Interview de Ronnie Lee

La rentrée étant faite, petit retour sur Huntingdon Life Sciences (voir les pages de LTD à ce sujet), avec une interview de Ronnie Lee, fondateur de l’ALF. Il exprime ses positions sur HLS, laboratoire testant sur les animaux, et sur le PDG de Novartis.

Que savez-vous des activistes qui ont mis le feu à la maison de vacances de Daniel Vasella, patron de Novartis ?

Ronnie Lee : Pas grand-chose. J’en ai juste entendu parler dans les médias. Vous savez, j’ai quitté l’activisme. J’ai laissé la place aux jeunes. Aujourd’hui, je me limite à soutenir la vingtaine de nos militants emprisonnés en Angleterre.

Condamnez-vous les opérations commando qui ont défrayé la chronique en Suisse ?

Non. En fait, je les comprends. La pression de la part de la justice sur les activistes est trop forte. Ils ne peuvent plus manifester sans être menacés. Les frustrations sont énormes. Et les lois censées protéger les animaux contre des expériences inutiles et des tests inhumains changent trop lentement.

Mais pourquoi recourir à la violence ?

Ces actions font souffrir les gens qui gagnent de l’argent sur le dos des animaux et les torturent. N’attendez aucune compassion de ma part pour des personnes qui n’en ont aucune pour les animaux. S’ils sont blessés durant une action, c’est leur problème. Pas le nôtre.

Vos propos sont radicaux. Pourquoi, parce que vous avez passé plus de huit ans derrière les barreaux ?

Je ne le regrette pas pour un penny. Au début, nous étions six pour lutter en faveur les droits des animaux. Aujourd’hui, ils sont des milliers, partout dans le monde. Nos actions ont en outre permis de faire évoluer la cause. En Angleterre, par exemple, l’industrie de la fourrure a disparu du paysage. Le nombre d’animaux sacrifiés sur l’autel du projet des groupes pharmaceutiques a également baissé. La lutte continuera tant que ce massacre inutile d’animaux sans défense se poursuivra.

Pourquoi avoir recours à la violence ?

Il faut s’entendre sur la notion de violence. Pour moi, c’est de l’autodéfense des animaux. Ils ne peuvent pas se défendre eux-mêmes, alors qu’ils sont nos égaux, qu’ils ont les mêmes droits que nous.

Nos égaux ?

Qui a donné le droit à l’être humain d’utiliser d’autres êtres vivants à son profit ? L’espèce animale a les mêmes droits que nous. Ils sont comme nos enfants. Vous, par exemple, vous ne réagiriez pas si un enfant était abusé sexuellement ? Bien sûr que oui. Nous, c’est la même chose, mais pour les animaux. Reste que nous dérangeons. Si les lois sont trop dures avec nous, si nos camarades sont emprisonnés, c’est parce que les politiciens sont sous la coupe des entreprises pharmaceutiques. Elles sont très puissantes. Elles les manipulent. Nous sommes les derniers à faire peur à ces génocidaires.

Génocidaires ? Vous plaisantez !

Les gens comme Vasella sont des génocidaires. Et ils doivent être punis. Ce sont des criminels comme les nazis l’ont été après ce qu’ils ont fait aux juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Ils ont réduit en esclaves des milliards d’animaux pour leur profit. Il est là, le scandale. Il faut mettre en place un tribunal comme celui de Nuremberg pour les crimes contre les animaux.

Et, si vous pouviez parler à Daniel Vasella, que lui diriez-vous ?

Que c’est un être cruel et méprisable. Ce que fait son entreprise est déplorable. Il doit être jugé pour ce qu’il fait aux animaux. Il agit contre la nature. Comme beaucoup d’autres, il mérite de passer le reste de sa vie derrière les barreaux. C’est un prédateur et un terroriste.

Poulet rôti, Dieudonné, cocaïne

Dans l’émission « Mot de passe », qui passe sur France 2 le samedi soir, on a pu voir hier quelque chose de très symptomatique.

Le principe de l’émission (animée par Patrick Sabatier) est simple: un mot est à faire deviner, au moyen d’un autre mot. Le « candidat » dit un mot, la « personnalité » invitée doit le deviner en disant à quoi elle pense.

Ils se lancent des mots façon ping pong jusqu’à ce que la personnalité trouve le mot. A la fin de la manche les rôles s’inversent.

Hier par exemple il fallait deviner le mot « rôti ». Le mot lancé a donc été…. « poulet ». Ce qui est logique: l’idéologie dominante se reflète dans ce genre de dialogue « spontané. » Le poulet n’est pas « vivant », c’est un mot de quelque chose que l’on « rôtit. »

Terrible aussi, lorsque le candidat a dit « humoriste » (il fallait deviner « Boon »). Mimie Mathy répond alors… « Dieudonné », avant de se reprendre et de dire: « non je blague »!

Drôle d’époque… Et dans le même genre, le candidat devait faire deviner le mot « rail. » Et là c’est le summum. Quasiment un acte surréaliste.

Il dit à Mimie Mathy: « ligne ». Elle ne trouve pas. Et là il ajoute… « coke »! Elle ne trouve pas, alors il redit « ligne »! Pour faire deviner le mot « rail », il utilise les mots ligne et coke, au lieu de train, chemin, route, voie, etc.!

