Les 20 ans de Sonic

« Sonic the Hedgehog », c’est Sonic le hérisson, le héros d’une série de jeux de type plate-forme pour consoles de jeux. Hier, on fêtait les 20 ans de ce jeu, décliné en plein de versions différentes depuis. Surtout que son super scénario vaut carrément le coup d’oeil!

Sonic le jeune hérisson peut se rouler en boule et courir à une vitesse « supersonique » (d’où le nom). Il doit combattre le professeur Eggman (le Dr. Ivo Robotnik en anglais), un scientifique fou qui… capture des animaux et en fait des robots !

Sonic va donc détruire les robots sur sa route qui l’empêchent de libérer les animaux. Dans Sonic 2, le scénario est le même. Le professeur Eggman / Robotnik enlève de nouveau les animaux, tout en dirigeant d’une main de fer les usines, les raffineries et les villes…

Sonic est cette fois aidé d’un autre animal, un renard (appelé Miles « Tails » Prower et qui, bizarrement, a deux queues).

De manière vraiment intéressante, certains niveaux du jeu se déroulent dans des endroits très symboliques. On a ainsi la « zone de l’usine chimique » avec un liquide toxique qui submerge certains endroits, ou bien encore la « zone de l’océan de pétrole » car les raffineries du professeur Robotnik versent leur pétrole dans la mer qui devient noire !

La nature est omniprésente dans les jeux Sonic, et dans la 11ème version du jeu (sortie en 2008) on a même un Sonic et un Sonic-Garou, Gaïa contre la Gaïa sombre !

On reconnaît ici l’esprit de la culture japonaise (avec toutes ses limites mystiques comme nous l’avions constaté pour les films de Miyazaki par exemple). En tout cas, la série télévisée franco-américaine présentant le dessin animé « Sonic le rebelle », a elle zappé les animaux…

Tout cela pour dire que Sonic est un symbole bien sympathique : quelqu’un qui libère des animaux qu’un savant humain fou veut transformer en robots, c’est très parlant ! Surtout quand ce savant est dans une logique industrielle de pollution et de combat contre la nature !

Avoir des Nike vegan… ou pas

La question des chaussures est un détail important et lancinant quand on est une personne végane. Le problème est en effet que, contrairement au reste de l’habillement, il est paradoxalement plus difficile de s’y retrouver niveau chaussures.

Le cuir est en effet omniprésent, et malheureusement quand il n’y en a pas ce sont souvent des chaussures de mauvaise qualité (vendus dans des magasins du type « La halle aux chaussures »). Pourtant, paradoxalement il y a une marque à laquelle on ne pense pas, et qui pourtant propose des chaussures vegans… Nike.

Au sens strict, Nike n’est pas une marque végane (donc on trouvera des produits non vegans dans les ateliers, que ce soit pour la colle ou pour d’autres chaussures). Et il y a eu des grandes campagnes contre Nike, en raison de leurs usines basées dans des pays du tiers-monde, avec des salaires de misère, des conditions de travail terrible.

Malheureusement, c’est le cas de toutes les grandes marques, y compris pour les Converse. Qui plus est, dans le domaine sportif, il est incontournable d’avoir des chaussures de qualité. On ne peut donc pas faire l’impasse sur des marques spécialisées…

Et ces marques savent qu’il existe un « public » vegan. Voici par exemple une liste appelée « Vegan Items » (produits vegans) proposée par Nike l’année dernière lorsqu’on fait la demande s’il y a des chaussures vegans.

