« Monstres » tentaculaires et extra-terrestres

Récemment, nous parlions du film « Monsters » et on nous a posé la question de la représentation des animaux sous la forme « extra-terrestre », car dans ce film les monstres sont en quelque sorte des animaux qu’on pourrait considérer comme « sympathiques. »

En fait, il faut ici faire une différence entre d’un côté les films de « monstres » et ceux où les animaux sont représentés « en tant que tel », même dans le cas où ils sont extra-terrestres. Dans le second cas, on peut consulter notre article Des dents de la mer à l’invasion des rats: la propagande pour la domination.

Dressons une sorte de petite typologie du premier cas (et justement le film « Monsters » y correspond parfaitement).

Une caractéristique essentielle, c’est qu’une jeune femme (plutôt blonde en général) se fait agresser par un monstre de type tentaculaire. En voici deux exemples.

Le monstre peut ne pas être tentaculaire, mais alors il est forcément « baveux », du type insecte. Dans le premier exemple comme dans le second, on a en quelque sorte une caricature d’allusion sexuelle.

Voici encore un autre exemple, avec l’attaque des « sangsues géantes »!

En rapport avec cette allusion sexuelle, on a la présence d’un homme, qui est toujours là pour sauver la femme.

Ce qui fait que le monstre en question ne peut qu’être « extra-terrestre » dans sa provenance, puisque sur Terre les animaux sont dominés…

Dans le film « Monsters », les monstres sont tentaculaires, ainsi qu’extra-terrestres, et la femme blonde a besoin de l’homme. On a bien quelque chose de typique, dans l’esprit des « monstres » tel que le cinéma l’a montré dans les années 1950-1960.

La question des « espèces invasives »

L’île de Portland se situe tout au sud de l’Angleterre ; on y trouve un peu plus de 12.000 personnes qui y habitent, et elle est reliée à l’Angleterre par un étonnant « tombolo » de galets, appelé Chesil Beach.

Mais cette petite île a une autre particularité : une grande superstition par rapport aux lapins. Le mot « rabbit » n’est jamais prononcé ; à la place on parle sur l’île des « choses poilues aux longues oreilles » (Long-Eared Furry Things) ou bien des « moutons souterrains » (Underground Mutton).

Cette superstition provient vraisemblablement du travail dans les carrières, les lapins s’enfuyant avant qu’il y ait un effondrement, ils étaient ainsi accusés d’en être à l’origine ou, en tout cas donc, au moins de porter malheur.

Lorsqu’en 2005 est sorti le film « Wallace et Gromit : Le Mystère du lapin-garou », le titre du film a été changé (il faut dire qu’en anglais c’était « The Curse of the Were-Rabbit » soit « La malédiction du lapin-garou »!). A la place du vrai titre, on avait « Something bunny is going on » (en gros, « il se passe quelque chose de pinpin »).

Si nous parlons de cela ici, c’est qu’en Grande-Bretagne a été publié une étude sur l’impact des « espèces invasives », disponible ici au format PDF. Les activités humaines ont en effet amené des espèces à se retrouver loin de leur écosystème, et il y a des conséquences.

Qu’est-ce qu’une « espèce invasive » ? Voici une définition d’une « Direction Régionale de l’Environnement »:

On entend par « Espèce Invasive » ou « Espèce Exotique Envahissante », une espèce (animale ou végétale) exotique (allochtone, non indigène) dont l’introduction par l’homme (volontaire ou fortuite) sur un territoire menace les écosystèmes, les habitats ou les espèces indigènes avec des conséquences écologiques, économiques ou sanitaires négatives.

Ces espèces peuvent devenir dangereuses pour les écosystèmes originels lorsqu’elles accaparent une part trop importante des ressources ou de l’espace dont les espèces indigènes ont besoin pour survivre, qu’elles se nourrissent directement des espèces indigènes, ou qu’elles modifient la structure même de l’écosystème.

Les espèces exotiques envahissantes sont à présent reconnues comme la deuxième cause de perte de diversité biologique dans le monde, après la destruction directe des habitats.

Ici, les lapins ont été amenés par les romains en Grande-Bretagne. Dans l’étude, ils sont présentés comme un exemple majeur « d’invasion » et évidemment, cette étude part uniquement de l’angle économique.

En fait, l’idéologie dominante fait qu’on ne « découvre » la nature que lorsqu’elle est utilisable. En l’occurrence, on « découvre » ces « espèces invasives » parce qu’elles coûteraient 308 millions d’euros par an à l’économie de la Grande-Bretagne.

Dans un même genre, les rats sont accusés de coûter 72 millions d’euros, et la renouée du Japon, 116 millions d’euros.

A côté du lapin, cette plante est d’ailleurs considérée en Grande-Bretagne comme l’espèce invasive la plus « nocive. » Historiquement, elle a été introduite en Europe au 19ème siècle, comme plante ornementale des jardins, et aujourd’hui elle fait partie du « top 100 » des espèces invasives dans le monde.

On peut voir ici un site consacrée à ce « top 100. »

La question des « espèces invasives » est une question très importante, et très difficile.

En effet, d’un côté on doit considérer que ces espèces nuisent aux autres espèces, et donc qu’elles sont « coupables. » Sauf que cela est abstrait, car c’est l’humanité qui est responsable d’avoir semé le chaos dans les écosystèmes…

A cela s’ajoute, en arrière-plan, une question essentielle. Car on peut facilement deviner que l’extrême-droite peut arriver ici en disant : voyez, le monde est composé d’écosystèmes et il ne faut pas « d’invasions. »

Sauf que cela est une vision totalement anti-écologiste. Quand on connaît la nature, on sait très bien qu’elle est en mouvement. C’est justement le principe de « Gaïa » : la Terre est un lieu de vie, elle est un tout en mouvement.

En Gaïa, les choses n’existent pas indépendamment les unes des autres. Au sens strict, il n’y a pas d’invasion, mais un mouvement de fond, tendant vers la vie. D’ailleurs, qui pourrait sérieusement dire aujourd’hui que le chat venu de Mésopotamie est un « immigré », un « envahisseur » ?

Nous reviendrons sur cette question des espèces invasives, qui posent la question des dangers provoqués par l’humanité pour la nature et ses équilibres, comme de savoir comment et jusqu’à quel point intervenir pour « rattraper nos conneries. »

Inévitablement, cela sera une question très importante de ce 21ème siècle.

Pollution radioactive au Niger : la CRIIRAD interpelle les responsables d’AREVA

Si hier nous parlions de l’agent orange américain employé au Vietnam, il ne faudrait pas pour autant dire qu’il n’y a que lors de la guerre, et que par les Américains, que la planète est attaquée. La politique de la France au Niger est une terrible illustration de cela, et voici justement un communiqué de la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité (Criirad).

Nous en avions déjà parlé (par exemple ici) : afin de se procurer de l’uranium, la France se comporte en pillard forcené dont les activités sont destructrices. La « propreté » du nucléaire est un mensonge: tant en amont (afin de se procurer l’uranium) qu’en aval (avec les déchets), le nucléaire est pollueur et anti-démocratique au possible dans sa gestion.

Ici en l’occurence, on a une coulée de boues radioactives, sans doute 200 000 litres…

Pollution radioactive au Niger : la CRIIRAD interpelle les responsables d’AREVA

Le contexte

Depuis le début des années 70, la SOMAÏR – une filiale du groupe AREVA – exploite dans le nord-ouest du Niger, à quelques kilomètres d’Arlit, plusieurs gisements uranifères ainsi qu’une usine de traitement des minerais (pour extraction de l’élément uranium).

En 2009, la production a atteint 1 808 tonnes d’uranium métal (sous forme de concentrés uranifères).

Au cours des dernières années, AREVA a largement communiqué sur les certifications obtenues par sa filiale et sur ses objectifs de développement : la production devrait atteindre 3 000 tonnes en 2012, grâce, notamment à la mise en service d’installations de lixiviation en tas dédiées au traitement des minerais à faible teneur en uranium (inférieure à 0,1%).

AREVA est restée en revanche très silencieuse sur les nombreux dysfonctionnements pointés par la CRIIRAD. Rappelons par exemple que la « gestion » des résidus d’extraction de l’uranium qui sont des déchets radioactifs de très forte radiotoxicité et très longue durée de vie (centaines de milliers à milliards d’années) s’effectue par simple amoncellement, à même le sol, jusqu’à former de véritable collines de déchets, dépourvues de toute protection.
Le décalage entre le discours d’AREVA et la réalité du terrain n’augurait rien de bon, surtout dans un contexte de forte augmentation de la production.

L’accident

Il serait survenu le 11 décembre 2010 sur le site de la SOMAIR Il a été confirmé à la CRIIRAD par le président d’Aghir in Man qui s’est rendu sur place le 16 décembre et a pu constater la rupture des digues de plusieurs bassins de décantation des effluents radioactifs et le déversement d’importantes quantités de boues radioactives. Il est question d’une fuite de 200 000 litres et la contamination concernerait 2 ou 3 hectares.

La CRIIRAD a adressé aux responsables d’AREVA une demande d’information sur les circonstances et les conséquences de l’accident et appuyé la démarche du représentant de l’association AGHIR IN MAN qui souhaitait participer au prélèvement d’échantillons, en particulier d’échantillons d’eaux souterraines.

AREVA n’en finit pas de communiquer sur la transparence. Il serait temps qu’elle mette ses actes en cohérence avec ses discours.

L’accident doit conduire à un réexamen en profondeur des conditions d’exploitation et de protection environnementale et sanitaire.

