« Fête de la nature » du 18 au 22 mai

Du 18 au 22 mai aura lieu la « fête de la nature. » Il s’agit de 5000 sorties (gratuites) organisées dans toute la France (et désormais aussi en Suisse) et « soutenues » par des institutions (Office National des Forêts, Parcs Nationaux de France, différents ministères, etc.) et des entreprises (MAAF Assurances, Véolia Environnement, Danone, EDF, Lafarge, etc.). Évidemment, on retrouve la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme.

Vue l’organisation de cette initiative, il ne faut pas s’attendre à un esprit forcément constructif tout le temps. La Nature reste cette « grande inconnue », qu’il faut aller découvrir de manière cartésienne… c’est-à-dire de manière comptable et sans émotion.

Voici l’une des initiatives, à la présentation vraiment « glauque » :

Découvrir les habitants de nos rivières
21/05/2011

La rivière héberge une multitude d’êtres vivants : larves et adultes d’insectes, vers, mollusques et crustacés … En compagnie de Denis Roussel, hydro-biologiste, nous nous essayerons à les capturer dans la rivière Arne. Après les avoir identifiés, nous pourrons voir comment ces bio-indicateurs se révèlent utiles pour apprécier l’état de santé du cours d’eau où ils vivent. Quelques spécimens seront amenés par notre animateur pour compléter nos captures et permettront d’apprécier la diversité des espèces rencontrées

Adresse ou Lieu Dit : Rendez-vous à la mairie, 4 rue St Didier à 14h15 ou 16 h (2 séances en alternance avec une autre animation sur la ripisylve)
Code postal – Commune : 39700 – LAVANS LES DOLE

Parler d’une « multitude d’êtres vivants » pour ensuite organiser une pêche de « bio-indicateurs », il faut vraiment avoir un esprit cartésien, comptable et vivisecteur pour en arriver là…

Le pendant de cet esprit « scientifique » plus que malsain, c’est la dimension infantile. On a par exemple droit à cela :

A la découverte des p’tites bêtes
22/05/2011

Insectes, araignées, crustacés, venez découvrir les p’tites bêtes du parc et apprenez à les capturer à l’aide de différents outils.

Adresse ou Lieu Dit : Maison du parc de la Bergère
Code postal – Commune : 93000 – Bobigny

Entre infantilisme et comptabilité morbide, le principe même est barbare, sans sentiments aucun. Il s’agit clairement d’enseigner aux enfants leur « supériorité » et leur droit à la domination, à « l’étude » par le saccage.

Le terme de « bêtes », « petites bêtes », « bébêtes » revient d’ailleurs très souvent. Car en France selon l’opinion dominante, aimer les animaux reste une « passion » de personnes infantiles ou de collectionneurs…

Evidemment, cela ne veut pas dire qu’il n’y ait que cela. Voici par exemple une initiative avec un esprit plus constructif :

Conférence animée sur les hirondelles
27/05/2011

Que deviennent nos hirondelles,c’est le thème précis de cette soirée conférence sur ces oiseaux qui sont de moins en moins nombreux dans nos régions. Qui sont-elles? Pourquoi leur nombre diminue au fil des années? Que faire pour les protéger? Cette soirée prolonge un travail de sensibilisation déjà effectué auprès des enfants scolarisés à l’école du village.

Adresse ou Lieu Dit : Salle des fêtes de la mare Henriette
Code postal – Commune : 78930 – Breuil bois Robe

C’est une approche autrement constructive, même s’il est parlé de « nos » hirondelles. Dans un autre registre, voici un appel très poétique :

Sortie « chants d’oiseaux » des forêts de la Réserve Naturelle Nationale de La Truchère Ratenelle (71)
22/05/2011

Pour fêter l’année de la forêt, le garde technicien de la réserve vous accompagne en milieu forestier pour identifier les chants des merles, rouge-gorges, mésanges, grives… Visite animée par Stéphane Petit – Conservatoire des Sites Naturels Bourguignons. Rendez-vous à la maison de la réserve à Pont Seille sur la D933. Informations et inscriptions à la réserve naturelle au 03 85 51 35 79.

Adresse ou Lieu Dit : Maison de la Réserve Pont-Seille 71290 LA TRUCHERE
Code postal – Commune : 71290 – La Truchère

Comme quoi, dans cette initiative, on retrouve à la fois une perspective foncièrement négative, et de l’autre un sentiment d’urgence, preuve de considération écologiste authentique.

Cela ne va pas sans contradictions, mais c’est aux vegans de montrer ici que sur ce plan leur morale est la seule à la hauteur. L’humanité est en ce moment véritablement tiraillée… A nous de faire pencher la balance du bon côté… et vite.

Voici encore un exemple de ce tiraillement, avec l’occasion de visiter un refuge de la Ligue pour la protection des oiseaux :

Visite d’un jardin refuge LPO
21/05/2011

Notre jardin de 1200 m2 est en refuge LPO depuis 2003. Il est aménagé pour accueillir la faune (nichoirs, gîtes, abris naturels, mare, …). Nous privilégions des secteurs en évolution naturelle avec des zones de prairies fleuries, des zones de haies arbustives. Nous avons un petit potager bio, 3 poules et un coq. Nous souhaitons partager nos expériences et notre philosophie en faveur de la protection de la nature et du respect du vivant. Nous avons quelques expositions pour mieux faire connaître la faune, la faire aimer et respecter.

