Le soleil se lève avec deux jours d’avance au Groenland, alors que dans l’antarctique…

Ce mardi à 12:56:57, le soleil s’est levé sur Ilulissat, ville de l’ouest du Groenland où habitent 4500 personnes. Une petite ville accessible uniquement par air ou par mer, qui s’est fondée surtout par la chasse à baleine.

Problème de taille: le soleil est arrivé avec deux jours d’avance. La Terre a-t-elle modifié sa trajectoire, mettant fin plus tôt à la nuit polaire ? Comme ce n’est bien entendu pas le cas, les chercheurs et chercheuses penchent pour un abaissement de l’horizon.

La raison : le réchauffement climatique, qui se fait particulièrement sentir dans la zone arctique. Rien n’est plus absurde en effet à notre époque de raisonner en terme de « nation » : il faut penser à l’échelle de Gaïa, car les activités humaines ont provoqué de sévères dégâts, jusque l’arctique et l’antarctique.

Ainsi, dans le détroit de Hudson, au Canada, la température était à Noël de 3 degrés Celsius… au-dessus de zéro, au lieu d’entre -19 et -27°. Globalement, la température au Groenland a été ces derniers mois de trois degrés au-dessus de la moyenne…

Le glacier d’Ilulissat, par exemple, dont la superficie est de 4 024 km², fond au rythme d’entre 25 et 40 mètres par jour, ce qui fait 20 milliards de tonnes d’icebergs par jour (c’est l’équivalent de la consommation d’eau douce par les gens en France).

En Europe, on considère que d’ici la fin du siècle, les ¾ des glaciers auront disparu ; le chiffre est d’entre 15 et 27% pour le reste du monde.

Et donc quand on pense à la fonte des glaces, il faut également penser à l’Antarctique. L’île de Géorgie du Sud, où est présente une très riche faune, est l’endroit où viennent mourir des icebergs géants, qui se rompent et se morcellent, et dont la fonte vient troubler l’équilibre naturel.

Le phénomène se généralise tellement qu’il y a même une sorte de tourisme qui se forme pour aller sur cette île. Le processus de fonte dure des mois ou des années, et l’on peut observer ces véritables montagnes.

Lorsque l’iceberg appelé « A-38 » qui faisait 300 gigatonnes (soit 300 x 109 tonnes) a amené 100 milliards de tonnes d’eau douce en 2004, on a pu constater comment changeait la densité de l’eau, comment des nutriments étaient apportés aux algues, mais comment parfois le krill cessait d’être présent, avec de terribles conséquences sur la chaîne alimentaire. On pense que 80% du krill antarctique a disparu ces 30 dernières années ;

Gaïa est en train de subir une agression d’une brutalité sans pareille, ressentie jusqu’à l’arctique et l’antarctique. Quand on pense aux animaux, on ne doit pas penser à soi dans un endroit donné, mais à la Terre dans toute sa richesse, sa complexité et son intégralité.

Penser à ce qui se passe en arctique et en antarctique, quand on est sincèrement pour la libération animale, ne peut qu’amener à prendre conscience de la réalité globale de notre planète.

L’enfer s’installe en Louisiane et dans le Golfe du Mexique

Les langues se délient au fur et à mesure que la pression monte contre les assassins de notre planète.

On a ainsi appris que les survivants de l’explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon n’ont pas été immédiatement ramenés sur la côte: la société gérant la plate-forme les a transporté en bateau pendant 36-40 heures, avec interdiction de ne serait-ce qu’approcher des moyens de communication.

Puis ils ont été amené sur la côte et ont dû immédiatement signer un texte où ils expliquaient qu’ils n’ont rien vu de l’explosion…

L’État américain vient également de retirer son autorisation donné à BP concernant l’utilisation des dispersants de type Corexit 9500. Ce que cela signifie, c’est très clair : ces dispersants sont terriblement nocifs pour l’environnement.

En fait, on est en train de s’apercevoir que les documents concernant ces dispersants contiennent les lignes suivantes :

« No toxicity studies have been conducted on this product. »

Aucune étude toxicologique n’a été mené au sujet de ce produit ! La directrice de l’Agence américaine de protection de l’environnement, Lisa Jackson, l’a elle-même reconnu… et prétexté avoir donné l’autorisation uniquement en raison de l’urgence (voir ici son communiqué en anglais).