On peut trouver ici deux documents de l’association Aghir In Man au sujet d’AREVA:

Les mines d’uranium au Niger – Areva du discours à la réalité (PDF, 730ko, v5) (PDF, 730ko)

Areva du discours à la réalité (PDF, 730ko, v5)

Apocalypse Vietnam – Agent orange

Aujourd’hui, c’est le premier jour de 2011, et cela fait quarante ans que l’agent orange empoisonne Gaïa au Vietnam. De 1961 à 1971, les USA ont utilisé massivement de la dioxine, sur des millions d’hectares, afin d’assassiner la végétation et en même temps le Front National de Libération du Vietnam.

Il y a deux jours, un accord a été signé entre le Vietnam et les USA, accord qui « confirme la volonté mutuelle des deux gouvernements de coopérer dans l’espoir que la décontamination puisse commencer en juillet 2011 et être terminée en octobre 2013. »

Non seulement c’est dans six mois, mais ce qui est concerné ici c’est une base utilisée par l’armée américaine, à Danang, un de trois grands sites contaminés. Quant à l’expression « dans l’espoir »… On voit bien ici le problème.

Il n’y a jamais eu de volonté réelle d’affronter le problème, les USA ne voulant pas, rappelons que ce sont des entreprises énormes (comme Monsanto) qui produisaient l’agent orange. Et le Vietnam ne pouvant pas: aujourd’hui encore quatre millions de personnes sont contaminées par l’agent orange.

Les effets de l’agent orange sont terrifiants. Sur les humains, cela est largement documenté. En français, un site est consacré à cet empoisonnement (Vietnam-dioxine) et un livre est sorti tout récemment: Apocalypse Vietnam Agent Orange, dont on peut voir une présentation détaillée ici.

Le livre a été écrit par André Bouny, dont voici plus bas la présentation de l’agent orange.

Précisons toutefois que si la dimension humaine est donc relativement connue, la connaissance concernant la Nature est quasi nulle. La dioxine déversée dans la Nature a évidemment eu un effet dévastateur pour Gaïa, il s’agit d’un écocide très clair, et pourtant les informations concernant les animaux et la végétation… sont d’une si faible existence, que l’on reconnaît bien là le sens des valeurs des sociétés rejetant Gaïa.

Parmi les rares chiffres, on a les données fournies par un chercheur de Harvard, qui a comparé, plusieurs années après la diffusion de la dioxine, trois zones: l’une ayant vu la dioxine se répandre, deux autres ayant été épargné.

La première avait 24 espèces d’oiseaux présentes, contre entre 145 et 170 pour les autres; le nombre d’espèces de mammifères pour la première zone était de 5, contre entre 30 et 55 pour les autres.

L’agent orange a été meurtrier… Il faut réparer cela, établir les crimes contre Gaïa, et juger les coupables!

L’Agent Orange en 10 questions

Qu’est-ce que l’Agent Orange ?

C’est l’herbicide le plus utilisé par l’armée américaine durant la guerre du Viêt Nam. Les herbicides servaient à défolier les forêts (afin d’empêcher la guérilla vietnamienne de se cacher), à protéger les installations militaires et à détruire les récoltes ennemies. L’Agent Orange est en fait de couleur rose-brun. Il doit son nom aux bandes de couleur orange peintes sur les barils dans lesquels il était stocké. De même furent baptisés les autres produits chimiques dit « Arc en ciel » que sont les Agents Blanc, Bleu, Rose, Vert et Pourpre.

Pourquoi l’Agent Orange est dangereux pour l’homme ?

Deux tiers des herbicides utilisés pendant la guerre du Viêt Nam, notamment l’Agent Orange, contenaient de l’acide 2,4,5-T connu pour ses capacités défoliantes. Or les procédés de fabrication industrielle de cet acide, élaborés pour maximiser les profits, eurent pour conséquences de le contaminer par des doses plus ou moins importantes d’une substance extrêmement toxique : la 2,3,7,8-tétrachlorodibenzo-para-dioxine (TCDD).

Combien de dioxine a-t-on déversé au Viêt Nam ?

La quantité de dioxine variait selon les herbicides. Selon les dernières estimations,* entre 1961 et 1971, l’armée américaine aurait à elle seule déversé près d’une centaine de millions de litres d’herbicides contenant plus de 300 kilos de dioxine TCDD, sur des centaines de milliers d’hectares, dans le sud et le centre du Viêt Nam principalement, mais aussi au Laos et au Cambodge. Or les normes internationales fixent les seuils limites de dioxine en millionièmes de millionième de gramme par personne.

Quels sont les effets de la dioxine ?

La dioxine est une substance cancérigène et tératogène (produisant des malformations au stade foetal). Elle provoque des maladies de peau, des cancers, et porte atteinte au système immunitaire, reproductif et nerveux.

Combien de personnes ont-elles été touchées par les herbicides au Viêt Nam ?

Selon les dernières estimations,* de 2,1 à 4,8 millions de Vietnamiens ont été directement exposés aux herbicides entre 1961 et 1971, auxquels il faut ajouter un nombre inconnu de Cambodgiens, de Laotiens, de civils et militaires américains, et de leurs divers alliés (australiens, canadiens, néo-zélandais, sud-coréens). Mais le nombre total de victimes va sans doute au-delà car la dioxine se transmet par la chaîne alimentaire : lait maternel, lait de vache, consommation de viandes ou de poissons contaminés.

Qu’est-ce que l’opération Hadès ?

C’est le nom originel de l’opération américaine de défoliation par voie aérienne au sud du Viêt Nam, qui fut ordonnée sous la présidence Kennedy en 1961, et se termina en 1971. Comme le nom Hadès fut jugé trop « explicite » (Hadès est le dieu des morts), il fut changé peu après en opération « Ranch Hand » (Ouvrier agricole).

Les États-Unis ont-il admis leur responsabilité pour les dommages causés par les herbicides au Viêt Nam ?

Non, ils réfutent toujours toute responsabilité, et n’ont jamais versé le moindre centime aux victimes vietnamiennes, cambodgiennes et laotiennes de l’Agent Orange.

Les victimes de l’Agent Orange ont-elles porté plainte ?

Les vétérans américains victimes de l’Agent Orange ont porté plainte contre les fabricants de cet herbicide chimique, car ils n’avaient pas le droit de poursuivre le gouvernement américain. En 1984, ces industriels ont signé un accord à l’amiable avec les associations de vétérans : en échange de l’arrêt de toute poursuite, les fabricants ont versé 180 millions de dollars à un fonds de compensation aux vétérans américains victimes de l’Agent Orange. Début 2004, l’association vietnamienne des victimes de l’Agent Orange a porté plainte contre les fabricants de ce qu’elle considère être un poison. Les deux principaux producteurs étaient Dow Chemical et Monsanto. Fin février 2009, la Cour suprême des États-Unis a rejeté la requête des victimes vietnamiennes et américaines.

La dioxine, problème passé ou actuel ?

Trente cinq ans après la fin de la guerre, les maladies et symptômes liés à la dioxine sont toujours présents au Viêt Nam, et dans certaines zones, il reste une quantité considérable de dioxine. On compte aujourd’hui trois générations de Vietnamiens touchées par les herbicides.

La dioxine, problème local ou mondial ?

La dioxine n’est pas un problème qu’au Viêt Nam. En effet, plusieurs activités industrielles courantes occasionnent la production de dioxine, notamment la combustion d’ordures ménagères et le blanchiment de pâte à papier. L’accident industriel de Seveso en Italie (1976) témoigna des dangers de la dioxine dans le monde entier.

* J.M. Stellman, S.D. Stellman, R. Christian, T. Weber et C. Tomasallo, « The extent and patterns of usage of Agent Orange and other herbicides in Vietnam », Revue Nature, Volume 422, Avril 2003.

L’Agent Orange en 10 chiffres

2,3,7,8 -tetrachlorodibenzo-p-dioxin (ou TCDD) est le nom du poison.

1,68 million d’hectares contaminés par la dioxine (16 797 km2), soit 10 % du territoire du Sud-Viêt Nam.

3 formes de contamination possibles : par ingestion, contact cutané ou inhalation.

83 millions de litres de défoliants déversés (au strict minimum), dont 65 % contiennent de la dioxine.

366 kg de dioxine pure déversés ; quelques nanogrammes (milliardièmes de gramme) suffisent pour provoquer des anomalies à la naissance (fausses couches, naissances prématurées et malformations graves)

3 735 jours d’épandage, selon les sources officielles (1961-1971)

3 181 villages touchés directement à des degrés divers.

Durée de la demi-vie : 10 à 20 ans, voire plus suivant les sols, 5 à 8 ans dans le corps humain.

33 (*) maladies provoquées par l’Agent Orange

2,1 à 4,8 millions de personnes concernées. Chaque jour de nouvelles personnes sont contaminées.

(*) Liste des 33 maladies provoquées par l’Agent Orange (Source : Anciens combattants et Agent Orange – mise à jour en 1996, Institut de Médecine, presse de l’Académie nationale, Washington, 1997)

A/ Maladies offrant une preuve suffisante d’un rapport avec l’exposition aux herbicides : Sarcome des tissus mous – Lymphome non-Hodgkinien – Maladie d’Hodgkin – Chloracnée

B/ Maladies offrant une preuve limitée de rapport avec l’exposition aux herbicides : Cancers respiratoires (poumons, larynx, trachée, bronches) – Cancer de la prostate – Myélome multiple – Neuropathie périphérique – Spina bifida – Porphyrie cutanée tardive

C/ Maladies offrant une preuve insuffisante de rapport avec l’exposition aux herbicides : Cancers hépatobiliaires (foie, voies biliaires) – Cancers nasal/naso-pharyngé – Cancer osseux – Cancer du sein – Cancers de l’appareil reproductif féminin (cervical, utérin, ovarien) – Cancer du rein – Cancer du testicule – Leucémie – Avortement spontané – Anomalie (défaut, imperfection) à la naissance (autre que la spina bifida) – Mort néonatale /du nourrisson et mort-né – Petit poids de naissance – Cancer de l’enfance dans la progéniture – Paramètres spermatiques anormaux et infertilité – dysfonctionnement moteur/de coordination – Désordres métaboliques et digestifs (diabète, modifications des enzymes hépatiques, anomalies lipidiques, ulcères) – Désordres du système immunitaire (baisse immunitaire et auto-immunité) – Désordres circulatoires – Désordres respiratoires – Cancers de la peau – Cancer de la vessie

D/ Maladies n’offrant pas de preuves suffisantes d’un rapport avec l’exposition aux herbicides : Tumeurs gastro-intestinales (cancers de l’estomac, du pancréas, du colon, du rectum) – Tumeurs du cerveau…

Rennes – jeudi 13 janvier 2011 – Procès de 7 grimpeurs du Ganva

Voici un appel à soutenir des activistes du GANVA, répriméEs pour leur action militante!