Adresse ou Lieu Dit : 90 Impasse de la Roue
Code postal – Commune : 69730 – GENAY

La contradiction saute aux yeux : d’un côté un refuge, de l’autre l’exploitation animale avec trois poules et un coq, pourtant des oiseaux aussi… Ajoutons ici une critique expliquant le pourquoi du comment : la LPO ne s’intéresse en rien aux oiseaux des villes. Elle reste prisonnière d’une conception de la nature comme « étrangère » – fascinante et à défendre, mais étrangère quand même…

L’un des mots qui revient le plus d’ailleurs dans les présentations, c’est « insolite. » En voici un exemple très parlant :

balade Nature et Culture
22/05/2011

balade nature pour découvrir des infos surprenantes ou insolites sur les plantes et les animaux qui nous entourent. savoir regarder,se cultiver et s’évader dans des petits coins de nature en ville. Circuit balisé de 5km entre campagne et zone urbaine.

Adresse ou Lieu Dit : place de la Mairie de Pluneret
Code postal – Commune : 56400 – Pluneret

On se croirait au baccalauréat, avec les cours de philosophie opposant nature et culture, expliquant qu’une cascade ne saurait être belle car pas façonnée par la « main de l’homme », etc.

Finissons sur un dernier exemple de contradiction, qui ne saute pas aux yeux, et pourtant…

fete de la nature aux parrines
15/05/2011

Sur un site voué au saccage( installation de la décharge départementale ) venez partager avec nous un moment de fête avec de multiples activités de plain air qui seront proposées tout au long de la journée ( jeux d’enfants, rando pédestre, vtt, découverte faune et flore du lieu des espèces protégées

Adresse ou Lieu Dit : les parrines 04160 chateau arnoux
Code postal – Commune : 04160 – chateau arnoux

A première vue, on se dit que la démarche est très positive, critiquant l’installation d’une décharge qui va saccager l’endroit. Il y a d’ailleurs un mouvement de défense des Parrines : Sauvegarde des Parrines.

Notons ce qu’on peut y lire entre autres, de vraiment intéressant :

Avertissement aux intéressés:
Les acteurs et particuliers qui minimisent les nuisances et feignent d’ignorer les risques (en toute connaissance de cause) que leur quête avide des profits immédiats font subir à l’homme et l’environnement, sont exposés au jugement certain et sévère de l’Histoire. Au XXIème siècle, le monde ne leur offre désormais plus d’endroit pour se dissimuler ou prendre une paisible retraite, maintenant et pour les décennies à venir.

Cela est vraiment posé de manière intéressante et la situation aux Parrines doit vraiment être connue. Mais revenons-en justement à la fête de la nature aux Parrines. Car l’anomalie qu’il fallait remarquer, c’est bien sûr le VTT. Sport agréable, s’il en est, il n’en est pas moins source de dégâts considérables, vu le manque de niveau de conscience des gens.

Il y a bien entendu des initiatives plus ou moins critiques au sein des gens pratiquant le VTT (comme Eco-sentiers). Mais pour l’instant, le VTT (sans parler du cross à moto, du quad, etc.) reste une intervention humaine nocive dans ce qui reste de la nature…

Hirondelle aux yeux noirs, hirondelle, je t’aime !

Le 8 mars est la journée de la femme, et il n’aura échappé à personne que chez les vegans, les femmes jouent le rôle principal. Le véganisme s’oppose aux principes de guerre pour la domination, de domination, de hiérarchie ; les femmes ont porté le véganisme parce qu’elles savent à quel point ce monde peut être détruit par l’idéologie de la destruction.

Hier, nous citions Rosa Luxembourg ; citons ici cette fois la révolutionnaire Louise Michel, qui elle est anarchiste, et a pareillement exprimé son émotion par rapport aux animaux.

Son identité même puise dans cette vision des animaux:

Au fond de ma révolte contre les forts, je trouve du plus loin qu’il me souvienne l’horreur des tortures infligées aux bêtes.

Depuis la grenouille que les paysans coupent en deux, laissant se traîner au soleil la moitié supérieure, les yeux horriblement sortis, les bras tremblants cherchant à s’enfouir sous la terre, jusqu’à l’oie dont on cloue les pattes, jusqu’au cheval qu’on fait épuiser par les sangsues ou fouiller par les cornes des taureaux, la bête subit, lamentable, le supplice infligé par l’homme.

Et plus l’homme est féroce envers la bête, plus il est rampant devant les hommes qui le dominent.

Dans cette autre citation, elle retrace cette émotion née dans sa jeunesse, cette émotion d’ailleurs normale, et elle souligne bien comment l’idéologie de la « dureté de la vie » lui a été imposé enfant, et avec cette idéologie « l’acceptation » du meurtre des animaux.

Il m’arrive souvent, en remontant à l’origine de certaines choses, de trouver une forte sensation que j’éprouve encore telle à travers les années.