Ce qui s’est passé, c’est que Lisa Jackson a permis l’autorisation du Corexit EC9527A, car le Corexit 9500 n’était pas disponible, tout en sachant que le premier était plus nocif que le second.

Mais tout son raisonnement tient à cela, car selon elle de toute manière, les dispersants étaient peut-être polluants, mais moins que le pétrole, donc au final leur utilisation était justifiée…

Ce qui ne l’empêche pas non plus d’assumer le fait qu’elle n’a aucune idée d’à quel point les dispersants se dissémineront dans les océans…

Rappelons que ces dispersants ont été utilisé dès la mise en place d’une réponse à la catastrophe. 655 000 gallons de dispersants (soit un peu plus de 2 885 198 litres) ont été employés ! 600 000 gallons ont été employé à la surface, et le reste directement sous l’eau.

On peut voir ici une vidéo présentant une partie de la vie sous-marine menacée par tout cet empoisonnement. Rappelons aussi que la quantité d’oxygène a chuté de 30%, rendant la vie de plus en plus difficile…

Selon BP, il y a actuellement 19 000 personnes actives contre la marée noire, avec 750 bateaux.

Il y a également 19 bateaux de recherche de la NOAA (l’administration américaine pour les océans), alors qu’on a d’ailleurs appris que le principal bateau de recherche de cette flotte de la NOAA, le Ronald H. Brown, était en Afrique lors de la catastrophe, et qu’il n’a été décidé que…. trois semaines après de l’amener dans la zone de la catastrophe.

En France, par contre, on préfère donner la parole à l’industrie, comme le fait exemple le journal l’express, qui titre son article : Marée noire: « Les dispersants sont très efficaces. »

Il s’agit d’une interview… du directeur du département de géochimie à l’Institut français du pétrole (IFP). Un organisme d’Etat, au budget de 253 million euros, qui sert directement l’industrie!

A côté de ce véritable scandale des dispersants, on a la mort des marais. Les marais de Louisiane sont en train de mourir!

40 kilomètres de marais en Louisiane, une partie du Bayou, sont déjà un lieu de dévastation.

Le quotidien Le Figaro cite un amérindien de la nation Houma:

« Ils nous ont pris nos terres ; ils ont amené l’eau de l’océan en creusant des canaux pour que leurs bateaux rejoignent leurs plates-formes dans les marais ; maintenant ils nous envoient une marée noire. »

Rappelons que ceux qui ont colonisé cette partie de l’Amérique, ce sont des Français! Une raison de plus de relire l’admirable Montaigne, grand précurseur de la libération animale et de la libération de la Terre, qui avait justement critiqué comme il se doit la colonisation et le mépris de la vision du monde des peuples amérindiens.

Echec et mensonges au sujet du Deepwater Horizon

La terrible catastrophe de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon, qui est survenue mi-avril fait encore parler d’elle, même si le tapage médiatique à ce sujet est plutôt passé de mode, le peu d’informations fournies restant très partiel, voire faux.

Nous avons ainsi affirmé sur LTD le 3 mai dernier que La catastrophe du Golfe de Mexique dépasse déjà celle de l’Exxon Valdez !

Depuis cette date, les médias ont informé la plupart du temps comme quoi la catastrophe du Deepwater Horizon dépasserait celle de l’Exxon Valdez… dans deux mois.

Il faut dire qu’à partir du 1er mai, il y a eu l’arrêt de toute évaluation officielle du côté américain : l’amiral Thad Allen explique désormais que « tout estimation exacte est sans doute impossible en ce moment. »

Les évaluations sont pourtant possible, notamment grâce aux images satellites ! Voici justement une image prise par un satellite canadien, Radarsat 2.

La fuite provient de la tâche la plus grande, tout à droite (et se situe tout en haut à gauche de cette nappe).

En fait, si les médias continuent de parler de l’équivalent 5.000 de barils de pétrole pénétrant chaque jour dans la mer (utilisant le terme de « baril » pour montrer le « gâchis »), les scientifiques les plus impliqués estiment que la fuite correspond en réalité à 26.500 barils de pétrole par jour !

De la même manière, les médias reprennent systématiquement les opérations de propagande de BP.