On peut voir qu’il y a de très nombreuses chaussures :

Running homme/femme : Air Max 360 / Air Max 180 / Air Vomero / Air Max 90 / Air Pegasus / Air Pegasus (4E) / Air Zoom Miler / Air Huarache Run / Air Structure Triax / Air Cesium / Air Max Moto / Air Zoom Elite (2) / Air Zoom Hayward / Air Coos / Air Max 30/40 / Nike Shox TL IV / Nike Shox Ride III / Nike Shox FSM / Nike Shox 2:40 / Nike Shox Turb OH / Nike Impax Revolution Trainer / Nike Free 5.0 v2 / Nike Free Trail 5.0 / Air Run Dual-D II / Air N’Sight / Air N’Sight (4E) / Air Validus / Dart IV Plus + Nike Shox Junga / Air Zoom Kyotee / Air Zoom Steens III / Air Max Assail III / Air Run Dual-D II / Air Alvord IV / Air N’Sight / Air Validus / D4C2 Strap Runner / Nike Recoupe / Dart IV Plus

Athlétisme : Zoom Forever / Kennedy XC / Zoom Miler XC / Zoom Waffle XC V / Zoom Waffle Racer IV / Zoom Streak XC / Air Zoom Marathoner / Air Zoom Katana Racer / Air Zoom Katana Cage II / Zoom Eldoret II / Zoom Lanang St / Zoom Miler / Rival D Plus II / PV Lite / Zoom Jav / Zoom HJ II / Zoom Long Jump III / Zoom Rotational III / Monsterfly / Zoom Powercat / Zoom Maxcat / Zoom Superfly G5 / Zoom Lisista / Zoom Rival S III

Training homme/femme: Zoom Vick IV / Nike Free Trainer 7.0 / Nike Shox Explodine / Air Trainer Huarache 2K6 / Air Dual-D TR / Air Max 360 Trainer / Zoom Haven II / Air Max 90 TR / Nike Impax Interine Ltr / Air Max Resolution II + Air Max 180 Trainer / Air Max 90 Trainer / Air Max Resolution II / Nike Free Trainer 7.0 / Nike Impax Interine / Nike Shox MC / Air Max Melodic / Air Mix Down / Nike Slat Trainer Pro / Air Max Agora Mid / Nike Incyc Trainer / D4C2 Trainer / Steady III

Tennis : Air Zoom Revive / Air Max Breathe 3 / Air Zoom Vapor 3 / Air Zoom Court 2 Court

Basketball : Air Zoom Huarache 64 / Air Finesse Uptempo / Nike Shox Bounce

Football : Zoom Total 90 Supremacy SG / Zoom Total 90 Supremacy FG / Zoom Total 90 Supreme SG / Zoom Total 90 Supreme FG / Zoom Total 90 Supreme TF / Total 90 Shift IC / Total 90 Shift FG / Total 90 Shift TF / Total 90 Shift MG / Nike Noventa VT / Nike Noventa TF / Nike Noventa IC / Nike Total 7 VT

Sandales : Air Deschutz CVT / Santiam 4 / Straprunner VI / Celso Thong Plus / Celso Thong NTS / Atee Thong / Air Moray Thong / Air Moray Slide / T90 Slide / Benassi Swoosh / Land Slide / Bati Slide

Football américain : Air Zoom Super Bad / Super Speed D ¾ / Super Speed D / Speed TD / Vapor Jet TD / Air Astrograbber ¾ / Air Astrograbber / Vick III D / Vick III Shark / Air Zoom Apocalypse IV / Air Zoom Blade II D / Air Zoom Blade II Turf

Air Max 360 / Air Max 180 / Air Max 36 / Air Max 90 / Air Max 30/40 II / Air Huarache Run / Air Structure Triax / Air Coos / Air Zoom Elite / Air Zoom Percept / Air Max Moto / Air Pegasus / Air Zoom Apace / Air Zoom Hayward / Nike Shox TL / Nike Shox Ride III / Nike Shox 2:40 / Nike Shox Now / Nike Shox Turb OH / Nike Impax Revolution Trainer / Nike Free 5.0 V2 / Nike Free Trail 5.0 / Nike Free 4.0