Ainsi, la vue d’une oie décapitée qui marchait le cou sanglant et levé, raide avec la plaie rouge où la tête manquait ; une oie blanche, avec des gouttes de sang sur les plumes, marchant comme ivre tandis qu’à terre gisait la tête, les yeux fermés, jetée dans un coin, eut pour moi des conséquences multiples.

J’étais sans doute bien petite, car Manette me tenait par la main pour traverser le vestibule comme pour faire un voyage.

Il m’eût été impossible alors de raisonner cette impression, mais je la retrouve au fond de ma pitié pour les animaux, puis au fond de mon horreur pour la peine de mort.

Quelques années après, on exécuta un parricide dans un village voisin ; à l’heure où il devait mourir, la sensation d’horreur que j’éprouvais pour le supplice de l’homme se mêlait au ressouvenir du supplice de l’oie.

Un autre effet encore de cette impression d’enfant fut que jusqu’à l’âge de huit à dix ans, l’aspect de la viande me soulevait le coeur ; il fallu pour vaincre le dégoût une grande volonté et le raisonnement de ma grand’mère, que j’aurais de trop grandes émotions dans la vie, pour me laisser aller à cette singularité.

Évidemment, Louise Michel avait bien compris au fond que nous aussi nous sommes des animaux, et que c’est pareillement le bonheur que nous visons ! Voici un de ses poèmes, qui exprime ce besoin. Et montre à quel point le refus du patriarcat est une valeur essentielle à la libération animale et celle de la Terre.

Hirondelle

Hirondelle qui vient de la nuit orageuse,
Hirondelle fidèle, où vas-tu ? dis-le-moi.
Quelle brise t’emporte, errante voyageuse ?
Écoute, je voudrais m’en aller avec toi,
Bien loin, bien loin d’ici, vers d’immenses rivages,
Vers de grands rochers nus, des grèves, des déserts,
Dans l’inconnu muet, ou bien vers d’autres âges,
Vers les astres errants qui roulent dans les airs.
Ah ! laisse-moi pleurer, pleurer, quand de tes ailes
Tu rases l’herbe verte et qu’aux profonds concerts
Des forêts et des vents tu réponds des tourelles,
Avec ta rauque voix, mon doux oiseau des mers.
Hirondelle aux yeux noirs, hirondelle, je t’aime !
Je ne sais quel écho par toi m’est apporté
Des rivages lointains ; pour vivre, loi suprême,
Il me faut, comme à toi, l’air et la liberté.

Forage pétrolier au large de la Guyane

« En France, on a pas de pétrole, mais on a des idées » : voilà ce que disait le spot publicitaire de 1978 de l’agence pour les économies d’énergie.

Sauf que les moyens technologiques et les vélléités commerciales changent la donne. Ainsi, du pétrole il y en a désormais en France. Ou plus exactement dans ses colonies, que l’on trouve un peu partout dans le monde, et pour être encore plus précis au fond de l’océan.

C’est le projet extraplac (en gros: on agrandit la plaque appartenant à la France), qui touche aussi la Martinique, la Réunion, la Nouvelle-Calédonie… et est géré par l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER).

Le fait d’aller chercher les richesses au fond de la mer est annoncé ouvertement:

Objectifs de la France

La possibilité d’agrandir encore les zones maritimes sous sa juridiction intéresse la France à plusieurs titres:
– Elle lui permettra d’affirmer encore plus sa place de nation maritime majeure,
– les extensions du plateau continental concernent des grands fonds, naguère encore inaccessibles à l’exploitation opérationnelle.

Ce projet s’est vu accorder une importance très grande ces dernières années, et les objectifs sont clairs : trouver pétrole, hydrate de gaz, minerais, enzymes.. et les exploiter commercialement.

C’est pour cela que ces jours-ci commencent la mise en place d’un forage au large de la Guyane. Le forage s’y trouve au large, à 3000m mètres de profondeur.

Sur la route ? 933 espèces de poissons, 29 espèces de mammifères marins, 5 espèces de tortues… sans compter les invértébrés ! Et à côté, on a une mangrove gigantesque :

La mangrove en Guyane couvre la quasi totalité (80 % environ) des quelques 350 km de côte, soit une superficie de 70 000 ha. Elle grandit à la fois sur la côte et dans les estuaires des fleuves.
Sa présence est intimement liée au déplacement des bancs de vase, déplacements qui s’expliquent par les apports alluvionnaires du fleuve Amazone le long des côtes guyanaises sous l’influence notamment des courants marins et des alizés.

Tout cela, évidemment, ne compte pas face au profit. Et là, toutes les réglementations, comme par hasard, sautent, car là ne serait pas l’important.

Ainsi, en cas de marée noire, la société TULLOW OIL promet d’intervenir… dans les 36 heures ! C’est ce qu’on appelle avoir le sens de l’urgence…

Et Tullow Oil n’est pas BP : c’est une entreprise bien plus petite, qui vise à explorer et découvrir s’il y a du pétrole (par exemple au Ghana, en Ouganda). C’est le sens du forage en Guyane (ici TOTAL et SHELL sont participants à hauteur de 33 et 25% du projet). Les moyens en oeuvre en cas de catastrophe seraient bien moindres.