La pose d’un un dôme de contention par exemple n’a jamais eu lieu à cette profondeur, et tous les experts restaient très sceptiques. Cela n’a pas empêché les médias télé d’affirmer à chaque fois que le dôme pourrait être posé, sans mentionner jamais la difficulté véritablement extrême de l’opération.

Et quand là l’échec est patent, à cause de la formation de cristaux similaires à de la glace, cela apparaît comme un « coup du sort », ou bien un simple échec temporaire.

Le responsable de BP chargé de cette opération, Doug Suttles, dit d’ailleurs de la même manière : « Je ne dirais pas que nous avons échoué, en fait. Ce que je dirais est que ce que nous avons essayé la nuit dernière n’a pas marché. »

Or, cela n’est que de la pure propagande, parce qu’en réalité BP et l’Etat nord-américain sont totalement dépassés.

La nappe fait 200 kilomètres de long sur 110 de large et rien ne peut être fait à court terme, car rien n’a été prévu. Même pour le cas où le dôme serait mis en place, le fuite continuerait d’ailleurs en petite partie (15%).

Les informations sur l’impact de la marée noire sont par contre, quant à elles, repoussées à l’avenir. On entend la plupart du temps parler de trois tortues mortes, et parfois de 21.

On peut malheureusement être sûr que les chiffres sont catastrophiques : cette marée noire a atteint les îles Chandeleur de la Louisiane, et ce malgré les 274 km de protections flottantes…

Exactement dans la même idée, les informations des médias concernant l’utilisation des dispersants est terrible.

En effet, ces dispersants ne font que disperser : la nappe se transforme en une multitude de toutes petites gouttes, contaminant la mer et terminant au fond de l’océan, sous la forme d’une couche gluante et mortelle…

Force est de constater que les moyens sont toujours présents lorsqu’il s’agit d’exploiter toujours plus, mais lorsqu’il s’agit de protéger et de réparer les moyens sont, comme par hasard, totalement inefficaces….

En attendant qu’une autre solution soit trouvée d’ici quelques jours, le pétrole continue de vomir sa dangerosité, sa toxicité, dans les eaux du Golfe du Mexique.

A la fin de l’année, une plate-forme sera construite pour la première fois au Ghana. Et les plate-formes vont pulluler sur la côte ouest-africaine, l’Arctique, le Golfe du Mexique et les côtes australiennes, en attendant la Chine et l’Inde…

La situation empire au Golfe du Mexique

Les nouvelles ne sont pas bonnes du tout concernant l’écoulement de pétrole de la plate-forme « Deep water horizon » qui a sombré le 22 avril.

La situation est désormais bien pire, car 2 nouvelles fuites ont été détectées, aggravant encore bien plus une situation terriblement horrible et dramatique !

L’information est issue du journal The Mobile Press-Register qui cite un rapport confidentiel de la National Oceanic and Atmospheric Administration. Ce que cela signifie c’est que, selon les garde-côtes américains, la fuite pourrait désormais déverser des millions de litres de pétrole brut chaque jour.

Sachant que ce sont déjà six millions de litres qui se seraient déversés dans la Mer, on peut imaginer la suite!

Ce gigantesque déversement incontrôlé va détruire les populations végétales et animales de l’océan, et si le pétrole envahit les mangroves – entre autres – il sera quasiment impossible de le retirer. Sur le long terme une pollution pétrolière met au moins plusieurs décennies à totalement disparaître.

Sur le court terme, c’est un nombre incalculable de vies qui sont anéanties.

Vendredi 30 avril, les Etats de l’Alabama et du Mississipi ont décrété l’état d’urgence. La Louisiane, dont la nappe de pétrole a commencé à souiller le rivage jeudi soir, puis la Floride, où elle est attendue lundi, avaient déjà proclamé l’état d’urgence.

Cette terrifiante marée noire a été déclarée « catastrophe nationale » par le Président Obama. Mais c’est une initiative qui arrive bien entendu après la catastrophe, rien n’étant fait avant.

C’est exactement comme BP qui «assume toute la responsabilité de la marée noire et la nettoiera», comme l’a déclaré vendredi une porte-parole du groupe pétrolier. Des dommages et intérêts seront donc versés aux victimes de cette catastrophe écologique.

Mais BP a-t-il le choix? Non, BP n’a pas le choix. Mais BP pense, et malheureusement avec raison, qu’il suffit de sortir le carnet de chèque. Sans que rien ne change, jusqu’à la prochaine catastrophe.