La banalité de la drogue démontrée dans la « belle ambiance » d’une émission télé ce samedi 5 septembre entre 19h et 20h.

Tout un monde résumé en quelques mots: poulet rôti, Dieudonné « humoriste », ligne de coke!

Barbarie ou pas? Un choix à faire

Les choses sont possibles, quand on s’organise. La Terre d’abord par exemple un site tournant à l’énergie solaire. Internet pollue énormément, et il ne serait pas logique de faire un site dont l’hébergement polluerait, alors qu’il est possible de faire autrement. C’est un peu plus cher bien entendu, mais finalement pas tant que cela, et c’est secondaire quand on veut faire bien.

Faire bien, c’est ainsi possible, et à l’échelle d’une société, c’est fantastique. Il suffit de voir par exemple le parc solaire de Lieberose qui a été inauguré (ici une vidéo pour se faire une idée). Situé en Allemagne près de Berlin, ce parc remplace un terrain militaire… Il suffirait de faire pareil.

Sa surface de 162 hectares (soit 210 « terrains de football ») va permettre de donner de l’énergie à 15.000 foyers, soit l’équivalent d’une ville de 45.000 personnes. Les modules solaires sont recyclables, et la centrale électrique fonctionne sans eau, ni émissions dans l’atmosphère ni émission de déchets.

Voilà l’intelligence mise dans le bon sens. A l’opposé de ce qu’on peut voir dans une vidéo mise en ligne par l’association Mercy for Animals, active aux Etats-Unis. La revue Le Nouvel Obs en a parlé aussi. Une équipe a tourné en secret dans la plus grande usine de poules pondeuses de ce pays, où 150.000 poussins mâles se font littéralement liquidés chaque jour.

Dans cette vidéo on voit comment: le tapis roulant les fait tomber dans un énorme hachoir rotatif.

150.000 poussins sur un an. Soit 150.000 fois 365. On a beau s’imaginer, vérifier sur la calculatrice… Cela donne un sentiment étrange.

Le monde va être ce qu’on en fera. Rejoignez la bataille pour la libération animale et la libération de la Terre!

« Rire comme un rat », « chatouilleux comme un rat »

Dira-t-on un jour « rire comme un rat », ou bien « chatouilleux comme un rat »? Les chercheurs qui utilisent des rats dans leurs laboratoires sont obligés de reconnaître, quand ils sont honnêtes ce qui est évidement plus que rare, que la vie c’est la vie.

Le professeur Jaak Panksepp qui mène des travaux sur l’autisme est de ceux-là. Sans rapport avec le veganisme ni de près ni même de loin, il a redécouvert ce que les vegans savent déjà: les animaux non-humains sont des êtres intelligents.

Dans cette vidéo, on peut le voir expliquer que les rats aiment bien qu’on les chatouille, et même que cela les fait rire, ce qu’on peut entendre avec les appareils audios capables de capter la fréquence inaudible pour les humains. Panksepp a écrit de nombreux articles à ce sujet et même un ouvrage sur l’étroit rapport entre les « émotions humaines et animales. »

Voilà donc un grand neurologue, spécialisé dans l’autisme par ailleurs, qui « découvre » quelque chose… que le veganisme dit déjà. Imaginons les progrès qui pourraient être faits si la science n’était pas au service d’une industrie hostile à la planète et ses habitants. Imaginons que tout le fantasme d’une communication avec les extra-terrestres se transforment en quête pour la communication avec les autres habitants de la planète que nous partageons…

Imaginons que toute notre énergie ne soit pas mise dans la destruction de la planète et ses habitants!

Le veganisme n’est pas une anecdote… les animaux non plus

Il est toujours dérangeant d’entendre parler de veganisme pour des raisons triviales. En fait, le problème c’est surtout d’entendre parler de veganisme quand il faudrait surtout parler de libération animale, et de libération de la Terre.

En l’occurence quand on entend parler de veganisme… au sujet de Kate Moss, il y a de quoi être bien dégoûté de voir la libération animale réduite à un lifestyle anecdotique juste bon à remplir des magazines sans intérêt. Bien entendu, une association comme PETA trouve cela très bien. C’est d’un ridicule!

Kate Moss sort avec un vegan, du nom de Jamie Hince, enfin tout au moins quelqu’un se revendiquant vegan car on peut le voir sur des photos avec son paquet de Marlboro, et lui-même explique qu’il fume cigarette sur cigarette. Petit rappel: les cigarettes sont testés sur les animaux, et de toutes manières vu leur contenu non seulement plus que douteux niveau veganisme, mais en plus ultra polluant…

L’histoire veut que Kate Moss ait acheté une peau de lapin pour décorer son lit et que le vegan en question ait trouvé cela scandaleux, posant un ultimatum à ce sujet. Ce qui est la moindre des choses, sauf que Kate Moss porte également du cuir, de la fourrure, etc.

Alors le problème est simple: pourquoi faut-il attendre que l’on parle de Kate Moss et de ses « problèmes de couple » pour parler du veganisme? Et pire encore: le veganisme est l’expression de la libération animale, pourquoi n’est-il jamais parlé des animaux, de leur vie?