Ce qu’on connaît de ces moyens, ce sont surtout les dispersants (nous en avions parlé au moment de la catastrophe dans le golfe du Mexique). Eh bien ces dispersants prévus par TULLOW OIL sont même interdits en France !

Plus délirant encore : le procédé de forage prévu est lui-même interdit en France !

On a donc, de nouveau, tous les ingrédients pour une catastrophe à venir. Et cette fois, les écologistes et les vegans français ne pourront pas faire comme si de rien n’était, comme lors de la catastrophe du Deep Water Horizon.

Rappelons ici qu’il y a encore aujourd’hui par endroits, au fond de l’océan du golfe du Mexique, des zones avec quasiment 10 centimètres d’épaisseur de pétrole. Et que si BP prétend que tout sera revenu dans l’ordre d’ici 2012, cela ne sera évidemment pas le cas!

Des vegans sur TF1?!

Samedi soir (22 janvier 2011) au 20 heures de TF1 présenté par Claire Chazal, il y a eu un petit reportage consacré aux « vegans. » On ne sera nullement étonné qu’une partie des vegans trouvent cela excellemment bien, et que d’autres, dont nous faisons partie, s’en moquent complètement, voire trouvent cela dommageable.

La raison en est simple : TF1 est un média partie prenante de la société et de ses valeurs ; 97 des 100 meilleures audiences de l’année 2010 ont été faites par TF1…

Donc, les vegans qui ne considèrent pas que le véganisme soit une rupture complète avec les valeurs dominantes trouvent forcément bien qu’un média de masse comme TF1 parle des vegans, que soient montrés des produits similis (fausse « viande », faux « cuir », etc.).

Par contre, les vegans considérant que le véganisme va avec une critique totale des valeurs de cette société trouvent bien entendu cela insupportablement petit-bourgeois.

Il s’agit de deux mondes, aux valeurs différentes, à l’esprit différent, à la démarche différente, à la culture différente. Et à LTD, nous savons que le véganisme n’est pas né en France dans les années 2000, mais justement dans les années 1990 dans les squatts (notamment à Paris et Lille).

Tout comme nous savons que le véganisme tel qu’il s’est développé en Angleterre va de pair avec l’affirmation d’un mode de vie alternatif, de valeurs alternatives. Sans parler des USA et l’Amérique latine, avec la culture activiste combinant véganisme et écologie radicale.

Bien entendu, nous comprenons tout à fait que certains fassent le choix de s’extasier que TF1 parle des « vegans », tout en satisfaisant très bien que les communiqués de l’ALF soient considérés comme du terrorisme dont il-ne-faut-surtout-absolument-pas-parler.

Il est effectivement bien plus facile de se voiler la face et de nier que les choses vont de mal en pis, que de plus en plus d’animaux se font tuer dans le monde, que la planète se fait de plus en plus martyrisée.

Dire qu’il y en a qui critiquent LTD comme quoi nous serions « religieux » parce que nous parlerions de Gaïa pour exprimer le fait que toute vie sur notre planète est liée à l’ensemble.

Alors que la véritable croyance sans fondement, elle est là : dans le fantasme d’un progrès unilatéral, proprement bourgeoise, sans contradictions, d’une évolution vers le progrès… et soutenue par TF1?

Vivre vegan au quotidien : un petit guide introductif

Nous avons remanié notre page de présentation des conseils pour la vie vegan au quotidien sur le plan de l’habillement, des cosmétiques et de l’alimentation. Elle est en ligne ici et voici un aperçu, où nous avons par contre enlevé la liste des marques, les grands tableaux nutritionnels et la liste des additifs afin de faciliter la lecture.

N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques et possibles améliorations!

Comment vivre vegan au quotidien ? Est-ce simple ? Comment se débrouiller ? Voici quelques petits points pratiques devant permettre de s’y retrouver.

Le plus simple est déjà de s’orienter par rapport à trois aspects principaux de la vie quotidienne : l’habillement, les cosmétiques et l’alimentation.

L’habillement

Commençons par l’habillement, qui est le plus facile : il suffit en effet de regarder l’étiquette pour en connaître les composantes. Pour les chaussures, il s’agit d’un autocollant, le cuir étant représenté par un symbole représentant une sorte de peau.

Voici les principales matières d’origine animale que l’on peut retrouver dans l’habillement, et qu’il s’agit donc de refuser : l’alpaga (ou Alpaca), l’angora, le cachemire (ou cahsmere), le cuir, le duvet et les plumes, le feutre, la fourure, la laine, le mohair, la soie.

S’habiller vegan n’est pas difficile du tout ; il faut par contre être persévérant pour faire le tri et ne pas suivre simplement ses envies brutales de consommation. La seule difficulté est posée par les chaussures, beaucoup sont en cuir.

On a alors trois options : se rabattre sur les modèles les moins chers (aux dépens de la qualité toutefois ici, notamment pour les semelles), acheter sur internet des modèles végans comme Vegetarian Shoes (mais les prix sont vraiment très élevés), ou bien finalement de la manière la plus raisonnable, farfouiller dans les différents modèles des différentes marques (le choix étant finalement relativement grand).

