L’odieuse chanson « Bilan carbone »

Benoît Dorémus est un chanteur français très poussé par les médias alors que son second album vient de sortir. Si nous en parlons, c’est parce que sa chanson « Bilan Carbone », dont on peut voir le clip ici, est une véritable agression anti-écologiste, dans un esprit ô combien français: cynisme, sarcasme, mépris!

En voici les paroles, où ce chanteur très ironique raconte qu’il n’y est pour rien « si on est trop nombreux » sur la planète, tout en se moquant de l’extinction des espèces, de la fonte des icebergs…

Alors que dans le clip on le voit se moquer des douches chronométrées et de la chasse au gaspi…

Quand je me douche plus de dix minutes,
Je pense à l’ours polaire que j’butte.
Quand je m’emmerde dans les bouchons,
J’imagine un iceberg qui fond.
Si je laisse ma télé en veille,
Je m’endors d’un mauvais sommeil.
Et si mes nuits sont polissonnes,
J’assume pas mon Bilan Carbone.

Existe-t-il un coin tranquille,
Où ma présence serait neutre ?
J’ai l’impression qu’c’est un p’tit peu ma faute,
Si on est trop nombreux.

Quand je passe l’aspirateur,
Je pense à des kiloWattheure (kWh).
Quand à mon chat qui est tout fripon,
C’est un tigre en voie d’extinction.

Existe-t-il un coin tranquille,
Où ma présence serait neutre ?
J’ai l’impression qu’c’est un p’tit peu ma faute,
Si on est trop nombreux.

Si je mange un fruit exotique,
c’est pour qu’il reparte pas en Afrique.
Une fois par an quand j’prends l’avion,
J’pense à l’ozone que nous avions.

Existe-t-il un coin tranquille, (Bill)
Où ma présence serait neutre ?
J’ai l’impression qu’c’est un p’tit peu ma faute,
Si on est trop nombreux.
Existe-t-il ce coin tranquille,
Où ma présence serait neutre ?
J’ai l’impression qu’c’est un p’tit peu ma faute,
Si on est trop nombreux.
Si on est trop nombreux.

Pour que le papier ne vienne plus d’arbres morts

L’utilisation abusive de papier est un véritable fléau pour les arbres. Même si le papier est largement produit à partir de déchets des scieries, son gaspillage doit être interdit.

C’est une revendication essentielle, aisément compréhensible. Les arbres vivent, si en tant que végétaux on peut les utiliser en cas de nécessité, ils ont néanmoins des droits.

Prenons par exemple certaines enseignes de vente par correspondance, dont nous avions déjà pointé l’utilisation plus que massive de prospectus publicitaires.

Pour illustrer ce gâchis, du 1er Janvier 2010 au 14 mai 2010, ce ne sont pas moins de 8 catalogues différents pour un total de 2 255 pages (+ 10 enveloppes contenant des offres promotionnelles) qui furent distribués chez une seule personne. Et toutes ces mêmes publicités de catalogues de VPC se retrouvent chez touts les clients !

Le monde de la publicité est un sacré vecteur en matière d’utilisation de papiers. En Europe chaque salarié imprime environ 31 pages par jour, et si ce nombre est stable depuis 3 ans, le nombre de pages inutilement imprimées à quant à lui augmenté partout en Europe et a quasiment triplé en Italie. Retenons que selon l’ADEME, nous consommons chaque année le poids hallucinant d’environ 80 kg de papier par personne!

Face à autant de gâchis, il serait temps d’agir et de recycler les papiers en faisant des brouillons avec les versos qui restent très généralement vierges alors que la feuille est jetée. Ce verso peut donc encore servir.

Encore faut-il avoir un esprit tourné vers Gaïa, et non un esprit gaspilleur, consommateur dans sa version capitaliste. C’est une question de choix, de culture!

Par ailleurs, avec une tonne de papier recyclé, on sauve 33 arbres… il est donc temps d’investir dans ce genre d’achat plutôt que de participer à la destruction en cours!

Remarquons qu’une alternative intéressante existe pour avoir du papier sans avoir à couper nos amis les arbres.

La méthode vient du Sri Lanka et elle consiste en faire du papier à partir de bouse d’éléphants.

Les pachydermes sont nombreux au Sri Lanka et sont malheureusement de plus en plus souvent en conflit avec les habitants en raison de la diminution constante de leur territoire.

Et là se profile un exemple de comment il est possible d’agir pour changer la situation: utiliser la bouse. La confection de ces feuilles est faite de manière naturelle et sans aucun produits chimiques.

Les éléphants qui sont herbivores passent au minimum 16 heures par jour à rechercher leur 180kg de végétation quotidienne et défèquent 16 fois par jour. Avec 10 kg d’excréments d’éléphants environ 120 feuilles standard sont produites, soit approximativement 640 feuilles A4.

La provenance très lointaine de genre de papier n’est certes pas très écologique, mais si l’idée vous séduit tout de même, voilà le site qui propose ces papiers.

Notons toutefois que cela nécessite une réflexion encore à approfondir. Faut-il déranger les éléphants dans leur habitat, pour récupérer les bouses? Et dans quelle mesure ces bouses appartiennent-elles à leur écosystème?

Comme on le voit, nombreuses sont les questions qui se posent, et justement la libération animale et la libération de la Terre forment la seule perspective productive, en harmonie avec Gaïa. L’humanité n’a pas d’autres choix que de reconnaître cette perspective comme étant la seule juste!

Bien entendu, cette perspective ne va pas se créer du jour au lendemain. Mais justement, c’est notre devoir de mettre en place des lignes directrices, de chercher des pistes, de poser des exigences.

