le plus éhonté. Du libéralisme! Et si certaines personnes disent que c’est du purisme et de sectarisme, eh bien c’est qu’elles sont opportunistes et trop égoïstes pour être vegan…

Vegan jusqu’au bout, jusqu’à assumer la bataille pour Gaïa!

Car il y a une hiérarchie dans la démarche, il y a des valeurs pratiques supérieures à d’autres. Ce n’est pas une question d’être individuellement supérieur, c’est une question d’être en adéquation avec Gaïa.

c) La Veggie Pride est une connerie apolitique. Aucune critique du capitalisme. On peut être nazi et venir, pas de souci, du moment que c’est pour la communion.

Communion…. Car une des hypocrisies centrales de la Veggie Pride est que celle-ci se veut « dédiée » aux animaux.

La prétention suprême, christique: en étant « végéta*iens » je suis dédié aux animaux. C’est tout bonnement pitoyable de religiosité.

La planète peut sauter à tout moment, les animaux ne plus avoir d’écosystème, la grippe porcine se développer, peu importe, le petit-bourgeois trop libéral pour être vegan peut aller à la Veggie Pride! Halleluja!

Nous avons besoin d’une réflexion vegane, écologiste radicale

La crise provoquée par la grippe porcine continue, et elle n’est pas prête de s’arrêter, vu que les animaux sont les esclaves modernes de la machine infernale à faire du profit.

On lira à ce sujet à profit l’histoire de la grippe espagnole sur wikipédia, qui montre bien d’ailleurs que ce genre de grippe provient bien de l’activité humaine dans son cocktail détonnant élevages – guerres – guerre bactériologique etc.

On y apprend ainsi qu’aucune étude sérieuse n’avait été faite à l’époque, en raison des priorités militaires et de la censure provoquée par la guerre mondiale (la grippe « espagnole » n’étant d’ailleurs pas espagnole, mais provenant des tranchées).

Et ce qui est fou justement, c’est que nulle part aujourd’hui on ne parle de la situation des animaux dans les fermes.

Quel sort est réservé aux cochons? On en sait rien. On est encore et toujours dans le même déni qu’en 1918.

A peine apprend on par les médias qu’en Egypte, l’abattage « immédiat » a été décidé; la raison « cachée » étant que dans ce pays les gouvernants jouent sur la « concurrence » entre les religions musulmane et chrétienne, et que la communauté chrétienne mange du porc dans ce pays où la majorité des gens est de culture religieuse islamique.

En fait, le plus fou c’est cela: oser affronter la réalité matérielle du monde semble impossible. On masque la réalité, on plonge dans l’irrationnel.

Surtout quand il s’agit des animaux. Les animaux n’existent plus, ils ne sont même plus des objets, ils sont de la matière première, de la matière première vivante.

Et le pire c’est que les amis des animaux sont après présentés comme des doux dingues ou des fous dangereux!

La vérité, c’est qu’être vegan c’est justement être sain d’esprit.

Même si dépasser l’idéologie dominante est difficile. Ainsi, sur le forum protection des animaux, on parle enfin de la situation, mais la lutte pour une société différente passe à la trappe au profit d’un discours anti-humain de type malthusianiste (il y a trop d’humains, bon débarras, etc.).

Daniel Cohn-Bendit a quant à lui été la première « personnalité politique » à donner son point de vue, mais cela ne va pas très loin. « C’est une crise de notre mode de vie, de nos modes de vie, et donc une crise de la dégradation écologique » dit-il, expliquant que « Toute cette agriculture industrielle aujourd’hui produit de plus en plus de folie ».

Mais pas un mot pour les animaux, Cohn-Bendit rajoutant en fait même que « Ce qu’on mange, c’est ce qu’on donne aussi aux animaux, alors si on leur donne beaucoup d’antibiotiques et tout ça, nous devenons résistants aux antibiotiques, donc c’est une chaîne infernale qui se développe ».

De la pseudo écologie, typique de l’écologie à la José Bové.

De manière plus intéressante pour sa démarche de rupture, on a un texte « La grippe porcine n’est qu’un des symptômes d’un capitalisme mourant« , qui bien qu’un peu parano (du type les labos gérent quasiment une telle maladie pour augmenter leurs profits) apporte un point de vue construit.

Et de manière encore plus radicale, on a toute une série de textes de la part des maoïstes (La grippe actuelle et les fermes-usines, La fièvre porcine n’existerait pas sans les élevages et les abattoirs…).