Le jeudi 13 janvier 2011 à 16h aura lieu, à Rennes, le procès de 7 militants du Ganva (Groupe d’Actions Non-violentes Antinucléaires).

Nous sommes convoqués pour nous justifier de l’occupation de pylônes d’une ligne Très-Haute-Tension (THT) effectuée en 2007 dans le pays de Fougères (35).

En effet, pendant 4 jours, entre le 29 mai et le 1er juin 2007, avait lieu une action de désobéissance civile pour dénoncer la relance du nucléaire en France avec la construction du réacteur EPR à Flamanville dans la Manche. Cette relance inutile et dangereuse, s’accompagne d’un nouveau projet de ligne THT Cotentin-Maine, de 160 km de long. Nous demandions alors, l’abrogation du décret permettant la construction du réacteur nucléaire EPR et la réalisation d’une étude sur les effets sanitaires des lignes THT. Plus largement, l’action a permis, à travers les média et les réseaux militants, de rappeler la nécessité de s’opposer au projet EPR, inutile, dangereux et coûteux.

Souhaitant s’opposer aux deux projets intimement liés, EPR et THT, nous avions installé un bivouac dans un pylône à Romagné, en Ille-et-Vilaine. Cette installation, réalisée en toute sécurité, avait durée 3 jours et demi, et avait été suivie d’une seconde occupation, d’une demi-journée, sur un pylône de Saint-Germain-en-Coglès. De nombreux amis et sympathisants s’étaient légitimement réappropriés l’action en campant aux pieds des pylônes, en apportant un soutien moral et matériel à l’occupation.

Où en est-on de l’EPR et de la THT ?

Trois ans et demi après cette action, le chantier de l’EPR cumule déjà deux ans de retard et deux milliards d’euros de surcoût. S’ajoutent des déboires techniques qui mettent en péril la sûreté, déjà contestée, du réacteur. Aucune étude épidémiologique sur l’effet des lignes THT n’a été menée, bafouant ainsi le principe de précaution et la santé des populations. Comme toujours, le nucléaire progresse au détriment de notre santé, de l’environnement et de la démocratie.

Que reproche-t-on aux grimpeurs du Ganva ?

C’est une plainte de RTE (réseau de transport de l’électricité) qui est à l’origine du procès. Mais un des chefs d’inculpation, “mise en danger de la vie d’autrui”, a été abandonné par le juge d’instruction après avis d’un expert. Ainsi, les militants n’ont jamais mis en danger leur propre personne, les personnes aux pieds du pylône, ni les agents de RTE.

Or, c’est bien RTE qui met en danger la vie des populations sous les lignes. La tentative de RTE de nous faire passer pour des inconscients et des irresponsables n’a pas réussi. Nous sommes donc poursuivis pour une simple infraction à une loi de 1906 qui, en résumé, interdit de monter dans un pylône. Quand toutes les voies légales ont été épuisées et que l’état persiste dans des choix aussi absurdes qu’irresponsables la résistance s’impose. Quitte à enfreindre la loi.

Comment nous défendrons-nous ?

Simplement en invoquant la légitimité de notre action. Comment interférer avec un déni de démocratie tel que celui qui a conduit à la construction de l’EPR ? Comment faire entendre la voix d’opposants nombreux mais difficilement audibles à cause de la force des lobbies nucléaires et industriels ? Nous n’avions comme dernier recours que cette possibilité d’occuper un pylône de ligne THT, symbole du nucléaire, de son centralisme, de ses nuisances…

Même si l’EPR continue à se construire, ce projet reste une absurdité. Les faits nous donnent raison à la vue de son coût démesuré, alors que le discours dominant martèle qu’il faut nous serrer la ceinture.

Le projet de la ligne THT Cotentin-Maine a subi de nombreux mois de retard grâce à une lutte tenace et populaire sur les enjeux sanitaires des lignes THT. Les travaux débutent actuellement, alors que pas moins de six recours en justice contre la ligne attendent d’être examinés. Ce procès doit donc nous inciter toutes et tous à continuer l’action, même si elle doit encore passer par la désobéissance civile.

La THT n’est pas encore construite et l’EPR n’est pas prêt d’être mis en service. Ensemble par notre mobilisation et notre détermination à travers toutes les actions à notre portée faisons plier EDF et RTE.

Enrayons la machine nucléaire, la lutte continue !

Rendez-vous le jeudi 13 janvier 2011 pour marquer votre soutien et votre solidarité.

Site de covoiturage pour venir au procès : http://covoiturage.action.free.fr/ganva/

Jouets de Noël, exploitation animale et Playmobil

Noël est passé, et il n’est pas étonnant que dans une fête de la consommation, on retrouve les valeurs qu’on a dans la production. Pour parler plus clairement: les jouets reflètent les valeurs dominantes. Faisons un tour dans une petite galerie des horreurs.

Tout d’abord, la technologie aidant, voici « duck hunter » (le chasseur de canards). Un canard mécanique – électronique vole et on tire dessus avec un pistolet muni d’un faisceau laser indiquant si on l’a touché, ou pas. On peut voir ici une vidéo de démonstration (en lien à côté on trouve de nombreuses autres vidéos).

Dans un même genre, voici des « rats » télécommandés, ayant comme but de faire peur. Dans la présentation on apprend qu’il « peut se déplacer rapidement dans toutes les directions comme un vrai »… et que « ses yeux deviennent rouges »…

Voici un autre « rat » télécommandé. Voici la description du « produit »:

Ce rat télécommandé est garantit de rendre vos animaux fous! Observez et regardez votre chat chasser et attaquer ce rongeur diabolique!

Les yeux de ce rat télécommandé s`allument pendant qu`il court et qu`il tourne avec la touche d`un bouton. Vous pouvez contrôler chacun de ses petits mouvements à distance avec la télécommande combiné. Ayez beaucoup d`amusement en regardant les gens sauter, crier, grimper sur leur bureau pendant que vous le faites courir dans les parages.

Caractéristiques : ? Parfait cadeau de gag pour faire peur a vos amis, Le rat RC a des yeux qui s`allument pendant qu`il court

Dans un registre plus simple sur le plan technique, et destiné à des enfants bien plus jeunes, voici… les fameuses « machines de mort jaunes » qu’une chanson d’Earth Crisis appelle à détruire.

Rappelons ici le passage de la chanson en parlant (le texte en entier étant là):

De nouveaux ponts, de nouvelles routes et de nouveaux barrages
pavent la voie pour le développement contre ce qui reste de la nature sauvage.
Tout cela doit être empêché à l’avance ou bien détruit pour que durent les terres sauvages.

Luttant pour sauver les animaux. Leur liberté est notre paix.
Pour la préservation de leurs habitats, pour que cesse la violence contre eux.
La libération de la Terre par l’écodéfense. Stopper cette folie consistant en l’avancée des machines de mort jaunes

Notons d’ailleurs que Playmobil n’est pas en reste…

Playmobil étant une marque très connue et ayant un grand succès, attardons nous sur leur production. Il est bien connu que les enfants aiment les animaux, n’étant pas encore contaminé par l’idéologie dominante. Cela se reflète justement dans la production de Playmobil.

Ainsi, dans la section « La vie dans la savane », on trouve un Centre de soins pour animaux sauvage, un poste d’observation avec des animaux de la savane… et il est vrai que les deux braconniers disponibles ont clairement une sale tête de « méchant. »

Mais on trouve également des pilotes à moto sur une piste de rallye… Dans les jouets Playmobil, les animaux sont là pour les enfants, mais s’insèrent en pratique dans un environnement totalement au service de l’humanité. On trouvera des animaux « sympathiques », mais choisis uniquement pour servir de décor (jusqu’au « pittoresque », avec des hyènes et un vautour autour d’un squelette).

Pour preuve, la grande présence du cirque et du zoo, dont voici des images parlant d’elles-mêmes.

On pourra arguer qu’il s’agit là uniquement de phénomènes connus des enfants, par l’intermédiaire de leurs parents. Raisonner ainsi est faux, comme le montrent les images suivantes, présentant très clairement l’exploitation animale dans son sens industriel (mais, évidemment, sans les abattoirs, et toujours à « petite échelle »). Ajoutons y d’ailleurs l’exploitation de la forêt, qui va avec dans la logique de subordination de la nature.

Cette dernière image est censée être une ferme… On voit la propension à l’idéalisation.

Les enfants aimant les animaux, ces derniers sont présents, mais strictement encadrés par les activités humaines, et servant uniquement de décor. Même dans la série « clinique vétérinaire » les animaux sont clairement là pour les loisirs, alors que le vétérinaire roule… en 4×4.

On ne sera pas étonné donc, là où on a un 4×4 dominateur, d’avoir des chevaux…

Les jouets de Noël – les jouets en général même – reflètent les valeurs dominantes, mais ils contribuent également à ce que ces valeurs soient inculquées dès le plus jeune âge… C’est quelque chose dont il faut avoir conscience, afin de pouvoir critiquer dans son entourage ces vecteurs d’exploitation animale et de destruction de la nature!