Etre vegan est un premier pas nécessaire, une nécessité; ensuite, il faut élever son niveau de conscience jusqu’à comprendre que la nature est un tout, que la vie sur notre planète existe dans de très multiples formes, qui sont interreliées et interdépendantes.

Alors, oui les solutions respectueuses de l’environnement qui s’offrent à nous ne sont généralement pas disponibles dans les pays occidentaux (ou bien quand il y a disponibilité c’est sous des tarifs exhorbitants), qui préfèrent détruire que construire un monde meilleur.

Et dans les pays pauvres, les fermes-usines et les méthodes ultra-modernes se généralisent également, posant le problème à l’échelle mondiale.

Alors en attendant que ces initiatives respectueuses de la vie soient accessibles à toutes et tous… grâce à la mise en avant et la victoire d’une nouvelle perspective, assumons notre identité et faisons un réel effort pour sauver les arbres du gâchis, de ce gâchis mortel.

Mortel en pratique, mortel en théorie: une société qui gâche du papier, c’est culturellement une société qui choisit le camp de la mort!

Assurance maladie pour les animaux, CHU de Maisons-Alfort et prothèses pour chat

Tout le monde – ou presque – a une assurance maladie, ce qui est indispensable pour couvrir les frais des divers soins et visites médicaux.

Il existe aussi des assurances maladie pour nos amis animaux. Aucun animal n’est à l’abri de problèmes de santé et les frais vétérinaires coûtent de plus en plus cher. Une simple consultation s’élève maintenant à facilement 20 euros minimum et quand la clinique ou le cabinet vétérinaire regroupe les meilleurs médecins vétérinaires – qui sont souvent spécialistes dans un domaine précis – les prix s’envolent.

Les progrès de la médecine s’appliquent aussi, et heureusement, pour nos compagnons de vie à poils. Evidemment, de manière lente, les animaux étant considérés comme inintéressants par la « science » qui préfère le nucléaire, les armes, etc.

Pourtant, des avancées formidables peuvent être faites. Il est très émouvant de voir marcher Oscar, un chat,, après avoir la semaine dernière subi une opération pour lui ajouter des prothèses à ses pattes arrières, grièvement blessées par une machine agricole.

Une partie métallique a été insérée sur laquelle la peau a pu repousser, au lieu d’être rejeté, une première médicale! On peut voir Oscar marcher ici, mais surtout là dans ce petit documentaire.

Mais malheureusement, ces centres de progrès techniques se trouvent surtout dans les capitales.

Par exemple en banlieue parisienne se trouve l’Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort (94) qui est une grosse structure s’occupant aussi des urgences qui sont gérées par les étudiantEs vétérinaires.

Nouvellement à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, un CHU (centre hospitalier universitaire) a été créé, comme le montre ce petit reportage. Ce centre hospitalier flambant neuf accueille les malades 24h/24 dans une unité de soins intensifs constamment sous la surveillance des étudiantEs.

Par ailleurs, dans Paris même, la clinique vétérinaire de l’Advetia regroupe des vétérinaires spécialistes dans les domaines suivants : « Otologie, ORL, Dentisterie, Ophtalmologie féline et canine, Chirurgie Maxillo-faciale, Dermatologie, Allergologie, Neurologie, Ophtalmologie des nouveaux animaux de compagnie, Neurochirurgie, Médecine et chirurgie des nouveaux animaux de compagnie, Echotomodensitométrie (scanner), Imagerie par résonance magnétique (IRM), Echographie, doppler. »

Premier problème: si l’on se trouve éloigné de Paris, ou des grandes villes, il est difficile de trouver de vrais spécialistes. Second problème: les vétérinaires spécialistes sont du type élitistes; ils sont très chers le plus souvent, visant les populations aisées.

Une exigence végane consiste ainsi bien entendu en la revendication de véritables hôpitaux pour les animaux, accessibles sur tout le territoire! Ce qui suppose un changement de priorité, puisque même les humains sont de plus en plus éloignés des soins pour des raisons financières.

Ce qui montre une fois de plus, d’ailleurs, le caractère social du véganisme: soit les hôpitaux sont élitistes, soit il y a des hôpitaux pour tout le monde… C’est une question de choix, de priorité!

Notons aussi que s’il est évident que les progrès de la science touchent aussi le monde vétérinaire, ce qui est une très bonne chose, il est déplorable que ces progrès (et les études vétérinaires en elles-mêmes) sacrifient des tas d’animaux au profit d’autres.

Rendre des animaux malades, leur causer volontairement des factures afin de pratiquer et progresser est inadmissible. Soigner et sauver des êtres dans la détresse et la souffrance est un acte merveilleux qui est pourtant sali et décrédibilisé par la vivisection sur d’autres animaux.

Soulignons également que bien qu’ils coûtent extrêmement chers, tous ces soins sophistiqués et modernes sont nécessaires en cas de besoin pour la bonne santé du compagnon poilu. C’est pour cela que prendre une assurance pour l’animal pourra s’avérer être utile.

La plus connue de ces assurances est SantéVet, mais elle ne s’occupe « que » des chiens et chats. On trouve aussi Chien chat santé ou bien encore Mutuelle chien chat. Des plus sérieuses aux plus loufoques (Auchan s’est lancé sur ce maché!), les assurances maladies pour animaux fleurissent.

Bien qu’ils aient une santé fragile, les rongeurs ne sont pas systématiquement pris en compte par ces compagnies d’assurance, mais ECA Assurances propose aussi des mutuelles pour les cochons d’inde, les rats, les furets ou bien encore pour les lapins.