Air Max Total 365 / Mercurial Vapor III SG / Mercurial Vapor III FG / Mercurial Talaria III SG / Mercurial Talaria III FG / Steam FG / Nike Mercurial Vapor 365 / Nike Tiempo Natural TF / Nike Tiempo Natural IC / Nike Tiempo Natural VT / Air Zoom Control / Air Zoom Control FS / Nike First Touch Mesh / Nike First Touch FS

Blade II TD / Blade II Shark / Air Zoom Boss D / Air Zoom Boss Shark / Air Zoom Boss Turf
Open Field Boss ¾ (3E) / Strike Force ¾ / Strike Force / Land Shark Mid Plus / Land Shark Mid Plus Wide / Land Shark Mid / Land Shark

Que faire avec cela ? Disons que déjà il est bien de le savoir. Avoir des chaussures de sport peut être inévitable : il est utile de savoir qu’il existe de très nombreux modèles. Certains modèles sont d’ailleurs bien plus en mode « casual », urbain, que destinés au sport.

Après, quant au reste il existe de nombreuses petites entreprises proposant des chaussures véganes, notamment celles en version « bourgeoise », c’est-à-dire ayant la même forme et le même esprit (voire la même apparence) que les chaussures en cuir des beaux quartiers, bien loin de toute valeur alternative.

La campagne contre l’abattage rituel : une mobilisation raciste qui nie l’exploitation animale dans tout ce qu’elle a de moderne

L’exploitation animale est une chose tout ce qu’il y a de plus moderne ; les usines à meurtres sont toujours plus grandes, toujours plus efficaces et la population mondiale se nourrissant de « cadavres » est toujours plus grande.

Est-ce ainsi une question religieuse ? Ou une question nationale ? Pas du tout : c’est une question de morale, de refus de toute exploitation et oppression. Et donc de tout abattage, pas seulement l’abattage lorsqu’il est rituel.

Si nous parlons de cela, c’est qu’une campagne contre l’abattage rituel est lancée, avec comme soutiens les associations suivantes :

Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs (OABA) | Fondation Brigitte Bardot | Confédération Nationale des SPA de France (CNSPA) | Conseil National de la Protection Animale (CNPA) | Fondation Assistance aux Animaux | Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF) | Société Nationale pour la Défense des Animaux (SNDA) | Association Stéphane Lamart

C’est un député UMP qui a permis la conférence de presse de la campagne à l’assemblée nationale, le 10 novembre. Mais pas n’importe lequel…

Car il y a peu de chances que ce député, Lionnel Luca, soit vegan : il fait partie de l’aile la plus à droite de l’UMP, et c’est un ancien de Légion étrangère et de l’Indochine, dont le père était dans les années 1930 un « légionnaire » de la garde de fer en Roumanie (ultra-nationalistes, antisémites et pro nazis).

Si on le trouve ici ce n’est pas un hasard : on l’a entendu notamment partir en guerre contre le halal dans l’équipe de France de football, disant notamment:

« Je découvre stupéfait qu’on pouvait manger halal dans l’équipe de France. Voilà un signe de démission et de lâcheté de la Fédération française de football. »

La « lâcheté » devant le halal est ni plus ni moins stylisé, comme chez Bardot, en acte « rebelle. » On notera par ailleurs qu’il est difficile d’être dupe avec cette campagne. L’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) a rejeté illico presto, ce 8 novembre, les deux affiches de la campagne :

Les raisons ne sont pas difficiles à comprendre. Malheureusement en effet, nous vivons une période de crise, nous le savons tous. Et nous avons déjà parlé de l’extrême-droite qui en profitait pour mener des mobilisations, notamment en prenant prétexte les animaux.

Même l’ARPP a dû immédiatement comprendre le caractère « explosif » de ces affiches, qui appelle littéralement à cibler les personnes de religion juive et musulmane comme étant des criminels, des barbares.