Conseils pour aider les oiseaux en hiver

Cet hiver est particulièrement rude pour nous amis les oiseaux. Voici quelques conseils à ce sujet, fournis par l’association CORA Faune Sauvage, qui se consacre au « suivi de la petite faune des jardins. »

On peut s’inscrire et saisir ses propres observations, en profitant d’une présentation vraiment bien faite de très nombreux oiseaux, avec la possibilité également d’écouter leurs chants (cliquez sur le nom de chaque espèce d’oiseau, dans la colonne de droite). Tout simplement passionnant!

Evidemment, encore faut-il avoir un jardin. Mais même avec un simple (petit) balcon, on peut déjà agir. Il y a toujours quelque chose à faire!

A noter que l’association, présente dans le sud de la France (Isère, Rhône, Ardèche, Haute-Savoie, Loire…), permet de s’aprovisionner en tournesol bio, pour les mangeoires!

Hiver : les conseils du CORA pour aider les oiseaux

De nombreux oiseaux sont  présents pendant tout l’hiver dans les  villes et campagnes de Rhône-Alpes. Le CORA donne quelques conseils pour les aider à passer les périodes de grand froid en leur apportant de la nourriture.

Le besoin en nourriture est alors vital pour eux, alors que l’offre alimentaire de la végétation est réduite (plus beaucoup de fruits sur les arbres) alors que les insectes et autre invertébrés sont infiniment plus rares et plus difficiles à trouver sur un sol gelé ou couvert de neige.

Dans les jardins, publics ou privés, sur les balcons et terrasses il est possible d’aider les oiseaux à passer la mauvaise saison en mettant à leur disposition une  nourriture, facile à trouver et riche. Mais  attention, rappelle le CORA,  on ne nourrit les oiseaux que pendant les périodes de grand  froid, de gel ou de neige.

Il est important de ne pas donner d’aliments salés, ni de pain aux oiseaux. Les graines de tournesol  (en vente dans les jardineries, mais aussi dans de nombreux commerces d’alimentation) font le régal de la plupart des oiseaux hivernants. On peut rajouter des matières grasses type margarine.  Les grains de blé, de millet ou d’avoine conviennent aussi, ainsi que des  restes de pommes ou poires.

L’écureuil  pourra être attiré par des noix ou de noisettes aussi convoitées par les pics. L’eau est aussi importante car elle est rare en période de grand froid. Employez des baquets ou des assiettes peu profonds, dont le  rebord permet aux oiseaux de se poser. Pour empêcher que l’eau ne  gèle, rajouter un peu de sucre.

Il est préférable d’utiliser une mangeoire pour éviter les prédateurs, en particulier les chats à l’affut d’oiseaux qui s’approcheraient d’une mangeoire posée au sol. Les jardineries, mais aussi plusieurs associations comme la Ligue de protection des oiseaux (LPO) vendent des mangeoires adaptées à telle ou telle espèce.

La mangeoire sera disposée à plus d’un mètre de haut ( sur un arbre proche  ce qui permet l’observation) et à une bonne distance des  vitres afin d’éviter que les oiseaux ne viennent s’assommer sur celles-ci. L’ASPAS, association pour la protection des Animaux Sauvages, a expliqué il y a quelques mois que les vitres et autres façades miroirs pouvaient constituer de redoutables obstacles pour les oiseaux.

L’apport de nourriture à des oiseaux vous fera plaisir (comme aux enfants qui pourront les observer) et vous pourrez  les photographier pour  ensuite les identifier. Votre premier geste d’éco-citoyen pour la  préservation de la nature de proximité.

Parmi les espèces les plus communes, vous observerez  assez facilement d’abord les six espèces de mésanges : la charbonnière, la bleue et d’autres plus rares : la noire, la nonnette, la huppée et celle à longue  queue. Vous verrez aussi s’approcher des lieux de nourrissement, le rouge-gorge, reconnaissable au plumage rouge de sa gorge,  les pinsons des arbres et du nord, le gros-bec, (au bec raccourci et puissant)  le  Chardonneret, le moineau domestique, la sittelle Torchepot, le Verdier. D’autres les rejoindront : le tarin des aulnes, les pic vert et Épeiche, les bruants jaune, des roseaux, zizi ou fou, l’accenteur Mouchet.

Vous pourrez observer non seulement chaque espèce qui vit habituellement discrètement dans votre environnement, mais vous pourrez aussi observer les comportements des individus de chaque espèce par rapport aux représentants des autres espèces. Certains de ces oiseaux sont devenus rares et leur observation nous  intéresse : le moineau friquet et le bouvreuil pivoine. Pour reconnaitre les oiseaux, les guides sont nombreux.

Le CORA rappelle que vous pouvez transmettre vos observations sur www.corafaunesauvage.fr rubrique petite faune des jardins.
Pour en savoir plus www.corafaunesauvage.fr

Fossiles marins du triassique et extinction permienne

Dans le calendrier de Carl Sagan dont nous parlions hier, on pouvait voir notamment :

Permien. Premiers dinosaures………………………………………………24 décembre

Fin de l’ère paléozoïque. Ère mésozoïque…………………………………25 décembre

Triassique. Premiers mammifères………………………………………….26 décembre

Le permien est une période très importante, qui s’est étalée entre il y a 299 et 251 millions d’années. Durant cette période sont apparus les premiers arbres, des conifères… Et il y avait un seul continent, la pangée.

Mais cette période est également connue parce qu’elle se termine sur une extinction de masse, la plus grande que la Terre ait pour l’instant connue. 75 % des espèces de la terre ferme et 96 % des espèces marines ont disparu. Voici un tableau montrant les extinctions de masse qui ont lieu jusqu’à présent ; « End P » marque le moment de cette extinction, à la fin du « permien », et ainsi au début de la période appelée « trias. »

Les montagnes des dolomites sont très riches en affleurement de dépôts de la période du permien. Mais comment la vie sur Gaïa s’est-elle rétablie ?

Il existe justement un endroit en Chine, dans le Yunnan, où les chercheurs ont il y a quelques jours rendus public leurs découvertes.

Le site de Luoping, qui a demandé trois ans de fouilles, regroupe en effet un nombre très important de fossiles marins (20 000), au point que les chercheurs pensent qu’ils en ont pour dix ans à tout étudier. La moitié des fossiles est intacte et on a même retrouvé des muscles, conservés par une bactérie.

Or, le site date de 10 millions d’années après l’extinction (et non d’il y a 10 millions d’années comme l’explique Maxisciences dans ce qui est sans doute une mauvaise traduction de l’anglais). Vue la très riche diversité qui y existe, on sait donc que la vie sur Gaïa a pu se rétablir, de manière presque aussi riche qu’avant l’extinction, 10 millions d’années après la plus grande des extinctions en masse.

Ici, la dent d’un archosaure, ancêtre de nombreux dinosaures.

Ici, un ichtyosaure, un des reptiles géants marins.

Ici, un isopode.

D’autres fossiles:

Calendrier de Carl Sagan

Hier, nous parlions des Dolomites, et nous disions au sujet de ces montagnes que leur roche provient de récifs coralliens. Gaïa est en effet très âgée, et a connu de nombreux bouleversements…

L’humanité n’est arrivée que très tardivement, et c’est ainsi qu’il faut comprendre sa place. Ce n’est pas parler de Gaïa qui est « religieux », mais c’est justement de ne pas en parler… Si l’on dit que le big bang a eu lieu il y a une année, alors Gaïa est apparue en septembre, tandis que l’humanité n’existe que depuis 1h30…

Voici justement un calendrier très connu montrant cette perspective. C’est le chercheur américain Carl Sagan (1934-1996) qui en est à l’origine : il en entendait par là montrer que l’on doit se placer selon la bonne perspective… Il n’y a pas de place pour des considérations religieuses ou anthropocentriques.

Gaïa a existé avant nous… Elle saura exister sans nous, le cas échéant, si nous ne savons pas comment vivre de manière adéquate en elle…

Et ce sont précisément les valeurs de la libération animale et de la libération de la Terre qui nous permettront une vie harmonieuse! Pas de compromis dans la défense de notre mère la Terre!

Big Bang…………………………………………………………………………………………………………..1er janvier

Origine de la Voie Lactée…………………………………………………………………………………..2 mai

Origine du système solaire………………………………………………………………………………9 septembre

Formation de la terre…………………………………………………………………………………….14 septembre

Origine de la vie sur la terre………………………………………………………………………….25 septembre

Formation des plus vieilles roches……………………………………………………………..2 octobre

Date des plus anciens fossiles
(bactéries et algues bleues vertes)………………………………………………………………9 octobre

Invention de la sexualité par les micro-organismes…………………………………..1er novembre

Plus anciennes plantes photosynthétiques……………………………………………….12 novembre

Épanouissement des eucaryotes
(premières cellules pourvues d’un noyau)……………………………………………….15 novembre

Une atmosphère oxygénée commence
à se développer sur Terre…………………………………………………………………………1er décembre

Premiers vers………………………………………………………………………………………….16 décembre

Fin du Précambrien. Début de l’ère paléozoïque
du Cambrien. Invertébrés………………………………………………………………………..17 décembre

Premiers planctons océaniques. Trilobites……………………………………………..18 décembre

Ordovicien. Premiers poissons
et premiers vertébrés……………………………………………………………………………..19 décembre

Silurien. Premières plantes vasculaires
et colonisation du sol par les plantes……………………………………………………20 décembre

Début du Dévonien. Premiers insectes,
les animaux colonisent le sol…………………………………………………………………21 décembre