Nous sommes nous aussi assuréEs contre la maladie ou les accidents, un animal qui vit avec nous et est sous notre responsabilité doit être traité comme on le ferait avec un enfant, de ce fait la mutuelle de santé pour les animaux n’est donc pas quelque chose de farfelu mais un engagement responsable envers l’animal que l’on a choisi d’impliquer dans notre vie de tous les jours.

Si en France la pratique n’est pas assez répandue et reste encore peu banale, en Suède par exemple 49 % des chiens et des chats disposent d’une couverture maladie.

Il va bien de soi, qu’avant de prendre une mutuelle, il faut bien étudier à la loupe ce que proposent les différentes compagnies, car même si toutes se basent sur les mêmes critères (âge et type d’animal : chien, chat, rongeur), le business de ce genre de pratique est à bien prendre en compte.

Car les avis sont très partagés sur ces assurances. Il n’est par ailleurs pas rare que les compagnies d’assurance résilient un contrat sans aucune justification…

Il ne faut pas se leurrer: ces assurances ne sont pas une assurance-maladie du type social, mais des entreprises visant le bénéfice.

En tout cas, la question se pose. Ces assurances santé peuvent donc une aide financière pour pallier aux tarifs de plus en plus excessifs des frais vétérinaires. Mais qui dit frais vétérinaire élevés dit généralement un bon matériel, des pratiques et des connaissances régulièrement mises à jour sur les animaux.

Or, nos amiEs méritent le meilleur!

Rappelons également que bien que les vétérinaires restent bien évidemment indispensables pour le bien-être, le confort et la santé de l’animal, être vegan présuppose se former, de manière ininterrompue, pour comprendre les animaux et les aider.

Les erreurs et/ou le manque de connaissance sur tel animal (comme il y a de plus en plus d’animaux sauvages abandonnés ou tout simplement certainEs praticieNEs sont incompétentEs) peuvent avoir des conséquences dramatiques!

L’expérience associée à une très large connaissance théorique de l’animal (selon un point de vue végan bien sûr) qui partage notre vie restent indispensables et vitales pour compléter les soins prodigués par le médecin-vétérinaire.

Etre vegan, c’est servir Gaïa et ses habitants!

Le véganisme passe en procès, jugé par l’Etat français

Le véganisme passe en procès en France. Au sens strict, ce n’est pas le véganisme qui passe en procès, évidemment. Mais en pratique, on peut dire que ça l’est, au niveau médiatique et au niveau institutionnel.

Pour comprendre de quoi il s’agit, voici un message qu’on nous a fait parvenir:

aujourd’hui j’ai entendu a france inter que le vegetalisme pour les enfants s’assimiler a de la maltraitance car il ne pouvait pas se dévelloper cérébralement par manque de protéine je sais que cela n’est pas totalement vrai mais de quel maniére se nourrir sans viande sans danger?

C’est une question évidemment très pertinente, et en fait il y a un contexte: celui d’un procès dans la Somme, en Picardie. Voici un article, tiré de la version internet du magazine Elle, qui présente ce procès. Avec évidemment une démarche anti-végan assez évidente.

MORT D’UN BÉBÉ : LES PARENTS VÉGÉTALIENS DEVANT LES ASSISES

La petite Louise, 11 mois, est morte emportée par une bronchite le 25 mars 2008. Ses parents ont été renvoyés aujourd’hui devant la cour d’assises de la Somme pour défaut de soins. Lorsqu’elle est tombée malade, la petite fille n’aurait en effet pas reçu les soins médicaux nécessaires.

Une situation aggravée par le régime alimentaire de la fillette. Sa mère, qui la nourrissait au sein, et son père étaient strictement végétaliens : ni viande, ni poisson, ni œufs. Louise aurait ainsi souffert de graves carences alimentaires. A 11 mois, elle ne pesait que 5,7 kilos, soit 3 kilos de moins que la normale.

Conditions d’hygiène déplorables

« Ils privilégiaient les plantes car ils pensaient profondément que c’était bien pour la santé. Ils ont été abusés par un discours bien pensant. Ils sont tout autant victimes », explique l’avocat de la mère au micro de France Info. Mais ce n’est pas le seul grief retenu contre les parents.

Car la famille vivait en outre dans une maison pas chauffée et mal entretenue, dans « des conditions d’hygiène déplorables ».

A la mort de la petite fille, le couple a été placé en détention provisoire et mis en examen pour « privation de soins ou d’aliments ayant entraîné la mort. » Libérés sous contrôle judiciaire, ils iront finalement aux Assises, mais pas avant la fin de l’année.

Amalgame justifié ?

L’annonce de ce procès relance en tout cas le débat sur le végétalisme. La Miviludes, l’organisme public de lutte contre les sectes, a récemment alerté la population sur les mouvements qui prônent le jeûne ou le strict végétalisme.

Ces approches « portées par la vague écologiste et la mouvance new age ont connu un réel succès ces dernières années attirant un nombre important d’adeptes, mais sont en revanche responsables de nombreuses victimes », selon l’organisme.

Les associations qui défendent ce régime alimentaire sont quant à elles montées au créneau, dénonçant « l’amalgame qui a été fait dans les médias entre le décès d’un nourrisson et l’alimentation végétalienne. » Ce sera à la justice de décider si cet amalgame avait tout lieu d’être.

La logique du procès présenté par les médias est la suivante: l’enfant était allaité, les parents étaient végétaliens, donc l’enfant était végétalien et est mort de ses carences.

Or, cela ne correspond pas à la réalité: le fond du problème est que la petite Louise, morte il y a deux ans, avait onze mois et était pourtant encore nourrie exclusivement au sein.

L’allaitement ne doit pourtant exister de manière exclusive que pendant six mois. Après, on peut continuer l’allaitement, mais il faut bien entendu une nourriture complémentaire.