A croire que le veganisme est une anecdote, un « lifestyle » individuel, et que les animaux sont justes bons à passer à la TV dans des documentaires destinés aux « fêlés des animaux »…

Et sinon, de manière intéressante, cela pose le problème des relations personnelles entre les vegans et les non vegans. A partir de quand faut-il dire un stop qui soit net? Et c’est quelque chose d’important, si l’on ne veut pas que le veganisme soit juste une anecdote de la société, et les vegans une sorte de « 1% » sociologique où seraient rassemblés les gens trop « bizarres » ou plutôt trop « sensibles » pour vivre « comme tout le monde »…

Petit retour sur le chien de l’Espira-de-l’Agly

Il y a quelques jours nous parlions d’un acte barbare contre un chien, dans un village près de Perpignan, Espira-de-l’Agly, qui a un peu moins de 3000 habitants, et nous disions: « Dans la protection animale, on aime à penser que les gens n’aiment pas les animaux. Rien de plus absurde: si la barbarie existe, défendre les animaux est un sentiment populaire plus que largement répandu et considéré comme honorable. »

Voici deux éléments de plus le montrant très bien. Le premier est une extrait de l’info à ce sujet de la Fondation 30 millions d’avis. Bien entendu, le début parlant de la prétendue « ambiance de secret villageois » est à prendre avec des pincettes, car il s’agit là d’un mépris typique de la « vile populace », encore plus si elle est des campagnes!

L’enquête n’a pas été facile dans une ambiance de secret villageois. Mais les langues de certains jeunes témoins se sont rapidement déliées. « Dès le lendemain, on savait qui avait pu faire le coup.

Depuis, beaucoup de gens du village sont très remontés et veulent lui casser la figure. On ne peut pas s’en prendre de cette façon-là à un animal », raconte écoeuré, un adolescent d’Espira. « Ce sont des esprits criminels qui ont fait ça, s’indigne une habitante. Ce n’était pas du tout un chien agressif. Il allait vers les gens, recherchait de l’affection. Je regrette de ne pas l’avoir ramassé avant. »

Lundi dernier, elle a participé dans les rues d’Espira à une manifestation contre les tortures faites aux animaux. Une soixantaine de personnes en colère ont brandi des images insoutenables du chien, brûlé au troisième degré sur 50% de son corps, les chairs à vif.

Comme on le voit, la population était remontée, surtout les jeunes! Une attitude bien en contradiction d’ailleurs avec cette « ambiance de secret villageois »!

Le second document est le comuniqué de la mairie du village. Un communiqué mis en urgence dans la section « vie municipale », sur un site annonçant d’habitude simplement les travaux sur une avenue ou un « cars show » avec un concert rock.

Comme on peut le voir, le ton est très clair: la barbarie a dégoûté les gens, et la mairie n’a pas le choix que de devenir le représentant, au moins dans les mots, de la colère populaire. Et on peut bien penser que si cette colère populaire avait fait justice elle-même, elle n’aurait pas fait de détail…

Quel dommage qu’il faille que la barbarie soit visible d’une telle manière, alors que les animaux souffrent et meurent chaque jour!

Abandonné par son maître, certainement sur la route des vacances, un chien a été la victime de deux personnes qui n’ont aucune excuse à leur acte.

Pendant qu’une fille de 22 ans le tenait, son compagnon de 17 ans l’aspergeait d’un produit inflamable et y mettait le feu.

Réfugié dans un immeuble municipal, la pauvre bête a été amenée par le garde et la déléguée locale SPA au centre départemental.

Les profondes blessures constatées ont fait émettre au corps vétérinaire un premier diagnostic réservé.

Aujourd’hui Mambo, nom donné par ses amis de la SPA de Perpignan, se remet doucement de ses blessures.

Monsieur Gérard BILE, Maire de la commune et ses adjoints, ont participé activement à l’enquête, avec la gendarmerie, qui a débouché sur l’arrestation rapide des deux individus qui ont reconnu les faits.

Ils seront très certainement jugés en fin d’année.

Plainte a été déposée par le Maire qui a demandé la plus extrême sévérité.

Proposition sera faite au prochain conseil municipal, de prendre en charge les soins prodigués par la SPA.

Monsieur le Maire remercie les très nombreuses personnes qui se sont exprimées par leurs actes de solidarité et de sympathie ainsi que pour les dons qui rejoignent l’urne ouverte à cet effet sur le comptoir du secrétariat de la mairie et dont le contenu sera intégralement reversé à la SPA.

x Nueva Etica x

Nueva Etica est un groupe de musique vegan straight edge d’Argentine, jouant une musique hardcore / metalcore. A découvrir sur leur site, ou bien encore sur cette vidéo. Le groupe sera en concert en France, le 16 septembre à Toulouse, le 17 septembre à Bordeaux, le 23 septembre à Marseille, le 14 septembre à Lyon.

T-shirts et mugs anti-vegans

Rien ne va jamais en ligne droite. Plus le veganisme avance, plus il se confonte à l’anti-veganisme. Voilà pourquoi il y a toujours eu une partie des personnes veganes qui capitulent.

Et il est faux de penser: « elles ne l’étaient pas vraiment ». Non, en fait elles ont cédé devant la pression, dont voici un exemple pathétique mais représentatif: des t-shirts, des mugs, des cravates anti-vegans.

On ne devient pas vegan pour soi, mais pour les animaux. Perdre cela de vue est un pas vers la capitulation dans la bataille pour la libération animale.

Paroles de la chanson d’Earth Crisis « This is the new ethic »

Ceci est la nouvelle éthique.