Premiers Amphibies et premiers insectes ailés……………………………………….22 décembre

Carbonifère. Premiers arbres, premiers reptiles…………………………………….23 décembre

Permien. Premiers dinosaures…………………………………………………………………24 décembre

Fin de l’ère paléozoïque. Ère mésozoïque…………………………………………………25 décembre

Triassique. Premiers mammifères………………………………………………………….26 décembre

Jurassique. Premiers oiseaux……………………………………………………………….27 décembre

Crétacé. Premières fleurs.
Extinction des dinosaures…………………………………………………………………….28 décembre

Fin de l’ère mésozoïque. Début de l’ère
Cénozoïque et du teritaire. Premiers cétacés.
Premiers primates…………………………………………………………………………………….29 décembre

Premiers Hominiens………………………………………………………………………………….30 décembre

Premiers Humains……………………………………………………………………………………31 décembre à 22 h30

Usage général des outils de pierre……………………………………………………………31 décembre à 23 h

Domestication du feu par l’Homme de Pékin…………………………………………..31 décembre à 23 h 46 min

Début de la plus récente période glaciaire……………………………………………….31 décembre à 23 h 56 min

Invention de l’agriculture…………………………………………………………..31 décembre à 23 h 59 min 20 sec

Néolithique : premières villes……………………………………………………..31 décembre à 23 h 59 min 35 sec

Invention de l’alphabet………………………………………………………………31 décembre à 23 h 59 min 51 sec

Âge du bronze……………………………………………………………………………..31 décembre à 23 h 59 min 53 sec

Âge du fer…………………………………………………………………………………..31 décembre à 23 h 59 min 54 sec

Inde d’Ashoka, dynastie Ch’in en Chine, Athènes
de Périclès, naissance du Boudha……………………………………………….31 décembre à 23 h 59 min 55 sec

Géométrie euclidienne, physique d’Archimède,
astronomie de Ptolémée, naissance du Christ……………………………31 décembre à 23 h 59 min 56 sec

Invention du zéro et des décimales
dans l’arithmétique indienne, chute de Rome, Mahomet…………..31 décembre à 23 h 59 min 57 sec

Civilisation maya, dynastie Song en Chine, empire
byzantin, invasion mongole, croisades……………………………………31 décembre à 23 h 59 min 58 sec

Renaissance en Europe, apparition de la méthode
expérimentale dans les sciences……………………………………………….31 décembre à 23 h 59 min 59 sec

Maintenant : première seconde de la nouvelle année.

Les Dolomites

Les Dolomites forment un massif montagneux à la frontière italo-autrichienne, ce qui amène d’ailleurs l’Italie à parler pour la région du « Haut-Adige » et l’Autriche du « Tyrol du Sud », alors qu’en même temps vit une minorité historique locale : les ladins.

Autrefois appelées les « montagnes pâles », on les appelle « dolomites » en référence à une roche calcaire, issue…. de récifs coralliens ! Et cette roche (double carbonate de calcium et de magnésium) a la particularité, au coucher et au lever du soleil, de virer au pourpre.

En juin 2009, l’UNESCO a inscrit une partie des Dolomites à son patrimoine. Voici la présentation qui en a alors été faite. Elle est parfois peu claire, en raison des nombreux termes scientifiques, toutefois il faut bien reconnaître que malheureusement, bien trop faibles encore sont les connaissances de la vie de notre planète: LTD essaiera de contribuer plus souvent en ce domaine.

La chaîne de montagnes des Dolomites, située dans le nord des Alpes italiennes, compte 18 sommets de plus de 3000 mètres. Le site couvre 141 903 ha et constitue un des plus beaux paysages de montagne du monde, caractérisé par des murailles verticales, des falaises abruptes et une forte densité de vallées très étroites, longues et profondes.

Le bien comprend neuf éléments représentatifs de la diversité de ces paysages spectaculaires – pics, pinacles, murailles – qui sont d’importance internationale pour la géomorphologie. On y trouve aussi des reliefs glaciaires et des systèmes karstiques.

Le tout est caractérisé par une nature dynamique avec de fréquents éboulements, inondations et avalanches. Le bien présente aussi un des meilleurs exemples de préservation de systèmes de plateformes carbonatées du Mésozoïque, incluant des registres fossilifères.

Les neuf éléments composant le Bien du patrimoine mondial

Les Dolomites protègent une série de paysages de montagne hautement distinctifs et de beauté naturelle exceptionnelle. Les pics verticaux spectaculaires de couleur claire qui présentent toute une diversité de formes sculpturales particulières sont extraordinaires à l’échelon mondial. Ce bien contient aussi une association de valeurs d’importance internationale pour les sciences de la terre.

La quantité et la concentration des formations calcaires extrêmement variées sont extraordinaires dans un contexte mondial tandis que la géologie superbement exposée offre un point de vue sur le renouveau de la vie marine au Trias, après la plus vaste extinction jamais enregistrée dans l’histoire de la vie sur Terre. Les paysages sublimes, monumentaux et colorés des Dolomites ont depuis toujours attiré de nombreux voyageurs et leurs valeurs font depuis longtemps l’objet d’interprétations scientifiques et artistiques.

Critère (vii) : Le paysage des Dolomites est généralement considéré comme l’un des plus beaux paysages de montagne du monde. Sa beauté intrinsèque provient d’une diversité de formes verticales spectaculaires telles que des pinacles, des tourelles et des pics, entrecoupées de surfaces planes contrastantes, en particulier des ressauts, des surplombs et des plateaux qui s’élèvent tous de manière abrupte au dessus de vastes dépôts d’éboulis et de collines basses plus douces.

Le contraste entre les surfaces rocheuses nues, de couleur claire, et les forêts et prairies au dessous offre toute une harmonie de couleurs. Les montagnes s’élèvent en pics séparés par des ravins, parfois isolés et parfois se déployant en d’immenses panoramas.

Certaines des falaises rocheuses s’élèvent à plus de 1500 mètres d’altitude et comptent parmi les murailles calcaires les plus hautes du monde. Le paysage particulier des Dolomites est devenu l’archétype du paysage dit «dolomitique». Les géologues pionniers ont été les premiers à être captivés par la beauté des montagnes; leurs écrits puis les peintures et les photographies qui ont suivi soulignent l’attrait esthétique du bien.

Critère (viii) : Les Dolomites sont d’importance internationale pour la géomorphologie en tant que site classique pour l’orogenèse calcaire dolomitique. La région présente une grande diversité de reliefs fruits de l’érosion, de la tectonique et de la glaciation. La quantité et la concentration des formations calcaires extrêmement variées sont extraordinaires au plan mondial avec des pics, des tours, des pinacles et certaines des murailles rocheuses verticales les plus hautes du monde.

Les valeurs géologiques ont aussi une importance internationale, en particulier les vestiges de plates formes carbonatées du Mésozoïque ou « atolls fossilisés » qui illustrent, notamment, l’évolution des bioconstructeurs à la limite entre le Permien et le Trias, et la préservation des relations entre les récifs qu’ils ont construits et les bassins environnants.

Les Dolomites comprennent, en outre, plusieurs sections-types d’importance internationale de la stratigraphie du Trias. Les valeurs scientifiques du bien sont également renforcées par l’étude et la reconnaissance internationale dont les Dolomites sont depuis longtemps l’objet. Globalement, l’association entre les valeurs géomorphologiques et géologiques crée un bien d’importance mondiale.

Noël : tout ce qu’on aime pas!

Hier, c’était le réveillon, un événement hypocrite et commercial en tous points en conflit avec notre éthique.

Nous, nous voulons que l’humanité se replie et redonne de l’espace à la Nature ; le réveillon célèbre la victoire sur la Nature, par une flopée de cadeaux achetés dans une frénésie commerciale, et offert non pas parce qu’un objet précis fait plaisir, mais parce que c’est « comme cela. »

C’est « comme cela » qui puise sa tradition dans le père noël importé par Coca-Cola au début du siècle. Et au lieu d’être ouvertE à tout le monde, on est ouvert en petit cercle, prétendument « convivial » car familial, exactement la mauvaise volonté dont on a pas besoin.

Ajoutons à cela le bon « gueuleton » et l’alcool, sans parler de la religion, et cette fête n’a rien pour plaire. D’ailleurs, voici un « menu » du réveillon concocté par France Nature Environnement. Il s’agit d’une fédération d’associations (3.000 à peu près) qui existe depuis 1968 (elle avait avant 1990 le nom de Fédération française des sociétés de protection de la nature).

Menu A : le menu écolo

ENTREE

Duo de purées de saison

Tarama maison, huîtres et truite fumée

Accompagné de vin blanc bio

PLAT

Filet de bœuf en croûte, sauce forestière

Pommes sarladaises et sa fondue de poireaux

Accompagné de vin rouge bio

DESSERT

Charlotte aux poires

Champagne bio

Le bilan

0 pesticides

3 kg CO2 / personne

Circuit court

Produits de saison

Produits issus de l’agriculture biologique

Coût du menu par personne : 17,17 € (menu pour 8 personnes)

Pour rappel, le « tarama » consiste en des oeufs de poisson.

Ce « menu écolo » est censé s’opposer à un second menu, appelé « traditionnel » avec par exemple du foie gras, et qui a bien entendu des « Traces d’antibiotiques dans la viande  » tout en étant plus cher, etc.

Pourtant, il n’est pas difficile de voir qu’il n’est pas écologique : être écologique c’est établir un rapport différent avec les êtres vivants sur la planète. Là, ce menu est tout simplement un menu « bio », dans un sens qui est celui de la santé, et vaguement d’une critique de la pollution.

Voici d’ailleurs les arguments de France Nature Environnement :

Le saumon d’élevage est produit dans de grandes fermes aquacoles présentant des problèmes de pollution locale des eaux du fait de la sur-concentration des saumons (pollution par les fèces…). Il ne faut pas oublier la pêche intensive et indistincte, nécessaire à la production de farine de poisson utilisée dans l’alimentation des saumons.