Et des bébés, des enfants végétaliens, il y en a plein: on peut par exemple en voir sur cette page, en anglais. Sur cette page (et également ici) on a des guides informatifs pour une alimentation végane pour les femmes enceintes, les bébés, les enfants.

Evidemment, cela est malheureusement en anglais.

Car l’article du magazine « Elle » explique paradoxalement deux choses: d’un côté pourquoi la Veggie Pride n’a rassemblé que très peu de monde à Lyon (300 personnes), et pourquoi de notre côté, nous prônons un véganisme sans compromis.

En effet, de tous les pays européens, et peut-être même du monde, la France est le pays qui dispose des mentalités les plus anti-véganes, et également les plus anti-écolos.

Le véganisme est présenté comme une chose irrationnelle, qui conviendrait à la limite aux Anglais et aux Allemands et autres « anglo-saxons » puritains ou même nazis, mais certainement pas aux Français, qui seraient naturellement « jovial », aimant la bonne chère, et « rationnel. »

Le procès qui se déroule dans la Somme est donc tourné en procès du véganisme. Une telle chose est inévitable. Cela s’est passé à de nombreuses reprises aux USA, cela se produira forcément également en France, avec une « chasse aux sorcières » bien plus grande.

En France, et quoi qu’en pensent les associations en faveur des droits des animaux qui soutiennent dans certains cas le végétalisme, le véganisme est considéré comme intolérable et en rupture totale avec les traditions « françaises. »

Si on ne comprend pas cela, on ne peut pas lutter de manière adéquate pour faire avancer la libération animale…

Marketing de l’écologie et vivisection

Le phénomène de mode qui met en avant l’écologie prend des proportions assez hallucinantes, ce qui rend ce pseudo engagement lassant et insupportable. Tout et n’importe quoi se mélange au nom de « l’écologie. » Ce qui est honteux car l’engagement des marques se prétendant nouvellement « écolo » est inexistant et absolument pas crédible.

Les marques surfent sur cette nouvelle vague verte, le business qui en découle promet de larges bénéfices, le tout en se servant de l’urgence à sauver la Terre. L’effet de mode est tellement important qu’avec un rien, une simple apparence, on fait vendre des produits « respectueux » de l’environnement. Alors que ces produits ne le sont pas du tout !

Ainsi la marque de lessive Le Chat (groupe Henkel, qui pratique évidemment des vivisections) met en avant ses lessives de manière opportuniste et mensongère.

A l’aide de grandes tonalités vertes, on a droit au théâtral slogan « L’écologie c’est le moment d’en parler moins et d’en faire plus » avec des arguments (marketing) comme 100% des ingrédients d’origine végétale et tensio-actifs d’origine végétale.

Ceci étant, cette fameuse lessive « écolo » contient non seulement de l’huile de palme mais aussi plusieurs substances allergènes parfumantes telles que butylphenyl methylpropional, hexyl cinnamal, linalool, ainsi que des phosphonates, qui participent à l’eutrophisation des milieux aquatiques.

Mais la contagion est grande : comme le montre cet article, la marque de peinture Ripolin a également décidé de se mettre au vert et d’opter comme slogan « Ripolin. Plus de nature dans votre peinture ».

Or, les seules rares marques de peinture qui ne testent pas sur nos amiEs se trouvent en magasins bio et ont un eco-label. Idem pour les produits d’entretien.

Il est donc malheureusement évident que les grandes marques industrielles n’excluent pas les tests de vivisection pour certifier leurs produits dit « naturels ». Et ce, malgré le label « NF Environement » (reçu par Ripolin) qui distingue les produits dont l’impact sur l’environnement est réduit mais n’atteste pas d’une abscence totale de vivisection (comme le label de cosmétique BDIH).

Précisons bien que l’on ne peut prétendre respecter la Terre et tester des produits « respectueux » de l’environnement sur des animaux.

Les apparences et les beaux discours prennent le dessus, mais sachons voir clair et refusons cette manipulation qui tente de nous faire croire que des produits puissent être écologiques alors qu’ils restent issus de la torture animale.

Les apparences parfaites et « radicales » à propos de l’écologie se trouvent aussi dans le film « Solutions locales pour un désordre global » de la réalisatrice Coline Serreau, sorti ce jour dans les salles.

Le Nouvel Obs qualifie ce film de « Bio, radical et jubilatoire ».

Quant à la réalisatrice elle-même, elle déclare que « la nourriture humaine s’est toujours constitué sur 3 choses : le champ, la forêt, l’animal. »

Alors quand on a compris à quoi ressemble le militantisme écologique du moment, on comprend bien le sens du film : bio-bobo-écolo qui veut utiliser les animaux de manière « naturelle » et « respectueuse » (à savoir la viande bio par exemple).

Par ailleurs, la superficialité du combat écologique actuel ne semblerait se résumer qu’au refus de l’utilisation de pesticides et en la critique des grands groupes industriels qui dirigent tout, comme le montre ces quelques courts extraits d’interview des personnes ayant participé au film-documentaire.

Alors il est temps de stopper cette hypocrisie, les animaux et la terre n’ont pas besoin de double discours, ni de demi mesure, ni de personnes à moitié engagées. L’engagement pour l’écologie tient compte des animaux. L’engagement pour les animaux tient compte de l’écologie. Libération animale et libération de la Terre sont indissociables!

Le Vienna Vegetable Orchestra: une fausse bonne idée?

Il y a quelques jours, le Vienna Vegetable Orchestra était en concert à Paris au centre Pompidou. Il s’agit d’un orchestre autrichien de 11 personnes qui depuis 1998 joue de la musique à partir de légumes.