La vie des animaux leur appartient et méritent le respect.

Rejetez le mensonge anthropocentrique maintenant la hiérarchie oppressante de l’humanité sur les animaux. Il est temps de leur donner la liberté. Leurs vies réduites en biomachines dans les usines, les fermes et les laboratoires.

Les produits laitiers, oeufs et viande, fourrure, suède, laine, cuir, sont les produits finis de la torture, du confinement et du meurtre.

Je renonce à leur utilisation par respect pour toute vie innocente.

La vie sauvage a le droit de vivre en paix dans son environnement naturel sans une interférence de la civilisation qui ne peut pas être plus longtemps niée.

Qui ne doit pas être plus longtemps nié.

Pour faire une civilisation digne de ce mot la cruauté doit cesser, en commençant par nos propres vies.

Rejetez le mensonge anthropocentrique maintenant la hiérarchie oppressante de l’humanité sur les animaux. Il est temps de leur donner la liberté.

Le véganisme est l’essence de la compassion et d’une vie pacifique.

Les animaux ne sont pas notres afin d’être abusé ou dominé. Je renonce à leur utilisation par respect… Je renonce à leur utilisation par respect…

Je renonce à leur utilisation par respect pour toute vie innocente.

Paroles de « Firestorm », chanson d’Earth Crisis

Rue par rue. Bloc par bloc. Reprenant le tout.
La jeunesse immergée dans le poison – contrer le courant, dans une contre-attaque
Violence contre violence, commençons les rassemblements.
Une tempête de feu pour purifier le drame où étouffe la société. Pas de pitié,
pas d’exceptions, une déclaration de guerre totale.
La défense de l’innocent est la raison pour laquelle la bataille est engagée.
Né dépendant, battu et négligé. Les familles divisées, détruites et abandonnées.
Les enfants vendent leurs corps, de leur hauteur ils tombent pour se noyer.
Les démons plein d’engouement par leur avidité abattent les spectateurs.
Une génération du bien-être corrompue chimiquement.
La dégénérescence morale absolue et complète.
La défense de l’innocent est la raison pour laquelle la bataille est engagée.
Né dépendant, battu et négligé. Les familles divisées, détruites et abandonnées.
Les démons plein d’engouement par leur avidité abattent les spectateurs.
Les politiciens corrompus, les représentants de la loi corrompus, les barons de la drogue et
les dealers, tous doivent être mis à bas. Les sans défense crient.
Nous prenons notre essor dans leur appel. Une tempête de feu pour purifier.

Earth Crisis – Discipline / Deliverance

Voici la traduction française des paroles des chansons « The Discipline » et « Deliverance » d’Earth Crisis.

Straight edge – the discipline.
The key to selfliberation is abstinence from the destructive escapism of intoxication.
Straight edge – la discipline. La clef de la libération de soi est l’abstinence de l’évasion destructrice par l’intoxication.

I separate from the poison – a mindlessness I’ve always abhored.
Usage will only increase the pain, a truth I constantly see ignored.
The pollutants that kill the body breed apathy within the mind.
Je me sépare du poison – une folie irréfléchie que j’ai toujours abhorré.
L’usage agrandira seulement la douleur, une vérité que je vois constamment ignoré.
Les polluants qui tuent le corps élève l’apathie au sein de l’esprit.

The substances that once brought release in the end will always confine.
From drug-clouded lungs and veins motviation dissipates.
Imprisoned within addiction, abuse increases until death overtakes.
Enslaved by concupiscence, promiscuity leads to despair.
Victims used and abandoned by liars who professed to care.
Les substances qui une fois ont amené le soulagement à la fin resteront toujours confinés.
Depuis les poumons aux nuages de fumée aux veines, la motivation se dissipe,
emprisonnée au sein de l’addiction, l’abus augmente jusqu’à ce que ce que la mort prenne le dessus.
Rendue esclave par la concupiscence, la promiscuité amène au désespoir,
les victimes usées et abandonnées par des menteurs qui prétendaient se soucier.

Self-exiled from their insanity.
Striving to attain higher levels of purity. The beauty in life is mine to know.
Amidst the ruin I survive. I’ve got to stay free.
Damage everywhere – infections at every turn.
Through my refusal to partake I saved myself. Abstinence was the beginning.
Un auto-exil de leur aliénation.
S’efforçant d’atteindre des niveaux plus élevés de pureté. La beauté dans la vie, à moi de la connaître.
Au milieu des ruines je survis.Je dois rester libre.
Les dommages partout – les infections à chaque coin.
Par mon refus de prendre part je me suis sauvé. L’abstinence a été le commencement.

What’s important is what’s done with the freedom step by step I overcome.
Alone I climb the staircase to edification.
Ce qui est important est ce qui est fait avec la liberté, pas à pas je surmonte.
Seul je grimpe les escaliers de l’édification.

From birth an existence of agony begins that ends with execution.
Intentionally infected with diseases to then try to find cures for humans.
Fractured skulls, broken bones, scalded flesh and blinded eyes.
For medical research and cosmetic testing animals suffer and die.
Walls conceal the tortured victims of vivisection.
Nothing of value can be gained for science or medicine when the price is a helpless animal’s life.
An animal becomes a subject – their pain a mere reaction.
La délivrance. Depuis la naissance une existence d’agonie commence qui finit par l’exécution.
Infecté de manière intentionnelle par des maladies pour ensuite essayer de trouver des remèdes pour les humains.
Crânes fracassés, os brisés, peaux brûlés et yeux rendus aveugles.
Pour la recherche médicale et les tests de cosmétiques, les animaux souffrent et meurent.
Les murs dissimulent les victimes torturées de la vivisection.
Rien de valeur ne peut être obtenu pour la science ou la médecine quand le prix est celui de la vie
d’un animal sans défense.
Un animal devient un sujet – sa souffrance une simple réaction.