C’est exactement comme la diffusion par mail d’une vidéo de lapidation d’une jeune fille (qui s’est déroulée il y a trois ans), dont nous parlions il y a quelques jours, mail qui évidemment avait fait boule de neige au « dépit » de la personne qui l’a envoyé « innocemment »…

Il y a bien une boule de neige de racisme jouant sur la corde de l’émotionnel, une orgie de « bons sentiments » aboutissant à rien d’autre que l’appel au combat contre le « barbare. »

Des exemples récents de ce genre de manipulation ne manquent pas : nous avions par exemple parlé de la future candidature de Brigitte Bardot à la présidentielle, qui est par exemple entièrement définie par la lutte contre le halal et le casher, ou encore de la « campagne » contre le Quick Halal au nom du fait… de pouvoir manger des cochons.

Et il s’agit d’une vraie tendance de fond ; même dans le mouvement pour les animaux, il y a des gens qui pensent que l’ennemi n’est pas l’exploitation animale, mais la « tyrannie », le caractère « mauvais », la « méchanceté. »

Et dans ce fantasme misanthrope, le « barbare » est bien entendu la figure du « juif » ou du « musulman », qui représenteraient en quelque sorte le Moyen-Âge.

Alors que justement le meurtre en masse des animaux ne cesse de grandir dans notre société « moderne. »

Il faut ainsi dire les choses comme elles sont : la campagne contre l’abattage rituel est une campagne raciste. Une telle campagne n’a rien à voir avec une campagne pour le véganisme ou contre l’industrie de la viande, contre l’agro-business, contre tous les meurtres d’animaux.

La campagne contre l’abattage rituel sert directement le racisme, le rejet du « juif » et du « musulman » dont l’identité est d’ailleurs totalement virtuelle : la religion n’est qu’un prétexte au racisme le plus éhonté.

La preuve en est que les animaux ne doivent, selon la campagne contre l’abattage rituel, pas du tout être sauvés. Il ne s’agit pas d’une campagne contre l’abattage… mais contre l’abattage rituel tel qu’il est pratiqué en France.

La campagne dit ainsi :

L’abattage rituel peut se dérouler avec étourdissement, comme cela se fait dans de nombreux pays déjà : Norvège, Suède, Autriche, Suisse, Nouvelle-Zélande…

L’abattage rituel est avant tout un acte religieux qui doit intégrer les règles et bonnes pratiques en matière de protection des animaux et d’hygiène des manipulations. Le cadre religieux de l’abattage rituel ne doit pas servir de prétexte ou d’alibi au non-respect des exigences réglementaires, ce qui est malheureusement parfois constaté. Exigences religieuses et réglementation sont parfaitement compatibles.

A LTD nous ne voulons ni d’aucune exigence religieuse, ni d’aucune réglementation aux dépens de la liberté des animaux. Nous ne voulons pas non plus du racisme et de sa mise en avant de « cibles » qui seraient la cause de tous les maux.

Quand on aime les animaux, l’ennemi en France c’est l’exploitation animale, c’est l’agrobusiness. Il ne faut pas diviser l’humanité, mais l’unir afin qu’elle comprenne ce qu’est Gaïa, et que la planète redevienne bleue et verte!

Le film Soylent Green (Soleil vert)

Le film Soylent Green (Soleil Vert dans sa version française) est un « classique » des films d’anticipation; sorti en 1973, il a bien entendu largement vieilli dans la forme mais sa problématique fait qu’il reste extrêmement intéressant, en plus d’avoir largement marqué les esprits.

Le scénario du film s’appuie sur un roman, intitulé en anglais « Make Room! Make Room! », de Harry Harrisson, qui imagine un futur marqué par une surpopulation massive. Mais il y ajoute différents éléments: l’utilisation massive du soja tout d’abord, et l’utilisation des cadavres humains comme source de protéïnes complémentaires.

L’influence culturelle sur le film de l’utilisation massive du soja aux USA, à partir de la première guerre mondiale et jusque les usines des voitures de Ford, mérite un article à part.