Sont employés par exemple des Paprikatröte (instruments à vent fait à partir d’une carotte évidée et trouée et d’un demi-poivron) ou des Lauchgeige (violons en poireaux).

On peut voir ici une vidéo où l’on voit l’orchestre acheter ses légumes au marché, puis travaillant à en faire des instruments, et finalement bien entendu jouer en concert.

L’orchestre est de type « alternatif » viennois: il n’y a pas de porte-parole et le groupe est géré démocratiquement avec une égalité hommes-femmes respectée; l’orientation est non commerciale (et en fait assez intellectuel), ainsi au concert a notamment été repris la chanson Radioactivity de Kraftwerk, et les influences générales sont la musique électronique, le free jazz, etc.

La bonne nouvelle est qu’on leur a demandé « trois millions de fois » si les membres de l’orchestre sont végétarienNEs ou végan, la mauvaise nouvelle est que la réponse est non.

Il est vrai que le principe de gâcher des légumes ne correspond pas vraiment à l’idéal vegan. Les végétaux sont des êtres vivants et partant de là puisqu’on doit les utiliser, on doit le faire de manière utile mais correcte.

La libération de la Terre suppose l’acceptation, la reconnaissance et la défense du principe comme quoi la végétation a le droit de se développer librement, d’exister en tant que tel.

Les villes telles qu’elles existent aujourd’hui mutilent notre planète, la martyrisent et la détruisent; si l’humanité veut pouvoir exister et non pas aller à la destruction, il faut assumer un mode de vie où les humains s’intègrent au paysage.

En ce qui concerne cette question du rapport aux végétaux, l’orchestre se justifie en arguant que ces instruments sont moins nocifs pour la planète que bien d’autres instruments.

C’est peut-être vrai, mais il s’agit d’une question de principe et tous les instruments ne sont pas toxiques pour la planète.

Après, il est vrai que l’orchestre fait en sorte que les instruments terminent de manière « utile »: en partie en soupe pour le public à la fin du concert, en partie donnés à la fin du concert, en partie en compost.

Il y a là quelque chose d’intéressant, pas forcément généralisable (ni souhaitable à généraliser), mais en tout cas culturellement c’est intéressant!

One Voice se prononce en faveur d’Yves Rocher, possédé à 33% par Sanofi Aventis

Quand on devient vegan et que l’on n’est pas ou peu rodéE au monde des cosmétiques non testés sur les animaux, on pense tout de suite à Yves Rocher.

Car Yves Rocher joue depuis des années un jeu marketing bien habile où il faut savoir lire entre les lignes, jeu ayant provoqué une colère noire à plus d’une personne végane.

Cette marque de cosmétiques a toujours prétendu ne pas tester ses produits sur nos amiEs poiluEs. Ce qui est absolument faux car leurs matières premières, elles, étaient testées…

Le « produit fini » n’était pas testé par Yves Rocher, mais les matières premières l’étaient, par leurs producteurs… Ce qui permettait à Yves Rocher de se prétendre éthique, en précisant ne pas tester les produits finis…

Ce n’était donc pas pour rien que cette marque ne figurait sur aucune liste de cosmétiques sans cruauté animale! La manoeuvre d’Yves Rocher est même devenu un « cas d’école » pour apprendre à déjouer les pièges commerciaux de ce genre…

Cependant, cette marque, au double jeu connu désormais depuis plusieurs années, fera dorénavant partie de la charte One Voice, ce qui signifierait qu’Yves Rocher ne se procurerait plus de matières premières testées.

Il y a de quoi être étonnéE!

La source du communiqué précise, et nous soulignons les passages qui relèvent ouvertement de la publicité en faveur d’Yves Rocher, et certainement pas de l’information:

Le leader de la cosmétique naturelle vient de rejoindre la liste des marques labellisées One Voice. Une très bonne nouvelle pour tous les animaux et pour les consommateurs, de plus en plus nombreux, en quête de produits répondant à une certaine éthique.

Février 2010. Yves Rocher, le créateur de la cosmétique végétale, et One Voice ne pouvaient que finir par se rencontrer et s’entendre. La marque qui depuis ses débuts défend des produits de beauté naturels sans produits animaux (autres que le miel et la cire d’abeille) est engagée depuis 1989 dans l’utilisation et le développement des méthodes substitutives. Elle vient aujourd’hui d’être labellisée par One Voice, dans le cadre de la campagne contre l’expérimentation animale.

Pour des achats responsables à la portée du plus grand nombre
Au terme de deux ans et demi de travail et avec la certification de plus de mille références, ce sont des millions d’articles Yves Rocher qui satisfont aux exigences du rigoureux cahier des charges du label One Voice. Le groupe s’est bien-sûr aussi engagé pour ses futurs produits, qui seront autant de références éthiques supplémentaires disponibles pour tous. Par son adhésion aux valeurs défendues par le label One Voice, Yves Rocher, qui a déjà démocratisé la beauté,  permet aujourd’hui à des millions de consommateurs à travers la planète d’avoir accès à des produits de beauté respectueux du vivant. Prendre soin de soi tout en achetant responsable est désormais à la portée du plus grand nombre.

L’une des plus exigeantes
Choisir le label One Voice n’est pas anodin. Cette certification est en effet reconnue comme l’une des plus exigeantes sur le marché. S’appuyant sur le standard mis en place par la Coalition européenne pour la fin de l’expérimentation animale (dont One Voice est le représentant en France), elle garantit l’absence totale d’utilisation d’animaux, à tous les stades de la fabrication des produits. De plus, le label One Voice ne certifie que des gammes complètes de produits, ce qui induit une démarche éthique globale.