Harmless testing alternatives ignored – they refuse to end their profit system.
The suffering benefits mankind – the excuse for demented scientists whose brutalization of the innocent denegrates humanity’s existance.
When education and peaceful protest can’t bring their liberation the strategy for their rescue changes into militant intervention.
Every action has an impact. Every life saved is a victory.
The truth known by the caring few who wage guerilla warfare to end this atrocity.
Severed locks, doors wrenched from hinges, the animals deliverance from torment and captivity.
Vivisectionists dragged into the street and shot as flames engulf the laboratory.
Justice’s hammer falls again and again until it ends when the price is a helpless animal’s life.
Les alternatives de tests inoffensifs ignorés – ils refusent de mettre un terme à leur système de profit.
La souffrance bénéficie à l’humanité – leur excuse pour les scientifiques déments dont la brutalisation de l’innocent amène la dégénérescence de l’existence de l’humanité.
Quand l’éducation et la protestation pacifique ne peut pas amener leur libération,
la stratégie pour leur sauvetage change en l’intervention militante.
Toute action a un impact. Toute vie sauvée est une victoire.
La vérité sue par le peu qui se préoccupent et qui mènent la guerre de guérilla pour en finir avec cette atrocité.
Les cadenas brisés, les portes arrachées à leurs charnières,
la délivrance pour les animaux de leur tourment et leur captivité.
Les vivisecteurs traînés jusque dans la rue et se faisant fusiller alors que les flammes engloutissent le laboratoire.
Le marteau de la justice tombe encore et encore jusqu’à la fin
lorsque le prix est la vie d’un animal sans défense.

Le film Mission G

Le film G-Force vient de sortir aux USA et fait un tabac, il arrivera en France le 14 octobre (sous le nom « Mission G »). Ce film en 3D met en scène… des cochons d’Inde espions. La bande-annonce en français est ici, le site officiel en anglais . La vidéo du jeu sortant sur les consoles de jeu est .

C’est en fait le pendant logique des films d’extra-terrestres: l’humanité est incapable d’avoir un rapport correct avec les animaux. Donc soit elle en fait des monstres (du film Orca à Alien en passant par King Kong, des dents de la mer aux abeilles tueuses, etc.), soit elle établit un rapport infantile (et clairement décalé, c’est-à-dire inadapté).

Ces films sont des symptomes… Des preuves d’une quête, d’une exigence, d’une recherche d’un autre rapport avec les animaux. Si l’industrie du cinéma agit ainsi ce n’est pas pour rien, pour mobiliser les gens à aller voir les films (lamentables), il faut jouer sur des cordes authentiquement populaires…

Quelques réflexions sur les incendies dans le Sud et en Corse

Trois personnes ont été arrêtées en Corse, soupçonnée d’être des incendiaires. C’est un phénomène bien connu: les promoteurs cherchent toujours à gagner plus de terrain, et pour cela les incendies sont utiles. Que dire alors de cet adjudant de la légion étrangère, qu’on accuse d’être le responsable de l’incendie de 1 300 hectares de garrigue?

En fait, c’est lui qui va porter le chapeau, mais bien entendu, il ne peut pas être le seul responsable d’un exercice d’un régiment de la Légion étrangère, et d’autant plus avec des balles traçantes. Si leur emploi était interdit en exercice dans le sud de la France, comme l’explique l’armée, pourquoi leur utilisation a été si facile?

En fait, l’emploi des balles traçantes est interdit dans les camps militaires du Sud-Est du 1er mai au 1er novembre, pas le reste du temps… Et c’est là qu’on voit que dans un système où la nature et les animaux sont en bas de l’échelle, les dégâts sont inévitables, comme une conséquence fatidique.

Le problème central, c’est que l’humanité n’a pas l’habitude de faire attention à la nature et aux animaux. Chacun ne s’occupe que de soi-même, et encore, mal! Voilà pourquoi être vegan c’est défendre l’écologie radicale, celle qui comprend que Gaïa est à la racine des choses et de nos questions, puisque c’est la planète où nous vivons, à laquelle nous participons.

Et pourquoi le mode de vie straight edge est essentiel aussi: il signifie la rigueur par rapport aux phénomènes, la capacité de décision, le choix de la santé et de la vie, et pas celui des drogues, de la défonce, de l’hypocrisie, etc.

Nous n’avons qu’une seule planète, tout comme nous avons une seule vie. Et en plus, les animaux ont besoin de nous!

Umeå et son rôle dans l’émergence de la culture vegan straight edge

L’action qui a eu lieu en Suède à Umeå mérite d’être particulièrement mentionnée. Evidemment, la destruction par les flammes d’un club de chasseurs (voir les photos ici) n’a rien de particulièrement original pour la Suède, où le Front de Libération des Animaux est fort, tout autant que le véganisme.