Pour pousser le détail jusqu’au bout, certaines marques placent leur logo sur un morceau de cuir (par exemple au dos des jeans) et il convient naturellement de les enlever le cas échéant.

Les cosmétiques

Des trois aspects de la vie quotidienne, les cosmétiques représentent l’aspect le plus contraignant, même si avec la multiplication des magasins bios les éventuelles difficultés sont de plus en plus aisément surmontables.

Il faut en effet connaître la plupart du temps au préalable les marques qui ne testent pas et ne contiennent pas de produits d’origine animale. Dans d’autres pays, cela peut être plus simple et il peut être marqué « vegan » sur le produit (comme les produits vegans de la marque allemande Alverde).

Néanmoins, en France, cela reste très rare. Il faut soit connaître la liste des marques, soit chercher une mention du type « Non testé sur les animaux »en étant ici très prudent car la mention « Produit fini non testé sur les animaux » signifie qu’il y a eu des tests au départ du processus industriel.

Il faut donc qu’il y ait marqué que le produit n’a pas été testé (et pas simplement le « produit fini ») et regarder en plus la liste des ingrédients. Un produit non testé peut ne pas être vegan: voilà un problème…

Voici donc une petite liste des marques dont les produits ne sont pas testés et donc certains sont vegans. Cette liste a été mise à jour fin août 2010.

Liste pour les produits d’entretien et pour les cosmétiques: voir ici.

Petit rappel donc :

HABILLEMENT
Regarder l’étiquette et boycotter les produits d’origine animale, qui sont principalement l’alpaga (ou Alpaca), l’angora, le cachemire (ou cahsmere), le cuir, le duvet et les plumes, le feutre, la fourure, la laine, le mohair, la soie.

COSMETIQUES
Regarder ce qui est marqué sur l’emballage: d’un côté les ingrédients, de l’autre que soit mentionné « produit non testé sur les animaux ».

L’alimentation

L’alimentation végane est très riche et très diversifiée, contrairement au discours dominant. Car le discours dominant ne recherche pas la créativité, mais la consommation de produits apportant le plus de bénéfices.

Ainsi, les supermarchés ne sont pas encore remplis de produits vegans. Il faut donc s’astreindre à une certaine discipline consistant à regarder la liste des ingrédients. Néanmoins, ce qu’on perd d’un côté – une sorte de facilité toute fictive en fait – on le gagne de l’autre : on a une alimentation éthique, diversifiée, saine.

Parlons déjà de ce qu’il faut refuser de prime abord. Être vegan c’est refuser les produits laitiers, les morceaux d’animaux morts (la « viande »), les poissons, les oeufs, les crustacés, le miel.

Ces « produits » sont faciles à reconnaître. Toutefois, de nombreux produits industriels utilisent des produits d’origine animale sans que cela soit visible de prime abord (comme les bonbons haribos par exemple, composés de gélatine). Il faut ainsi connaître le principe des additifs alimentaires – nous en parlerons tout à la fin car c’est relativement secondaire.

Une fois ces produits d’origine animale évités, que reste-il ? En fait un choix immense. Pour connaître ce choix il faut s’intéresser aux fruits et aux légumes bien entendu, mais également:

-aux céréales : le maïs, le blé, l’épeautre, l’avoine, le riz, le quinoa, le millet, le kamut, l’orge, le sarrasin, le sorgho…

-aux légumineuses : la lentille, l’arachide, le soja, la luzerne, le trèfle, le lupin, le haricot…

C’est en effet l’association céréales-légumineuses qui apporte les acides aminés essentiels. Pour une alimentation vegane correcte et ne pas avoir de carences en protéines, il faut absolument comprendre le principe de cette association pratiquée par l’humanité sur tous les continents (comme par exemple avec le couscous originel).

Quand le corps assimile des acides aminés, c’est en effet l’acide aminé le plus faible qui va décider du niveau d’assimilation. La combinaison céréales-légumineuses permet de contourner cet obstacle.

Voici des exemples de combinaison (dans la proportion de ¾ de céréales pour ¼ de légumineuses):

– maïs + haricot
– froment / couscous + pois chiche
– petit épeautre + pois
– riz + lentille
– avoine + pois
– millet / sorgho + haricot
– riz + soja /mungo

A cette « combinaison magique » on ajoutera de la vitamine C, afin de faciliter l’assimilation du fer (à l’opposé il faut éviter de boire du thé ou du café quand on mange).

Voici également d’autres éléments à prendre en compte :

*** pour la riboflavine / vitamine B2, on peut consommer les asperges, les bananes, les haricots, les brocolis, les figues, le chou frisé, les lentilles, les petits pois, les graines, le sésame (Tahin), les patates douces, le tofu, le tempeh, les germes de blé, et les pains enrichis….

*** le niveau de vitamine D dépend de l’exposition au soleil (pour avoir un ordre de grandeur : en été, pour les personnes à la peau claire, il faut exposer le visage, les mains et les avant-bras au moins 15 minutes chaque jour).