La viande bovine est l’une des plus émettrices de CO2. Mais utiliser de la viande de vache de réforme, c’est-à-dire d’une vache laitière tarie, permet de valoriser doublement la vache : la production de lait tout au long de sa vie d’un côté et la production de viande de l’autre côté. Il est préférable de choisir la viande d’une vache ayant été nourrie principalement à l’herbe, sans OGM ni aliments importés (soja).

« Valoriser doublement la vache » : comme on le voit, rien ne distingue l’association France Nature Environnement des exploiteurs d’animaux les plus classiques. C’est la même philosophie. C’est la même vision du monde. C’est la même folie détruisant notre planète et dénaturant les humains.

Et on peut même aller plus loin, car voici ce qu’on lire en bas du communiqué de cette association :

1 kg de farine bio

2 gros pots de crème fraiche bio de 500 mL

12 œufs bio

1kg de sucre (betteraves)

250 g de beurre

1l de lait bio

1 filet de 1kg d’échalottes

1 bouteille de 50 cl de Madère

Sucre, beurre et lait : là aussi on a des produits mis en avant par l’industrie, et dont les effets sur la santé sont bien connus quand on s’y intéresse. Ce menu n’est en rien « alternatif » ni écologique : il est juste un choix vaguement différent.

Cela montre bien que quand on fait le choix de la libération animale, d’un autre rapport à la Nature, il faut être systématique et aller au bout de son raisonnement : savoir vivre l’alternative et la défendre, refuser les fausses initiatives comme celle de ce « menu écolo », se fonder sur une cohérence solide en adoptant des animaux, en s’intéressant chaque jour à la Nature!

Une lionne assassinée à Lyon

Ce qui s’est passé à Lyon montre de manière dramatique tant l’hypocrisie des zoos que le mépris qui existe dans le rapport avec les êtres vivants.

Une lionne âgée de deux ans est en effet morte dans le zoo. Morte ? Non, assassinée, voilà le mot qu’il faut employer. La manière dont les événements sont relatés le montre de manière évidente.

Déjà, on peut se douter de tout cela quand on voit le directeur du parc zoologique, David Gomis, parler d’un:

« enchaînement de mauvaises circonstances. »

Quand on parle du bien-être animal, il est impossible dans un zoo comme le bien-être humain est impossible dans une prison, bizarrement les zoos invoquent une gestion des plus méticuleuses.

Qu’il se passe quelque chose de « travers » et là ce sont les « mauvaises circonstances » qui sont invoquées. Mais quelles « mauvaises circonstances » ? Cela n’existe pas !

Car c’est le zoo de Lyon qui a décidé de faire venir la lionne âgée de 2 ans depuis… un autre zoo, celui de La Boissière du Doré, en Loire-Atlantique.

Il s’agissait de la faire rejoindre l’unique lion du zoo de Lyon, afin qu’il y ait reproduction, pour la « réintroduction » du lion en Asie. Ce genre d’initiatives irréaliste et absurde de par sa dimension dénaturée est très important pour les zoos, car elle est leur actuelle idéologie « justificatrice. »

Et soi-disant, la lionne serait sortie trop rapidement de sa loge intérieure, et serait… tombée dans l’eau, et se serait noyée.

Le directeur du parc zoologique, David Gomis, aggrave son cas en expliquant de manière faussement béate:

« Elle avait déjà dû boire la tasse. Contrairement aux tigres, les lions ne sont pas des très bons nageurs. »

Les lions ne sont de très bons nageurs : voilà une phrase bien ridicule. Car par définition, un animal jeté à l’eau fait tout pour s’en sortir, et d’ailleurs les lions savent nager…

La vérité, c’est que la lionne est tombée dans ce qui doit être considéré comme une sorte de fossé rempli d’eau, du même type que ces douves entourant les châteaux du moyen-âge.

Le zoo, son administration et ses employés sont ainsi clairement responsables de la mort de la lionne. La preuve en est d’ailleurs que le zoo a promis d’installer un système de grillage en janvier.

Pourquoi ? Parce que le zoo avait mis en place un « guidage électrique » pour guider la lionne…

Un guidage électrique ! En clair : la lionne se prend du courant électrique si elle touche le fil, et est donc censée suivre le chemin balisé…

1. Déjà cela présuppose qu’elle le touche au moins une fois pour savoir qu’il ne faut plus le toucher.

2. Ensuite, cela présuppose, pour qu’elle tombe quand même dans l’eau, qu’elle l’a touché au moins une fois !

Et ce second point, aucun des très rares médias relatant la mort de la lionne n’en parle, bien évidemment…

Notons d’ailleurs au passage que même le site du zoo de Lyon ne relate pas l’incident…

Citons d’ailleurs ici le journal Le progrès qui, dans une sorte de délire absolument démonstratif et très parlant, explique que la mort de lionne… est une preuve que les zoos sont utiles !

Un accident qui souligne toute l’importance de la préservation des espèces animales et le rôle majeur joué les jardins zoologiques pour la pédagogie et la préservation de la faune à l’échelle planétaire.

En clair, il y a négligence criminelle du zoo, et donc cela soulignerait l’importance mondiale des zoos ?!

Voilà une bien folle logique, qui va avec le fait que l’article dit, sans même voir la contradiction:

Cette lionne d’Asie provenait du zoo de la Boissière du Doré.

Non, le zoo de la Boissière du Doré n’est pas en Asie. On nage ici en plein délire, la contradiction saute aux yeux. En voici d’ailleurs encore un autre exemple. Le zoo de Lyon dispose d’un « centre de récupération des tortues de Floride. »

Voici ce qu’on peut lire dans la longue page de présentation :

Elle vient d’Amérique du Nord, et est transportée par l’homme un peu partout sur la planète.

SON TERRITOIRE D’ORIGINE EST A 10 000Km D’ICI !

On peut dire la même chose de la lionne d’Asie, tout comme de beaucoup d’animaux des zoos, et dans tous les cas les zoos sont comme des prisons.

Et une société qui justifie les zoos (comme les prisons), c’est une société qui n’a rien à proposer à part la répression, l’oppression, l’exploitation, la mort !

Aucun compromis n’est à faire avec les zoos, lieu symbolique de domination, lieu de souffrance très concrète, lieu issu d’une logique criminelle!

Les macaques se baignent dans des sources d’eau chaude

L’humanité doit se replier, pour que la planète redevienne bleue et verte ; sans espace, comment les animaux pourraient-ils sinon exister ? L’humanité doit être capable d’établir de nouveaux rapports avec la Nature!

On a un exemple écologique très intéressant avec les macaques présents au Japon et leurs baignades dans des sources d’eau chaude. Des humains ont vu en effet, au milieu des années 1960, des macaques se baigner dans des sources de ce type, et 300 mètres plus loin ils ont créé un bassin.

Il faut savoir que les macaques présents au Japon vivent en forêts, mais que celles-ci peuvent être subtropicales ou subalpines, et les macaques ont ainsi la particularité d’être parfois présents dans une zone où il peut faire très froid, jusqu’à moins 15°, à hauteur de jusqu’à 3000 mètres !

Les macaques profitent donc de la chaleur des sources d’eau chaude. Et leurs activités sont très connues au Japon, où l’on a également reconnu leur capacité à faire des batailles de boule de neige, à laver leurs aliments, à les saler en les mettant dans de l’eau de mer, à utiliser des cailloux… Avec chaque expérience assimilée et retransmise aux plus jeunes. Sans parler de l’existence de dialectes selon les régions.

Et depuis les années 1960 donc, les images des macaques dans ce bassin sont très connues…. Et malheureusement également, il s’agit désormais d’un véritable parc d’attraction, avec billets d’entrée, restaurants et hôtels non loin, ainsi d’ailleurs qu’une station de ski, etc.

Toutefois, les choses sont heureusement un peu plus compliquées. En effet, cet endroit est difficile d’accès, car en bas d’un parc naturel. Le « parc d’attraction » s’appelle d’ailleurs le « Jigokudani Monkey Park », Jigokudani voulant dire la « vallée de l’enfer » : en plus de l’eau des sources bouillantes, les falaises très rudes et les forêts très difficiles d’accès.

Durant l’été les macaques vivent ainsi ailleurs, et descendent dans la vallée durant l’hiver. Leur nombre dans le bassin varie donc. La taille moyenne d’un groupe est de 40 macaques, et plusieurs groupes peuvent être présents (en ce moment par exemple, 140 macaques sont présents).

Il y a par conséquent  une sorte de rapport pacifique entre les macaques et les humains. Il est certainement plus sympathique de voir des humains nourrir les macaques qui viennent librement se baigner (malgré les touristes) que de les voir les enfermer pour pratiquer la vivisection…

Sans que cela soit forcément un modèle, cela peut être un exemple de quelque chose de constructif!

La conception dénaturée de l’animal-machine

Voici un extrait du livre de Charles Patterson, Un éternel Treblinka.

La question abordée est très importante pour nous en France: c’est celle de l’animal-machine. Cette conception dénaturée au possible vient surtout de Descartes, et elle est extrêmement présente dans la pensée des gens en France.

Par conséquent, si on ne la renverse pas, alors on ne peut pas faire triompher la libération animale… Mais cela veut dire forcément alors qu’on doit assumer la libération de la Terre, parce que considérer l’animal comme une machine est précisément une conception dénaturée…

Impossible de faire avancer le véganisme en France sans voir cela: la France anti-écologiste et la France anti-vegan, c’est une seule et même France, c’est celle de Descartes…

Au début de l’ère moderne, l’idée de l’homme au sommet de la création était le point de vue dominant. « L’homme, si nous cherchons les causes finales, peut être considéré comme le centre du monde, attendu que si l’homme était retiré du monde, le reste semblerait à l’abandon, sans but ni projet » écrivait Francis Bacon (1561-1629).