D’ailleurs si Barack Obama ne cesse de pointer BP, c’est ce même Président des Etats-Unis qui a autorisé en mars dernier un précédent moratoire qui s’exerçait depuis vingt ans sur ces forages en haute mer. En clair, le profit avait les mains libres pour partir à la conquête de Gaïa.

Alors qu’en 2009, selon le Wall Street Journal, BP s’était opposé au durcissement des normes de sécurité régissant les forages en mer. Et que le rapport de BP de février 2009 au sujet de « Deep water horizon » expliquait qu’il n’y avait aucun risque de diffusion du pétrole en cas de problème…

Résultat: Obama a dû faire volte-face et stopper (temporairement) les nouveaux forages. Cela alors que les manoeuvres de BP pour colmater les fuites ont jusqu’ici toutes lamentablement échouées, malgré l’utilisation de bras robotiques opérant par 1500 mètres de profondeur.

Les incendies des nappes de pétrole se sont aussi révélés être infructueux. Les ingénieurs tentent alors de construire un large couvercle sous-marin destiné à endiguer la fuite, opération pouvant prendre pas moins de 90 jours ! Autant de temps pendant lequel la destruction de Gaïa et de ses habitantEs sera continue. Combien d’animaux et de végétaux vont mourir d’ici là?!

On déverse des millions et des millions de dollars pour inventer des plate-formes pétrolières ultra puissantes, qui vont de plus en plus loin dans les fonds marins (et qui sont donc extrêmement dangereuses) et lorsqu’il s’agit de réparer des erreurs, il n’y a plus personne ni aucune solution immédiate !

Tout cela montre bien les priorités de ces grands groupes capitalistes avides de profit, et la situation ne va pas aller en s’arrangeant car à cause du réchauffement climatique, la banquise Arctique fond, laissant envisager le pire quand les groupes pétroliers iront squatter et piller cette région, jusqu’à présent relativement préservée.

Préservée relativement car cette zone a commencé à être exploitée en 2007, depuis que l’on sait que l’océan glacial Arctique est une zone fertile en pétrole (et en gaz naturel).

C’est la planète entière qui est directement menacée de destruction.

Et ce qui est d’autant plus révoltant avec cette catastrophe, c’est que de la part des associations, et des gens sur les forums qui se disent en faveur des droits des animaux ou de la protection animale, il n’est pas question de ce massacre actuel de la planète.

Les océans sont peuplés de vies animales, alors pourquoi ces « militants » n’en parlent-ils pas? Il n’y aurait que les animaux exploités et torturés qui auraient de la valeur aux yeux de ces personnes? Les animaux sauvages n’auraient donc pas autant d’importance?

Les animaux peuplant les océans et les côtes ne sont-ils pas en train de payer les conséquences de ce drame?

Golfe du Mexique: Gaïa encore une fois attaquée!

Les catastrophes pétrolières ne font que se succéder. Quand ce ne sont pas des dégazages, comme cela fut encore le cas la semaine dernière avec le flagrant délit de dégazage sauvage d’un cargo italien, à 18 km des côtes marseillaises, ou encore les récentes agressions contre la barrière de corail en Australie, ce sont des fuites de pétrole.

Sur le livre d’or, on nous reproche parfois un certain extrémisme. Mais la réalité est bien plus extrême, la destruction de Gaïa s’accélère chaque jour!

Et c’est encore une nouvelle et terrible catastrophe qui se profile! Car les « précautions » ne sont prises que pour la guerre et le profit, et strictement rien n’est prévu si la machine de mort capitaliste s’emballe!

En effet, le 20 avril, au large de la Louisiane, une plateforme pétrolière nommée « Deepwater Horizon » a pris feu et en sombrant dans l’océan, a libéré l’équivalent de 1000 barils de pétrole, 1 baril équivalant à 160 litres…

On peut voir de multiples vidéos de l’incendie de « Deepwater Horizon » ici.

A cela s’ajoute trois points de fuite sur le puits: ce qui fait qu’après plus d’une semaine de cette catastrophe la fuite n’est toujours pas colmatée; ce ne sont maintenant pas moins de 800 000 litres de pétrole qui se déversent dans la nature!