Mais justement, la ville d’Umeå n’est pas n’importe quelle ville: elle est la principale ville du nord de la Suède. Le nord de la Suède n’a que peu d’habitants, sa tradition politique est très à gauche, très marquée par le communisme, en raison de la grande base ouvrière (en fait la Suède s’est enrichie avec sa neutralité pendant la seconde guerre mondiale, grâce aux minerais du nord). C’est également en pleine Laponie, et les Samis (vrai nom des « Lapons ») ont été et sont encore opprimés.

Et cette ville d’Umeå justement est devenue dans les années 1990 le bastion du mouvement straight edge, en tout cas en Europe, si ce n’est dans le monde. La Suède a peut-être le seul pays véritablement marqué par la scène vegan straight edge, qui a existé à un moment comme véritable alternative culturelle. Si le mouvement s’est essoufflé, le veganisme et le mode de vie straight edge forment encore une grande tradition.

L’une des figures culturelles de cette scène vegan straight edge d’Umeå a été le groupe Refused, notamment avec son album The Shape of Punk to Come. Le nom de la ville est également celui d’un album du second groupe de référence du « northcore straight edge »: Final Exit.

Billy Graziadei, du groupe hardcore Biohazard, a affirmé à cette époque: « Umeå est la capitale du hardcore en Europe. Nous aimons cet endroit. Je pense que les groupes d’Umeå  croient en ce qu’ils chantent plus que dans n’importe quelle autre endroit du monde. Et je ne pense pas qu’aux groupes Straight Edge comme Refused, Doughnuts et Final Exit. Il y a une honnetêté dans la musique ici qui est connue dans le monde entier. Ils savent ce qu’ils veulent. »

A noter que la Laponie suédoise, toujours dans la même veine contestataire, a également produit le « Kängpunk », le punk des bottes, punk ultra rapide (influencé par le « disbeat » à la Discharge) extrêmement critique par rapport à la société et très engagé.

En attendant demain…

Ce que montrent les médias témoignent de l’idéologie dominante: 4.000 hectares de forêts et de maquis sont ravagés par les flammes en Corse, et il n’y a pas un mot pour les animaux!

Pour une fois qu’on parle de la nature, on oublie les animaux comme en témoigne ces phrases:

« Le sinistre le plus virulent, qui s’est développé dans la région de Propriano (extrême sud de l’île) a dévasté plus de 3.000 hectares de forêts de résineux et de maquis entre les villages de Fozzano et Aullène. Des murs de flammes hauts de plusieurs mètres ont réduit en cendres la forêt et une grande quantité d’arbres centenaires. »

On parlera bien d’un camping habitué, mais rien sur la terreur vécue par les animaux et les inévitables morts. Et tout cela révèle bien la priorité: tout pour la guerre, l’exploitation, rien pour la vie et l’harmonie.

D’ailleurs, désormais les chiens drogués sont clonés. En Corée du Sud un Labrador canadien a été cloné en raison de son talent afin de « parfaire » les chiens traquant la drogue. C’est-à-dire les chiens drogués. Et les médias édifiants de stupidité d’expliquer qu’il y a eu « un entraînement rigoureux de 16 mois ».

Quel terrible entraînement cela doit être, que d’accoutumer des chiens à la drogue! Ce n’est sans doute pas pour rien que seulement 30% des chiens en formation parviennent à « entrer en fonction »…

Pour finir tout de même sur une bonne nouvelle, car le monde pourrait être différent si les valeurs veganes l’emportaient (et elles l’emporteront!), on notera le très intéressant « BowLingual Voice. » Il s’agit d’une petite machine retranscrivant de 200 manières différentes les aboiements des chiens, afin que leurs « maîtres » puissent mieux les comprendre.

Les photos valent le coup d’oeil… Et en tout cas, cela montre que si l’humanité le voulait, elle pourrait partir à la rencontre des autres êtres vivants, plutôt que de les chercher sur une autre planète!

C’est sans doute l’occasion de lire le très intéressant d’un point de vue vegan « Demain les chiens », roman de Clifford D. Simak.

Earth Crisis

Le groupe de musique Earth Crisis a joué un grand rôle pour la mise en avant du mode de vie Vegan Straight Edge, durant toutes les années 1990. Récemment reformé et toujours aussi revendicatif, le groupe sera en concert à Paris le 15 septembre! Gageons qu’y seront beaucoup de Vegan Straight Edge de France appréciant le hardcore / metal.

Une chronique du dernier album se trouve ici; sur LTD on peut trouver les traductions en français de plusieurs de leurs chansons, qui montrent le ton (All Out War, Ultramilitance, New Ethic, ainsi que le document Il y a une guerre) et l’engagement pour la libération de la Planète et des animaux!

La page dédiée à la tournée est ici; pour écouter quelques chansons d’Earth Crisis on peut aller sur leur site. Il y a également une vidéo d’une chanson du nouvel album. (To ashes, avec la mise en avant de la lutte contre la drogue).

On notera la chanson phare de l’album, To the death (Jusqu’à la mort):

Je me désengage de la machine de mort

Wagon de marchandises, parc à « bestiaux » – le sol du meurtre

Décapité dans l’abattoir

Prendre part souffrir la conséquences

Arrogance anthropocentrique

A la lumière

Des jours d’agonie passent

Enfermés, enchaînés ou tatoués

Au-dessus du sol les fils de fer barbelés

Tout droit fondamental nié

Même la liberté de mouvement

Folie inévitable

Domine chaque moment

Vegan pour la vie

Vegan… jusqu’à la mort!