Dans cette vision humano-centrique, les animaux étaient faits pour l’homme, chacun créé spécifiquement pour servir un but humain. Les singes et les perroquets étaient « destinés à faire rire les hommes » alors que les oiseaux chanteurs étaient créés « exprès pour divertir et charmer l’humanité. »

La tentative la plus téméraire pour élargir le fossé entre humains et animaux fut une doctrine mise en avant à l’origine en 1554 par un médecin espagnol, mais formulée indépendamment et rendue célèbre à partir de 1630 par le philosophe et homme de science français René Descartes.

Cette doctrine, développée et élaborée davantage par ses successeurs, déclarait que les animaux n’étaient que de purs et simples machines ou automates, pareils à des horloges, capables d’avoir un comportement complexe, mais totalement incapables de parler, de raisonner ou même, selon certaines interprétations, d’avoir des sensations.

Les successeurs de Descartes soutenaient que les animaux n’éprouvaient pas de douleur et que leurs cris, leurs hurlements, leurs contorsions n’étaient que des réflexes externes, sans lien avec une sensation interne.

Élargir à ce point le fossé entre l’homme et l’animal fournissait de loin la meilleure rationalisation jamais entendue en faveur de l’exploitation humaine des animaux.

Non seulement le cartésianisme absolvait Dieu de l’accusation de l’accusation de causer injustement de la douleur à des animaux innocents en autorisant les hommes à les maltraiter, mais il justifiait aussi l’ascendant des hommes sur eux et les libérait, comme dit Descartes, « de tout soupçon de crime, si souvent qu’ils mangeassent de la viande ou tuassent des animaux. »

« Laisse-moi être transi, laisse-moi mourir à nouveau de froid ! »

L’hiver est là ! Mais qu’est-ce que l’hiver ? C’est le contraire de l’automne, et le contraire du printemps. C’est un grand engourdissement… Dont l’une des plus grandes représentation culturelle est le « cold song » de Klaus Nomi.

Le « cold song » (chanson froide en anglais) est en fait l’acte III scène 2 d’un opéra : King Arthur (Le Roi Arthur), sur un livret de John Dryden et une musique d’Henry Purcell. Cet opéra est rempli d’esprit pré-romantique à l’anglaise, avec des références aux dieux nordiques.

L’allemand Klaus Nomi (1944-1983) était un chanteur d’opéra, mais également un artiste new wave ; il a repris l’acte III scène 2, intitulé what power art thou (quelle puissance es-tu?) pour le chanter d’une manière particulière, sous le titre de « cold song », à sa façon de contre-ténor.

On peut écouter ici cette version (et là une version traditionnelle), qui a eu un énorme succès au début des années 1980 en Europe et aux USA, et qui est une très belle image poétique de l’hiver, quand on connaît le texte (dans l’opéra celui qui parle ici est le Génie du froid, réveillé par l’amour) et qu’on comprend comment la manière de chanter représente le froid, le tremblement.

What power art thou, who from below
Hast made me rise unwillingly and slow
From beds of everlasting snow ?
See’st thou not how stiff and wondrous old
Far unfit to bear the bitter cold,
I can scarcely move or draw my breath ?
Let me, let me freeze again to death !

Quelle puissance es-tu, toi qui, du tréfonds,
M’as fait lever à regret et lentement
Du lit des neiges éternelles ?
Ne vois-tu pas combien, raidi par les ans,
Trop engourdi pour supporter le froid mordant,
Je puis à peine bouger ou exhaler mon haleine ?
Laisse-moi être transi, laisse-moi mourir à nouveau de froid !

Airsouffrance.fr

Un nouveau site a ouvert: airsouffrance.fr; il est vraiment très bien fait et reflète clairement un travail sérieux dédié au boycott des compagnies aériennes transportant des animaux pour les laboratoires! Un lien à faire tourner!

Voici leur lettre type à envoyer à la société H.I.G., actionnaire principal d’Amerijet.

Lettre type à envoyer aux dirigeants de H.I.G.

La compagnie Amerijet, appartenant majoritairement à H.I.G. Capital, est l’une des rares compagnies aériennes transportant encore des primates pour la vivisection. Les clients d’Amerijet sont des fournisseurs d’animaux de laboratoire comme Primate Products et Worldwide Primates.

Les animaux seront utilisés dans des expérimentations douloureuses au cours desquelles ils finiront par mourir. Les e-mails ci-dessous appartiennent aux dirigeants de H.I.G. Capital en France. Ces personnes pourront contacter leur siège social aux États Unis et lui demander de faire en sorte qu’Amerijet cesse de transporter des animaux de laboratoire.

Envoyez leur un petit mot courtois en leur demandant de mettre fin à ce trafic cruel et barbare. Un courrier personnalisé aura bien plus de valeur, mais si vous manquez d’inspiration, voici un courrier type à envoyer et à compléter avec votre nom. Faites circuler ce message à toutes vos connaissances et demandez-leur de faire la même chose !

Tous les e-mails: clepee@higcapital.com, oboyadjian@higcapital.com, tmitard@higcapital.com, fsontag@higcapital.com, tcaulier@higcapital.com

[LETTRE TYPE]

Messieurs,

J’ai appris que l’une de vos sociétés, Amerijet, transporte des primates pour des laboratoires.

Non seulement ces primates subissent-ils le stress et l’inconfort du voyage (d’après la USDA, Amerijet ne respecte pas toujours la Animal Welfare Act) mais ces animaux finissent par mourir dans de cruelles expérimentations.

Nous savons par exemple que des primates sont utilisés dans des tests de toxicologie. Ils sont forcés à avaler, par intubation, des médicaments ou des substances chimiques comme des désherbants ou des pesticides.

Il y a aussi des chercheurs qui prétendent pouvoir trouver des remèdes aux maladies d’Alzheimer ou Parkinson en endommageant le cerveau de ces primates. Il n’est pas rare aussi que des électrodes soient implantées dans leur cerveau afin d’en observer l’activité. Non seulement existe-t-il des moyens d’étudier le fonctionnement du cerveau de manière non invasive mais c’est avant tout le cerveau humain qu’il faut étudier.

Nul besoin d’être scientifique pour comprendre qu’une maladie neuro-dégénérative humaine, largement influencée par notre mode de vie et les centaines de substances toxiques présentes dans notre sang, ne peuvent pas être recréées sur une autre espèce.

Certaines expériences sont moins invasives mais tout aussi cruelles. Attachés dans leur siège de contention durant plusieurs jours, les primates sont privés d’eau et de nourriture pour être forcés à exécuter des procédures et des exercices.

L’expérimentation animale est une fraude scientifique rejetée par une communauté scientifique grandissante. Aucune espèce n’est un modèle biologique pour une autre (voir http://cav.asso.fr). Nous ne sommes pas contre la recherche, nous voulons simplement une science éthique, fiable et performante.

H.I.G. Capital a le pouvoir de mettre fin au trafic cruel et barbare auquel participe Amerijet.
Je vous demande donc de faire le nécessaire pour qu’Amerijet ne transporte plus d’animaux de laboratoire. De nombreuses compagnies aériennes se sont déjà engagées dans cette voie, j’espère que vous les imiterez.

Vous trouverez de plus amples informations sur cette nouvelle campagne contre Amerijet sur http://airsouffrance.fr

Cordialement,

[NOM]

Le manque de clarté des cosmétiques SUHADA NATURE chez LIDL

Les produits cosmétiques bio et non testés pourraient commencer à se démocratiser si on en croit la gamme commercialisée par LIDL. Sauf qu’évidemment, rien n’est clair, et impossible de s’y retrouver!

En effet, depuis quelques mois, LIDL vend la marque SUHADA NATURE qui affiche le logo BDIH sur ses emballages. Pour rappel, la charte du BDIH exclut les tests sur nos amis animaux, que se soit sur les ingrédients et sur les produits finis. Mais les produits venant d’animaux vivants – donc de l’exploitation animale, comme le miel – sont acceptés.

Donc d’un côté, la gamme SUHADA NATURE est financièrement très accessible (comptez 3,80 euros pour un shampooing) et très complète : shampooings, déodorants, laits corporels, savons, maquillage…

De l’autre, signalons tout de même que tous les produits ne sont pas systématiquement vegan…

Voici d’ailleurs un exemple de l’ambiguïté à ce sujet avec une définition censée être celle des produits de SUHADA NATURE, que l’on peut trouver en français sur le net:

– Des matières premières végétales, de préference issues de l’agriculture biologique
– Sans parfum et colorant de synthèse et sans composants d’origine animale
– Sans silicone, sans paraffine et sans autres produits pétrochimiques
– Tolérance cutanée testée sous controle dermatologique
– Les bagues de bois (inclus dans les couvercles) sont issus de fôrets gérées durablement

Mais en allemand, voici ce que l’on peut trouver sur le net:

Sans parfum et colorant de synthèse et sans composants d’origine animale (sauf les protéines de soie).

Dans tous les cas, cette définition est censée être de l’entreprise elle-même, et elle est répercutée. Mais on ne trouve rien nulle part, puisqu’en pratique c’est une sous-marque de Lidl.

Et ce n’est pas la seule, puisqu’on a une autre marque: Suhada, qui elle n’est pas certifiée BDIH!

Autre problème: il y a au moins plusieurs produits qui contiennent de l’huile de palme ou des ester d’acide citrique et glycérides d’huile de palme hydrogénées.

Nous ignorons si tous les produits contiennent des ingrédients issus du palmier à huile, alors lisez scrupuleusement les étiquettes avant d’éventuellement acheter (par contre, attention à ne pas confondre, la liste des ingrédients comporte parfois « ascorbyl palmitate » qui est une forme synthétique de la vitamine C).