L’argument économique ne tient plus
L’arrivée de l’un des géants du secteur de la beauté, 18ème mondial en termes de chiffres d’affaires, dans la liste des sociétés labellisées montre une fois encore que les tests sur les animaux sont loin d’être indispensables, tant d’un point de vue scientifique qu’économique ! Yves Rocher est un exemple : on peut rester concurrentiel sans expérimenter sur les animaux… En outre, nombre de méthodes alternatives offrent aujourd’hui des garanties similaires – voire meilleures – pour la beauté et la santé humaine. De quoi sauver des millions d’animaux de l’enfer des laboratoires et des usines d’élevage…

Poursuivre le développement
L’adhésion d’un grand groupe comme Yves Rocher est un formidable encouragement pour One Voice à poursuivre le développement de son label. Non seulement pour les cosmétiques, dont la liste comprend déjà plusieurs dizaines de marques labellisés, mais aussi pour les listes à venir d’aliments pour animaux, de produits d’entretien, de jardinage, de compléments alimentaires, etc. dont la certification est en cours d’étude.

Chez les végans, Yves Rocher n’a pas vraiment bonne réputation, à cause de leurs publicités trompeuses. Et le doute continuera de planer car si cette marque se voulait si engagée que ça dans l’éthique, le respect de l’environnement et de la vie, leur site mettrait bien en avant ce partenariat avec One Voice, ou bien des remarques en faveur des animaux.

Or, il n’en n’est rien du tout, et ce n’est pas pour rien.

Yves Rocher est une marque capitaliste, qui ne raisonne qu’en terme d’image « contrôlée » afin de faire du business et de dominer la Nature dans une perspective relevant purement et simplement du profit.

D’ailleurs, 33% d’Yves Rocher appartient à… Sanofi Aventis, l’un des principaux groupes pharmaceutiques mondiaux.

Et après on lit des choses comme « le label One Voice ne certifie que des gammes complètes de produits, ce qui induit une démarche éthique globale »…

Une démarche éthique globale… On croit rêver, ou plutôt cauchemarder.

Une démarche éthique globale… avec Sanofi Aventis, 29 306 millions d’euros de Chiffre d’Affaires, groupe pharmaceutique numéro 1 en France et en Europe, et l’un des grands groupes de la « santé animale » au service des éleveurs et des fermes-usines!

Sanofi Aventis bien évidemment critiquée dans la campagne de SHAC contre HLS, le plus important laboratoire en Europe pratiquant la vivisection.

La position de One Voice en faveur d’Yves Rocher est intenable. Saluer d’une telle manière une multinationale en la présentant comme « démocratique » est déjà ridicule.

Surtout quand on connaît le coup du « produits finis non testés » qui historiquement est largement connu chez les vegans depuis de nombreuses années.

Mais en plus quand on sait qu’Yves Rocher est possédé au 1/3 par l’un des principaux piliers de la vivisection…

Pour finir précisons d’ailleurs la pensée de Bris Rocher à ce sujet. Bris Rocher, petit-fils d’Yves Rocher, a en effet expliqué tranquillement il y a trois jours dans une interview:

« Il n’est jamais inutile d’avoir à son conseil d’administration des membres de Sanofi Aventis. »

Pour ne pas contribuer à leur commerce, achetez en VPC

Lorsqu’on s’intéresse au sort des animaux, on apprend bien vite les conditions déplorables dans lesquelles ils sont exploités afin d’être vendus en animalerie (voici d’ailleurs notre article à ce sujet).

Dans notre société, les animaux sont des marchandises, marchandises que l’on achète en 2 secondes, parfois sous le coup d’un caprice.

Si l’offre crée la demande (c’est le principe de la société de consommation), si l’on veut changer les choses il faut construire une autre culture, et contrecarrer les pratiques dominantes. Voilà pourquoi il ne faut pas acheter d’êtres vivants dans des commerces, et également critiquer de manière impitoyable cette démarche.

Le commerce des animaux est une pratique barbare, irrespectueuse de la nature même des animaux, qui sont nés, élevés, transportés dans des conditions effroyables afin d’être vendus à des familles qui les considèreront trop souvent que comme des jouets jetables qui doivent bien obéir.

Mais le boycott ne doit pas s’arrêter seulement au refus de l’achat d’un être vivant.

En fait, grâce au développement d’internet, les sites d’animalerie de vente par correspondance fleurissent. Et la très grande majorité de ces sites de VPC ne proposent aucun animal à la vente. Une très bonne aubaine pour ne pas participer au commerce des animaux qui est malheureusement très lucratif !

Voici quelques liens afin de vous aiguiller un petit peu :

Le plus connu qui vend nourritures et accessoires pour chiens, chats, rongeurs, poissons, reptiles et chevaux.

La nourriture biologique étant respectueuse de l’environnement et de meilleur qualité nutritionnelle et gustative et étant sans pesticides (destructeurs de dame nature et testés sur les animaux), nous vous conseillons vivement d’opter pour une alimentation biologique (qui n’est pas testées sur nos amiEs animaux). La boutique Biofan à une gamme d’aliments bios pour chiens, chats, rongeurs ainsi que des soins non testés pour les chevaux et les oiseaux.

La boutique Wanimo propose maintenant un rayon spécial bio et naturel.

Bio animalia est spécialisé dans la vente d’alimentation, hygiène et soins, jouets et accessoires pour chiens et chats.

Enfin, le site French animo shop offre une vaste gamme de produits allant de l’alimentation aux soins de santé par les plantes aux livres.

Le site Biofan vend aussi de la nourriture végétarienne pour les chiens.

Nous avions déjà parlé dans cet article du fait que les animaux carnivores  n’avaient pas à se faire imposer nos choix. Le manque d’études sur le long terme devrait faire réfléchir quand à la volonté de rendre un animal végan, qu’il soit omnivore et/ou carnivore.