On remarquera évidemment l’allusion aux camps de la mort nazis. On notera à ce sujet que le blog de l’action antifasciste consacré à la « minorité nationale juive » Hapoel consacre de nombreux articles à la libération animale.

A bon entendeur salut pour les inévitables détracteurs du rapprochement entre la situation animale et les camps de la mort nazi.

! בשר זה רצח

Bassar zeh retza’h!

La viande, c’est du meurtre!

http://laterredabord.fr/articles1/newethic.html

L’exploitation animale à visage… humain?

Etre vegan, ce n’est pas si difficile, pour autant on peut bien comprendre ceux et celles s’accordant un peu temps pour la transition végétarienne, vue que l’alimentation est une question vitale. Ce qui est inacceptable, c’est par contre les gens en restant au végétarisme et s’imaginant défendre les animaux, alors que leur mode de vie est ultra-libéral et d’une hypocrisie complète.

La page de Végétarisme.info de l’association Veg’asso consacrée aux fromages sans présure est quelque chose de particulièrement révoltant. La présure est en effet utilisé pour faire les fromages, et la présure d’habitude provient de la quatrième poche de l’estomac (appelée « caillette », d’où le nom) des jeunes ruminants (veaux ou chevreaux).

Voilà donc que ces végétariens, trop fainéants – il n’y a pas d’autres mots – pour devenir vegan, décident d’avoir la conscience tranquille en donnant une liste…. de fromages sans présure animale!

« Supprimer le fromage… pas possible, trop « extrême », les animaux un peu d’accord mais bon… », voilà la mentalité de ces gens refusant le veganisme! On peut même lire une phrase comme « On peut également utiliser des plantes pour faire cailler le lait, mais cette utilisation est hélas marginale »…

Hélas! hélas! Hélas! Trois foils hélas! Le capitalisme nous rend les choses bien difficile! Mais où est l’exploitation animale à visage… humain?

Que fait le Christ pour nous donner bonne conscience? Que fait le capitalisme pour nous empêcher de devenir vegan, ce mal suprême!

Ce qui n’empêchera d’ailleurs pas le pauvre végétarien ne pouvant pas manger « son » fromage de pouvoir acheter sur le même site un autocollant… « libération animale »!

Parce que le veganisme, quoi qu’on en dise, est un mode de vie honorable, qui marque les gens, et qui bientôt l’emportera. Enfin, qui l’emportera si l’on s’est au préalable dépassé des hypocrites!

Réfuter le christianisme, comprendre et respecter Gaïa

José Bové a été végétarien. Il ne l’est plus.

En quoi cela est-il intéressant, alors qu’il faut devenir vegan, et non végétarien? Et qu’en plus José Bové est le prototype du bon franchouillard ne pensant qu’à ses soi-disant bons gueuletons, qu’il oppose à la malbouffe?

José Bové, le suprême fan de la viande bien cuisinée!

On voit le niveau de Végétariens magazine qui publie une interview « exclusive », chauvinisme en prime… « Mais saviez-vous que cet irréductible gaulois, comme le présente souvent les Américains, a été longtemps… végétarien ?! »

Quand on a rien à quoi se raccrocher, il faut bien inventer!

On a la même chose avec les Cahiers antispécistes, rassemblement intello dont l’une des concrétisations est la Veggie Pride, que nous critiquons depuis le départ pour son absence de contenu. Mais là pour le coup c’est très très fort, rien qu’au titre de l’article:« Sade antispéciste? »

Là on a même plus du n’importe quoi, on a du délire complet. Attention, l’auteur est réaliste, il sait que Sade n’est en rien en faveur des animaux. Il le dit même, mais là est le problème dans cette entreprise plus que fumeuse:

« Il est en vérité difficile de dire que « Sade est antispéciste », et c’est pourquoi j’ai ajouté au titre un point d’interrogation. Ce que l’on peut affirmer avec certitude, en revanche, est qu’il y a de l’antispécisme chez Sade – et cela devrait suffire pour attirer l’attention du lecteur sur cet auteur largement incompris. »

Sade est un auteur qui passe son temps à mettre en avant des mises en scène fondées sur les rapports de domination, avec un statut de la femme des plus lamentables. Le contraire absolu du veganisme.

Et là l’auteur veut nous faire croire que Sade n’a rien à voir avec ce qu’on appelle aujourd’hui le « sadisme »… Ben voyons… Un grand incompris que ce Sade! On comprend qu’il faille lui voir une dimension « antispéciste », à ce pauvre homme qui ne s’est jamais préoccupé des animaux!

Car à ce tarif là, on peut voir du veganisme partout. Car il est partout. Historiquement, l’aspiration au veganisme peut être trouvé vraiment partout dans ce qui est populaire; la compassion a toujours été une quête.

Mais quel intérêt à étudier Sade, un matérialiste vulgaire et grossier du 18ème siècle, se complaisant dans la cruauté et la torture?