*** en ce qui concerne le calcium, on peut s’orienter vers le chou chinois de type Bok Choy, le brocoli, le chou chinois, le chou, le gombo, le navet vert, le tofu, les épinards, les amandes…

*** les besoins en vitamine A peuvent être satisfaits par la consommation de trois portions par jour de légumes jaunes ou oranges, des végétaux à feuilles vertes, ou des fruits riches en bêta-carotène (abricots, melon, mangue, citrouille)…. La cuisson augmente l’assimilation du bêta-carotène, ainsi que le fait d’ajouter de faibles quantités de graisse à la préparation. Couper en tranches et réduire en purée les végétaux pourrait aussi accroître la biodisponibilité du bêta-carotène.

*** POUR LA VITAMINE B12 : elle est essentielle mais il n’existe pas de position scientifique claire à ce sujet. Dans le doute et vue son importance, toute personne vegan depuis au moins quatre ans doit se complémenter en vitamine B12 !!!

L’assimilation de vitamine B12 est elle-même sujette à débat scientifique. La meilleure option est de consommer la « Veg1 », consistant en des pastilles à croquer.

Enfin, voici des tableaux nutritionnels afin d’aider à connaître quelques aliments importants et leur valeur. Juste après on trouvera le passage sur les additifs alimentaires.

[Les tableaux sont en ligne sur la page de présentation.]

Pour finir parlons des additifs alimentaires. Il s’agit des colorants, des conservateurs, des anti-oxydants, des émulsifiants, des stabilisants et des révélateurs de goût.

Certains sont vegans, d’autres pas. Et il y en a beaucoup : il existe en Europe 827 additifs et quelques milliers d’arômes autorisés (aux États-Unis, près de 3 000 additifs sont recensés). C’est donc un casse-tête, car ceux-ci sont en effet mentionnés, mais soit sous leur nom scientifique, soit par un code: ce sont les fameux E (pour Europe) suivi de trois chiffres (de 100 à 927).

L’alternative est donc : soit éviter les produits ayant des additifs (ce qui n’est pas nécessairement mauvais vue leur dimension parfois nocive pour la santé), soit avoir la liste sur soi lors des achats.

Voici la liste des additifs qui sont vegans; les autres sont à considérer comme ne l’étant pas, ou bien possiblement pas; toutefois nous rappelons que les listes diffèrent parfois, en raison de l’opacité de l’industrie et de la difficulté à connaître exactement les composants ou le processus de fabrication.

Nous vous engageons donc plutôt à éviter les additifs (et à privilégier le bio quand on peut), et à vérifier selon différentes sources pour être vraiment sûr, même si le degré de certitude est à relativiser. Attention ici aux sites religieux, dont les critères ne sont pas vegan: par exemple un additif issu de l’utilisation de matières d’origine animale interdite par une religion pourra être considéré comme sans rapport avec les matières d’origine animale en question…

[La liste est disponible sur la page de présentation.]

Alverde et la cosmétique végane valorisée

En Allemagne et dans les pays du sud est européen se trouvent des cosmétiques d’un très bon rapport qualité/prix (il faut compter environ 4 euros pour une crème pour le visage), mais surtout ces cosmétiques sont vegan.

Que les produits affichent le logo BDIH est déjà un gage de sécurité quant au refus de la vivisection, mais qu’en plus les produits qui ne contiennent pas de matière d’origine animale affichent systématiquement le logo vegan est une chose sérieuse, utile et positive.

Ceci étant tous les produits ne sont pas vegan car certains – qui restent une très petite minorité – contiennent de la soie par exemple.

Toutefois la gamme de produits ALVERDE est très large, comme le montre le site allemand présentant ces produits, et va des soins basiques au maquillage, en passant par les soins à bébé, les soins pour les cheveux, les soins solaires ou encore les soins pour hommes.

Comme dit plus haut, les prix sont vraiment très modiques et les produits sont aisément disponibles puisque la chaîne les distribuant (DM) est très présente (plus de 1.000 en Allemagne, plus de 300 en Autriche, plus de 160 en Tchéquie, plus de 240 en Hongrie).

Résultat: en Allemagne, Alverde est la plus vendue des marques bios (certifiées BDIH, Ecocert ou NaTrue).

C’est la preuve que si on veut, on peut faire en sorte que les produits vegans et bios soient disponibles en masse…

Malheureusement, tout cela n’est que du business. La cosmétique végane est valorisée sur le plan de l’éthique, mais également valorisée sur le plan du profit. Car c’est un business qui répond à une demande importante en Allemagne et en Autriche (au point qu’Alverde a gagné un prix de l’industrie allemande comme on peut le voir sur la photo ici).

Tel n’est pas le cas en France, pays de Descartes et de l’animal-machine et de Claude Bernard le « prince de la vivisection ». Et le site de DM ne proposant pas de vente par correspondance, il faut donc habiter à la frontière allemande pour pouvoir en trouver…

Il ne faut de toutes façons pas espérer que le salut viendra d’un capitalisme vert qui, par définition, ne peut pas exister. La solution par le « marché » – espérer qu’un pourcentage plus élevé de vegans dans la population fera pression par sa consommation – est une illusion car le mode de vie vegan, s’il est assumé, se heurte au principe d’exploitation, totalement au centre du « marché ».