N’oublions pas que nous devenons végan par choix éthique, et que l’éthique veut aussi que l’on s’abstienne d’imposer un régime alimentaire totalement différent à un animal qui mange naturellement de la viande. Gardons bien en mémoire que le chien descend du loup et que toutes les espèces de canidés (chacal, renard, dingo, loup…) sont carnassières.

Alors, s’il semblerait que le chien pourrait plus facilement suivre une alimentation végétarienne que le chat (le chien étant carnivore à tendance omnivore), si vous souhaitez quand même rendre votre chienNE végétarienNE, faite le suivre régulièrement par un vétérinaire afin d’être certainE que cette alimentation peu ordinaire ne carence pas votre compagnon de vie!

L’énorme problème que pose la voiture, polluante et meurtrière

L’utilisation des voitures ne cause pas « seulement » un énorme problème pour l’environnement, mais tue aussi bon nombre d’animaux – qu’ils soient humains ou non.

Avec la crise générale, les gens n’ont plus de limites, même la vie n’a plus vraiment de valeur. Etre piéton devient de plus en plus dangereux face aux automobilistes qui se croient tout puissants et en sécurité dans leurs voitures surpuissantes.

Il est alors devenu banal d’être avancé au milieu d’un passage piéton et qu’une voiture vous frôle ne vous laissant pas passer. Forcer le passage pour pouvoir traverser est fréquent et à nos risques et périls.

Ces risques sont de plus en plus élevés face aux automobilistes, qui en général, ne respectent plus le code de la route ni les limitations de vitesse. Et qui conduisent de plus en plus fréquemment en ayant consommé alcool ou cannabis.

Pour l’année 2007, on relève un total de 107 821 victimes, incluant 4620 morts et 103 201 blessés.

Nous courons un danger grandissant face aux voitures, mais le sort des animaux est bien plus terrifiant et catastrophique. QuelLE conducteur/trice n’a jamais été confrontéE à au problème ? En ville, il est malheureusement très fréquent de voir des cadavres de pigeons en bouillie sur la route.

Ceux-ci n’étant pas considérés comme ayant de la valeur, ils sont littéralement écrasés sans aucun regret. Et même quand la situation de l’automobiliste le permet (possibilité de ralentir par exemple), l’animal est quand même écrasé. Quand on « s’intéresse » à ce phénomène on peut aisément constater que la mentalité dominante est : « si tu pars pas de la route je te roule dessus » !

Il arrive aussi assez souvent que les animaux « domestiques » se fassent faucher par ces engins : il ne sera pas faux d’affirmer que tout le monde a vécu (dans son entourage, sa famille, ses amiEs, collèguEs) l’accident ou la  mort d’un chien/chat à cause d’une voiture.

Les bords de route en campagne sont d’ailleurs jonchés de cadavres de petits animaux tels les rongeurs. Mais les renards ou les biches ne sont pas épargnés non plus.

Quand aux insectes, leur sort n’intéresse évidemment personne !

Malgré le développement des transports en commun, la voiture semble rester indispensable lorsque l’on travaille. Et même sans l’avoir voulu, un animal est peut-être déjà passé sous vos roues. Phénomène probablement inévitable vu que rien n’est aménagé pour protéger les animaux de la circulation routière, toujours plus imposante.

Ces massacres sont si importants, partout dans le monde, qu’une page wikipédia y est consacrée.

Et une réflexion, une pratique doivent se développer, en s’appuyant sur l’éthique vegane; nous avions par exemple déjà parlé d’un système de sifflet qui se met sur le pare brise et qui éloigne les animaux de la route grâce aux ultrasons.

Et face au danger toujours plus grandissant des automobiles, CarFree France tente de fédérer l’ensemble de la lutte contre l’oppression automobile et propose de nombreuses alternatives en termes de mobilité et d’urbanisme. Si le sujet vous intéresse et si vous vous sentez concernés par la lutte contre les automobiles, cette page vous propose en téléchargement un dictionnaire critique de l’automobile.

10 km à la nage, 421 km en vélo, et 84 km à pied…

Rich Roll publiera très bientôt un livre de recettes un peu particulier. Il s’agit en effet d’un athlète de haut niveau ayant montré que le véganisme était tout à fait adapté aux exigences nutritionnelles.

Ce sportif américain, devenu vegan à 40 ans, a participé à « l’ultraman » une compétition annuelle à Hawaï.

Le titre de cette compétition est un peu ridicule et nous pensons bien sûr que ce genre de mise en valeur non pas sportive mais « macho » est tout à fait critiquable (bien qu’il faille noter que des femmes participent à l’épreuve).

Mais il s’agit surtout de voir ce que Rich Roll a pu faire en tant que vegan: « ultraman » consiste à parcourir en trois jours 10 km à la nage, 421 km en vélo, et 84 km à pied (sur le mode double marathon).

Rich Roll a fini 11ème en 2008 (à 42 ans) et 6ème en 2009 (malgré des blessures en cours de route) et ce n’est qu’un amateur, dans la vie il est avocat…

Nous reparlerons de son livre de recettes quand il sera publié, et bien entendu également de la question du sport en général!

Les villes sont inadaptées au possible à la vie: un pauvre chien électrocuté!

Aujourd’hui, nous tenons à vous faire part d’une actualité hallucinante : à Paris, dans le quartier de Belleville (19ème arrondissement), un chien s’est fait électrocuter à cause d’une boite d’alimentation d’EDF, qui se situe sur le trottoir.

Quand on lit l’article en question et les commentaires on ne peut que déplorer que le chien victime de ces installations obsolètes d’EDF n’intéresse pas grand monde… Les réactions typiques étant: cela aurait pu arriver à un humain!