Tout cela démontre en tout cas qu’on en est qu’au début d’une critique nécessaire, et systématique, de la société fondée sur le profit, sur l’exploitation des animaux. Les questions apparaissent, à nous d’assumer les réponses – pour la libération animale et celle de Gaia!

Les cochons premières victimes de la grippe porcine

Les personnes touchées par la grippe porcine ne cessent d’augmenter de manière alarmante au fil des heures partout dans le monde
On nous bombarde d’informations mensongères et inutiles (« il n’y a pas lieu de s’inquiéter », « la France est parfaitement prête » etc etc) et on continue à ignorer le sort des cochons qui ont déjà subi les conditions abominables des élevages intensifs, qui ont subi le trajet à l’abattoir et la peur de leurs semblables face à la mort.

Et maintenant, ils subissent de plein fouet les conséquences de la folie humaine : encore des massacres pour rassurer les mangeurs de chair… Et en même temps on nous rabâche que l’on peut continuer sans aucun problème à manger de la viande de porc ! « Tout va bien dans le meilleur des monde »…

Sauf que maintenant la population commence enfin à s’inquiéter et à ne plus croire en les mensonges des médias et du gouvernement, qui sont plus que liés à l’industrie de la viande et l’industrie pharmaceutique.

Les cochons sont d’autant plus victimes de dédain, car personne ne dénonce leur situation, même pas les gens se disant pour « les droits de l’animal » ! Est-ce ainsi que les militantEs de la « protection » animale respectent les animaux dits de boucherie ? En ignorant littéralement le drame que subit les cochons ?!

Encore la preuve que le « végétarisme » est totalement dépassé, que seul le veganisme permet de comprendre le système de production dans son ensemble et dans toute sa pourriture !

Poulet : le bonheur serait dans le pré !

Voici l’introduction d’un article du Figaro visant à donner bonne conscience aux consommateurs/consommatrices d’animaux et montrant aussi que l’espèce humaine est prête à tout pour manger de la viande :

Les poulets bio et labellisés se distinguent par leur » chair bien ferme, résultat de leurs escapades à l’air libre où les muscles peuvent se développer à la faveur de l’espace.
Standard, certifié, labellisé, bio ? Au rayon gallinacés, tous les poulets ne se valent pas. Alors que le Salon de l’agriculture s’apprête à ouvrir ses portes à Paris, nos conseils pour choisir une volaille sans se tromper.

En effet, pour les égoïstes et oppresseurs, mieux vaut manger un bon poulet bio élevé en plein air car il est « gustativement » bien meilleur, et bien sûr le pauvre volatile n’a pas passé sa vie encagé.,,, Quel « soulagement » !
Toute cette hypocrisie est très révélatrice de la situation actuelle : on contourne le problème à coups de « Mieux vaut manger de la viande bio plutôt que de devenir végétarien » au lieu de le prendre à la racine et de le résoudre!

Grippe porcine: un rappel qu’il faut être la voix des sans voix

Pour nous végans, la grippe porcine est un événement très important.

Déjà parce qu’il en va de la vie d’animaux, dont personne dans la société ne soucie. On parle d’êtres humains malades, mais jamais de ce que deviennent les cochons. Ce qui est très révélateur de la «valeur» qui leur est accordée.


La seule chose qui compte, c’est le profit, et les cochons ne sont que des objets, des marchandises; leurs émotions, leurs sensations, sont tout simplement niés, tout comme finalement leur existence.


D’ailleurs, s’il est parlé de la grippe porcine, il est finalement rarement expliqué que cette maladie naît dans les élevages industriels. Tout comme les abattoirs, les élevages industriels posent problème aux médias, car normalement il n’en est jamais parlé, leur existence est à la fois connue et secrète.


En tout cas, tout cela démontre parfaitement que le véganisme est la seule voie praticable. Non seulement, sur le plan éthique, les valeurs humaines vont à la perdition sinon vu que sans cela c’est la mort et le profit qui l’emportent.


Mais en plus, les maladies apparaissent parallèlement à la généralisation du mode de vie des pays «riches», c’est-à-dire des pays où le capitalisme est le plus fort et le plus vigoureux.


Il n’y a donc pas de quoi se réjouir de la situation, une situation que malheureusement beaucoup ne comprennent toujours pas, même chez les végans. Devant l’ampleur du désastre, il y a encore trop souvent la tendance au pessimisme, à la capitulation, à l’individualisme, au refuge dans le foklore.


Pourtant, il faut bien oser prendre la parole et se faire la voix des cochons qui seront assassinés en masse, non seulement en raison de la production de viande, mais également en raison de maladies créées par les êtres humains eux-mêmes!