Alverde n’existe ainsi que comme « niche » dans un marché global. En France cette niche n’existe pas, ou pas encore. Néanmoins, la France étant le pays de l’Oréal et de toute une industrie agro-alimentaire, l’absence d’entreprises fournissant des produits de masse vegan est à considérer comme importante et significative pour élaborer une stratégie pour le triomphe de la libération animale.

Dans nul autre pays d’Europe le véganisme n’est aussi subversif par rapport à la vie quotidienne…

Solidarité avec les vegans emprisonnéEs!

Voici une nouvelle liste des prisonnierEs; les adresses postées ici sont mises à jour par rapport aux anciennes versions.

Toutes les personnes de cette liste sont véganes.

Merci de faire tourner cette liste le plus largement possible!

Lewis a été condamné à 3 ans de prison pour avoir libéré 129 lapins.

Lewis Pogson A6454AK,
HMP Lincoln, 106 Greetwell Road,
Lincoln, LN2 4BD, England

Eric a été condamné à 19 années et 7 mois de prison pour avoir (seulement) planifié une action contre des bâtiments de l’office des forêts des USA, ainsi que des installations téléphoniques et électriques.

Eric McDavid,
16209-097, FCI Victorville, Medium II, Federal Correctional Institution,
PO Box 5300, Adelanto,
CA 92301, USA

Grant a été condamné à 12 années de prison pour avoir incendié des 4×4 (« ELF » avait été écrit sur chaque voiture).

Grant Barnes #137563,
San Carlos Correctional Facility,
PO Box 3, Pueblo, CO 81002, USA

Nathan a été condamné à 7 ans et 8 mois de prison pour deux actions de l’ELF et appartenance à l’ALF et l’ELF.

Nathan Block,
#36359-086, FCI Lompoc, Federal Correctional Institution,
3600 Guard Road, Lompoc, CA 93436, USA

Marie a été condamnée à 21 ans et 10 mois de prison pour 11 actions l’ELF et 1 de l’ALF.

Marie Jeanette Mason,
#04672-061, FCI Waseca, Federal Correctional Institution,
PO Box 1731, Waseca, MN 56093, USA

Abraham a été arrêté pour une série d’actions de l’ELF contre des entreprises et des poids lourds.

Abraham López Martínez, du Mexique (pour le contact:cna.mex@gmail.com)

Jonny a été condamné à 12 ans pour menaces sur un éleveur de cochons d’Inde destinés à la vivisection.

Jonny Ablewhite TB4885,
H.M. Prison, Hewell Lane, Redditch,
Worcs B97 6QS, England

Dan a été condamné à 4 années de prison pour menaces contre HLS.

Dan Amos A6987AN,
HMP Guys Marsh, Shaftesbury,
Dorset, SP7 0AH, England.

Gregg a été condamné à 9 années de prison pour conspiration contre HLS.

Gregg Avery TA7450,
HMP Coldingley, Shaftesbury Road,
Bisley, Woking, Surrey GU24 9EX, England

Nat a été condamnée à 9 années de prison pour conspiration contre HLS.

Natasha Avery NR8987,
HMP Send, Ripley Road, Woking,
Surrey, GU23 7LJ, England

Alex est accusé d’une opération de libération dans une ferme de visons.

Alex Hall,
Inmate #2009-06304, Davis County Jail,
800 West State St., Farmington, UT 84025, USA

Kevin a été condamné à 6 ans de prison pour l’organisation de SHAC-USA.

Kevin Kjonaas
#93502-011, FCI Sandstone,
PO Box 1000, Sandstone, MN 55072 USA

Gavin a été condamné à 8 années de prison pour conspiration contre HLS.

Gavin Medd-Hall
WV9475, HMP Coldingley,
Shaftesbury Road, Bisley, Woking,
Surrey GU24 9EX, England

Heather a été condamnée à 11 années de prison pour menaces contre HLS.

Heather Nicholson
A3158AJ, HMP Foston Hall,
Foston, Derby, Derbyshire,
DE65 5DN, England

Kevin est accusé de menaces et de conspiration contre des vivisecteurs de l’UCLA et de différentes entreprises.

Kevin Olliff, #1300931,
TTCF 161 D-Pod, 450 Bauchet St.,
Los Angeles, CA 90012, USA

Jonathan a été condamné à 4 ans et 3 mois de prison pour un incendie d’un abattoir de chevaux ainsi que participation à une conspiration ALF/ELF.

Jonathan Paul, #07167-085,
FCI Phoenix, Federal Correctional Institution,
37910 N 45th Ave.,
Phoenix, AZ 85086, USA

William a été condamné à deux années de prison pour participation à une opération de libération de visons de l’ALF.

William James Viehl,
Inmate #15909-081, FCI Terminal Island,
Po Box 3007, San Pedro, CA 90731, USA

Nicole est accusée de menaces contre HLS.

Nicole Vosper VM9385,
HMP Bronzefield, Woodhthorpe Road,
Ashford, Middx, TW15 3JZ, England

Dan a été condamné à 5 années de prison pour menaces contre HLS.

Dan Wadham, A5705AA,
HMP Camp Hill, Newport, Isle of Wight,
PO30 5PB, England

Kerry a été condamné à 12 années de prison pour menace contre un éleveur de cochons d’Inde destinés à la vivisection.