Malgré l’apparente rigueur de la charte BDIH et même si ces produits sont financièrement accessibles, rappelons les effets dévastateurs de l’huile de palme sur l’environnement et les animaux, et en l’absence de transparence totale sur la provenance et l’exploitation de l’huile de palme, refusons de participer à l’achat de cette huile meurtrière.

Blocage en Allemagne d’un convoi de Castor en provenance de France

La neige n’empêche pas la mobilisation, et on peut voir ces photos courageuses qui viennent d’Allemagne. Un peu moins d’une centaine d’activistes ont en effet réussi à freiner voire bloquer le CASTOR alors qu’il rejoignait une station de transfert, à Lubmin.

L’action s’est passée mercredi dernier et était organisée par différents groupes autonomes de la région de la Thuringe. On peut voir ici une vidéo.

Le convoi provenait du centre français de Cadarache, dans le sud de la France et consistait en quatre de ces fameux Castor, les wagons-containers. Trois wagons de « protection » les accompagnait.

Les déchets, qui ont été vitrifiés, venait initialement d’Allemagne, du surgénérateur de recherche de Karlsruhe KNK-IIe et de l’ancien cargo spécialisé dans la recherche (et à propulsion nucléaire) le NS Otto Hahn (Otto Hahn a été prix Nobel de chimie, était spécialisé dans le nucléaire mais s’est très largement engagé contre les armes atomiques).

A la base donc, 0,5 tonnes de combustible MOX ont parcouru Karlsruhe – Marcoule – Cardarache – Lubmin sans avoir été traité!

Projet de loi sur l’abattage rituel et préjugés

Lorsque Brigitte Bardot a lancé sa campagne contre l’abattage rituel, nous avons dit que c’était absurde, car il fallait mener campagne contre l’abattage en général, alors que là en ciblant deux religions, cela ne pouvait que contribuer au racisme.

Voici, à titre illustratif, une interview de Nicolas Dhuicq, parue dans le magazine Valeurs Actuelles (du 2-9/12/2010).

Valeurs actuelles, qui tire à 90.000 exemplaires, est un magazine ultra conservateur, grosso modo entre Sarkozy et Le Pen, et est destiné à un public « ciblé » et très grand bourgeois (le taux d’abonnement est de plus de 90%!).

Nicolas Dhuicq, lui, est un député UMP qui s’est occupé de la proposition de loi pour que soit indiqué à l’achat les « viandes » en provenance d’abattoirs pratiquant l’abattage rituel.

Et l’on voit très bien ici comment la campagne contre l’abattage halal a comme arrière-plan nullement la question des animaux, mais celle de « l’immigration » pris au sens très large et de manière démagogique.

On voit tout de suite que Nicolas Dhuicq ne s’intéresse pas du tout aux animaux ; il parle même de « l’abattage de la viande » (sic!).

A la suite de cette interview nous publions d’ailleurs un extrait d’une interview de Nicolas Dhuicq au journal d’extrême-droite « Minute », montrant bien comment il y a ici une véritable idéologie… sur le dos de la question de la souffrance animale.

Vous venez de déposer une proposition de loi visant à informer le consommateur en cas d’abattage rituel des viandes. Pourquoi ?

Il y a plusieurs axes de réflexion. Tout d’abord, le droit français et européen demande que l’animal soit étourdi. Il y a une dérogation pour la pratique religieuse, mais elle ne doit pas devenir la règle. Ensuite, le niveau d’animaux abattus est beaucoup plus élevé que le niveau de consommateurs.

La liberté de conscience et l’information du consommateur imposent donc une nouvelle réglementation car il y a forcément des morceaux qui se retrouvent dans l’assiette de personnes agnostiques, athées, pratiquant une autre religion et qui ne souhaitent pas consommer une viande abattue de façon rituelle.

Concrètement, comment imaginez-vous l’application de ce principe ?

Les viandes ont déjà une traçabilité car nos abattoirs suivent des règles d’hygiène très strictes. Il suffira donc d’ajouter la mention « abattage rituel » ou « viande abattue rituellement. » Chacun doit pouvoir faire son choix en connaissance de cause.

Cet état de fait pose d’ailleurs un problème par rapport à la séparation de l’Eglise et de l’Etat, étant donné la rémunération de l’imam pour effectuer la prière rituelle lors de l’abattage de la viande.

Voici maintenant la réponse de Nicolas Dhuicq à une question du journal d’extrême-droite « Minute », suite à l’affaire des prières dans les rues parisiennes « dénoncées » par Marine Le Pen.

« Le phénomène s’étend car notre appareil législatif et notre système de pensée gréco-latine et de culture judéo-chrétienne se trouvent confrontés à un système englobant, qui est l’islam. Le grand défi, c’est de savoir si nous serons en mesure de laïciser l’islam et les musulmans de France.

L’ennui, c’est qu’avec la manie de la repentance, l’effondrement du système scolaire – notamment dans l’enseignement, fondamental, de l’histoire de France – et l’affaiblissement du cadre républicain, nous faisons face à des populations que nous avons laissées se replier sur des pratiques communautaires.

Ajoutez à cela des flux migratoires très importants, et notre appareil d’Etat se retrouve défié par un islam politique conquérant, que l’on retrouve dans les prisons, dans l’espace public avec les interdits alimentaires et la pratique aussi ostentatoire qu’illégale de la pratique d’un culte en pleine rue. »

Comme on le voit, la question de l’abattage est considérée comme une question « alimentaire » et surtout idéologique par la droite et l’extrême-droite. Ce qui est visé, c’est ce qui est censé être une « invasion » religieuse musulmane.

Rien à voir avec la question de la souffrance animale…

Des chats noirs

Nous parlions il y a un 15 jours de la BD Simon’s cat se fait la belle !, voici ici une autre petite BD en ligne qui se veut marrante, au premier abord du moins. On y voit un chat utiliser des moyens plus ou moins réalistes afin d’attirer l’attention d’une personne scotchée sur son ordinateur.

Mais en y réfléchissant un peu, on constate de suite que les chats (et autres animaux vivant à nos côtés) souffrent de la solitude et/ou de l’ennui. Le thème du chat (évidemment noir) comme expression de l’ennui est d’ailleurs un classique de la BD, dont l’un des exemples connus est le suédois Klas Katt, de Gunner Lundkvist.

Dans cette bande dessinée, on a une sorte de philosophie suédoise dépressive (telle qu’elle peut exister solidement là-bas). Dans la BD suivante par exemple, Klas Katt découvre le monde, mais ne sait pas quelle route prendre. Suis ton nez lui dit-on. Puis il dit finalement: « attends un peu… », « mais mon nez est rond! »

Le chat noir, prétexte à étaler la dépression, est un « classique » du genre. En France, on connaissait déjà Hercule, l’ami de Pif mais surtout la figure de l’intriguant déprimant et déprimé!

N’oublions dans un même genre le « vilain » gros minet!

Et vient également de sortir une mini BD pour les « smartphones » (les téléphones portables mini ordinateurs): Bludzee. Son auteur, Lewis Trondheim, vient initialement de la maison d’édition alternative, l’Association (la même qui a publié en français Klas Katt); il n’en fait plus partie et là avec Bludzee on a droit à une opération commerciale de grande envergure.

Cette mini BD (dont on peut voir l’exemple pour le mois d’août) coûte 0,79€ chaque mois ou 7,49€ pour l’année complète, et est disponible 19 langues… C’est dire la reconnaissance internationale de la figure culturelle du vilain chat noir.

Char noir qui semble en l’occurence être initialement avec Lewis Trondheim.

Et voici quelques exemples de cette bande dessinée, des exemples consistant malheureusement à montrer la « bêtise » du chat. Mais remarquez d’ailleurs bien les yeux du chat (totalement) noir : ils sont bleus.

Or, pour ce que nous en savons, c’est rarissime pour un chat (totalement) noir, pour ne pas dire impossible…En effet, dans le cas d’un chat (totalement) noir, seuls les chatons ont les yeux bleus, à part la famille de chats des Ojos Azules, produite par la manipulation génétique par les humains et qui n’existe pratiquement plus car le gène permettant les yeux bleus amène de graves malformations craniennes…

Comme on le voit donc, cette bande dessinée met un animal qui, théoriquement, n’existe pas… C’est très révélateur.

Tout comme le scénario: le « maître » est en prison et le chat survit en faisant des « bêtises » avec une philosophie de la vie du type désabusé.

Pourtant, pourquoi dit-on que les chats (ou les animaux) font des bêtises? Tout simplement en raison d’un point de vue dénaturé! Dans la BD dont nous avons parlé en premier, on voit bien que le chat s’ennuie, a besoin qu’on lui porte de l’attention. Seulement voilà, son « maître » est trop occupé à faire autre chose que de s’occuper de son compagnon poilu et ne le remarque même pas malgré les tentatives du matou…

Et au final, le chat, ou n’importe quel autre animal partageant notre quotidien, est malheureusement trop souvent obligé de faire une « bêtise » afin qu’on lui accorde un peu d’attention, tellement l’idéologie dénaturée a triomphé.

Et quand bien même cet animal ferait une « bêtise », il faut donc savoir l’accepter, car il s’approprie son environnement. Il est ridicule de voir des gens « possédant » un chat mais faisant tout pour préserver « leur » canapé ou « leurs » meubles de griffures…

Le fait est que, quand on s’occupe d’un animal, il s’agit de respecter ses besoins, sa personnalité et de lui accorder toute son attention et son égard!

L’animal est sous notre responsabilité matérielle (payer les frais vétérinaires en cas de besoin, voir notre article à ce propos) mais aussi affective. Il faut donc accorder du temps et partager ses sentiments de respect et d’amour avec l’animal avec qui on partage sa vie! Il faut l’accepter tel qu’il est!