On avance encore plus loin dans la folie furieuse avec cette généralisation des nouvelles maladies: peste aviaire, grippe porcine… Et pour cette raison, la responsabilité des végans ne fait qu’augmenter, afin que le mode de vie végan soit toujours mieux compris, toujours plus largement dans la population.


Ce n’est qu’un début, continuons le combat!

« Pig Brother »

En Autriche, le veganisme est une pratique bien ancrée, notamment dans les villes. Le pays dispose d’une « vegan society » (vegan gesellschaft) sur le modèle anglais, très active et productive, et d’ailleurs frappée par la répression.

Les produits vegans sont de plus en plus faciles à trouver, jusqu’au principal circuit de boulangerie ayant son sandwich vegan.

Pour autant, l’anti-veganisme est très actif, par exemple avec un reality show de cochons : « Pig Brother« . Quatre cochons sont mis en avant, appelés par les médias Piggy (surnommée « la diva »), Lilly (« la sympa »), Pauli (« le philosophe ») et Fredi (« le téméraire »).

Ces cochons seront filmés 24 heures sur 24 et les internautes doivent choisir le vainqueur de ces « olympiades porcines », prélude à un « speck festival » (festival du lard) où sera invité un internaute, qui gagnera également de la « cochonaille ».

Le site ne dit naturellement rien sur le sort des quatre cochons de ce « reality show »… Et tout cela montre en tout cas l’idée comme quoi si le veganisme progresse, le viandisme recule, est une grande erreur réformiste.

Il faut concevoir cela comme un bataille, avec deux protagonistes, et non pas comme une simple « évolution ». C’est la vegan revolution!

Les vidéos d’animaux victimes de cruautés aux USA

Aux USA toujours, la défense des droits des animaux réusit à faire pression pour que soit débattu la pénalisation de la vente de vidéos mettant en scène des animaux victimes de cruauté, jusqu’à présent protégée par la « liberté d’expression » et le Premier amendement de la Constitution américaine.

Il y a quelques années, en 1999, une loi appelée Depiction of Animal Cruelty Law avait permis d’inculper Robert Stevens pour avoir vendu des vidéos montrant des combats de pitbulls, et de la condamner à 37 mois de prison.

Or, la cour d’appel de Philadelphie avait conclu que les vidéos concernées étaient protégées par le Premier amendement et que le gouvernement fédéral n’avait pas de raison incontestable pour interdire cette liberté d’expression.

La décision finale sera faite d’ici quelques mois.

La Société de protection des animaux (Humane Society) rappelle également à ce sujet que la loi de 1999 avait notamment permis de porter un coup au marché des vidéos appelées « animal crush », montrant des femmes portant des talons aiguille en train d’écraser ou d’empaler des chiots ou des chatons.

Avant cette interdiction, environ 2.000 de ces vidéos étaient disponibles à l’achat aux Etats-Unis pour un prix allant de 15 à 300 dollars.

A ce sujet, des explications (et des photos) sur cette pratique fétchiste – fasciste sur ce forum.

Une compagnie aérienne pour animaux « domestiques » aux États-Unis

Il va exister aux USA une compagnie aérienne – Pet Airways – où les animaux « domestiques » pourront être présent en cabine, au lieu de voyager en soute.

En fait, la compagnie ne transporte en fait que des animaux, dans des cabines spécialement aménagées pour les accueillir, chaque vol pouvant en transporter 50, au prix équivalent d’un voyage en soute (soit 150 dollars, environ 115 euros).

C’est-à-dire que pour le même prix, il y a la dignité en plus. Une preuve que la quête générale du profit est bien un frein à la libération animale: si l’humanité voulait, elle pourrait aider les animaux!

Des vols sont organisés à partir du 14 juillet sur cinq destinations (New York, Washington D.C., Chicago, Denver et Los Angeles).

Menacée de licenciement pour avoir sauvé une grenouille

Une Française conductrice d’autocars est menacée de perdre son emploi en Allemagne pour avoir préféré arrêter son véhicule au lieu d’écraser une grenouille. L’incident remonte au 28 mars.

Ce soir-là, Christina Pommerel, 46 ans, une Française qui travaille comme chauffeur depuis 13 ans pour la compagnie d’autocars RBO à Ratisbonne (Bavière, sud), stoppe soudain son bus car elle a repéré sur la route un batracien.