Disons simplement que la situation dans le film est la suivante: l’humanité a totalement saccagé la planète. Ceci nous est présenté au début du film, dans une succession d’images où l’on voit la « conquête de l’ouest » (américain) puis la construction des villes, des autoroutes avec des voitures partout, les usines et la pollution, etc.

Dans ce contexte, il y a surpopulation et la ville de New York a 40 millions de personnes s’y entassant comme elles peuvent. Seule une petite élite s’en sort (en ayant l’eau courante, des biens de consommation courants, des appartements, de la nourriture comme « avant », etc.), en étant protégée par une police à son service et qui forme une sorte de classe moyenne.

Le film tourne autour d’un policier « intègre » justement, qui va découvrir comment est fabriqué le « Soylent Green. » Car les masses qui ne connaissent ni « viande » ni légumes se nourrisent d’aliments produits par la compagnie « Soylent ». « Soylent » est la contraction de « soybean-lentil » (« Soja – Lentilles »).

Théoriquement le Soylent Green est produit à partir de soja et de plancton, mais en réalité les océans ont été assassinés. C’est ce que le policier découvre lors de son enquête. Ce qui fait qu’il y a en fait récupération des cadavres, tant des gens morts que des gens allant dans des centres spéciaux pour se suicider, ou encore des gens ramassés par de véritables bulldozers lors des émeutes de la faim.

L’univers de Soylent Green est ultra violent et ne montre aucune perspective pour s’en sortir, les êtres humains ayant anéanti la planète. La génération « Soleil Vert » ne connaît qu’une bataille pour la survie, et seuls s’en sortent les riches et le personnel à leur service (tant les policiers que les « femmes-mobiliers » servant de faire-valoir et de prostituées).

Le film oscille entre deux perspectives: d’un côté, une critique sociale, et de l’autre une nostalgie pure et simple. On voit ainsi le policier voler des aliments lors de son enquête, et son ami plus âgé lui cuisine la viande de boeuf volée, qu’ils consomment en buvant de l’alcool également volé. Cet ami plus âgé est ici une figure réactionnaire, qui cultive le passé, qui a la nostalgie d’avant.

Il y a une tonalité fataliste dans le film: avant on pouvait vivre, mais l’humain est ainsi fait qu’il détruit. La morale du film pourrait se résumer à « Dieu crée, l’homme détruit. » Le prêtre a une grande importance culturelle dans le film: il est terriblement choqué par la découverte de ce qu’est le Soylent Green, alors que son église est déjà pleine de personnes sans abri.

Dans la même idée, mais de manière plus critique, on voit que l’ami du policier décide de se suicider quand il apprend la vérité. Il veut rejoindre Dieu qui l’a créé (quitte à se suicider, ce à quoi en tant que juif il n’a pas le droit), mais c’est également une critique de l’humanité elle-même.

D’ailleurs lorsque ce vieux bibliothécaire juif va dans le centre consacré au suicide, il est montré comme une sorte de Socrate buvant un poison. On le voit ainsi pleurer le temps que le poison agisse, alors qu’il est dans une salle diffusant sur tous les murs un film montrant la nature telle qu’elle était avant: les oiseaux, les forêts, les cascades, les océans…

On remarque d’ailleurs que les seules autres personnes critiques sont des vieilles femmes dans des bibliothèques, ce qui donne une tonalité assez féministe dans un film malheureusement tournant sinon toujours autour du personnage principal, joué par Charlton Heston.

La fin est justement marquée par la figure de Charlton Heston, dont le personnage très grièvement blessé explique en quelque sorte avant de mourir que le Soylent Green consiste en des cadavres (« Soylent green is people »), et qu’il y a le risque que les humains soient élevés comme du bétail.

Il apparaît ainsi comme le « seul humain » se rebellant alors que les gens seraient une sorte de brute collective, sans mémoire ni conscience, sans volonté ni morale. Il n’est donc pas étonnant que la question animale ne soit pas posée, alors qu’en fait elle se pose dans tout le film!

Un remake de ce film est en cours et devrait sortir en 2012.