Kerry Whitburn TB4886,
HMP Lowdham Grange, Lowdham,
Nottingham, NG14 7DA, England

Sarah a été condamnée à deux ans de prison pour avoir un chiot et libéré 100 animaux d’un éleveur (qui fut condamné pour mauvais traitement). Elle attend son procès pour participation à SHAC.

Sarah Whitehead,
VM7684, HMP Bronzefield,
Woodthorpe Road, Ashford, Middx, TW15 3JZ, England

Sergio (ancien prisonnier de l’ALF) a été arrêté pour avoir volé une voiture et pour “conspiration.”

Sergio Maria Stefani,
Carcere San Michele, Via Casale,
50/A, 15122 San Michele (AL), Italia

Alessandro a été arrêté pour avoir volé une voiture et pour “conspiration.”

Alessandro Settepani,
Carcere San Michele, Via Casale, 50/A,
15122 San Michele (AL), Italia

L’activiste Fran a été condamnée à vie pour avoir  en situation d’autodéfense tué quelqu’un pénétrant dans sa maison par effraction.

Fran Thompson,
#1090915, CCC, 3151 Litton Drive,
Chillicuthe, MO 64601, USA

Steve a été condamné (il y a une semaine) à 5 années de prison pour une action du Front de Libération de la Terre.

Murphy, Steve James
0910300841
Central Detention Center
630 East Rialto Ave
San Bernardino, CA 92408 USA

Les faux végans regrettent la viande

« Sojasun » nous avait habitué à de délicieuses préparations comme des yaourts au soja ou des galettes végétales.

Une nouveauté vient pourtant de débarquer au rayon frais : du hâché de soja qui ressemble trait pour trait à…  de la viande hâchée ! Nous savons toutes et tous que le soja est de couleur blanche et ne ressemble en rien à la couleur sanguinaire de la viande. Alors pour parfaire cette ressemblance, bon nombre de colorants et épices ont été ajoutés, afin de parvenir à ce résultat horriblement réaliste !

Comme nous en avions déjà parlé dans l’article Le faux jambon pour les faux vegans, il est tout à fait illogique de se dire vegan pour les animaux et d’aller chercher de la nourriture végétale identique (au visuel et à la texture) à la viande. Tout cela est incohérent, mais fait manifestement le bonheur de certainEs végétalienNEs, peut-être trop frustréEs de se passer de viande au final, et qui recherchent absolument un substitut végétal ayant cette affreuse apparence de carné.

Même les termes de « poulet végétal » sont régulièrement employés avec satisfaction (pour leurs papilles) par ces mordus d’alimentation végétale ! Le vice allant même jusqu’à créer un foie gras végétal !

Et ça les industriels l’ont bien compris, car ces produits pullulent dans les rayons frais des magasins bio. Même les recettes du peu de restaurants vegan qui existent arborent des plats aux noms et apparence plus que douteux : on y trouve du « poulet », du « jambon » , des « crevettes », du « poisson » etc.

Tout cela relève bien d’un cruel manque de respect absolument honteux envers nos amiEs les exploitéEs.

Et pourquoi vouloir absolument faire des recettes vegan imitant la nourriture carnée ? Pour se cacher derrière le fait que les invités carnivores vont être bluffés par cette « viande vegan » ???

Et ne perdons surtout pas de vue, que chaque terme employé à son importance. Ainsi utilisons le mot galette au lieu de « steack ».

Et abandonnons les expressions comme « propriétaire » d’un animal, et les expressions desservant nos amiEs comme « ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué », « arrêtes tes âneries », « tête de mule », « tête de linotte » « y’a pas de quoi fouetter un chat », « avoir le cafard », « à défaut de grives on mange des merles », « PD comme un phoque » etc etc.

Veganisme en Allemagne

Au détour du net, on trouve un petit article sur une vegane berlinoise. On y apprend qu’il y a à peu près 20.000 personnes veganes à Berlin (voir ici l’association vegan de Berlin), ville où il y a d’ailleurs beaucoup de restaurants vegans (voir la carte ici).

Il y en aurait entre 250.000 et 460.000 en Allemagne; récemment d’ailleurs nous expliquions qu’il y a en Allemagne 61 groupes activistes, et que justement à Berlin il y avait plusieurs cuisines populaires vegans, en plus des restaurants donc; il s’agit de cuisine collective à prix libre (voir à ce sujet l’interview du groupe activiste berlinois BerTA).

Pendant ce temps-là, en France on a la Fondation Brigitte Bardot et « Droit Des Animaux »… Bref, pour aller de l’avant, il y a du boulot!

T-shirts et mugs anti-vegans

Rien ne va jamais en ligne droite. Plus le veganisme avance, plus il se confonte à l’anti-veganisme. Voilà pourquoi il y a toujours eu une partie des personnes veganes qui capitulent.

Et il est faux de penser: « elles ne l’étaient pas vraiment ». Non, en fait elles ont cédé devant la pression, dont voici un exemple pathétique mais représentatif: des t-shirts, des mugs, des cravates anti-vegans.

On ne devient pas vegan pour soi, mais pour les animaux. Perdre cela de vue est un pas vers la capitulation dans la bataille pour la libération animale.