Raymond Queneau a bien plus résumé ce qu’une personne vegan doit penser de Sade, auteur de La philosophie dans le boudoir: « Que Sade n’ait pas été personnellement un terroriste, que son œuvre ait une valeur humaine profonde, n’empêcheront pas tous ceux qui ont donné une adhésion plus ou moins grande aux thèses du marquis de devoir envisager, sans hypocrisie, la réalité des camps d’extermination avec leurs horreurs non plus enfermées dans la tête d’un homme, mais pratiquées par des milliers de fanatiques. Les charniers complètent les philosophies, si désagréable que cela puisse être. »

Ce qu’on voit en fait, c’est que l’article sur Sade n’a aucun sens, car les animaux (non humains) sont « oubliés ».

Où sont les animaux? Peut-on parler de la question animale chez un auteur, sans parler des animaux? Pour les anti-spécistes, c’est bien le cas, voilà une raison de se dire vegan et pas « anti-spé. »

Prenons le site Veganpower: on dirait une publicité pour le magasin Lush, puisqu’il s’agit d’une simple apologie de leurs produits (alors que d’ailleurs les produits vegan ne sont en fait qu’une partie de leurs produits).

C’est ça la « vegan attitude »? « J’ai pensé à vous tous en créant ce site et en tant que passionnée de tout ce qui touche au domaine de la beauté, des soins et autres nécessités de la vie d’une femme, je suis heureuse de partager avec vous mes découvertes. »

Et les animaux, ils sont où les animaux? Ils n’ont pas droit de cité? Comme partout ailleurs?

Et la planète, elle est où la planète?

Pas d’animaux! Pas de planète! Mais la mise en valeur de soi-même, de sa pratique, de son individualité… La « vegan attitude », prétexte au nombrilisme! Moi dans ma baignoire avec mes produits non testés, je suis le nouveau Jésus Christ!

Un peu dans l’esprit du site vg-zone, qui donne des adresses végétariennes et qui a comme sous-titre: « le guide de la survie végétarienne à Paris. »

Survie: le mot est là, le ton est donné. La faim règne dans le monde, la planète est assassinée, les animaux souffrent, mais le petit-bourgeois a son guide de survie dans ce monde « mauvais »!

Halleluja, béni soit les petits commerçants et les industriels « éclairés »!

Tous ces discours d’individus, d’individus qui se plaignent, qui sont pessimistes, au bord du nihilisme, qui cultivent leur « différence » dans un discours sectaire, ne servent pas ni la planète, ni les animaux!

Alors qu’il faut parler de la planète et des animaux (non humains), afin que notre vie ne se fasse plus sans elle et sans eux!

Des sites qui sont « utiles » pour la vie quotidienne, mais qui ne se fondent pas sur un rapport vegan avec les animaux et Gaïa, sont des sites qui basculent dans l’improductif et sont comme dans des sables mouvants!

Notre identité: Gaïa!

qui donne des adresses végétariennes et qui a comme sous-titre: « le guide de la survie végétarienne à Paris. »

Survie: le mot est là, le ton est donné. La faim règne dans le monde, la planète est assassinée, les animaux souffrent, mais le petit-bourgeois a son guide de survie dans ce monde « mauvais »!

Halleluja, béni soit les petits commerçants et les industriels « éclairés »!

Tous ces discours d’individus, d’individus qui se plaignent, qui sont pessimistes, au bord du nihilisme, qui cultivent leur « différence » dans un discours sectaire, ne servent pas ni la planète, ni les animaux!

Alors qu’il faut parler de la planète et des animaux (non humains), afin que notre vie ne se fasse plus sans elle et sans eux!

Des sites qui sont « utiles » pour la vie quotidienne, mais qui ne se fondent pas sur un rapport vegan avec les animaux et Gaïa, sont des sites qui basculent dans l’improductif et sont comme dans des sables mouvants!

Notre identité: Gaïa!

Interview de Path of Perfection

Le mouvement Hardline est un serpent de mer de la culture Vegan Straight Edge. Il s’agit en fait de gens qui ont quitté la scène Vegan Straight Edge durant les années 1990, pour créer leur propre mouvement, le Hardline tout d’abord, puis une nouvelle définition, le terme de Hardline n’étant plus vraiment assumé.

Ce qu’on appelle Hardline conserve les principes Vegan Straight Edge mais y associe deux élements: tout d’abord, la politique, avec une culture qui est celle de l’extrême-gauche américaine armée (Weather Underground, Black Liberation Army…).

Ensuite, la religion: l’Islam, dans une optique très… Gaïa; selon les partisans de ce style de vie puisque Dieu a créé chaque être vivant, alors il faut justement respecter chaque être vivant.

Evidemment, c’est ici en fait le chemin inverse qu’on a: ne trouvant pas d’idéologie adéquate, ce mouvement a pioché et synthétisé le tout. Ce qui donne parfois lieu à des bricolages: comment par exemple justifier les sacrifices d’animaux de l’Islam? La défense de toute vie innocente a également amené le mouvement hardline puis « post hardline » à s’opposer au droit des femmes à l’avortement, tout en prônant pourtant de l’autre côté une éthique anti-capitaliste, anti-raciste, anti-sexiste, anti-spéciste.

Voici donc une interview de Path of Perfection, qui est le principal label et la distro de ce mouvement, qui agrège des sympathisants principalement aux USA, en Amérique latine et en Russie.

L’interview est sans aucun doute un peu fastidieuse, en raison des tournures d’esprit très religieux. Mais le mouvement hardline est en tout cas la preuve d’une exigence: celle de lutter pour Gaïa!