Une fois de plus, force est de constater que les animaux passent au second plan et quand on dit au second plan, cela signifie dans l’idéologie dominante qu’ils disparaissent.

L’idéologie dominante oppose nature et culture, et les villes sont considérées comme relevant de la culture, et ainsi exclusivement de l’être humain. Les villes ne sont pas faites pour les animaux donc le sort des animaux ne compte pas.

Les exemples les plus flagrants sont le sort des pigeons attirés en raison des immeubles, celui des des rats attirés par nos innombrables déchets témoins de notre gaspillage…

Il faut remarquer également que de plus en plus de parcs publics sont interdits aux chiens et qu’il n’est pas commode de voyager (en transports en commun) avec son chien (ou avec tout autre animal, à moins qu’il soit enfermé dans un sac/une boite de transport).

Même faire des courses avec un chien est impossible : il suffit de voir les chiens stressés de cette séparation aboyant devant les vitrines. Outre le stress infligé au chien, le risque de vol n’est pas à oublier, car le trafic de chiens est une sinistre réalité.

Cependant en matière de soins vétérinaires, ce sont dans les villes que l’on trouve généralement les vétérinaires les plus compétents. Les vétérinaires spécialisés se trouvant dans les grandes villes seulement.

C’est là un aspect important à prendre en compte.

Les villes apportent des choses sur le plan culturel, mais finalement sont une forme totalement inadaptée: ce qui est vivant n’y a pas sa place.

C’est dans cet esprit que le site de la mairie de Paris propose un mini-guide qui « prône » de bonnes relations avec nos animaux en ville et présente les animaux dits « nuisibles »… et les moyens de les neutraliser!

Dans la partie consacrée aux oiseaux, mais plus particulièrement aux pigeons, on peut lire :

La réglementation interdit le nourrissage de tous les animaux sauvages (corneilles, oiseaux d’eaux, ragondins, rats…) cette pratique pouvant avoir des conséquences néfastes sur leur comportement et leur santé.

Sous ce beau geste se voulant altruiste pour les animaux (ne pas leur imposer de conséquences néfastes en les nourrissant) se cache surtout une hypocrisie typiquement anti-animale.

Nourrir les oiseaux serait mauvais pour eux, tandis que les tonnes de lumières pour Noël, allumées la nuit et qui squattent les arbres des oiseaux, ne serait absolument pas un souci pour les oiseaux, pourtant bien perturbés à cause de ces lumières !

Le drame qu’à subi le chien électrocuté a exactement les mêmes bases hypocrites et jem’enfoutistes envers les animaux.

Et la situation des animaux en ville n’est pas vraiment idéale, ceux-ci étant tolérés si ils sont « sages », bien « dressés » et s’ils respectent certaines règles (hygiène des rues et/ou des bâtiments ou pas d’aboiements entre telle et telle heure).

La ville est mal faite pour tout ce qui est vivant, car en fait la ville n’est pas faite pour tout ce qui est vivant.

Maquillage éco responsable

Les femmes véganes qui se maquillent, et qui ne connaissent pas encore cette marque, vont être ravies de découvrir les accessoires de maquillage ECOTOOLS. En effet, ces instruments sont écologiques car composés d’alumiun recyclé, de bambou, mais surtout les poils des pinceaux ne sont pas issus des cadavres des animaux, étant entièrement synthétiques.

La marque offre aussi une gamme de cosmétiques, qui sont composés à 98% de produits naturels, sans paraben et sans phthalate et non testés sur les animaux.

Par ailleurs, ECOTOOLS reverse 1 % de ses bénéfices à des organisations environnementales (c’est le principe, évidemment idéaliste, d’un « capitalisme responsable ») par l’intermédiaire de 1% For the Planet.

Nous tenons cependant à attirer votre attention sur la composition naturelle des produits : naturel ne veut pas dire vegan, alors lisez attentivement la liste des ingrédients car peut-être trouve-t-on des produits de la ruche, par exemple, dans les cosmétiques.
Une telle initiative « earth friendly » et « cruelty free » ne peut qu’être mise en avant et vantée alors voici quelques liens de VPC à l’international pour vous procurer ces produits : Shop vegan, Green Valley, Amazon.

Le seul inconvénient de ces produits est qu’ils ne sont commercialisés qu’en VPC, et ce genre d’accessoires de maquillage fait cruellement défaut ici en France.

A noter, à titre anecdotique mais toujours intéressant, que l’actrice végane Alicia Silverstone a participé à l’élaboration d’une ligne de cosmétiques pour Ecotools. Elle a également soutenu en 2004 le démocrate Dennis Kucinich, qui est le plus à gauche dans le parti démocrate et également un végan lui-même.

Nouvelle catégorie: vie quotidienne!

Nous n’étions pas forcément très partant au départ pour mettre sur LTD trop d’informations pratiques concernant la vie quotidienne, par exemple concernant les cosmétiques, l’alimentation, l’habillement…

La raison en était que nous voulions, et voulons, mettre en avant les animaux, la nature, Gaïa. Voilà par exemple les images d’animaux que nous mettons sont surtout celles d’animaux dans leur environnement, et non pas en train d’être torturé, ou bien morts.

Mais vous êtes de plus en plus nombreux et nombreuses à venir sur notre site, et nous avons ainsi décidé d’ajouter une section concernant cet aspect tout de même très concret. Nous mettrons donc régulièrement des petits points pratiques pouvant aider dans la vie quotidienne.

Cela restera secondaire, mais cela sera un petit « plus » notamment pour les personnes en train de se poser la question concrète de devenir vegan au quotidien, pour un rapport nouveau avec les animaux et la nature.