Pour l’instant, les responsables tant de l’entreprise BP que de l‘État nord-américain (voir également ici pour l’actualité) n’ont strictement aucune idée de quand ce processus s’arrêtera! Il est seulement parlé de placer une sorte de couvercle, ce qui pourrait être fait… d’ici deux à trois mois!

Cela alors que la nappe recouvre déjà plus de 74 000 km2, soit la superficie combinée des régions françaises Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur!

C’est véritablement un crime contre Gaïa, dont l’ampleur révèle chaque minute davantage sa réalité terriblement sinistre. La plate-forme pétrolière rapportait de l’argent et faisait tourner l’économie, mais jamais les risques n’ont été pris véritablement en compte.

Pourtant, « Deepwater Horizon » était censé être « exemplaire. » La plate-forme de 121 mètres sur 78 mètres avait en septembre battu le record de profondeur de forage (10.600 mètres) et pouvait continuer son activité même en cas de tempête avec des vagues de 9 mètres de haut…

Mais les médias préfèrent parler de « cinq mille barils par jour » qui seraient perdus, car il n’est raisonné qu’en terme de profit.

Surtout quand on sait que, de manière générale, l’on estime qu’environ 6 millions de tonnes d’hydrocarbures sont introduites tous les ans dans les océans. Une tonne peut recouvrir environ une surface de 12 kilomètres carré…

Partant de là, ce crime contre Gaïa est un crime « comme les autres » pour des criminels meurtrissant la planète par leurs désirs de profit.

Au point par exemple mercredi, devant l’impossibilité de sceller la fuite au niveau du puits, de lancer des « incendies contrôlés » de petites nappes prélevées au moyen de barrage flottants, polluant ainsi l’atmosphère, en plus de l’océan.

Mettre le feu à la mer: l’humanité réussit vraiment tristement des choses « incroyables »… Après les forêts, après la nature sur la Terre, sans parler du ciel, le profit entreprend la destruction pure et simple de l’océan…

Le tout se rejoignant dans une orgie de destruction: si mercredi, le bord de la nappe pétrolière se trouvait à 37 km de la côte de la Louisiane et de ses estuaires et marais, il apparaît inévitable qu’aujourd’hui les côtes de la Louisiane soient touchées, normalement ce soir.

Il est vrai ici que les médias commencent à parler de cette arrivée sur les côtes. Mais pour dire quoi? A lire et écouter les informations, on se rend compte que cette nappe de pétrole est catastrophique car elle va toucher des zones protégées.

Et seulement ces zones, et la pêche qui va avec, et les crustacés qui consistent en de la « nourriture »… Bref: il est parlé uniquement de ce qui est utile. C’est dire la profondeur de la révolution des mentalités dont nous avons besoin, pour la libération de la Terre!

Car pour nous, il est pourtant évident que les conséquences mortelles de cette fuite se font déjà ressentir chez les animaux et végétaux marins. Le nuage de fumée de l’incendie du pétrole ajouté au nuage de fumée des incendies des nappes de pétrole ne peuvent qu’avoir de tristes impacts sur les insectes volants et les oiseaux!

Mais rien n’est dit à ce sujet, car il y a non seulement incompréhension de Gaïa, mais négation même de son existence. Les océans sont-ils alors, à écouter les médias et les responsables des Etats, des zones vides, sans aucune forme de vie ?!

Que vont devenir, les poissons, les mammifères marins, les mollusques, la végétation marine touchés par le pétrole ? Qui va aller nettoyer le mazout resté au sol des fonds marins, qui asphyxie la vie qui s’y trouve? Quelles sont les conséquences meurtrières de l’incendie du pétrole?

Rien que officiellement, ce sont 400 espèces qui sont menacées par le pétrole diffusée dans l’océan.

Rappelons d’ailleurs ce fait : une marée noire empêche le soleil d’éclairer les fonds marins et les minuscules végétaux et animaux qui forment le plancton disparaissent, ce qui détruit ainsi la chaîne alimentaire, touchant donc un nombre conséquent d’animaux.

C’est une véritable guerre qui est menée contre Gaïa. Face à cet assassinat en cours, il n’y a pas à tergiverser: il faut être vegan et ce sans compromis, il faut assumer la libération animale, ce qui va nécessairement avec la compréhension de Gaïa, avec l’engagement pour la libération de la Terre!

Pas de compromis dans la défense de notre mère la Terre!