Elle descend du véhicule, ramasse l’animal pour le déposer sur le bas-côté, et reprend immédiatement sa route. Mais l’incident déplaît à certains passagers, agacés du fait que le bus comptait déjà 20 minutes de retard. Dans les jours qui suivent, la conductrice se voit signifier sa suspension.

L’intéressée plaide sa bonne foi : «Qu’est-ce que je devais faire ? Ecraser la grenouille ? J’ai fait mon travail, j’ai sauvé une vie», se défend-elle. Devant le remue-ménage provoqué par cette affaire – la Française a reçu le soutien d’associations de défense des animaux -, la direction de la compagnie d’autocars a finalement indiqué cette semaine qu’elle était prête à revenir sur sa décision, si l’amie des bêtes acceptait de «changer de comportement».

Good Clean Fun

Good Clean Fun est un groupe de musique vegan straight edge jouant un hardcore old school, très influencé par Gorilla Biscuits, à découvrir ici. Ce groupe des USA est connu pour ne pas se prendre au sérieux et manier l’ironie au service d’un « positive hardcore » (« What you wanna be? Good! What you wanna stay? Clean! What you wanna have? Fun! »). Le groupe en est même à faire un film.

Le « catch spider »

Si vous avez peur des araignées et que vous ne savez pas comment les mettre dehors sans les blesser, voilà un nouvel objet fort utile qui va sauver de nombreuses vies d’arachnides (et possiblement d’autres insectes) grâce à ses fils souples.

Cet instrument respectueux des insectes est trouvable sur ce site qui vend un produit très innovateur… où on peut malheureusement lire des propos destructeurs envers les insectes qui sont encore et toujours assimilés à des « nuisibles » qu’il faut mettre à la poubelle…

Même si toutefois dans la vidéo, on voit les araignées être heureusement remises dans la nature, preuve d’ailleurs du caractère inoffensif de cet engin sur les araignées.

La souffrance des crustacés

La souffrance des crustacés, voire des animaux en général est un phénomène particulièrement nié par les scientifiques. Là, on a pourtant un point de vue contraire, mais issu de… tests horribles.

L’équipe des chercheurs Bob Elwood et Mirjam Appel de l’Université Queen’s a en effet « étudié » les réactions de bernard-l’ermite à de petites décharges électriques. Les résultats complets de cette enquête sont publiés dans le journal anglais Animal Behaviour.

Les chercheurs ont ainsi été « surpris » de constater que ces crustacés décapodes réagissent aux chocs, mais tentent aussi d’éviter d’autres décharges électriques après une mauvaise expérience!
Le Pr Elwood affirme que cette découverte doit mener à d’autres expériences afin de s’assurer que les crustacés, largement utilisés dans l’industrie alimentaire, ne souffrent pas lorsqu’ils sont tués…

Là on a encore un double décalage : déjà parce que le scientifique en question « oublie » que jusqu’à présent la science ne s’en est pas souciée, ou plutôt, a nié cette souffrance.
Ensuite, parce que ce sont les grandes entreprises qui décident, et pas le professeur qui verra très certainement son budget fondre ou disparaître…

Oui, les crabes, les crevettes, les langoustines ressentent la douleur et ils s’en souviennent. Devenez vegans! Et si vous l’êtes, développez tout autour de vous la pratique du veganisme !

PETA veut se servir de la sueur de George Clooney

PETA s’intéresse à la sueur qui se dépose sur les serviettes de George Clooney pendant ses séances de sport;  les produits de la transpiration de l’acteur pourraient selon PETA être utilisés pour élaborer une nouvelle recette de tofu.

PETA a donc envoyé un courrier pour lui demander la permission de créer la fameuse recette, affirmant notamment que les fans seraient ravis à l’idée de pouvoir manger du Clofu, un tofu spécial au goût de George Clooney.

Ce projet "Clofu" montre encore une fois à quel point PETA est une association à la stratégie délirante et totalement coupée de la réalité. Le pire dans cette histoire étant que Clooney n’est pas vegan, ni même végétarien…
 

Promoe, artiste hip hop vegan de Suède

Ces dernières années le mouvement straight edge a définitivement rompu avec l’ambiance pavillonnaire middle-class des USA pour définitivement s’ancrer dans la culture jeune, populaire et urbaine des pays du tiers-monde.
Pas étonnant de trouver donc de plus en plus de groupes de hip hop vegan / straight edge, à la volonté politique contestataire, et ce jusque dans un pays riche comme la Suède, où le chanteur vegan Promoe est une figure musicale locale, à la croisée du hip hop et du reggae et notamment au sein du groupe Looptroop.

Promoe, à écouter ici.